Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? Serait-ce une question piège ? Comment ne puis-je pas me sentir concernée alors que je suis la fille ainée des Lannister ? Cependant, je sais pertinemment, que, malgré les négociation entreprises parmi les différents royaumes, la guerre gronde, la situation m'inquiète profondément. Nous Lannister sommes encore plus concernés qui quiconque, notre Royaume fait naître de profondes jalousies, même si il est loin d'avoir les plus larges contrés, il est sans conteste le plus riche. Un jeu de pouvoir, une fatalité auquel nous nous devons de résister de faire face sans courber l'échine. Il n'y a pas de pouvoir sans tensions. Mère m'apprend les ficelles du pouvoir, j'ai l'intime conviction qu'elle me forme à devenir son égale, à ne pas me laisser corrompre par le joug d'un homme. Sans le savoir, elle m'inculque qu'une femme peut avoir autant de poids qu'un homme en politique.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Ne sauriez vous pas que je suis Princesse du Roc ? La question ne se pose ainsi même pas. Mon allégeance, de même que ma loyauté se tourne sans aucun cillement à mon royaume, plus précisément à mon père et à ma mère. Ma naissance m'a mise au sein de la famille royale d'un puissant souverain, ma mère m'introduit dans cette société de cours, me faisant assister aux conseils royaux. Je suis dévouée à mon peuple, qu'importe le choix de mon père concernant mon futur époux, si il y voit une alliance nous permettant de gagner du terrain, je m'y plierai pour le bien des Lannister. Même si cela implique de sacrifier mon bonheur personnel. Servir mon peuple est, à même titre que ma mère, mon objectif premier.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Ma naïveté n'est pas synonyme d'idiotie, nier que l'Ouest n'est pas en guerre est l'apanage des simples d'esprit et des ignorants. Nous sommes en guerres, au même titre que le reste de Westeros. Mais contrairement à ma jeune soeur, prendre les armes ne me ressemble pas, je suis d'autant plus à l'aise au même titre que ma mère, en politique. Prenant toujours en exemple ma mère, je tente de mettre mes sentiments  et autres faiblesses de coté, même mes craintes sur la guerre qui fait rage au sein de Westeros sont présentes, en public, il en est tout autrement, je me dois de garder la tête haute. Je suis l'élève la plus assidue de ma mère, j'apprends les ficelles des alliances, matrimoniales, politiques, guerrières. Même si la paix est notre devise, il faut toujours se méfier d'un lion qui semble endormi, l'animal est vif, alerte et notre armée est prête à rugir portant fièrement la bannière au couleur du sang. Mon plus grand souhait reste d'être aussi forte que Mère, posséder à mon tour ce sang froid, réussir à orchestrer à la manière d'une conquérante d'habiles stratégies... La panique n'amène que la folie, la guerre est inévitable, intégrante partiale de notre histoire. Cependant ma propre implication résultera également par le combat acharné auquel je me livre depuis maintenant deux longues années. Mes démons vaincus, je serai prête à me livrer corps et âme aux cotés de ma mère.  

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? Pour être franche, mon opinion est divisée, permettez moi de vous offrir une explication digne de votre questionnement. L'embuscade en elle même fait froid dans le dos, comme je le disais, nous sommes au plein coeur d'une guerre, comment en douter ? Haren Hoare est un être vil, cruel, qui ne se privera pas de déverser le sang par torrent au sein de Westeros. Il est certes celui à éradiquer afin de rétablir la paix au sein de nos terres, mais la bataille s'avère être ardue, il n'est pas un ennemi à sous-estimer. Cependant la disparition de Aegon Targayen en elle même, est certainement difficile à pleurer, après tout les Dragons de Valyria sont de lointains étrangers aux moeurs que l'on dit barbares. Aegon a été pris de court dans ses désirs de gloire, de couronnement, jamais nous ne nous aurions laissés assouvir. Alors, soit, même si l'acte de Haren était d'une barbarie sans nom, elle était cependant nécessaire pour notre propre bien, la tête du Dragon aurait tout de même finit par tomber.

Salut moi c'est Auré. J'ai découvert BC en Un certain Jon m'a trainée jusqu'ici, le fourbe, tu sais quoi ? Je me vengerai ! J'aime beaucoup écrire, le cinéma, les séries, voyager, et tellement d'autres choses...  Sur Bc, j'aime bien le contexte, l'ambiance qui s'en dégage, le perso de Megara pour qui j'ai eu un coup de coeur, bref, le forum, il roxe du poney arc-en-cielmais j'aime pas trop par contrepour l'instant rien en particulier *_* J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Qu’est ce qu’être bien née ? Une femme n’a que si peu d’influence à notre époque, le sexe faible, nous murmure t-on à l’oreille, un sourire hâbleur aux lèvres, pourtant, c’est une toute autre phrase qui flirte doucement avec mon esprit quand mon regard se pose sur mère…  Une main de fer dans un gant de velours. Cette femme dont je suis sortie du ventre il y a maintenant 17 années,  seconde enfant de la famille royale des Lannister, Megara décidèrent-ils de me nommer. Son regard sur moi me fait baisser les yeux en signe d’allégeance, elle n’est pas femme à qui on tient tête, elle est avant tout une souveraine, si bien que les peuples alentours murmurent qu’elle est la principale décisionnaire du royaume.  Sa beauté n’a d’égal que sa fermeté. Certes, père est plus rieur, plus bon vivant, plus accessible également, mes souvenirs d’enfance le dessinent tel un père aimant, très présent pour nous malgré son rang et l’importance de sa fonction. Jamais il n’hésita à se joindre à nous pour jouer à la poupée, nous conter ses  chimériques épopées sur le champ de bataille et nous inculquer un profond respect pour la paix au sein de tout royaume, tel qu’il soit. La paix, ce bel adage de notre maison alors que le sang souille les terres de Westeros. Belle ironie, nous les lions, malgré notre pacifisme apparent, sommes en plein cœur des batailles. Je me souviens de souffrir de l’absence de père, cette abominable appréhension lorsqu’il partait me rongeait, me poussant à me demander si c’était la dernière fois que je posais mon regard sur ses traits. Mais mère était toujours là, pour le seconder, moins douce, beaucoup plus exigeante, elle devint avec les années mon modèle, celle dont la fierté me poussait à me surpasser inlassablement. Cette beauté froide, je la craignais tout en l’admirant, l’aimant plus que quiconque.  Avec toute la hargne dont je pouvais faire preuve, afin de la satisfaire et de m’attirer ses bonnes grâces, je m’appliquais avec une attention toute particulière aux leçons données par mes septas et autres mestres de la maison. Des louanges, l’écho de ma candeur, de mon application et de ma gentillesse raisonnaient jusqu’aux frontières des autres royaumes… Il se susurrait que je partageais la beauté de ma mère. J’étais la fierté de mon père, mais ma mère, Jordane, n’avait de cesse que de me reprocher ma naïveté ainsi que ma candeur.  Mais comment lui en vouloir ? J’étais née dans un cocon, que jamais je ne pourrais qualifier de prison dorée, elle essayait simplement de nous inculquer  cette triste réalité que pouvait être la vie future. Rien ne nous préserverait d’un mari abusif, de la guerre, il nous fallait survivre au sein d’une époque sombre, pour elle, ma gentillesse causerait ma perte.  

Cependant, le destin en avait décidé tout autrement, c’était un jour ensoleillé, mes souvenirs ne me trahissent pas, une journée pour le moins semblable aux autres, je descellais mon cheval, le soignant, mais une voix non loin de moi me pris soudainement de court : «  Princesse, permettez moi de vous porter assistance, une princesse de votre rang, ne devrait pas vaquer  à de pareils travaux… La reine ne le permettrait pas. » Un sourire se dessine sur mes lèvres, j’acquiesçais simplement d’un mouvement de tête, le laissant faire… Je ne sais pas ce qui m’a poussé à rester ce jour là, en temps normal, jamais je ne me serai attardée, jamais si mon état n’était pas second, tout mon être aurait était pris de tremblements soudains, mon esprit en proie à des vertiges plus je me trouvais être à ses cotés… Remarquant mon trouble, il arriva à ma hauteur afin de s’enquérir de mon état de santé, presque de manière incontrôlable un sourire au coin des lèvres naissait sur mon visage… Tout s’accéléra beaucoup trop rapidement,  je ne puis expliquer pourquoi mes lèvres se posèrent sur les siennes, il n’était pas dire à proprement parler disgracieux, mais jamais mon regard ne se serait intéressée à lui. Une pulsion, puissante, invraisemblable prenait possession de tout mon être, me tiraillant de l’intérieur, comme si je n’étais plus maitresse de moi-même, moins encore de mes propres actes. C’est ainsi que je perdis, ma vertu avec ce garçon d’écurie, à même la paille. Mes doigts s’affairaient à nouer mon corsage avec une rapidité bien trop excessive, submergée par les sanglots, je réalisais quelle terrible erreur je venais de commettre.  Ce soir là, je ne fus pas présente au souper familial, prétextant être atteinte d’une méchante grippe, souffrante au possible. J’étais inconsolable sans que l’on parvienne à en comprendre la raison, ma sœur cadette inquiète, me posa d’innombrables questions. Mon âme étant salie de même que mon corps, honteuse au possible, je ne pus pas lui avouer les réelles causes de mon tourment.  Ce que je cru être un coup de folie soudain, malheureusement se réitéra quelques jours plus tard alors qu’un serviteur passait la porte de ma chambre pour m’apporter de nouvelles robes. Même pulsion démoniaque, même résultat… La culpabilité était beaucoup trop lourde à épauler pour que je puisse la porter seule, paniquée, j’allais trouver Mère, bouleversée, portant l’opprobre de notre famille sur les épaules, je me confessais à elle. Quelle ne fut pas sa surprise ! Je m’attendais à ce que ma mère me répudie, ce que selon moi, je méritais grandement. Mais il n’en fut rien, ma description des symptômes lui faisait croire que j’étais souffrante, pour moi, il en était tout autrement, j’étais sous le joug d’une vile malédiction. Je ne pouvais pas me contrôler, ces pulsions prenaient le pas sur mes convictions, sur celle que j’étais réellement, sur la princesse modèle que j’avais toujours été.

Mère devint alors inespérée, afin qu’aucune rumeur ne se propage sur le fait que la fille ainée des Lannister était une fille à petite vertu, elle congédia ceux qui avait partagés ma couche et nomma un garde, sans cesse à mes cotés, avec qui je pouvais cependant exorciser mon péché exacerbé. Toujours profondément certaine d’être maudite, la prière me semble être alors la seule arme en ma possession pour vaincre mes propres démons,  je prie chaque jour donné, la rédemption est peu être proche, je l’espère. Que les Sept me rendent assez forte pour conjurer le sort qui s’est abattu sur moi. Cependant, malgré ce lourd secret qui nous a permis à Mère et moi de nous rapproche plus que jamais, je nourris toujours l’intime souhait d’être donnée en épousailles à un Prince qui sera en mesure de tamiser la succube en moi. Je n’en peux plus de cette prison dorée, de ces chaines que je porte tel un fardeau. Mon plus grand ennemi : moi même, me battant inlassablement pour contrôler ce vice qui me rend esclave de mon propre corps.  Cependant malgré ce lourd secret, ma mère n’a pas perdu foi en la femme que je serai, elle m’a pris sous son aile, je l’assiste dans les tâche qui sont siennes et lors des nombreux conseils royaux. Malgré toute cette sombre histoire, ma motivation et mon ambition n’ont de cesse de croitre, je suis certainement amplement moins candide que je n’ai pu l’être, mon caractère s’affine, certains disent que mon caractère ressemble au fil du temps de plus en plus à celui de ma mère allié étrangement à celui de mon père… Mon allégeance envers mon peuple est sans mesure,  malgré les désagréments de ma vie, je ferai tout pour servir mon père et notre royaume.  Les Lannister, j’en suis certaine sont loins d’avoir tiré leur révérence.