Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? Je pense que la conquête du pouvoir est une obligation, tout comme la guerre coule dans les veines de chaque Homme. Chaque roi ne supporte pas de savoir qu'un autre prétend être plus bon, fort, ou loyal. Il est donc dans la nature humaine d'être jaloux, possessif, distant. Beaucoup aimeraient un monde sans guerre ni titre de pouvoir, mais cela n'est que pure utopie. Pour avoir la paix, il faut connaître la guerre.
Pour le reste, je me sens concerné car la reine n'est autre que ma grande sœur. Je lui dois mon allégeance et je lui ai offert ma vie. Mon épée est sienne, ma loyauté et sienne et mon allégeance aussi.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre?Je suis loyal au Royaume qui me porte en son sein, la montagne est ma maison et il est normal que je le respecte du plus profond de mon cœur. La loyauté est d'ailleurs un des vœux que j'ai fait en devenant le capitaine de l'armée du Val. Pour ce qui est de la famille régnante, il est plus que normal que je sois loyal envers elle. Même si elle n'est ma famille directe, ma sœur à unis nos deux familles et mes neveux ne sont que la consécration de cette union.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Je me prépare chaque jour à cette éventualité. C'est mon rôle que de protéger la population, que de veiller à ce qu'elle ne soit pas atteinte. La guerre à son lot de surprise et ne touche pas seulement les soldats, mais bel et bien les habitants du Royaume. Ma réaction première sera le calme, la patience et surtout la stratégie. Je ne devrais pas céder à la panique et montrer l'exemple. Je devrais me montrer fort car après tout je suis le commandant des armées et, viens avec ce rôle une grande responsabilité que j'ai accepté avec ferveur. Si jamais la guerre approche de ma région, je l'attendrais de pied ferme et lui montrerais que les Valois ne se laissent pas faire aussi facilement.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? Je pense qu'il ne faut pas avoir de cœur, encore moins d'honneur pour en arriver à de telles extrémités. Seul un roi fou peut arriver à ce genre de méfait. S'il cherche une quelconque loyauté en inscrivant la peur dans les regards ou encore en se jouant d'un semblant d'honneur, cela se retournera contre lui. Je ne doute pas que les actes menés par pur égoïsme se payent un jour. Reste à voir ce que le destin réserve à Harren le Noir, mais une chose est sûre, je serais au premier rang, et je me régalerais du spectacle.

Salut moi c'est Clow'. J'ai découvert BC en il y a un p'tit moment et j'ai décidé de revenir poser mes p'tites fesses dans le coin J'aime beaucoup chanter sous la pluie ou encore tomber dans les escaliers. Sur Bc, j'aime bien oh vous le savez déjà ! J'ai hâte de retrouver la complicité, l'amusement et puis les RP magnifique avec vous mais j'aime pas trop par contre rien du tout ! J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Assis sur le bord de la falaise, je regarde tout ce qui m'entoure. Un paysage de désolation et de peur règne. Des corps gisent partout aux pieds de la montagne du Val, mais ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus. Ce n'est pas la première fois que mon père m'emmène sur un champ de bataille, et même si je dois absolument rester en arrière car je n'ai pas plus de neuf ans, il tient à ce que je sois présent afin de me rendre compte de ce qu'est véritablement la vie. Mais je ne m'occupe pas de cela, je ne regarde pas les morts, je ne remarque pas le rouge qui domine les profondeurs, je n'écoute pas les cris des hommes encore agonisants, ou encore les lames qui sifflent afin d'abréger leurs souffrances. Non, moi j'écoute le vent, le silence que la nature peut offrir.
Je ne cesse de sourire alors que j'entends le maître d'arme se placer derrière moi. Je pourrais reconnaître ses pas les yeux fermés. C'est ainsi entre nous, avec seulement cinq ans de différence, nous sommes très proche et c'est comme si un lien familial nous unissait.
- Alors Smaug, que fais tu là ?
- Je regarde, je réponds seulement.
Il s'accroupit à côté de moi, prenant appuis sur son épée pleine de sang dont l'odeur me monte rapidement au nez.
- Et que regardes-tu ?
- Il y a deux réponses à cette question, je dis malicieusement.
- Comme à chaque fois avec toi...
- Laquelle tu veux en premier ? Le raisonnable ou le rêveur ?
- Le raisonnable...
- Je regarde père, j'admire sa force, je contemple son exploit...
- Et le rêveur.
Je redresse la tête vers le ciel, souriant de plus belle.
- Il neige...



Assis sur une chaise légèrement bancale, coudes sur la table j'observe chaque planche. Je compte chaque rayure, chaque défaut de fabrication. Pourquoi je fais cela ? Pour me faire patienter du mieux que je peux. On devait se retrouver ici avec ma sœur il y a près de vingt minutes. Je sais qu'elle peut se permettre d'être en retard car père lui laisse tout passer, mais moi j'ai des choses à faire après. Et moi, si je suis en retard je suis parti pour une punition que je ne suis pas prêt d'oublier. Pourquoi faut-il que ses yeux doux amadouent tout le monde ? Une petite griffure, ô c'est adorable et cela prouve qu'elle a du caractère... Mes petites cicatrices elles prouvent que je suis une brute. N'allez pas croire que je ne l'aime pas, je l'aime plus que tout, seulement je ne supporte pas de voir qu'on lui laisse tout passer. Cependant, l’exigence que l'on me demande fait de moi le garçon que je suis, mais surtout l'homme que je vais devenir. C'est peut-être une bonne chose.
Finalement, je me redresse et c'est avec empressement que je fonce vers la chambre de Sharra.
- Je sais que tu es là, c'est franchement désagréable de devoir attendre madame alors que j'ai un entraînement moi après, je dis tout en ouvrant la porte avec force.
Seulement, je me bloque devant la scène. Alors que je m'attendais à la voir seul, le mestre se trouve à ses côtés. Trop proche d'elle même... Je cligne un peu des yeux alors que ma sœur me lance un regard effrayé. Je ne sais pas ce que je dois faire... Mais père saura...
J'ai couru aussi vite que j'ai pu et par chance j'ai trouvé père avant que le mestre ne me rattrape.
Père n'a pas voulu que je reste pendant ce qui semblait être le tribunal du mestre. Cela m'arrange, parce que j'ai autre part où aller. Ouvrant la porte timidement, je m'avance vers le lit et m'assois sur le rebord.
Elle ne dit rien, son souffle rapide comblant le silence.
- Que va faire papa ?...
- Il y a deux réponses... Laquelle veux-tu en premier ?
Elle renifle un peu et je tourne la tête vers elle pour la regarder.
- Le raisonnable ?
- Il va le tuer, je dis avec sérieux.
- Et... Le rêveur ?
- Il va le tuer... Et après ça, il purifiera ton âme.



Ma respiration est courte et saccadée. La sienne l’est tout autant alors que ses lèvres sur ma nuque me font frissonner. Elle murmure mon prénom tandis que j’accélère le mouvement. Chacun de ses soupirs, de ses gémissements de ses légers cris ne font qu’augmenter mon envie, mon désir pour elle.
Je sens ses ongles s’enfoncer dans ma peau et je ne peux m’empêcher de lâcher un grognement de douleur, mais qu’importe, elle est à moi, elle est pour moi et je la veux d’une façon démesurée. Mes lèvres contrent les siennes se font plus pressentes.
Finalement le moment est là, un dernier coup de hanche, un dernier soupir déchirant le silence de la nuit, et c’est fini.
C’est épuisé que je m’allonge à côté d'elle, souriant en entendant les battements de celui-ci si rapide.
Sa main caresse tendrement mes cheveux alors que je tente de reprendre mon souffle. J’ai l’impression d’avoir couru afin d’attraper un lapin pour le soir.
Elle se tourne pour se mettre sur le ventre et replie ses jambes, les bougeant sensuellement.
- C'est la quatrième fois cette semaine qu'on se voit... J'ai jamais eu un client me voulant avec autant de force.
Un rire m'échappe alors que je l'observe.
- De force ?
- Oui, je ne peux m'empêcher qu'il y a peut-être un petit plus qui se crée entre nous...
Elle est sérieuse ? Non ! Je me mets à éclater de rire en la regardant.
- Tu parles de quoi là ?
- Et bien... D'amour ?
Mon rire résonne de nouveau dans la pièce.
- Ne parle pas d'amour... Tu vas tout gâcher !



Tout peut se passer si vite. Alors que ma sœur ne cesse de monter dans l'art de gouverner mais aussi dans l'art d'être une mère, je m'épanouis dans le monde de la guerre. J'ai connu la guerre, mais au lieu d'être en arrière-plan j'étais en plein dedans. L'odeur du sang ne me monte plus au nez parce que c'est une odeur que je connais par cœur. A mon retour de la guerre, ma sœur m'offre le plus beau des cadeaux en me permettant de la protéger plus que tout, elle et le royaume.
Aujourd'hui, je suis le capitaine de l'armée. Ma relation avec ma sœur est toujours de plus en plus soudée. Depuis que je l'ai sauvé cette fois-là, c'est comme si j'avais compris le fardeau que cela pouvait être. Alors que je suis déception et que j'ai appris à vivre pour moi et seulement moi, elle, elle doit plaire à tout le monde. Elle ne doit cesser de sourire, prétendre que tout va bien même quand des démons la ronge. Mais aujourd'hui cela va mieux. Elle est heureuse, elle a des enfants merveilleux et un mari qui l'aime, mari qui est certainement ce que je peux qualifier de meilleur ami. Je ne suis pas des plus loquaces, je ne suis pas le genre d'homme à avoir des amis ou à donner ma confiance. Mais cet homme réussit à réunir tout cela. Que demander de plus.



Debout, observant mon jeune neveu qui reprend son souffle je souris.
- Tu sais que l'art de la guerre ne s'apprend pas en une semaine. Tu es fatigué mais cela ira mieux avec le temps.
Ronnel se gratte les cheveux avant de pencher la tête en arrière. Observant le ciel il souffle grandement avant de prendre la parole.
- Tu es clairement plus exigeant avec moi que le maître d'armes.
- Je sais surtout que tu vaux plus que ce qu'il voit. Après tout, tu as du sang de Corbray dans les veines.
- Tu crois qu'un jour je serais comme toi ?
- Il y a deux réponses à cette question jeune homme, tu veux laquelle en premier ?
- Le raisonnable ?
- Non, parce que tu es Ronnel Arryn et non Smaug Corbray.
- Et le rêveur ?
- Tu seras meilleur que moi, parce que tu es Ronnel Arryn et non Smaug Corbray...



Cinq mois...
Cinq mois que nous sommes partie et nous sommes sur le chemin du retour. Simplement celui-ci semble bien fade. J'ai promis à Sherra que je protégerais son mari, j'ai promis au royaume de protéger leur roi, et j'ai failli.
Je peux vous dire que voir sa sœur dans le plus profond du désespoir. Lorsqu'elle a reconnu son corps elle s'est totalement effondré et on a dû la laisser seule. J'aurais tellement voulu la prendre dans mes bras, seulement j'ai honte. Tellement honte d'avoir failli à ma mission, de n'avoir su le protéger. Je lui avais promis qu'il reviendrait et, si j'ai fait revenir son corps, je ne l'ai pas ramené lui. Si ma sœur est malheureuse aujourd’hui, c'est de ma faute.
La journée est déjà passée, et moi j'ai besoin de voir Sherra. J'ai besoin de mettre les choses aux clairs et surtout cela me permettra peut-être de d’alléger mon cœur... Même si je n'y crois pas...
Poussant les lourdes portes de sa demeure, j'avance d'un pas aussi rapide que lourd, longeant l'immense nef jusqu'à ma sœur. Une fois devant elle, je m'agenouille avec cérémonie.
- J'ai failli à ma mission... Je devais ramener le roi et.. Je n'ai pas su...
Je n'arrive pas à finir ma phrase, les larmes coulant sur mes joues sans que je ne puisse les retenir.
- Je... Je ne mérite pas de... De rester Ca... Capitaine...
Le silence s'installe, entrecouper par mes reniflements et mes sanglots.
- C'est vrai.
Je redresse la tête pour la regarder. Je l'ai déçu, et je vais tout perdre.
- Le raisonnable voudrait que je te renvoie sur le champ pour avoir failli à ta mission.
Elle se redresse, lui donnant toujours plus de charisme et de présence. Elle descend les escaliers, s'approche de moi et finalement, se met à genoux. Encadrant mon visage de ses mains, elle essuie mes larmes tendrement avec ses doigts.
- Mais le rêveur me rappelle que tu es mon frère, et que tu es le seul homme en qui j'ai sincèrement confiance... Le royaume à besoin de toi... J'ai besoin de toi... Alors restes avec moi... Toujours...
Je me jette dans ses bras, pleurant contre sa nuque alors qu'elle me console pendant de longues minutes. Elle sera toujours là pour moi, ceux même si je lui apporte le plus de tristesse. Je donnerais tout pour elle, je mourrais pour elle car, comme elle le dit elle a besoin de moi, et le royaume à besoin de sa reine.  


Debout, m'appuyant sur le rebord de la terrasse, je regarde le froid s'installer peu à peu. En bas, Ronnel est en train de s'entraîner et je l'observe de loin. Il sait que je suis là, il a parfaitement senti ma présence et s'applique plus que lorsque je suis arrivé.
Soudainement, je sens quelque chose tirer sur mon vêtement. Je penche la tête et voit Jonos qui me souris.
- Elle est où maman ?
Je me penche vers lui et souris.
- Maman part pour une mission importante.
- Plus importante que moi ? s'indigne-t-il presque.
Cela me fait hurler de rire.
- Rien n'est plus important que toi ou Ronnel, tu m'entends ? Et puis tu pars avec elle, tu vas découvrir le monde.
Il me sourit grandement et je lui caresse les cheveux rapidement. Oui la famille compte plus que tout, enfin il sait que ce n'est pas totalement la vérité. Le royaume est parfois plus important que la famille. Il le sait, et le roi le sait aussi. En partant, elle m'a demandé de veiller sur eux, et elle sait que je le ferais au péril de ma vie. Pour le moment, j'entraîne Ronnel et je le conseille quand il me le demande. Je ne veux pas non plus m'imposer pour lui dire si telle ou telle chose est bien ou non. Je ne suis pas roi, je suis le capitaine de la garde, et je m'en porte très bien.