Dire que la situation est tendue est un peu faible. D'aussi loin que l'on se souvienne les différents royaumes ont toujours étés plus ou moins querelleurs, c'est dans leur nature et il n'y a rien de véritablement étonnant à ce que toutes les rancoeurs accumulées jusqu'à lors se métamorphosent en conflit ouvert. Je dirais même que c'est un juste retour aux choses, les nations actuelles sont nées dans le sang et n'aspirent dès lors qu'à retourner dans leurs berceaux. Cependant, avec ces derniers évènements, que ce soit avec l'expansion des fers-nés et l'ambition de leur roi, l'arrivée des étrangers de l'est et bien d'autres facteurs encore, les choses sont beaucoup moins simples qu'elles ne l'étaient dans les temps anciens. Aussi, sont elles d'autant plus intéressantes. Dans les temps qui viennent, des opportunités vont se présenter, et seuls les plus ambitieux et compétents pourront les saisir et devenir les nouveaux phares des années qui viennent mais quoi qu'il arrive, personne ne pourras demeurer en dehors du maelstrom qui se jette sur Westeros. Aussi, je m'assurerais personnellement que ma maison sois prête à y faire face voir même à le dominer.
Sincèrement, la réponse n'est-elle pas évidente à vos yeux ? D'aussi loin qu'on se souvienne et ce depuis la Longue Nuit, les Bolton ont toujours étés les plus grands rivaux des Stark. Nos ancêtres se sont affrontés par monts et par vaux dans toute la contrée. Deux d'entre eux, Royce IV et son descendant Royce V sont même allés jusqu'à prendre et incendier Winterfell. Porter des peaux de Stark était même quasiment devenu une tradition. L'unique raison de notre défaite est que les autres prétendus rois dans le nord, que ce soit ceux des tertres ou les autres, de l'époque étaient trop faibles et ont perdus du terrain peu à peu face aux loups et à cause de cela, leur puissance a progressivement grandi jusqu'à dépasser la notre. Mais ne vous y trompez pas, les erreurs du passé peuvent être réparées, aussi, nous n'avons oubliés qui sont nos ennemis ancestraux et malgré que nous leur soyons en l'heure actuel assujettis, rien n'est éternel et notre heure viendras bien assez tôt.

Ma réaction ? Là encore il semble que la réponse est on ne peut plus évidente. Du moins dans la première partie. Si jamais des envahisseurs osent s'aventurer sur mes terres, j'ai bien l'intention de leur laisser un souvenir inoubliable de leur séjour. Aussi, dans un premier temps, je ferais lever l'ost. Piques. Arcs. Lames. Destriers. Tous seras mis en oeuvre pour qu'il soit prêt. Ensuite, je ferais capturer quelques isolés et je m'en servirais pour briser la volonté de leurs homologues. J'en désignerais quelques uns que j'écorcherais lentement, et efficacement devant leurs camarades. Une fois cela fait, je les exposerais sur le chemin de l'armée ennemi, enfin je laisserais partir les prisonniers restant en lançant les limiers à leurs trousses. Et si d'aventure quelques uns de ceux là survivent, ils pourront conter ce qui attend le corps principal s'il progresse plus en avant. Et si malgré cela ils persistent... Et bien, je ferais en sortes que tous mes sujets puissent disposer de peaux pour l'hiver.
Un coup magistralement joué, cela est indéniable. Certains qualifieraient cela de fourberie, de traîtrise, de perfidie ou de je ne sais quoi encore. Mais ce sont là des faibles d'esprits incapables de réfléchir plus loin que leur prétendu honneur qui entre nous ne fait que les rendre aveugle. Abattre l'étranger et ses monstres de cette manière était la seule chose à faire sans cela, je ne n'ose penser de ce qu'il serait advenus de Westeros. Harren a fait ce qu'il avait à faire et à ce titre conserve encore sa couronne c'est tout ce qu'il y a à retenir de cette affaire.
     

▪▪ Admiral Daelin ▪▪ 17 et demi :c ▪▪ 15 ? ▪▪ Un brave homme d'une autre communauté qui pensait s'inscrire m'a fait passer le lien et je l'ai devancé. ▪▪ Voir qu'on avait le champ presque libre avec la mort d'Aegon à l'époque des 7 royaumes ▪▪ Les Stark au Pouvoir. ▪▪ Je maintiens que les Dorniens ne sont qu'une bande de pillards. ▪▪

   Tout était calme, hormis les crépitements des flammes dans l'âtre de la cheminée et le lourd vent du nord qui donnait de la voix à travers les ouvertures des fenêtres, l'on aurait pu jurer que le silence régnait sur le mausolée rempli de souvenirs qu'était le donjon. Cependant, cette vacuité n'était évidement qu'illusoire. Fort-Terreur comme toute place forte qui se respectait disposait de son lot d'animations à l'image de ses homologues de Karhold, Winterfell ou encore Blancport. Les soldats de la Maison Bolton allaient et venaient, certains patrouillaient sur les remparts, d'autres s'exerçaient dans la cour, les serviteurs quand à eux s'occupaient pour certains des bêtes seigneuriales, tant des destriers que des molosses du chenil, les assistants des bonnes et des cuisiniers se massaient quand à eux autour du puits pour en puiser l'eau jusqu'à la dernière goutte comme on saigne les venaisons avant de les faire cuire. Enfin, les gonfalons arborant l'écorché flottaient fièrement au sommet des tours et au grès du vent défiaient jusqu'aux anciens dieux depuis leurs positions hautement perchées.

Un contraste saisissant que celui avec l'intérieur même du donjon, ou du moins une salle et ses couloirs voisins. Si nombres d'ailes étaient remplis de la roture en tout genre qui maintenait en ordre les lieux et la soldatesque qui s'assurait que tout aille comme il fallait, cette salle ci en revanche était semblable à une crypte. En son sein, le Sire de Fort-Terreur, Lord Ori Bolton observait les flammes qui dansaient. Affalé dans un large fauteuil en chêne sans doute taillé par des artisans de talents, il s'adonnait à la contemplation et se laissait subjuguer par les visions du passé. En effet, sa vie entière défilait devant lui, comme s'il était présent à chacun des moments clés de son existence.

« Souviens toi Fils. Lorsque tu le fais, il ne faut pas penser que c'est une pratique commune. Non, loin de là, c'est un art, un art de vivre, une tradition. Elle nous définis. Elle a fait de nous ce que nous sommes. Et c'est elle, qui assure la survie de notre héritage. Aussi, applique toi dans cet œuvre. L'écorchage se doit d'être fait avec passion et conviction. »

Et au fil des minutes, des secondes qui passaient, les hurlements s'intensifiaient, une souffrance pure comme l'on ne pouvait se l'imaginer à chaque passage du couteau, qui avec précision et efficacité, retirait parcelles par parcelles, la peau du pauvre bougre de son corps, si bien que ce n'était plus qu'une masse de chair rouge qui commençait à prendre la place de ce qui fut autrefois un homme. Un travail fait de manière méticuleuse, à la fois fascinant, étonnant et effrayant. L'écorchage était une tradition chez les Bolton, l'emblème de leurs armoiries, leur devise, leur façon de vivre. Car oui, un Bolton ne se sentait jamais aussi vivant que lors de cet acte de barbarie que même les Sauvageons ne pratiquaient pas. Et ils s'enorgueillissaient de ce qu'ils désignaient comme un art. L'exemple fait, ce fut au tour de Sire Ori qui en cette époque n'était encore qu'héritier de la Maison Bolton. Il ne fut point difficile de trouver un autre « volontaire » pour devenir une nouvelle œuvre, après tout, l'on ne manquait point de voleurs ou de déserteurs des landes voisines. Aussi en trouva-t-on un prestement, le manant, il ne se souvenait plus exactement de ce qu'il avait fait ni de son nom, en revanche, son visage. Il s'en rappelait. Jusqu'aux moindres contours, jusqu'aux moindres rides, jusqu'aux moindres saletés qui se réfugiaient sur sa chair de paysan. Et ainsi, sous le regard de son père il devint un digne Bolton. Et ni les hurlements, ni les supplications, ni les larmes se mêlant au sang ne le firent fléchir dans son travail. C'était par ailleurs un sentiment parfaitement indescriptible qui l'étrillait durant ces instants là. A la fois grisant, faisant naître de la fierté, du plaisir, et le rendant incapable de cesser. Et sous le regard paternel, il fut en ce jour reconnu comme le digne héritier de la maison Bolton.

Puis le temps passa. Encore et encore, des hivers allaient et laissaient place à l'été. Le Cycle éternel, plusieurs années passèrent des évènements sans importances ou du moins à ses yeux, pas même le jour où son bâtard fut conçut ne fit exception à la stricte sélection. Puis enfin il revit le jour fatidique.

« Messire… Les chasseurs et leurs limiers viennent de rentrer »

Dit alors une voix faible, craintive même, de peur de contrarier le jeune seigneur ? Qui savait ?

« Et donc ? Je suppose que vous ne seriez pas venus jusqu'ici me déranger durant mon œuvre pour simplement m'annoncer cela. Alors pressez vous et parlez donc sans vous égarer sur des détails inutiles. »

Répondis Ori, irrité car interrompu en plein écorchage.

« C'est votre père messire. Il est mort. Un sanglier mourant a empalé de ses défenses son cheval, le faisant tomber durement au sol sous sa monture qui avec le poids de la bête en plus et le temps d'intervention de sa suite bien trop long fit qu'il succomba écrasé par cette dernière. »

Ajouta l'humble factionnaire, faussement éploré, craignant plus pour sa propre vie de par son annonce qu'autre chose.

« Mort écrasé par son propre cheval ? Une fin digne d'une farce théâtrale du Bief pour ce vieil imbécile. Enfin soit. S'il en est ainsi. Nous procéderons aux derniers hommages ce soir. Malgré cette fin pathétique il demeure un Bolton. Toutefois, étant donné que je suis désormais le nouveau Seigneur. Je tiens à vous le faire savoir et attends que vous fassiez passer cet ordre simple à tous. Je ne veux pas être dérangé une fois de plus avant d'en avoir terminé avec… Ceci. »

Il dirigea dès lors sa main vers la porte fermée derrière lui d'où l'on pouvait clairement entendre des gémissements qui semblaient venir d'outre-tombe s'échapper.

« J'espère que je me suis bien fait comprendre. Sur ce, je m'en vais retourner à mes affaires. Vous savez ce qu'il vous reste à faire. »

Et sur ces dernières paroles il tourna les talons, s'engouffrant dans la sinistre salle. Son père était mort. Soit, il ne ressentait pas vraiment grand-chose. Du dégout à la limite. Finir ainsi pour quelqu'un qu'il considérait comme un grand homme. C'était un coup à en faire des ballades pour se gausser de sa mémoire. Toujours est-il que les choses étaient faites et que l'on n'y pouvait plus rien. Fort-Terreur avait un nouveau maître et il était plus que temps de reprendre les rênes, de fait, au final ce n'était peut être pas une si mauvaise chose que la fin prématurée de Messire son père. Avec l'âge son autorité et sa prestance avaient commencées à décliner et quand on y repensait ce n'était sans nul doute qu'une question de temps avant qu'un tel événement ne se produise. Un certain nombre de choses était alors à redresser. Et il advenait au nouveau seigneur de s'en charger. Oui, c'était l'heure d'Ori Bolton.

Et le temps passa encore et encore. Le cycle de l'hiver et de l'été revenant une fois de plus, d'autres événements secondaires en son esprit, les conflits incessants avec l'affaire de la succession, le choix cornélien entre une fille et un bâtard. Et le temps passa. Ses affronts commencèrent à se répercuter sur le corps du Sire.

Et le temps passa. Et vint l'heure des querelles, Harren le Noir aux ambitions démesurées mit le siège devant le nord. Et unis, tous ses fils vinrent le rejeter dans les marais. Au final, ce fut le statut Quo qui prévalu, mais le Sire de Fort-Terreur ne se satisfaisait pas d'une telle situation. Ce conflit avait en effet eu le mérite de faire renaître la haine ancestrale des Bolton vis à vis des Stark. Ou du moins en l'esprit du seigneur seulement. Même s'il s'en cachait, il ne se satisfaisait pas de cette situation. Non, loin de là, nostalgique d'une époque aux rois rouges qu'il n'avait point vécu, il doutait de la capacité du Stark à diriger le Nord. Un statut Quo avec une paix factice. Il était plus qu'évident que c'était de la sottise de faire confiance aux Fer-nés. Ces derniers s'étaient effondrés devant les remparts de Moat Caillin. Mais non, le Roi ne souhaitait pas pousser plus en avant. Et ce n'était pas avec le temps que ces doutes disparurent bien au contraire, il advint plus tard que les Sauvageons revinrent, plus puissant que jamais allant même jusqu'à prendre Motte-la-fôret. Et ils progressaient inlassablement plus en avant dans les terres en bonnes vermines insidieuses qu'ils étaient. Bien sûr, la couronne commença à mobiliser et parti à leur rencontre. Mais qui aurait pu s'attendre au résultat ? Aux Bois-aux-loups, la vermine l'emporta. Et il ne fallut attendre que plus tard lorsque l'armée fut à nouveau reformée, pour que l'on extermine tout ça lors de celle de la Mort-Aux-Loups, durant laquelle le Sire de Fort-Terreur fut lui même grièvement blessé. Et bien évidemment, entre temps, l'ouest avait durablement souffert. Malgré le fait que le roi ai pris des mesures, la résurrection de l'ancienne haine vouée aux oppresseurs de Winterfell par le descendant des rois rouges ne faisait que grandir. Et il songeait, il songeait dès lors à l'annonce qui lui avait fait atteindre son paroxysme. La destruction totale des flottes de l'ouest et par qui ? Par les Fer nés ? Qui d'autres auraient pu ? Brisant la paix ? Et le Roi repartait dès lors les combattre sur leur territoire cette fois ci alors qu'ils avaient eu le temps de se remettre.

Cependant, tout ceci n'était qu'au final que des songes du passé, bien que certains demeuraient encore récents. Toutefois, le passé était révolu et l'on ne pouvait plus le changer. Mais l'on disposait toujours d'occasions pour réparer les erreurs commises. Aussi, Sire Ori patientait-t-il, attendant son heure tandis que ses blessures guérissaient progressivement. Contemplant les flammes de l'âtre tandis qu'une mare écarlate s'étendait derrière son Fauteuil aux pieds de l'une des fameuses croix aux écorchés dont l'occupant était une œuvre fraîche parfaitement accomplie. Car, en attendant son rétablissement de manière à ce qu'il puisse manoeuvrer pour l'avenir, la seule chose qui le faisait se sentir vivant à l'heure actuelle était la tradition familiale.

       

Savais-tu qu'un jour, il a perdu son alliance et que depuis, c'est le bordel dans la terre du milieu? Arhem excuses-moi, mais c'est que... C'est mon idole !
BREF !



Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.

Les démarches post-Validation ▪▪



Favoriser son intégration ▪▪



Connaître en profondeur Torrhen, Sharra et Deria le background du forum ▪▪