Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? La situation est des plus préoccupante, chaque Royaume se prépare à la guerre, chaque seigneur regarde son voisin avec suspicion. Le moindre mouvement serait capable d'ouvrir les hostilités. En ce moment, il faut agir avec prudence, même si nos ennemis sont le Bief, il ne faut pas agir sans oublier l'Orage, qui attendent probablement nos premières actions pour attaquer. Mon cœur et notre peuple me disent d'attaquer, mais est-ce la plus sage des décisions ?

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Est-ce une vraie question ? Je suis Roward Martell, prince de Dorne, comment ne pourrais-je pas être loyal à mon Royaume et ma famille ? Mes frères et sœurs sont les choses les plus importantes que les dieux ont mis sur ma route, quiconque voudra leur faire le moindre mal devra m'atteindre en premier. Quiconque se mettra en travers de leur route sera défait par mon épée, ni plus ni moins. Toute ma vie a toujours été dédiée à cette famille et à ce royaume, cela ne changera jamais, quoi qu'il puisse se passer.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Je prendrais les armes, tout simplement. J'ignore si je serais capable de mener notre armée durant une vraie guerre, mais je ferais tout mon possible aidé de mon frère et de mes généraux pour protéger nos terres. Ce qui est certain, cependant, c'est que si une guerre éclate, tout le monde entendra parler des Martell de Dorne et de ses guerriers, tous verront que rien ne peut nous abattre, même les dragons ne m'effraient pas.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? Stratégiquement et militairement parlant, cette embuscade était parfaitement orchestrée et révèle de l'exploit. Cependant, pour ce qui est du côté moral et politique, cela reste une catastrophe. Inviter de la sorte un roi pour l'abattre aussi froidement, cela ne se fait tout simplement pas. Même si je n'aime guère le personnage, je suis persuadé que Harren avait les ressources nécessaires pour affronter les Targaryen sur le champ de bataille. En faisant ainsi et surtout en s'appropriant la couronne, il a dû s'attirer les foudres de nombreuses familles, de nombreuses batailles l'attend désormais.

Salut moi c'est NicolasJ'ai découvert BC en traînant sur PRDJ'aime beaucoup le ciné et la musique Sur Bc, j'aime bien principalement le contexte innovant mais j'aime pas trop par contre que mon premier choix était déjà tenté . J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Roward eut la chance de naître dans une des plus prestigieuses familles de tout Westeros, à la fois crainte et respectée, celles des Martell. À travers l'Histoire, nombreux sont les récits à conter les prouesses des membres de cette maisonnée, ou encore de leurs contrées désertiques. De fait, de nombreux espoirs furent placés sur les épaules encore frêles du bambin. Il n'était pas le premier enfant du prince Nymor, cependant, il fut son premier fils, chose qui le combla de bonheur. C'est aux côtés de deux grandes sœurs aimantes et attentives que le petit garçon grandit. D'aucuns auraient tendance à dire que le terme de « sœur » ne conviendrait guère dans de telles circonstances, étant donné que l'une d'entre elles portait l'horrible « Sand ». Bien que trop jeune pour comprendre l'étendue d'un tel mot, le petit dernier de la fratrie ne fit jamais guère attention à cette marque qui, pour beaucoup entachait le sang noble des seigneurs de Dorne. Pour lui, Arianne était sa grande sœur, au même titre que Deria et cela ne changea jamais. L'histoire montrera que le garçon s'attacha légèrement plus à sa véritable sœur, mais son amour pour la demie demeura tout autant titanesque. Peu de temps après sa naissance, un autre Sand fit irruption dans leur vie, un certain Anders, d'un an plus vieux que Roward, ce qui ne fut qu'agrandir la famille, au grand dam de lady Ravena.

Dès son plus jeune âge, le jeune prince était turbulent, hyperactif même et ne tenait guère en place. La chose exaspérait ses précepteurs qui n'ont jamais vraiment sus comment s'occuper de ce petit diable, tandis que les mots de son père n'arrivaient que trop peu à le calmer. À cette époque, une seule personne arrivait à apaiser le garçon, sa grand-mère qui disposait d'une douceur infinie et d'un doigté des plus adroits. Pour quelle raison y arrivait-elle ? Les dieux seuls le savent. Cependant, ce genre de prouesse tenait en respect une grande partie de la maisonnée qui éprouvait une certaine ... Gratitude envers lady Meria qui temporisait tant bien que mal son petit garçon. Très vite, la femme d'âge mûr comprit à quel point l'enfant peinait pour se concentrer, non pas par mauvaise volonté comme certains le pensaient, ou encore mauvaise foi pour d'autres non. C'était ... Dans sa nature, tout comme sa difficulté à lire ou à écrire convenablement. Le mestre expliqua plus tard que cela n'était dû qu'à certains troubles mentaux. Bien que le mot pût être choquant et faire peur, l'homme sage rassura bien vite en expliquant aux parents que l'on pouvait vivre sans problèmes malgré ces petits problèmes. Le savant en alla même jusqu'à citer de grands noms du passé ayant été atteint de pareils maux sans pour autant que cela ne les empêche de devenir les grands hommes que l'on connaît désormais. Dès lors, son éducation devait simplement être adaptée au garçon et pas l'inverse. Ce fut donc sa grand-mère qui s'occupa de son éducation, la seule suffisamment patiente et dévouée pour pareille chose. Cela ne les rapprocha que plus et, l'attention toute particulière que lui portait la vieille femme ne motiva que plus l'enfant à apprendre, espérant ainsi prouver à sa famille qu'il était capable de tout faire comme les autres. Chose dont les yeux de sa très chère mère semblaient fortement douter, ce qui ne put que le blesser.

Arrivé en âge de manier les armes, on le confia aux mains du maître d'armes du château, un certain Dezial, natif de Dorne ayant voyagé à travers tout le continent, et même les cités libres dans l'espoir de devenir un guerrier réputé. Ayant grandi dans la plus grande des misères, ce dernier se disait être le plus heureux des hommes que de pouvoir vivre auprès de princes et princesses. Sa formation se fit aux côtés de son grand frère qui était en quelques sortes son meilleur ami. Tout deux faisaient les 400 coups ensemble, passaient une bonne partie de leur journée à jouer et à rigoler ensemble. Une complicité que seuls deux frères pouvaient avoir, même si, à son plus grand regret, la douce Deria ne semblait guère apprécier. Dans ces débuts, Roward se faisait malmener par son grand-frère lors des entraînements. Plus grand, plus fort et plus expérimenté que lui les combats n'étaient guère équitables, mais cela permit au jeune prince de progresser bien plus vite que la normale. Leur professeur était certain que cette rivalité ne pouvait que pousser le garçon à se surpasser encore et encore, tout comme ses défaites répétées. Le Sand, quant à lui, ferait tout son possible pour ne pas perdre la face devant son frère.

À ses quinze ans vint la découverte de ce qui fait un garçon un homme, les femmes, leur beauté, leur douceur, leurs caresses et leurs délices. Ce fut son grand-frère qui l'initia à la chose, lui présentant quelques filles de servantes des plus légères. De là naquit la plus grande histoire d'amour qu'eut le prince dans sa vie. Non pas que son cœur s'était un peu trop attaché à une charmante demoiselle en particulier non, bien au contraire. Son amour allait pour la gent féminine entière finissant par faire de lui une espèce de chasseur aguerri dans son domaine. La chose semblait exaspérer sa grand-mère qui ne réussit guère à l'empêcher d'assouvir ses pulsions, s'attelant uniquement à s'occuper que son petit-fils n'attrape pas une quelconque maladie peu enviable. L'adolescence fut aussi pour lui l'occasion de vouloir prouver au monde qu'il était un homme un vrai. Alors, quand quelques combattants doués étaient de passage à Lancehélion, Roward ne pouvait s'empêcher de les provoquer. Malheureusement et, étrangement, aucun ne s'engageait dans un quelconque échange de coups lorsque le moment était venu. La chose tritura quelque temps le prince, avant qu'il n'entende un beau jour une conversation entre Meria et un de ces fameux guerriers, avant qu'une petite bourse ne soit échangée. Cela le mit hors de lui. Alors ... Même sa grand-mère n'avait que peu confiance en ses capacités ? Quelqu'un avait-il confiance en lui dans cette famille ? La colère lui voilant les yeux, la réponse lui parut évidente, bien sûr que non. Dès lors, le jeune homme s'entraîna encore et encore. Une fois les enseignements de Dezial terminé, Roward continuait de son côté, frappant les mannequins d'une épée, d'un sabre ou encore d'une lance. Lorsque des soldats de la garde semblaient être en nombre impair, le prince se glissait parmi eux pour s'entraînait avec ces soldats. Bien, que peu, prit au sérieux au début, rares étaient ceux à ne pas avoir à combattre sérieusement lors de ces échanges. Cette trahison le poussa à devenir un grand combattant, le meilleur de Dorne. Le meilleur de Westeros. S'il le devenait, plus personne n'aurait à douter de lui.

Il y avait cependant au moins une personne dans le château à n'avoir jamais douté de lui et c'était sa très chère sœur, Deria, la douceur incarnée. Elle le regardait, de temps en temps, souriante, s'entraîner en solitaire, malgré la nuit tombée. À chaque fois que son grand-frère prenait sa défense, la belle semblait aux anges, comme si la demoiselle en détresse avait son preux chevalier blanc venant à sa rescousse à chaque fois. La princesse devenait peu à peu aussi belle que le jour, aussi rayonnante que le soleil. Nombreux furent ses prétendants, et nombreux furent ceux à vouloir lui faire quelques petits bâtards. Lorsque le prince entendait ce genre de choses, une certaine rage prenait possession de lui, lui faisant dégainer son épée pour son affront. De mémoire d'homme, lorsqu'il fut question de défendre l'honneur d'une de ses deux sœurs, jamais Roward ne perdit, combattant toujours bravement, malgré le regard dépité de son père et de sa grand-mère. Ils ne souhaitaient bien évidemment pas que leur enfant chéri ne se blesse, cependant, force était de constater qu'il n'avait plus besoin que l'on veille sur lui. Ses victoires répétées dans l'enceinte du château finirent par faire cesser les voix et les prétendants un peu trop entreprenant.

À ses dix-huit ans, une mission lui fut confiée par son père, devoir sécuriser les frontières au côté de son frère et grand ami, Anders. Pour la première fois, le prince se retrouva à la tête d'un grand nombre d'hommes et devait dès à présent faire fonctionner son esprit tout en se remémorant des leçons de stratégie de sa grand-mère ainsi que des nombreux petits jeux qu'elle lui avait fait faire. Par chance, nombre des soldats présents dans sa troupe avaient déjà croisé le fer avec le Martell et savaient de quoi il était capable. Rares étaient ceux à ne pas apprécier la franchise et le dévouement de l'homme, si bien que jamais personne ne contesta une seule de ses décisions. Conscient de ses lacunes en stratégies, le jeune homme ne perdait jamais une occasion pour écouter les conseils de ses lieutenants ou encore de son frère, décidant ensemble des meilleures possibilités. Bien que fier et impulsif, lorsqu'il était question de protéger la principauté ou sa famille, Roward avait apprit à se tempérer, finissant par faire ce qu'il y avait de mieux pour les siens. Son aventure auprès des frontières étaient en quelques sortes un rituel du passage à l'âge adulte. Selon son père, un bon prince devait connaître les combats, en ressortir vainqueur, mais aussi gagner la confiance de ses hommes sur le champ de bataille. De fait, jamais notre ami ne perdit une occasion de tirer son épée pour combattre, lui valant tant d'ennuis que de renommée. Malgré son jeune âge, peu à peu, l'enfant turbulent de Dorne se fit un nom. Durant son séjour près du Bief, il fit la rencontre d'un guerrier d'exception, ser Kevan Gardener, qui mit à mal un détachement de cavaliers avant d'en vaincre deux d'entre eux. Ce fut le prince qui fit arrêter le massacre en ne réussissant qu'à tuer la monture du bieffois. Pour la première fois de sa vie, Roward était effrayé par un homme. S'il voulait un jour devenir un des grands guerriers de Westeros, il fallait à tout prix surpasser ce monstre de la guerre.

Une fois ses deux années enfin passées, les hommes rentrèrent juste à temps à Lancehélion pour célébrer un énième anniversaire de lady Meria. Heureux de retrouver enfin les siens, il passa du temps avec chaque membre de sa famille et, comme à son habitude, plus particulièrement Deria à qui il vola quelques danses dans la plus grande joie. Malheureusement, un événement des plus atroces intervint ce même-jour qui aurait dû rester festif. Sa grand-mère, tout comme son père perdit la vie, empoisonnés. Les soupçons allèrent forcément en premier vers le Roi Mern, l'empoisonneur. Qui d'autre aurait pu faire pareille chose ? La princesse Deria devint ainsi la suzeraine. Jamais Roward n'aurait voulu d'un tel poste, la réflexion n'était pas sa plus grande qualité. Très vite, la belle se montra comme une femme à suivre, annonçant que le Bief était désormais leurs ennemis. Le jeune prince, quant à lui, ne brûlait que de vengeance. S'il pouvait lui-même ôter le cœur de cet assassin de ses mains, il le ferait. En attendant, quoi que fasse sa sœur, il la suivrait. Il fut d'ailleurs le premier à lui prêter allégeance, dans les formes, un genou à terre, promettant de donner sa vie pour elle s'il le fallait.