Comme tout un chacun, je suis concernée par les différents qui touchent notre continent car je suis une noble, née dans une prestigieuse famille. Une famille directement liée à ces conflits, étant officiellement fidèle à Harren Hoare, responsable des troubles de Westeros. Mais en ma qualité de femme, je suis encore bien peu active sur le devant de la scène mais si je tends à accentuer ma présence ; je tiens à m'imposer auprès de chacun, afin de montrer la force de la famille Tully, la plus forte famille du Conflans.

Je suis loyale à ma personne et à la famille Tully. Notre devise n'est pas à prendre à la légère, nous sommes prêts à tous pour obtenir ce que nous voulons. Même aux plus vils des sacrifices. Ou peut-être n'est-ce que mon cas. Je veux ce qu'il y a de mieux pour l'avenir de la maison Tully, quitte à devoir empoisonner ceux qui se dressent sur ma route, même s'ils sont proches de moi. Les sentimens ne seront pas une impasse.

La guerre touche ma raison depuis des décennies, nous sommes en guerre perpétuelle contre le monde. Et sous le règne de Harren Hoare, nous ne pouvons qu'être l'ennemi de tous. Alors j'étudie, chaque chose, j'apprends et j'espionne, je glane des informations de ci de là. Je fais en sorte d'être au courant de chaque chose, autant que possible. L'information est importante à cette époque, tout peut changer et je cherche à saisir les opportunités qui s'offrent à nous. Nous avons toujours saisi les opportunités pour nous élever et aujourd'hui, c'est pour cela que nous pouvons nous proclamer haut et fort comme la plus puissante maison du Conflans.

Si je conçois que certaines personnes considèrent cela comme un acte fourbe et manquant d'honneur, je ne partage pour autant pas leur avis. En guerre, chaque action compte et il faut savoir profiter des faiblesses des uns pour obtenir ce qu'on désire. Aegon Targaryen a baissé sa garde et en a payé le prix. Et grâce à cela, Harren a sonné sa chute car jamais les autres royaumes ploieront devant lui ; peut-être est-il temps pour le Conflans de renaître.
     

▪▪ Meliana ▪▪ 19 ans ▪▪ ~15 ▪▪ Comment avez-vous connu le forum? ▪▪ Forum agréable, une idée m'est venue directement pour tenter un personnage ▪▪ Il n'y a rien de frappant qui m'ait rebuté ▪▪ Quelque chose à ajouter? ▪▪

Considérez-moi comme la chenille qui, une fois ayant atteint sa maturité, s'enveloppe dans sa chrysalide pour donner le papillon de demain ; ou même la fleur qui écarte ses pétales pour s'épanouir au soleil levant. Des comparaisons qui sonneront vite à vos oreilles quand vous en comprendrez la teneur.

Je n'ai jamais été une enfant joyeuse ni même belle. L'on me qualifiait par de nombreux adjectifs péjoratifs, quand bien même je faisais des efforts pour paraître agréable. Mais tout sonnait faux, tout n'était qu'une vaste fumisterie qui tendait à me faire paraître comme l'enfant parfaite d'un couple aux allures de conte. Les septas s'occupant de moi étaient conscientes que je n'avais que de l'indifférence à leur égard et les rumeurs tournaient dans le fief de notre famille. Lady Aliénor est l'enfant du démon. Peut-être que mes parents auraient dû écouter ces bruits de couloir, peut-être qu'ils auraient dû mettre fin à ma vie aussi vite qu'elle avait commencé. Je ne saurais dire pourquoi j'avais survécu aussi longtemps en présence de personnes si néfastes pour ma personne et si inutiles. Au début de mon enfance, je ne comprenais pas encore ce qu'il se passait. Je ne pouvais pas comprendre ce qui clochait, mes remarques personnelles semblaient pertinentes pour moi. Quand il m'arrivait d'entendre un brin de conversation sur les quelques conflits nous touchant, mes remarques étaient sans détour. Comme si c'était naturel, je disais que c'était tout à fait normal que des gens meurent pour nous et répétons-le : je ne pouvais pas comprendre. Et mon visage ne donnait pas envie de venir vers moi, bien souvent une mine neutre, sans un sourire. Couplé à cela un physique disgracieux et vous pouvez voir les gens s'écartaient en vous voyant au détour d'un couloir ou même se taire quand vous arrivez dans une pièce de votre demeure. Et cela m'arrivait plus souvent qu'on en pourrait le croire, mais ces mauvaises manies se sont vite finies quand j'ai grandi ou peut-être n'y prêtais-je plus attention. Car si je devais résumer mon enfance par un seul mot, ça serait 'indifférence'. Et ni voyez pas la simple envie d'une enfant qui avait rapidement compris que les sentiments n'étaient qu'une vaste blague car je ne connaissais pas l'idée d'avoir des sentiments. Comparez cela à de la brume. J'étais apte à l'effleurer de mes doigts, à en ressentir un exemple au bout de ces derniers mais jamais je ne pouvais le saisir complètement, tout finissait par m'échapper. Comme si j'étais destinée à une existence fade, sans saveur. J'étais aussi laide à l'extérieur que je l'étais à l'intérieur et je savais que c'était ce que pensez les gens qui Vivesaigues. Qui prendrait pitié d'une enfant aux cheveux d'un rouge passé. Seul mon nom élevait ma personne en ces terres ; après tout, les Tully s'étaient élevés parmi les maisons du Conflans à tel point que nous avions été à de nombreuses reprises liés par le mariage à des familles royales. Le sang d'anciennes royautés coulait d'en nos veines, s'en était certains même si l'on ne l'évoquait pas. Ce n'était pas ce qui nous définissait après tout. Nous avions eu ces mariages car nos ancêtres avaient prouvé leur force et non pour autre chose.

Même si ces gens ne m'appréciaient pas, ils étaient forcés de m'éduquer pour faire de moi une parfaite lady afin que je sois vendu au plus offrant. Ou au plus méritant, même si les deux termes se liaient finalement. Un homme bien né était directement considéré comme plus méritant qu'un autre, même s'il venait à faire gagner une guerre entière par son simple courage. Dire autre chose serait se voiler la face. Mais en tant que femme, j'étais destinée à être mariée pour assurer une alliance politique alors je vivais pour cela, j'apprenais pour cela. Oui, je ne mentirais pas. Je préférais un homme bien né, le mieux né possible. Je voulais être mariée au meilleur, je voulais aussi une destinée hors du commun comme celle de Myria Hoare. Une simple fille Frey qui fut mariée à l'héritier d'un grand Roi bien que terrible. Son père avait su saisir une occasion en or, assurant à sa maison une place de choix et un grand avenir. Alors les Tully demeuraient puissants, mais les Frey s'étaient hissés plus haut encore en ayant une future reine qui provenait de chez eux. Ils en tiraient déjà des bénéfices, mais cela n'allait pouvoir que s'accroitre au fil du temps. J'avais donc grandi avec cette pensée, avec des modèles assez atypiques, que ça soit en admirant des femmes fer-nés sachant manier leurs armes ou la Princesse Myria. J'apprenais à être plus manipulatrice, à obtenir ce que je voulais auprès des personnes m'entourant. Je feintais des émotions. Même si enfant, je ne pouvais pas réellement comprendre maintenant je savais ce que je devais faire pour être parfaite en public. Je comprenais les enjeux des convenances.

Mes premiers saignements ne me firent pas le même effet que celui ressentit par de nombreuses filles. J'étais consciente que cela arriverait un jour, je m'étais fais à l'idée qu'une fois mes premières pertes de sang arrivaient, je risquais d'être fiancée. Pourtant, les années s'écoulaient sans que je ne vois des fiançailles être mises en place. Mon père cherchait la personne la plus apte à m'épouser et il craignait ma façon d'être avec mon époux. Même si désormais, il a conscience que je suis prête à être mariée et que je ferais mon devoir comme jamais une épouse ne l'a fait, ce n'était pas à le cas à cette époque. Les rumeurs qui se disaient dans les couloirs n'avaient pas arrangé la situation, car il était difficile de trouver un parti convenable quand la jeune fille avait déjà si mauvaise réputation. Quand bien même serait-elle prête à mourir pour son époux et pour la maison qu'elle embrasserait en l'épousant.

Les récents événements, dont la mort de Aegon et Visenya Targaryen, firent bouger Westeros de part et d'autres alors que chacun réclamait son dû. Rhaenys Targaryen prit la succession de son frère, s'illustrant dès les premiers instants ce qui attira mon regard presque aussi vite que possible ; une femme qui s'élevait parmi les hommes était toujours un phénomène intéressant. Les guerres s'enchaînaient et elle demeurait debout, sur son dragon, obtenant de nombreux soutiens. Le Conflans était pris dans tout cela, à cause du fait qu'Harren était responsable de tout ce qui se tramait en Westeros. Je savais pouvoir tirer mon épingle du jeu, même si je ne savais pas encore comment avec le guerre qui nous touchait actuellement, contre Peyredragon et contre les Nordiens. Après tout, j'étais devenu une belle femme malgré ce que chacun pensait. Autant à l'extérieur qu'un l'intérieur, sachant camouflait mes défauts.
       

Savais-tu qu'un jour, il a perdu son alliance et que depuis, c'est le bordel dans la terre du milieu? Arhem excuses-moi, mais c'est que... C'est mon idole !
BREF !


Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.

Les démarches post-Validation ▪▪



Favoriser son intégration ▪▪



Connaître en profondeur Torrhen, Sharra et Deria le background du forum ▪▪