Aujourd'hui la situation ne semble pas la plus favorable à la fois pour mes hommes que ma propre personne. Qu'on dénigre les ravages de la guerre ou que l'on s'adonne dans un plaisir aussi délectable qu'un bon vin de la Treille pour cela, je peux seulement vous dire une chose. La guerre, la guerre elle ne meurt jamais. Des seigneurs gagnent de grandes victoires, d'autres forcément payent le prix de lourdes défaites. Je n'ai jamais aspiré au pouvoir, ce jeu-là à raison me paraissait bien trop dangereux, en revanche je servais mon roi et je le faisais bien. Toutes les décisions bonnes ou mauvaises façonnent notre histoire et en tant que général de l'armée de Joren ou du moins de ce qu'il en reste désormais, j'ai effleuré du bout des doigts cette lourde tâche qu'il incombe à des hommes puissants de faire un choix. Je suis lord, époux et père mais, je suis aussi avant tout un soldat. Je me suis frayé un chemin à travers les rouages du pouvoir, j'ai participé à des batailles, des années pillages de saccages et de meurtres. Je suis une pièce parmi des milliers d'autres dans cette histoire, mais la mienne ne s'arrêtera pas là croyez-moi.

J'ai toujours été fidèle à la maison suzeraine. Malgré cela comme je vous le disais auparavant la vie est faite de choix. J'ai cru bon de suivre la fougue et l'ambition d'un jeune prince en qui je percevais un futur plus lumineux que celui de son père et pourtant j'ai un goût amer en y repensant. On peut me haïr pour ma prise de position, j'ai fais ce que j'ai jugé être bon pour mon peuple, le royaume auquel j’appartiens et qui a vu le sang que j'avais versé pour préserver les miens. Aujourd'hui on déclare que je suis un traite, un parias pourtant Joren Hoare porte le même nom que celui qui est encore mon roi. Je ne suis pas homme à inspirer des rebellions, je suis un lord des Îles de Fer et je continuerai à servir et à suivre une voie qui me semble digne d'une vie moins misérable, d'un futur qui me permettra de garantir la puissance, la légitimité et la sécurité du peuple auquel j'appartiens.

Prendre les armes quelle question ! On ne naît pas fer-né, on le devient. C'est ce qui façonne notre corps, notre esprit et notre âme au plus profond de nous. Si seulement nous en avions une. Le combat n'est pas une option c'est dans notre sang, notre chair, dans nos gênes et si la guerre fait rage et menaces nos contrées, je serais le premier à prendre part à la bataille. Je me rangerais aux côtés des vaillants, des combattants, de mes hommes pour défendre notre foyer. Qu'importe le courroux, qu'importe la ruine que nous sortions ou non victorieux de ce conflit m'importe peu. Je suis prêt, je veux me battre ! Mon sang déjà bouillonne et frémit au simple son des lames qui s'entrechoquent et des boucliers lourdement martelés. Ce jour-là je serais présent, auprès des miens pour faire face à l'ennemi commun.

Quoi qu'on en pense, que les petites gens en disent, Harren est un roi. Malgré la force de l'âge qui pèse sur ses épaules. Malgré les récents événements qui affligent son lignage. Qu'il s'apprête peut être à toucher du bout des doigts sa propre fin. J'admire l'homme, ses talents, ses convictions qui sont les siennes. Ce que je savais, c'était qu'Aegon Targaryen n'était pas mon roi. Le coup de théâtre orchestré par Harren est une formidable nouvelle qui s'empressa de se répandre aux quatre coins du de Westeros jusqu'aux confins du monde. C'est une bonne chose, c'est ce que les gens retiendront de lui et ils le respecteront pour ça. Ils le craindront pour ça. On peut reprocher beaucoup de choses à ce souverain mais, ce qu'il a fait, ce qu'il a construit très peu d'hommes avant lui auraient eu la détermination et le courage de le faire.
     

▪▪ Bangbang ▪▪ 25 ans ▪▪ 12/20 ▪▪ Je cherchais comme par hasard sur google ▪▪ L'ambiance game of thrones du sang et du sang et encore du sang. ▪▪ Rien sinon je ne serais psa là. ▪▪ Que le sort me soit favorable ?▪▪

   

      Assit sur un banc usé et humide, il observe la carte de l'archipel, ces îlots, ces quelques morceaux émergeant de la mer subsistant principalement par le pillage et la pêche. Ses yeux lorgnent sur Salfalaise. Cela fait longtemps qu'il n'y est pas rentré. Pourtant, le souvenir de sa terre, de son foyer reste intact dans son esprit mais, ce n'est hélas plus qu'un souvenir tout au plus désormais. Ses mains sont sales, l'une d'elle tiens entre ses phalanges une bougie éclairant ce bout de parchemin si cher à ses yeux. L'autre effleure du bout des doigts les lieux, les reliefs, montagnes et forêts, fleuves et rivières avoisinantes en se posant inlassablement toujours cette même question. Quel choix me reste-il ? Je suis un homme des Îles de fer. Je suis un fils qui a fait ses preuves aux yeux de son père. Je suis un époux et un père trop longtemps éloigné de son foyer pour se soucier de ses enfants désormais. Je suis un fer-né, un guerrier à la barbe sanguinolente du sang de mes adversaires.

Quand le roi convoqua et rassembla son armée pour partir à la guerre, j'étais loin de m'imaginer ce que j'allais entrevoir et faire pour le servir. À la tête d'une armée aussi imposante en nombre que féroce par les armes, nous marchions sur notre ennemi quel qu'il soit. Les hommes comme moi savons nous montrer à la hauteur. À la réflexion le plus dur c'est d'imaginer ce qu'il va se produire. Mais quand le moment tant redouté se présente, votre vraie nature prend le dessus. La confusion se dissipe et l'évidence s'impose à vous. Il n'y a plus d'hommes bon parmi nous. Certains l'on peut-être été, certains le seront peut-être encore quand se sera terminé. Mais ce n'est pas d'hommes bons dont le roi Harren a besoin. Pour l'heure notre souverain a besoin d'hommes sans aucune pitié et déterminé quoi qu'il arrive. Je ne craignais pas d'exploiter leur férocité le moment venu.

Des années durant j'ai passé ma vie à piller, servir, combattre, le temps passé n'a à mon esprit pas d'emprise sur moi. J'ai laissé derrière moi ma maison, ma femme une épouse fidèle qui engendra des filles qui à mon retour espérons le, se souviendront de moi. Cette simple pensée me fait sourire, il est empreint d'un chagrin que nous autres n'arborons pas. Nous nous battons, c'est ainsi que nous vivons et c'est ainsi que nous mourrons. Il faut plus que du respect pour mener des hommes à une mort certaine. Ma détermination à hisser la maison Hoare au plus haut sommet de cet ère marquera sûrement l'histoire de ma maison. Aurais-je besoin de parler de respect face à des hommes qui chient dans leurs frocs ? Quand l'heure du glaive sonne sur l’expansion gargantuesque des armées du jeune prince, la question ne se pose pas. Je suis malgré l'âge l'un des plus expérimentés, mes hommes me suivraient dans cette spirale infernale qu'est la mienne quoiqu'il advienne. Les conquêtes militaires, les exploits, la rage de vaincre et de défaire quiconque sur notre passage se heurta à des revers auquel aucun homme ne peut s'attendre à survivre. C'est un goût acre, empreint d'amertume que je sillonne les rangées de mes valeureux frères tombés au combat. Mon oreille siffle, de part et d'autres du champ de bataille je suis entêter à vouloir prendre Moat Cailin. Mais cela ne se fera pas, je laisse dans mon sillage un bain de sang, celui de mon peuple et la forteresse elle, est toujours là. Nous survivons pour nous battre un autre jour pensais-je. Ma détermination relève peut-être d'un homme cruel et complètement fou pour certains. Le goût ferreux du sang dans ma bouche fulmine à ne plus savoir si je dois me tuer moi même ou tous ceux qui sont auprès de moi. C'est la colère qui parle, cela me passera. Moat Cailin raisonne encore comme une défaite, un revers payé d'un lourd tribu et d'énormes sacrifices auquel mes plus bas instincts se confondent et surgissent tardivement la nuit au point de ne plus pouvoir dormir. Tous saluerons mes actions et pourtant j'aurais ce jour là je crois préféré mourir au combat comme mon frère Dalvin à Lancehélion.

J'ai pourtant foi en l'héritier de la maison Hoare, j'ai toujours vu l'impétuosité de la jeunesse vaincre les rouages de la vieillesse car un jour ou l'autre nous sommes tous amenés à mourir. La pression accable mes épaules fortes et vigoureuses, je tiens bon. Un général doit se montrer à la hauteur il doit trancher, prendre des décisions et inspirer chez ses hommes une confiance absolue. Il en va de même d'un roi. Et pourtant Joren n'est pas encore souverain, sa femme qui semble fragile d'aspect aux premiers abords est plus réfléchit, lucide et sait de quoi elle parle. Myria Hoare une étrangère pour certains avait gagné mon soutien. On ne peut rêver meilleure princesse et elle ferait j'en suis certains une parfaite reine. Mes mains calleuses passent sur mon faciès inexpressif. Sur les terres conflanaises au sud de ce vaste territoire j'assiste à la débâcle des troupes fers-nés envers le prince Joren Hoare. Nous connaissons tous le destin que le roi réserve aux traites, moi le premier j'ai été préoccupé par le sort réservé à ma famille, de l'avenir de ma maison en voyant tant des miens quitter le campement au lendemain. J'ai beau réfléchir, à penser au sort qu'Harren nous réservera si nous ne ployons pas le genoux devant lui je ne comprend pas. L'on ma assigné une tâche, servir auprès de Joren héritier de la maison Hoare. Alors pourquoi dois-je me sentir coupable de trahison quand j'assiste sans dire mot au schisme entre un père et son fils ? La princesse de sel semble toutefois autant que moi à ne pas nous laisser déstabiliser par ce tragique événement. La parole d'un général a peut-être fait écho à son oreille sans compter les sages paroles de son épouse qui força l'admiration alors que nous sommes au plus mal. Il est peut être temps pour Lyle Salfalaise de faire ce qui est nécessaire pour l'avenir de mon peuple, pour nous éviter encore un massacre de plus auquel je ne survivrais peut-être pas.

Mes yeux scrutent méticuleusement cette carte, cela fait plusieurs jours maintenant que nous sommes restés dans l'immobilisme le plus total. Pourtant, nos ennemis eux sont en mouvements. De part et d'autres de ce fichu parchemin nos ennemis sont partout et nombreux. Les alliés se font rares ces temps-ci. Du chaos naître l'ordre, mais à quel prix ? Les paroles de Joren accablent mon esprit alors que l'Empire fait marche je n'ai nullement l'envie d'être pris en tenaille entre Harren Hoare et Torrhen Braenaryon. Je dois parler avec Myria Hoare, elle saura m'écouter je l'espère en tout cas.

       

Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.

Les démarches post-Validation ▪▪


Favoriser ton intégration ▪▪


Connaître en profondeur le background du forum ▪▪