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 Tour 6 – La Deuxième Bataille de Lancehélion - Année 1 - Mois 05 - Semaine 3

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MessageSujet: Tour 6 – La Deuxième Bataille de Lancehélion - Année 1 - Mois 05 - Semaine 3   Tour 6 – La Deuxième Bataille de Lancehélion - Année 1 - Mois 05 - Semaine 3 EmptySam 23 Fév - 23:02

La Deuxième Bataille de Lancehélion
Dorne



Septième Bataille de la campagne de Dorne, impliquant la Défense de Lancehélion et les forces coalisées de la Foi, du Bief, de la Flotte de Fer et de l’Ouest.

La coalition des Puissances Centrales voulait en finir une fois pour toutes avec la résistance de Dorne. L’essentiel de la Principauté était déjà sous blocus des flottes ennemies, ses villes pour certaines prises d’assaut et occupées. Partout, la révolte grondait. La Flotte Coalisée frappa un grand coup en prenant Boycitre par la mer, par l’embouchure du fleuve. A un pas de la capitale, la Coalition chercha une fois de plus à obtenir la paix, mais se heurta à la fierté légendaire des dorniens, qui refusaient toujours de se rendre. L’Armada avança alors droit sur Lancehélion.

La capitale de Dorne était protégée par la dernière armée de réserve de la Principauté… Mais avait été renforcée par des légions du Tigre, Diadoque de Valyria de l’autre côté de la Mer. Les nouvelles alliances de la Princesse commençaient à peser dans la balance. Enceinte jusqu’au cou, Deria Martell dû réunir un conseil de guerre exceptionnel. Conseil chassé par Cleitos Caradreon, le Tigre en personne. Il mit la princesse au pied du mur. Il fallait se battre ou changer de tactique, mais il fallait plus encore sécuriser ce qu’il restait de Dorne avant de pouvoir espérer redresser la barre. La Princesse argua qu’elle ne pouvait se rendre sans combattre, mais qu’elle n’était plus pour autant en capacité militaire de produire un résultat qui soit à son avantage. La discussion fut animée. Houleuse. Les conseillers n’entendirent que les éclats de voix de l’autre côté de l’huis.

Quels accords avaient passé la Princesse de Dorne et le Tigre de Valyria ? Nul ne le savait, mais en ressortant, Cleitos Caradreon enfila son heaume et appela à lui ses généraux. Il était temps de frapper. Alors que le tocsin de la ville sonnait à l’arrivée de centaines de voile, la flotte de Valyria se déploya en dehors de la ville. Environ cent-vingt navires d’Essos, souvent de classes légères, contre le double de navires, menés par l’amiral du Bief.

La bataille pour Dorne allait finalement commencer alors que le soleil montait vers son zénith.



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Plan de Bataille du Tigre

Cleitos Caradreon est un commandant expérimenté. Il sait qu’à un contre deux contre la Flotte de Fer, la lourde flotte de guerre Lannister et l’expérimentée flotte du Bief, il ne peut pas grand-chose. En revanche, il sait que la bataille n’a de sens que du point de vue politique. Il faut donc obtenir un résultat qui lui soit favorable ; la séparation de l’ennemi, la dislocation de ses lignes, ou la mort de personnalités de premier plan. Il faut également que la perte potentielle de sa flotte revienne au prix fort pour l’ennemi. Quatre groupes sont formés ; deux pour retenir l’ennemi sur les ailes avec les plus petits navires, et deux de galères en colonne pour perforer les intervalles entre les navires adverses. Le Tigre réserve aussi une petite surprise à ses opposants du jour…

Le but est de provoquer des pertes supérieures à l’ennemi.


Plan de Bataille des Coalisés

Lord Peake, qui commande la flotte coalisée avec près de 150 vaisseaux bieffois, a pour ordre du Roi Manfred Hightower de pousser Dorne à la reddition. Il sait par son souverain que les dorniens n’ont plus aucun fonds et plus d’armées en état de se battre, et que nombre de leurs villes sont déjà conquises. Il a déjà reçu des ordres pour négocier un cessez-le-feu mais pour cela, il faut encore obtenir une victoire décisive contre les vaisseaux protégeant Lancehélion tout en empêchant la flotte ennemie de rejoindre celle de Dorne, bloquée depuis des mois et des mois ailleurs. Lord Crakehall mènera la lourde flotille de l’Ouest depuis l’ouest pour tirer sur le centre ennemi et le détruire. De l’autre côté, Lord Harloi doit déborder l’ennemi pour lui couper la retraite vers la ville.

Le but de la bataille est de vaincre l’ennemi, de neutraliser la flotte adverse en la faisant rentrer dans le port.


Premier Tour ; Une autre manière de faire la guerre.


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Les deux flottes se ruent l’une sur l’autre, mais pas sans s’établir en formations de combat. Les valyriens sont les plus rapides, et déploient un écran de fragiles cogues de transport en première ligne pour gagner du temps avec le reste de la flotte, qui se déploie avec deux ailes constituées de navires remplis de tireurs, archers principalement, tandis que les galères forment un mince cordon avec deux renforcements aux extrêmités. Les navires valyriens de première ligne n’attendent pas les renforts pour attaquer… Ce qui pousse les coalisés à agir ! Détruire ces frêles navires permettra de renforcer rapidement l’avantage numérique de la coalition… Mais quelque chose cloche. Lord Peake, dans les dernières lignes de dizaines de navires bieffois, ne voit rien du danger. Harloi quant à lui, est plus expérimenté et en première ligne, tout comme Crakehall. Alors que leurs navires cinglent à toute vitesse sur l’ennemi, ils observent un drôle de manège chez les navires frappés du Trident, du Dragon, de l’Ancre ou de dizaines d’autres marquages. Peu de soldats sur les points. Des barques mises à l’eau. Toutes les voilures déployées, à en faire trembler les mâts. Et les équipages qui quittent les navires par les barques qui rebroussent chemin.

Brûlots ! Le cri se répand dans la flotte coalisée dans les différents jargons parlés par ces marins. Les navires ouestriens, massives forteresses flottantes, peinent à se ralentir à temps. Sur toute la première ligne valyrienne, les navires s’embrasent à grands renforts de souffre, de poix, de sciures de bois et d’huiles diverses réquisitionnées sur les quais de Lancehélion. Ces torches flottantes avancent à toute vitesse, portées par le vent et les courants menant au large… Un grand bruit de choc se fait entendre alors que les ouestriens ont mis en batterie archers, arbalétriers et autres balistes, et parviennent à stopper certains navires piégés de l’ennemi. Lord Crakehall est secoué par le choc d’un brûlot contre son navire, qui commence à prendre feu. Mais les tirs ouestriens s’engagent avec la flotte valyrienne au travers de l’épaisse noire des multiples incendies.

C’est au centre que les tirs sont les plus inefficaces, et là où les navires valyriens ont été déclenchés les plus tardivement. L’essentiel de la flotte croisée, déployée en première ligne, s’embrase dans un grand « WOUF ». Les hurlements de centaines de marins se font entendre alors qu’en flammes, les soldats se jettent dans la mer de Dorne. Les navires s’embrasent, les flammes montant haut dans le ciel, tout en masquant aux navires coalisés la direction prise par les navires valyriens. Ceux-ci tentent le tout pour le tout et foncent droit sur l’ennemi. Lord Peake ne peut retenir un cri de stupeur alors que l’horizon s’enflamme devant lui et que les premiers rangs de fanions et de voilures disparaissent dans un véritable mur de feu. Il reste bouche bée, sourd pendant de longs instants aux imprécations de son équipage. Il hurlera d’éviter le feu, de virer par bâbord et tribord… Provoquant collisions et accidents dans la flotte, sans trop de pertes mais avec de nouveaux blessés dans ses rangs. La confusion la plus grande s’installe dans les rangs de la puissante mais orgueilleuse flotte Bieffoise.

A droite, les fer-nés avançaient en cadence par vagues de boutres. Ils manoeuvrèrent avec agilité face aux brûlots lancés trop tôt sur ce côté par les valyriens, qui commencèrent à s’embraser si vite qu’ils finirent par se stopper et par commencer à sombrer. Passant le mur de fumée et esquivant les navires en flammes, les fer-nés firent peu de cas des esquifs emportant les maigres équipages des navires sacrifiés, envoyant aux dieux noyés les pleutres orientaux… Et tombant nez à nez avec des dizaines de navires ennemis ! Les Fer-nés subissent une pluie de tirs, mais aussitôt des grappins sont lancés et des équipages entiers se jettent sur les marins en tuniques cramoisies ou beiges pour les jeter par-dessus bord aussitôt occis. Les pertes sont lourdes pour les marins des deux camps, peu protégés dans un combat qui n’autorise aucun repli.

Des murs de Dorne, on voit des milliers de mâts, de coques, de rames s’entrechoquer et s’imbriquer. Et le feu porter vers le ciel d’épais nuages noirs.

Pertes du flanc gauche
- Les ouestriens perdent 220 marins, 3 cogues sont endommagées, 1 caraque est endommagée.
Le moral tient bon.
- Les valyriens perdent 100 marins, 4 cogues sont détruites (brûlots)
Le moral tient bon.

Pertes du centre
- Les bieffois perdent 1300 marins, 8 galères sont détruites (dont les 5 de la Foi) et 3 sont endommagées, 3 cogues sont détruites et 2 sont endommagées
Le moral tient bon.
- Les valyriens perdent 560 marins, 2 galères sont détruites et 1 est endommagée, 14 cogues sont détruites (brûlots) et 1 est endommagée
Le moral tient bon.

Pertes du flanc droit
-Les fer-nés perdent 360 marins, 6 boutres sont endommagés.
Le moral tient bon.
- Les valyriens perdent 430 marins, 2 cogues sont détruits et 2 sont endommagés.
Le moral tient bon.

Pertes totales
- Les coalisés perdent 1880 marins, 1 caraque est endommagée, 8 galères sont détruites/3 sont endommagées, 3 cogues sont détruites/5 sont endommagées, 6 boutres sont endommagés, soit 11 navires détruits/15 sont endommagés.
- Les valyriens perdent 1090 marins, 2 galères sont détruites et 1 est endommagée, 20 cogues sont détruites/3 sont endommagées.


Second Tour ; Le tout pour le tout


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La bataille vire à l’horreur sur mer. Le Tigre, fidèle à sa parole, tente le tout pour le tout. Il constate l’affaiblissement de son flanc gauche, depuis les plus hautes tours de la rade de Lancehélion, et envoie par le phare de la ville des signaux à sa flotte, que ses subordonnés parviennent à interpréter correctement… La gauche plie, toutefois, sous les assauts Lannister. Peu d’abordages mais une tempête de tirs depuis les caraques, soutenues par les plus petites plateformes des cogues. Des milliers de traits volent en tous sens et les navires valyriens, désorganisés, sont poussés sur les côtés. Beaucoup subissent des avaries à coups de piérrières, de balistes ou faute de manœuvres. Les ponts des navires se recouvrent de flèches et de carreaux. Les incendies partent. Les navires coulent. Certains sont volontairement sabordés. Les brûlots continuent d’incendier les navires alentours. Une caraque et une cogue ouestriennes en font les frais, mais les marins parviennent à en réchapper. Intoxiqué par les fumées, Lord Crakehall est extirpé de La Royale avant que son vaisseau ne coule. Les marins l’évacuent au-delà de Lancehélion que l’on aperçoit à l’horizon. Les mastodontes ouestriens continuent d’accabler la flotte ennemie qui plie sous sa puissance de feu.

Au centre, c’est un immense capharnaûm de navires entremêlés, de mâts qui tombent à la mer, brisés par les chocs, ou de coques fendues en deux par le travers qui se précipitent vers les abîmes. Des centaines de marins se retrouvent à la baille. Souvent, ils sont impitoyablement achevés par les marins des deux camps qui les transpercent de flèches ou de longues piques. Les galères du Tigre accélèrent. Les tambours battent la cadence tandis que les esclaves scandent les prières aux dieux de l’est, apprises sous les coups de fouet. Les galères accélèrent encore et fendent la fumée née des incendies provoqués par les brûlots. Le choc est terrible. De nombreuses cogues et galères des deux camps sont impitoyablement éperonnées. Les bieffois paient un lourd tribut alors que leur centre n’est plus couvert par les navires de la Foi et que les ailes de galères peinent à se rabattre. Intrépides, les marins orientaux perforent les coques et envoies de nombreux navires par le fond. Les bieffois se réveillent et les trirèmes d’Essos sont criblées de tirs. L’assaut s’essouffle et les deux flottes sont maintenant imbriquées ; on se bat souvent de pont à pont, glaive de l’est contre épée ou hache de marin, arc contre arbalète, lance contre trident. Les ponts se maculent de sang et plusieurs navires qui sombrent entraînent à leur suite leur agresseur, toujours empêtré dans leur fatras de bois et de voile.

A droite, les fer-nés font le ménage. Harloi prend une flèche valyrienne dans l’épaule, mais ses navires forment des vagues de petits vaisseaux rapides et agiles qui s’accrochent à leurs proies. Les fer-nés tentent de se protéger des tirs à bout portant derrière leurs boucliers mais beaucoup sont touchés avec le corps à corps. On se bat alors sur les ponts. On se poignarde et on se lacère jusque dans les huniers. Les fer-nés font plusieurs prises, désorganisent les frêles navires valyriens, moins bien protégés et moins manoeuvrables. Les équipages renforcés par Eren Hightower, Reine du Bief et amiral en chef de la Flotte de Fer, se jettent comme autant de meutes de loups sur les marins d’Essos, pour beaucoup d’anciens pêcheurs et marchands.

Des milliers de marins agonisent dans l’eau, et font le festin des Requins de Dorne.


Pertes du flanc gauche
- Les ouestriens perdent 460 marins, 2 caraques sont détruites/2 sont endommagées, 1 cogue est détruite/4 cogues sont endommagées
Le moral tient bon.
- Les valyriens perdent 800 marins, 2 galères sont perdues, 3 cogues sont coulées/6 cogues sont endommagées
Le moral « ébranlé » du fait de la dislocation de la formation et des pertes endurées

Pertes du centre
- Les bieffois perdent 1800 marins, 7 galères sont détruites/1 est endommagée, 9 cogues sont détruites/8 sont endommagées.
Le moral passe « ébranlé » du fait de la dislocation de la formation et des pertes endurées
- Les valyriens perdent 1190 marins, 8 galères sont détruites/4 sont endommagées, 6 cogues sont perdues
Le moral tient bon.

Pertes du flanc droit
-Les fer-nés perdent 380 marins, 3 boutres sont perdus/1 est endommagé
Le moral tient bon.
- Les valyriens perdent 720 marins, 7 cogues sont perdues/1 est endommagée
Le moral passe « déroute » du fait des pertes très nombreuses et de la

Pertes totales
- Les coalisés perdent 4 520 marins, 2 caraques sont détruites/3 sont endommagées, 15 galères sont détruites/4 sont endommagées, 13 cogues sont détruites/17 sont endommagées, 3 boutres sont détruits/7 sont endommagés, soit 33 navires détruits/41 sont endommagés.
- Les valyriens perdent 3800 marins, 12 galères sont détruites/5 sont endommagées, 36 cogues sont détruites/7 sont endommagées soit 48 navires détruits/ 12 endommagés.


Troisième Tour ; Débarquez, maintenant


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La bataille touche à son terme. Le soleil se couche à l’ouest mais on voit encore clairement les derniers combats. Les deux ailes de la Flotte Valyrienne sont rompues. Sur la gauche, les cogues parviennent à rompre en bon ordre mais les volées de l’Ouest blessent et mutilent quantité de marins. Avec la poursuite engagée, des galères de Volantis se détachent de la zone de combat du centre pour prendre les ouestriens par le travers. Deux caraques sont percées de part en part par les éperons des galères orientales, mais le feu croisé des navires lourds des Lannister fait le ménage sur les ponts et cloue sur les lourds madriers les marins survivants de ces deux navires. La « Folle », navire des Farman, parvient à incendier les deux navires avant qu’ils n’entraînent d’autres vaisseaux coalisés dans les fonds marins. Sur la droite, Lord Harloi poursuit les navires de transport orientaux qui fuient comme des perdrix devant la férocité de ses boutres aux équipages renforcés, beuglant leur soif de se battre. Les navires ayant pris dans leurs passerelles et grappins dans des cogues ennemis laissent la place aux rangs arrières. Les grognements rauques des rameurs fer-nés surplombent le cliquetis des armes sur les navires déjà pris au piège. D’autres sont rattrapés, et leurs équipages passés au fil de l’épée, avant de rejoindre le Dieu Noyé… Bien pourvu en âmes fraîches en ce jour fatidique. Arn le Furieux s’illustrera en prenant un navire ennemi presque à lui tout seul, et ramènera sa prise avec des adversaires pendus par leurs tripes à la grande vergue. Jorl l’impénitent quant à lui, noiera rituellement avec son équipage les trente-deux marins de Pentos qu’ils auront fait prisonniers. Les navires du Tigre forcent toutefois l’allure, cales vides, pour rentrer à l’abri du port.

Les défenses de Lancehélion font pleuvoir traits et pierres sur les navires coalisés, décourageant la poursuite.

Reste le centre. Les galères du Tigre ont vu les ailes ennemies se rabattre sur leurs flancs. Les capitaines savent ce que leur Diadoque attend d’eux. Les navires pris s’incendient eux-mêmes. Ceux qui sont piégés contre leur proie éperonnée se battent jusqu’à la mort sur les ponts et les entrepôts de navire baignés de sang. Beaucoup d’auxiliaires orientaux meurent en emportant quantité de soldats du Bief avec eux. Mais les galères, empêtrées dans de furieux corps à corps, privées de vitesse, peinent à se dégager. Les bieffois resserrent leur prise sur cet ennemi qui ne les a que trop défiés. Les galères du Tigre font parfois machine arrière, une fois leur prise éperonnée. Plusieurs galères de Villevieille sont perdues dans leur redéploiement. Mais la Galéasse de l’amiral Peake, navire d’un genre nouveau et dominant les autres par sa taille et son nombre de bastions de tir, fait le ménage. Le « Grandeur du Bief » détruit avec ses catapultes de pont trois galères du Tigre coup sur coup. Les dernières sont coulées. Les survivants achevés.

Ceux qui échappent aux requins, du moins.

Pertes du flanc gauche
- Les ouestriens perdent 460 marins, 2 caraques sont détruites/1 est endommagée, 1 cogue est détruite/1 est endommagée.
Le moral tient bon.
- Les valyriens perdent 600 marins, 2 galères sont détruites, 8 cogues sont endommagées
Le moral « déroute » avant la rentrée au port

Pertes du centre
- Les bieffois perdent 2480 marins soit 3 caraques endommagées, 12 galères détruites/6 endommagées, 5 cogues détruites/7 cogues endommagées
Le moral passe « ébranlé » du fait de la dislocation de la formation et des pertes endurées
- Les valyriens perdent 1800 marins, soit 24 galères détruites.
Le moral ne compte plus, le recul est impossible

Pertes du flanc droit
-Les fer-nés perdent 500 marins, dont 5 boutres perdus.
Le moral tient bon.
- Les valyriens perdent 740 marins, dont 8 cogues détruites/1 est endommagée
Le moral passe « déroute » du fait des pertes très nombreuses et de la poursuite ennemie.

Pertes totales
- Les coalisés perdent 7 960 marins, 3 caraques sont détruites/7 sont endommagées, 27 galères sont détruites/10 sont endommagées, 19 cogues sont détruites/25 sont endommagées, 8 boutres sont détruits/7 sont endommagés, soit 57 navires détruits/49 sont endommagés. Total de 106 pertes et 69pts de puissance de pertes/réparation.
- Les valyriens perdent 6 940 marins, 36 galères sont détruites/4 sont endommagées, 44 cogues sont détruites/16 sont endommagées soit 80 navires détruits/ 20 endommagés. Total de 100 pertes et 64pts de pertes/réparation.


EPILOGUE

La plus grande bataille en Westeros depuis les conquêtes des Hoare sur le continent s’est soldée par une nette victoire de la Coalition contre le bras armé de Dorne, le Tigre de Volantis. Le Bief a souffert d’un manque de flexibilité dans la manœuvre, mais l’Ouest a pu faire jouer sa puissance de feu et les insulaires se sont révélés de précieux atouts de par la maniabilité de leurs embarcations spécifiques. Les Bieffois ont cependant porté le coup de grâce à l’ennemi, totalisant à eux seuls près de 60% des pertes ennemies, mais ce sont aussi eux qui ont subi les plus gros dégâts dans le camp de la coalition. La supériorité numérique a joué à plein. Il fallait bien cela pour contrebalancer l’énorme expérience militaire de la flotte d’Essos, mal pourvue en bâtiments lourds mais très manœuvrière et très agressive. En sacrifiant une partie de sa flotte pour tenter de disloquer l’organisation de la flotte coalisée, le Tigre s’est séparé d’une large proportion de ses effectifs. Mais les brèches et la confusion ainsi générées lui ont permis de s’infiltrer avec ses galères, très douées pour la manœuvre et la percussion.

Le combat en lui-même fut relativement équilibré, la capacité de choc des orientaux a été contrebalancée par d’autres avantages. Le Tigre de fait, savait fort bien qu’il ne pouvait pas gagner la bataille. Mais l’objectif de l’affrontement n’était pas seulement militaire. Il était essentiellement politique.

Avec toutes les pertes subies, Lord Peake se retrouvait avec seulement 40% de sa flotte encore en parfait état de navigation. Le reste était ou coulé, ou fortement endommagé. Ses marins étaient épuisés et les blessés, nombreux. Le Tigre avait perdu moins de marins et plus de navires ; les brûlots, 26 navires de transport sacrifiés, avaient permis d’en sauver 90% des effectifs naviguants. Il put ainsi compléter tous les équipages des navires rescapés et avait même pu renforcer son armée terrestre. Les navires endommagés jouissaient de la protection de la rade, lourdement renforcée depuis le raid fer-né l’année précédente. La flotte, ou ce qu’il en restait, pouvait être rapidement retapée dans des chantiers navals flambants neufs. Au crépuscule, c’était l’armée dornienne et les légions valyriennes qui se déployaient autour de la ville dans une impressionnante démonstration de force.

Impossible dès lors, pour Lord Peake, de forcer le destin de Lancehélion ; s’il recrutait la totalité des marins de la flotte pour accroître le nombre des troupes d’assaut fer-nées ou des soldats du Bief, il n’arrivait pas à la moitié des effectifs ennemis. Au loin, on percevait armes lourdes, éléphants, cavalerie lourde. Impossible de finir la guerre… D’autant que d’après les renseignements coalisés, la flotte impériale se trouvait dans l’Orage, pas si loin… Et intacte, elle. Un navire du Tigre ressortit, comme illuminé de mille feux à la nuit tombée. Il proposait une trêve. Au Nom du Tigre et de la Princesse de Dorne.

La Paix serait faite. Des concessions territoriales seraient faites au Bief. Garantie serait donnée à l’Ouest d’accueillir les envoyés du Grand Septuaire, et butin distribué à la Flotte de Fer. En attendant la signature d’un traité en bonne et due forme, la flotte coalisée repartirait pour le Bief –à l’abri de l’Empire- et laisserait Boycitre revenir sous giron dornien. Peake accepta après avoir consulté ses lieutenants des différents royaumes. Il respectait ainsi les directives de son Roi, qui lui demandait une paix victorieuse à Dorne. Crakehall respectait aussi la volonté des Lannister de remporter la croisade et les concessions religieuses lui semblaient prometteuses. Lord Harloi tenait ses ordres d’Eren Hightower, et il fallait à tout prix faire plier Dorne et si possible, soulager les armées bieffoises le plus tôt possible pour leur permettre d’affronter l’Empire. Peake accepta donc. Il obtint néanmoins de rendre Boycitre uniquement lorsque la paix serait signée, et d’y abriter sa flotte en attendant.

Le cessez-le-feu n’était pas encore la paix, mais il semblait à tous, au petit jour avec le départ de la flotte coalisée pour Boycitre non loin, qu’elle ne saurait plus tarder.

Le Tigre avait accepté de sacrifier sa flotte, si Dorne acceptait d’être vaincue. Provisoirement. Parce qu’un drame au palais lui permettait de prendre la main sur cette soirée, et parce qu’il avait besoin de temps pour monter en puissance. La trêve faisait l’affaire de tous, et les deux flottes et armées opposées étaient en campagne depuis si longtemps que personne n’imaginait de nouveau bain de sang prochainement dans la région.

Dorne semblait sauvée. Elle avait tout donné, mais ça n’avait pas suffi. Maintenant, elle ne pouvait plus s’en remettre qu’avec le Tigre. Et ses négociations avec les puissances qui l’avaient mise à terre.

A Villevieille, on exulta de la nouvelle de la victoire. Et la Maison Hightower s'affermit à la tête du Royaume indépendant le plus puissant de Westeros.


Points des Coalisés
+30pts, victoire Majeure.
+5pts objectif rempli, enfermement de la flotte.

Points d’Essos
-30pts, défaite majeure
+5pts objectif rempli (pertes ennemies plus importantes)
+5pts initiative stratégique


Le Cyvosse
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