Mais voyons, ta mère ne te dit rien ?! Pas vraiment…

Il n’y avait pas à dire… On était bien mieux dans les écuries surtout avec Danseur qui faisait absolument tout ce qu’il pouvait pour que je le caresse et que je ne m’occupe que de lui. Dame Daena serait ravie de voir que cet animal était mieux lotis que nous deux réunis. J’avais transpiré, salis et même déchiré la manche de ma chemise. Pour la manche, c’était absolument pas ma faute ! J’avais eu le droit à un cheval un peu trop virulent ! Mais c’était autre chose, c’était pas très grave. Je passais une main sur mon visage qui était malgré tout un peu gris à cause de la poussière de paille et la poussière que j’avais soulevé toute une partie de la journée. Par les dieux. J’avais mal au dos. Et j’avais eu en plus un entraînement ce matin aux armes avec Lucas !

Mes cicatrices me tiraient affreusement… Je m’assis à même la paille propre de Danseur en étendant mes jambes. Je sortis une pomme pour la découper avec mon poignard, j’en offrais quelques morceaux, petits, à Danseurs pour qu’il ne s’étouffe pas avec. Je lui offris même le trognon avant de me redresser, brossant vaguement mes vêtements de la paille qu’il y avait dessus, Danseur avait réussi à m’en mettre même dans les cheveux. Boarf… qu’importe. J’allais prendre un bain plus tard et changer de vêtements aussi. Je puais, mais qu’importe.

Je sortis de la stalle en offrant une nouvelle caresse à mon cheval qui s’ébroua un peu avant que je ne sorte. De l’écurie avec une dégaine plus proche de celle du garçon d’écurie que du jeune noble. Je me faufilai dans les couloirs surtout réservés aux serviteurs, déboulant dans un couloir, je manquais de percuter une dame aux cheveux bruns.

« Oh ! Pardon. »

Je fis un pas de côté pour reprendre ma route nonchalamment. On allait pas défroquer un septon parce que je lui avais presque rentré dedans.

Aryana Darry

La Maison Darry a été parmi les maisons vassales ayant ouvertes leur porte aux Targaryen. La guerre sur tous les fronts malmène ses pauvres nerfs, craignant pour son époux constamment. Il n'est pas rare qu'elle soit distraite et manque à quelques obligations maternelles - comme tenir ses enfants à l'œil. Un jour, elle les égare dans la forteresse impériale en construction et parcourt chaque couloirs pour les retrouver. Elle tombera sur Sacha.

C'est fou ce que les enfants courent vite, tout de même. Dépassée, Lady Darry marche à travers les couloirs de Fort-Darion. Elle est une terrible mère. Une affreuse mère. Elle accélère le pas, en arrive presque à courir gauchement, par petite foulée. De temps en temps, elle interroge les servants, tous ceux qui ont le malheur de croiser sa route. Rien, personne ne sait rien. Sa fille se trouve dans ses appartements, du moins elle le pense ? Il ne reste qu'à retrouver son plus jeune fils. C'est une horrible chose que d'être mère, elle aurait dû se faire septa. Brusquement, la jeune femme se stoppe, le chignon habituellement parfait légèrement ébouriffé. Elle a détourné le regard une minute, peut-être deux. Simplement le temps de songer aux combats, et à son mari qui pourrait ne pas revenir. Leur relation n'a jamais été de tout repos, elle ignore si elle serait soulagée par sa mort. N'est-ce pas une terrible pensée ? Elle se coupable, assez pour ne plus songer à surveiller ses enfants. Et désormais, elle se sent surtout coupable pour ne pas avoir suffisamment surveillé ses enfants.

Et une petite silhouette la percute.

Aryanna se retourne, persuadée qu'il s'agit de l'engeance qu'elle a elle-même engendré. Elle l'attrape par sa manche, toute crottée, et s'énerve dans un mélange étonnant de colère et de soulagement.

- Toi, mon garçon, tu ne paies vraiment rien pour...

Bon sang, elle parle comme sa propre mère. Elle s'était promis de ne pas devenir sa mère. Et puis elle se rend compte à ce moment là qu'il ne s'agit en vérité pas de son fils.

- Tu... tu n'es pas mon fils.

Non, en effet. Arya fronce les sourcils, qu'est-ce c'est que ces manières, franchement ? Au moins il s'est excusé, mais tout de même.

- Mais qu'est-ce que tu fais ici, crotté ainsi ? Ce n'est pas du tout une façon d'être en public, jeune homme.

Elle lui débarbouille un peu la joue en la frottant du bout des doigts, les nerfs à vif. Elle, n'a toujours pas retrouvé l'enfant qui porte le bon nom, cela dit.

- Où est ta mère ? Et... tu n'aurais pas vu un petit garçon de ton âge passer par hasard ?

Elle attrape sa main et avise les environs. Quoi qu'il en soit, elle rapportera celui-ci à la bonne personne.

| É L E V E R R O M E |

ஃ Cette jungle me doit des mea-culpa à la pelle, à marcher entre rats, vautours et hyènes. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les putes comme moi portent les rêves des hommes. Cette ville me doit des mea-culpa à la chaîne, à marcher entre les rois qui tuent les reines. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Non, je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne ஃ

***

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Jaenyra Miss Westeros 2023:

Mais ?! Qu’est-ce-que ! Hey ! Je me suis excusé ! D’accord, je ressemblai plus à un épouvantail qu’autre chose, mais ce n’était pas une raison pour m’attraper ainsi ! Surtout que… Hé bien je ne l’avais pas fait tomber ou quoi que ce soit ! Je restais très surpris face à sa réaction, la regardant avec de grands yeux sans comprendre. Je… est-ce qu’on pouvait m’expliquer ? Je ne la connaissais pas en plus cette dame ! Je restais surprise de sa remarque.

« Hé bien… non… Je ne suis pas votre fils. »

Tu pouvais me lâcher maintenant ? Non ? Hé bien… d’accord… Elle tenait ma manche toujours crottée entre ses doigts et je restais sagement immobile. Ce que je faisais ainsi crotter ? C’était une excellente question après tout ! Pas une façon d’être en public…

« Hé bien… j’étais à l’écurie, en train de nettoyer les stalles et m’occuper de mon cheval. Et j’étais en entraînement juste avant. J’allais… manger un morceau ? »

Je crois. Potentiellement. Mais je sentais que j’allais devoir oublier la partie de « manger un morceau ». C’était autre chose parce qu’elle ne voulait pas lâcher ma main ? Bon et bien je ne pouvais pas non plus la repousser sèchement. Je ne pouvais que la suivre à son rythme. J’avançai à grands pas. Ma mère ?

« Euh… Je n’en ai aucune idée, je ne l’ai pas vu aujourd’hui. »

Et que je la vois ou non… Qu’importe, c’était toujours pareil, elle ne me regardait pas, ne savait pas qui j’étais ou même ce que j’aimais.

« Je n’ai vu personne aux écuries. »

Je me mordis les joues un instant.

« Sans vouloir être offensant… Où est-ce que vous me traînez ? »

Non, car elle pouvait me ramener à ma mère, elle hausserait les épaules, m’appellerait Daenar, Oscar, Lucas où je ne sais quel nom, sans même me reconnaître elle dodelinerait de la tête, échangerait quelques mots avec la dame avant de me regarder d’un air perdu et de me chasser d’un geste de main.

Mais voyons, ta mère ne te dit rien ?! Pas vraiment… YndjAUD

Aryana Darry

La Maison Darry a été parmi les maisons vassales ayant ouvertes leur porte aux Targaryen. La guerre sur tous les fronts malmène ses pauvres nerfs, craignant pour son époux constamment. Il n'est pas rare qu'elle soit distraite et manque à quelques obligations maternelles - comme tenir ses enfants à l'œil. Un jour, elle les égare dans la forteresse impériale en construction et parcourt chaque couloirs pour les retrouver. Elle tombera sur Sacha.

Son cas ne s'améliore pas, bien au contraire. Voilà qu'en plus de perdre ses enfants, elle les confond désormais. Aryanna fait de son mieux pour ne pas imaginer de terribles choses et relativise. Que pourrait-il arriver de grave à un enfant en ces murs ? Presque rien, elle suppose. Presque. Rien. Elle ne répond pas au garçon quand il lui confirme qu'en effet, il n'a rien d'un rejeton Darry.

Il lui explique ensuite ce qu'il était en train de faire, les raisons pour lesquelles il est si peu apprêté. Il semble si jeune, comment peut-on laisser un enfant ainsi livré à lui-même ? Ou peut-être est-ce elle qui en fait trop ? Tout le monde ne cesse de lui dire qu'elle couve trop ses enfants. Et elle déteste ça.

- Je te conduis jusqu'à ta mère. Et prendre un bain, peut-être. J'ignore dans quel ordre.

Tout dépendra de qui apparait en premier, la baignoire ou sa mère.

- Elle doit être terriblement inquiète. Vous n'y pensez donc jamais, au souci que vous nous causez ? C'est un monde, tout de même.

Les enfants ne réfléchissent jamais, il semblerait. Et de son côté, elle commence à ressembler à sa propre mère, qu'elle s'était pourtant jurée de ne jamais imiter. Elle vieillit, et ça n'a rien de plaisant, ça non plus. Quoi qu'il en soit, elle se doit de continuer à chercher et reste en alerte. Elle a désormais deux missions à remplir, et la tête qui tourne.

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Me conduire à ma mère ? Je cillais un peu avant qu’elle ne poursuive sur le fait de vouloir me faire prendre un bain. Et l’inquiéter ?! Alors là ! J’eus un grand éclat de rire sidéré, sans joie, de sa remarque en écarquillant les yeux.

« Elle ?! S’inquiéter pour moi ?! Elle connaît à peine mon prénom. »

Je secouais la tête avec un rictus triste.

« Ma mère ne remarque même pas quand je suis là ou non. Vous allez lui dire que vous ramenez Sacha elle ne saura même pas de qui vous parlez ! Elle a trop de fils. »

Et encore… elle allait juste tomber à une marionnette qui ferait « oui oui » en hochant la tête avant de me regarder fixement sans rien dire pendant quelques secondes… Elle aurait fini par hausser les épaules et se détourner de moi sans rien dire. Elle ne faisait absolument jamais rien pour m’aimer, pour prendre soin de moi. Je soupirais un peu.

« Disons que ce que vous allez faire avec ma mère sert absolument à rien. Elle a même pas dû se rendre compte que je n’étais pas là. Vous perdez votre temps si je puis me permettre ma dame. »

Autant être honnête. Je n’allais pas garder secret l’état de ma mère en permanence non plus. C’était malgré tout profondément visible de l’extérieur. Qu’est-ce que j’étais censé dire pour la défendre ? C’était absolument impossible… Tout le monde le savait, personne n’en disait rien… Qu’est-ce que j’étais censé dire ? La défendre ? Impossible. Je ne pouvais défendre quelqu’un avec qui je n’avais pas de lien, qui n’en voulait pas. Personne n’aimerait avoir de lien avec quelqu’un qui vous regardait sans vous voir… Je n’étais pas très doué avec les gens de ma famille, mais cela je ne pouvais pas. J’avais mes limites.

Aryana Darry

La Maison Darry a été parmi les maisons vassales ayant ouvertes leur porte aux Targaryen. La guerre sur tous les fronts malmène ses pauvres nerfs, craignant pour son époux constamment. Il n'est pas rare qu'elle soit distraite et manque à quelques obligations maternelles - comme tenir ses enfants à l'œil. Un jour, elle les égare dans la forteresse impériale en construction et parcourt chaque couloirs pour les retrouver. Elle tombera sur Sacha.

Aryanna s'arrête, encore, semble butter sur les pierres de Fort-Darion mais c'est les paroles du garçon qui la font trébucher, ses sourcils se froncent légèrement. Deux accents graves au dessus de ses yeux.

- Bien sûr que si elle connaît ton prénom.

La discussion lui rappelle douloureusement ses propres enfants, dont l'un est toujours perdu. Peut-être pensent-ils la même chose d'elle ? Qu'elle ne les aime pas, ne prend pas soin d'eux, ne les connaît même pas ? L'idée lui donne de l'urticaire, et des sueurs froides. Elle se voit déjà seule, vieille, et mourante.

- Tu sais, les mères ont parfois... beaucoup de choses à faire et... elles en oublient l'essentiel. Mais ça ne veut pas dire qu'elles ne vous aiment pas, non, pas du tout.

Arya patine considérablement, tenant toujours la main du garçon dans la sienne. Elle parle des mères quand elle pense à son propre cas, toujours persuadée d'être coupable de négligence crasse. La Lady soupire, avise les environs. Toujours rien.

- Est-ce que tu as des amis avec qui jouer ?

Qu'elle demande, un peu inquiète. Peut-être que Sacha n'a plus l'âge de jouer, mais si sa mère est aussi peu intéressée par lui qu'il le dit, elle espère qu'il n'est pas trop seul.

- J'ai un garçon qui a presque ton âge, je suis sûre que tu t'entendrais très bien avec lui.

Quand elle l'aura retrouvé, bien sûr.

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Ma mère connaître mon prénom ?! Alors là ! La bonne blague ! C’était déjà profondément stupide ! Et totalement irréaliste. Ma mère ne savait pas mon prénom, elle disait souvent « Toi », ou quelque chose dans ce goût-là. Enfin, ça c’était quand elle me parlait… Et ce n’était vraiment pas souvent ! Je haussais les épaules :

« J’ai quatre frères, alors… non, elle ne doit pas réellement le connaître. »

Est-ce qu’elle le savait ? Est-ce qu’elle m’avait déjà appelé une seule fois Sacha ? Je n’en étais même pas sûr. Je passais une main sur mon visage, l’autre étant occupée par celle de la dame. Beaucoup de chose à faire… Ma mère… Pas du tout. L’essentiel…

« Ma mère ne fait pas grand-chose à faire, mais oui. Elle oublie beaucoup de chose. Et je pense bien qu’elle ne m’aime pas beaucoup. »

Enfin c’était… un peu plus compliqué que cela. Elle… Elle était juste… Absente. C’était totalement autre chose. Il fallait lui avoir parlé pour comprendre ce que je voulais dire après tout. Il fallait la connaître rien qu’un peu. Lui avoir parlé plus d’une poignée de secondes… Et cette dame ne le savait pas. Des amis ? Je la fixai avec surprise.

« Des amis ? Non… pas vraiment… »

J’avais plus l’habitude de passer du temps avec des adultes après tout .Je fronçais les sourcils à sa remarque.

« Mais quel âge me donnez-vous ma dame ? »

Parce que si elle pensait que j’avais dix ans… je pourrais sans doute mal le prendre. Après je savais que j’étais maigre comme un clou, avec une mine enfantine… Mais quand même ! J’étais écuyer ! C’était pas rien ! J’étais pas le premier gamin venu !

« J’ai onze ans ma dame. Quel âge a votre fils ? »

Si tu me dis qu’il a huit, je vais mal le prendre !

Aryana Darry

La Maison Darry a été parmi les maisons vassales ayant ouvertes leur porte aux Targaryen. La guerre sur tous les fronts malmène ses pauvres nerfs, craignant pour son époux constamment. Il n'est pas rare qu'elle soit distraite et manque à quelques obligations maternelles - comme tenir ses enfants à l'œil. Un jour, elle les égare dans la forteresse impériale en construction et parcourt chaque couloirs pour les retrouver. Elle tombera sur Sacha.

Les enfants sont terriblement ingrats. Et difficiles. Durs avec leurs parents, et avec le reste du monde. Elle aurait dû se faire septa.

- Ce n'est pas parce qu'elle a beaucoup d'enfants qu'elle ne tient pas à toi. Pas du tout. Ça n'a finalement, aucun rapport.

Puisqu'elle aussi en a quelques uns, d'enfants. Trop, plus que ce qu'elle n'aurait cru en étant plus jeune. Il faut dire que rien, ni personne, ne lui a finalement laissé le choix. Pourtant, elle aime ses fils et ses filles, sincèrement et sans limite. Une chose dont ils doutent peut-être, tout comme le gamin doute de sa propre mère. Arya est loin du compte, mais n'a aucun moyen de le savoir.

- Mais si. C'est évident. Toutes les mères aiment leurs enfants.

Bien qu'à y réfléchir, il est vrai qu'elle n'ait jamais été spécialement proche de la sienne. Mais elle-même, telle qu'elle est, bourrée d'hormones et d'angoisses, elle refuse d'envisager une réalité différente que celle-ci.

- Tu as besoin d'amis. Tous les enfants ont besoin d'amis.

Visiblement bien partie dans les généralités qui ne veulent pas dire grand chose, Aryanna ne baisse pas la garde et ne laisse personne l'éloigner de la mission qu'elle s'est elle-même fixé. Quant à l'âge du garçon, elle garde le silence une seconde ou deux, et rend son jugement.

- 9 ans ? 10 ans peut-être ? Peu importe, tu es encore un enfant.

La sentence tombe finalement et elle soupire, soulagée de ne pas s'être trop trompée. L'âge de son propre fils lui échappe un moment, avant qu'elle ne retrouve le bon chiffre. Décidément, ce n'est pas sa journée.

- C'est bien ce que je dis. Il a huit ans, et il est aussi...

Emmerdant.

- Débrouillard que toi. Vous vous entendrez très bien.

Trop bien, sans doute.

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Jaenyra Miss Westeros 2023:

Aie… autant parler à un mur… elle ne comprendrait qu’en voyant ma mère. Enfin, c’était autre chose. Je me frottais un peu le front, étalant ainsi un peu la crasse et la poussière sur ma peau. Tant pis. Je ne dis rien d’autre préférant ne pas insister, vraiment pas. Elle verrait quand finirait par me ramener et qu’elle ouvrirait la porte. Je savais très bien quel spectacle allait lui sauter au visage… Toutes les mères aiment leurs enfants…

« Alors je n’ai pas de mère. »

Non, ma mère ne m’aimait pas. Je n’étais pas aveugle ni idiot sur ce point-là… Quant à des amis… Je n’en avais plus vraiment. Plus du tout. Besoin d’ami… Je fronçais les sourcils. J’avais mon cheval… c’était déjà bien, non ? Danseur m’aimait lui ! Les autres…

« Pourquoi faire ? J’ai un cheval. »

Et pourquoi on avait toujours tendance à me voir plus jeune que je n’étais ! Ce n’était pas juste ! Mais je serrais les dents avant de soupirer légèrement à sa remarque…

« Onze ans ma dame. Je ne suis plus vraiment un enfant. »

D’accord, j’avais pas encore de poil au menton, ou ce genre de chose ! Mais plus du tout un gamin ! Je me mordis les joues à sa remarque. Huit ans… Mais c’était un bébé ! J’allais pas jouer avec lui… Et puis quoi encore ? J’allais faire quoi ? Débrouillard…

« Nous verrons cela ma dame… Mais vous me ramenez à nos appartements, ou juste prendre un bain ? Non, parce que je me pose la question ? »

Non parce qu’elle voulait me voir prendre un bain et vraiment s’assurer que j’étais propre ? Et me donner des affaires de son gamin de fils ? Non, parce que sinon j’allais vraiment mal le prendre. Je ne savais vraiment plus quoi penser.

« Vous pensez vraiment que c’est utile tout ça ? »

Non parce que bon… que je rentre crotté au non… À part Lucas personne remarquerait.

Aryana Darry

La Maison Darry a été parmi les maisons vassales ayant ouvertes leur porte aux Targaryen. La guerre sur tous les fronts malmène ses pauvres nerfs, craignant pour son époux constamment. Il n'est pas rare qu'elle soit distraite et manque à quelques obligations maternelles - comme tenir ses enfants à l'œil. Un jour, elle les égare dans la forteresse impériale en construction et parcourt chaque couloirs pour les retrouver. Elle tombera sur Sacha.

Ingrats et dramatiques en plus de ça. Ou alors, elle vient réellement de tomber sur un enfant maltraité ou du moins, délaissé. L'idée la laisse circonspecte, elle garde le silence pendant un instant. Elle sait que certains parents sont abusivement sévères avec leurs enfants, mais elle sait aussi que d'autres ne s'en préoccupent que s'ils ont un intérêt en politique. Peut-être que Sacha se trouve dans ce cas de figure.

- Tu es le dernier de ta fratrie ?

Cinq enfants, c'est beaucoup. Et cinq fils, c'est encore plus. Sans doute qu'il n'est pas la priorité de ses parents pour cette raison, et sans doute qu'il se sent seul. Aryanna suppose, et se perd dans ses pensées, alors qu'elle devrait déjà s'assurer de la bonne santé de ses enfants.

- Et c'est très bien que tu te sentes proche de ton cheval. Mais les chevaux, eh bien... ils ne parlent pas.

Arya ouvre une ou deux portes sans même réfléchir, observe les environs, appelle son fils. Rien, toujours rien. Le stress monte sérieusement d'un cran.

- Oh si, tu es un enfant. Vous les garçons, vous êtes beaucoup trop rapides à vous prendre pour des hommes.

Il arrive déjà que ses fils commencent à lui parler avec une certaine supériorité dans le ton, comme si elle était leur subalterne alors qu'elle changeait encore leurs langes il y a peu. Incroyable. Et Sacha se met à faire la même chose, même si logiquement, il lui doit beaucoup moins que ses enfants.

- Je n'en sais rien. Je vais... je vais m'assurer que tu ailles bien.

Presque en train d’hyperventiler, la jeune femme ne sait pas vraiment ce qu'elle fait ni même pourquoi. Peut-être qu'elle souhaite simplement mettre ce gosse là en sûreté, à défaut d'avoir trouvé le sien. Alors elle renchérit, sans hésitation :

- Oui !

Parfaitement utile.

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Elle semblait enfin comprendre le problème qu’il y avait. Je passais une main sur mon visage avec un soupir avant d’incliner la tête.

« Oui ma dame. Je suis le petit dernier en effet. »

Cela pouvait tout expliquer… bien sûr. Mais j’aurais préféré que cela ne soit pas le cas. Pas vrai ? Mais je n’avais pas besoin d’ami, j’avais mon cheval ! C’était tout aussi simple que cela à mes yeux ! Mais pas pour la dame visiblement. J’avais envie de m’enfuir, mais ce n’était peut-être pas le moment de la secouer ou de m’enfuir ? Elle était aimable. Et oui un cheval ne parlait pas !

« Oh… vous savez, le mien hennit comme pour me répondre. Mais je peux comprendre le point de vue. »

Mais au moins le cheval me fichait ma paix, il ne m’insultait pas, me grondait pas. Il aimait juste que je passe du temps avec lui, c’était pour cela que je l’aimais ! Il était doux avec moi et personne ne cherchait à lui faire du mal. C’était déjà ça. Et avec lui j’étais toujours plus ou moins en sécurité après tout. Vraiment, dans les écuries on me fichait une paix royale. Même si selon elle on grandissait trop vite.

« On nous demande d’être des hommes tout de suite ! »

Rétorquais-je aussitôt vivement. On nous demandait d’être des guerriers, des chefs très tôt ! C’était pas tout à fait notre faute non plus ! Elle voulait juste s’assurer que j’allais bien… mais… mais je puais juste ! C’était pas la mort après tout ! Et elle respirait un peu trop vite à mon goût… Elle ovulait absolument que je la suive. D’accord.

« D’accord, je vais vous suivre ma dame, mais si vous plaît, calmez-vous j’ai l’impression que vous allez vous évanouir ! »

Et j’avais pas envie de la traîner en gueulant qu’elle était tombée dans les pommes ça allait faire du dégât !

Aryana Darry

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Un gamin de dix ans lui ordonne de se calmer et elle, bêtement, tente d'effectuer cette tâche. Le fait est qu'il a raison, s'énerver ne servira à rien si ce n'est lui faire perdre encore plus de temps quant à la résolution de cette affaire.

- Oui, tu as raison. Oui. Je dois me calmer.

Elle souffle, desserre un peu la main de ce pauvre Sacha dans la sienne et recommence à marcher d'un pas légèrement moins militaire. Elle ne l'avouera pas, mais c'est Sacha qui la sauve plus que le contraire. Sans trop savoir pourquoi, sa présence la rassure assez pour qu'elle ne perde pas pied. Elle se dit que peut-être, si lui tolère sa présence, alors ses propres enfants finiront par revenir eux aussi. Alors elle se concentre sur ce qu'il dit et continue d'observer les environs.

- C'est vrai ? J'adorerais voir ça, je crois n'avoir jamais observé une telle complicité entre un être humain et un animal.

Pour preuve, même son chat ne lui fait pas l'honneur d'être proche d'elle.

- Mais il est aussi important d'avoir d'autres êtres humains avec soi.

Comme des enfants, par exemple. Ceux qu'elle a perdu, par exemple. Quant à sa réponse à son deuxième argument, la brune oscille de la tête et soupire.

- Oui, eh bien, pas moi. Alors tu peux être un enfant en ma présence.

Arya s'arrête finalement devant ses appartements, où elle fait entrer Sacha et ordonne, claquant les mains deux fois, qu'on fasse couler un bain à cet enfant. Elle décrit ensuite la situation (catastrophique) à la nourrice de ses enfants en sanglotant de temps en temps. On essaie de la rassurer comme on peut en lui disant qu'on finira bien par les retrouver, mais rien n'y fait. Pendant ce temps, le pauvre Sacha est la victime des brosses et des savons.

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Jaenyra Miss Westeros 2023:

Pourquoi elle était si inquiète et si angoissée ? Je ne comprenais absolument pas ! Je me frottai le nez sans rien dire alors qu’elle semblait vouloir, enfin, se calmer. Tant mieux, je pus enfin avoir ma main un peu plus libre alors que j’avançai toujours plus ou moins traîné de force. J’essayais de la détendre un peu en parlant de mon Danseur. Elle semblait étonnée et perplexe, mais aussi intéressée par ce que je disais. Je haussais les épaules.

« Ce n’est pas rare pourtant. Mais peut-être que vous le verrez. »

Pas comme-ci je passais ma vie aux écuries et qu’il était facile de m’y trouver après tout. Des humains… J’aimais pas trop les humains alors je préférais ne rien dire. Ce n’était vraiment pas la peine. J’allais lui en faire de la peine après tout. Elle était gentille… Il fallait l’avouer, complètement empressée et stressée, oui ! Mais bon… nous n’allions pas nous amuser à lui faire de la peine, n’est-ce pas ? Et j’avais plus l’habitude d’être un adulte qu’un enfant. Je fronçai les sourcils à ses mots.

« Je ne sais pas ce que c’est. »

Être un enfant. Je me retrouvai pousser dans un appartement, attrapé et fourré dans un bain chaud. Je restais complètement abruti alors qu’on me nettoyait dans tous les sens, coupant même un peu mes cheveux… Et tout cela. J’avais l’impression de ne rien comprendre à ce qu’il se passait… Je ne les laissais quand même pas me laver par les servantes, je pouvais me laver seule, mais je n’avais visiblement pas le droit de laisser la moindre trace de poussière. Mes vêtements furent attrapés pour être lavés. Est-ce qu’on pouvait appuyer sur le bouton stop ?

Visiblement non… Je me fis éponger, coiffer et habiller en moins de temps qu’il ne fallait pour réciter les dix premières lois de l’Empire. Je me fis habiller dans des couleurs neutres, chemise en lin, gilet bruns et pantalon brun. Je réussis à récupérer mes bottes pour les enfiler. La servante passa un coup de peigne et me poussa dans le salon. Je m’inclinais devant la dame.

« Est-ce que je vous conviens ainsi rafraîchis ma dame ? »

Autant lui demander… C’était elle qui avait demandé après tout.

Aryana Darry

La Maison Darry a été parmi les maisons vassales ayant ouvertes leur porte aux Targaryen. La guerre sur tous les fronts malmène ses pauvres nerfs, craignant pour son époux constamment. Il n'est pas rare qu'elle soit distraite et manque à quelques obligations maternelles - comme tenir ses enfants à l'œil. Un jour, elle les égare dans la forteresse impériale en construction et parcourt chaque couloirs pour les retrouver. Elle tombera sur Sacha.

Aryanna n'a aucune envie de passer davantage de temps dans les écuries pour observer une potentielle complicité entre un être humain et un cheval. Elle ne le signale pourtant pas au gamin qui l'accompagne plus ou moins de plein gré. Après tout, il est adorable ce petit Sacha. Et il n'a visiblement pas eu de chance dans la vie, ou du moins, pas avec sa génitrice. Elle ignore si ce sont ses hormones ou sa panique qui lui font penser une telle chose, mais elle aurait presque envie de l'élever lui aussi. Et ensuite, elle se dit que cette envie vient sûrement de sa peur panique de ne jamais retrouver son fils et accessoirement, hériter de sa maison.

- Je ferai attention la prochaine fois, promis.

Qu'elle lui promet, alors qu'elle n'est pas certaine de vouloir vérifier si tous les cavaliers s'entendent avec leur monture. Mais quelque part, elle sait qu'elle le fera peut-être en se souvenant de cette conversation, et de Sacha. Finalement, elle parvient à passer le gamin dans sa redoutable machine à laver et ce dernier proteste à peine. Pendant ce temps, elle explique la situation à sa gouvernante qui la rassure un peu et la laisse ensuite seule à ses tourments. Le Racin se représente à elle bien plus propre qu'avant et la fait légèrement pouffé, dans toutes ses émotions. Arya lui ébouriffe les cheveux et acquiesce.

- Oui, tu es bien mieux comme ça.

Il lui fait penser à son fils, en vérité. Ce même fils qui finit par franchir la porte de ses quartiers, accompagné de ses frères et soeurs et de leur gouvernante. On lui explique qu'ils n'étaient qu'à quelques mètres de là, qu'elle est simplement partie dans le mauvais sens du couloir. La Darry se perd en effusions de sentiments, pleure un peu en les serrant dans ses bras. Une fois remise de ses émotions, elle se souvient de ce pauvre Sacha qui l'a soutenue.

- Merci beaucoup, jeune homme. Tu m'as été d'une grande aide.

Puisqu'après tout, il lui a tout de même permis de ne pas devenir complètement folle.

- Est-ce que tu souhaites rester un peu ? J'aimerais qu'on parle un peu de ce que tu m'as dit au sujet de ta mère.

Parce qu'à bien y réfléchir, le sujet l'inquiète grandement.

| É L E V E R R O M E |

ஃ Cette jungle me doit des mea-culpa à la pelle, à marcher entre rats, vautours et hyènes. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les putes comme moi portent les rêves des hommes. Cette ville me doit des mea-culpa à la chaîne, à marcher entre les rois qui tuent les reines. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Non, je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne ஃ

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Super cadeau de Lin, merci à elle:

Jaenyra Miss Westeros 2023:

Est-ce qu’elle ferra réellement attention ? Je n’en étais pas tout à fait sûr, mais qu’importe, c’était quelque part son problème, plus le mien… Je la suivis docilement dans les couloirs jusqu’à me retrouver dans une baignoire à me faire récurer, même si je faisais de mon mieux pour le faire seul ! Mais bon ! Soyons dociles, comme cela ça durera moins longtemps ! Je finis par en sortir, propre comme un sous neuf, presque parfumé ! Manquerait plus que ça ! J’offris un rictus à la dame en m’inclinant.

« Ravi de voir que je vous conviens ainsi. »

Et j’eus le droit à brusquement toute la famille. Je restais silencieux, reculant un peu pour échapper aux étreintes et tout cela. La dame semblait brusquement respirer un peu mieux et être soulagée pour tout et n’importe quoi. Elle avait donc perdu ses enfants juste parce qu’elle était partie à gauche au lieu de droite… Qui sommes-nous pour juger ? Après tout ici c’était grand ! Je détournai les yeux pour regarder par la fenêtre pour regarder à l’extérieur jusqu’à ce que la Darry revienne vers moi. Une grande aide… Je n’en étais pas sûr… mais je m’inclinai.

« Je n’ai fait que mon devoir ma dame. Rien d’autre. »

Ne contrarions pas cette pauvre dame qui semblait avoir du mal avec ses émotions. Rester… Pour parler de ma mère… Je restai silencieux quelques secondes avant de hocher la tête.

« Si vous le souhaitez ma dame. Je ne peux rien vous refuser. »

J’étais censé répondre quoi d’autre ? Que ma mère m’attendait ? Baliverne. Mais nous allons en parler. Je n’aimais pas trop parler de ma mère non plus… Mais qu’importe…

« Je suis tout ouïe pour vos questions ma dame. »

Je ne savais pas trop quoi lui dire d’autre en réalité, elle pouvait poser ses questions, moi je répondrais, mais sans demande, difficile d’y répondre, n’est-ce pas ?

Aryana Darry

La Maison Darry a été parmi les maisons vassales ayant ouvertes leur porte aux Targaryen. La guerre sur tous les fronts malmène ses pauvres nerfs, craignant pour son époux constamment. Il n'est pas rare qu'elle soit distraite et manque à quelques obligations maternelles - comme tenir ses enfants à l'œil. Un jour, elle les égare dans la forteresse impériale en construction et parcourt chaque couloirs pour les retrouver. Elle tombera sur Sacha.

Du moins, il lui convient bien mieux ainsi que couvert de boue. La faute à ses années d'éducation à devenir une bonne mère, une bonne épouse. Que faire, comment sanctionner, qu'est-ce qu'on peut laisser passer et qu'est-ce qui est tout bonnement inacceptable. Arya n'a pas eu d'autre choix que d'ancrer dans son esprit tous les mœurs, toutes les bonnes manières qu'elle était censée inculquer à ces enfants. Et puis elle est elle-même devenue mère et s'est rendue compte que ce n'était pas aussi simple qu'elle le pensait. Sacha aussi lui parle de devoir pour justifier qu'il ne se soit pas enfui à toute vitesse en la voyant arriver. Elle n'est pourtant pas certaine que tenir compagnie à toutes les mères désespérées de Fort Darion fasse partie de ses obligations et lui en est d'autant plus reconnaissante.

Arya se laisse tomber sur un divan dans une effusion de soupir, de taffetas et de parfum, tapote la place à côté d'elle pour la désigner à Sacha.

- Je voudrais juste m'assurer que tout ira bien pour toi.

Puisqu'elle ne sait rien de ce qui sera après, d'où il sera emmené et d'où elle devra aller.

- Est-ce que tu es bien traité au sein de ta maison ?

Qu'elle ose demander, incertaine de ce qu'elle fabrique. Les violences sur les enfants n'offensent personne et sont plutôt courantes, on lui a déjà conseillé plus d'une fois de se montrer plus dure avec les siens. Mais elle, elle en est persuadée, manquer d'amour et d'affection est une chose grave. Et une chose grave peut en entrainer une autre.

| É L E V E R R O M E |

ஃ Cette jungle me doit des mea-culpa à la pelle, à marcher entre rats, vautours et hyènes. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les putes comme moi portent les rêves des hommes. Cette ville me doit des mea-culpa à la chaîne, à marcher entre les rois qui tuent les reines. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Non, je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne ஃ

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Jaenyra Miss Westeros 2023:

Pourquoi c’était presque toujours les gens extérieurs à ma famille qui prenait plus soin de moi. À part Lucas, personne ne s’occupait vraiment de moi dans ma famille. Personne ne s’inquiétait de si j’allais bien. Mai à l’extérieur… Oui. Oui on prenait soin de moi. Même si je n’avais pas l’impression de le mériter. De mériter qu’on prenne soin de moi, que même… Que je n’avais pas le droit aux soins et même à être en bonne santé. J’avais l’impression de ne pas pouvoir… Mais puisque je devais aussi obéir… Autant le faire… Mais cela me démangeait presque… ces vêtements propres sur le dos. Non, vraiment, je crois que je n’étais pas fait pour qu’on prenne soin de moi. Je m’assis du bout des fesses sur le canapé aux côtés de la dame en fixant le mur devant moi.

Est-ce que tout irait bien pour moi ? Je posais mon regard sur elle avant de hocher sagement la tête. Oui. Tout irait bien. Aujourd’hui… demain serait un autre jour. Mais qu’importe. Aujourd’hui, ça irait, j’avais toujours l’habitude de prendre soin de moi, avec plus ou moins de succès, tout seul et de m’assurer que tout irait bien dans les prochains jours. Et au pire… Hé bien… Lucas serait là pour m’aider, un peu. Si père ne se débrouillait pas pour nous séparer. C’était fou, il avait un talent pour cela. Je restais surpris à sa question et je réfléchis quelques secondes à une formulation… peu alarmiste.

« Je… Je dirais que cela dépend des jours… et des gens… Avec qui je suis… »

Je ne pouvais pas dire non… Je ne pouvais pas dire, non il fallait que je protège aussi Lucas.

« Je m’entends très bien avec mon grand-frère Lucas… C’est avec lui que je passe mon temps libre quand il peut l’être également. Je ne m’entends pas très bien avec mes autres frères et avec mes parents. Mais tant que j’ai Lucas… Ça ira. »

Tu parles, il ne pouvait pas toujours me protéger de Père… Mais comment lui dire ? Comment lui raconter ? Elle était trop douce pour ce monde cette pauvre dame.

« Mère n’est pas très présente ou attentive. Mais… »

Mais quoi ? Mais quoi Sacha ? Une mère c’est censé être aimant, joyeux, rire ! Mais c’était autre chose.

« Mais… Lucas dit qu’elle n‘était pas comme ça avant… Avant ma naissance. »

Je n’en savais pas plus.

Aryana Darry

La Maison Darry a été parmi les maisons vassales ayant ouvertes leur porte aux Targaryen. La guerre sur tous les fronts malmène ses pauvres nerfs, craignant pour son époux constamment. Il n'est pas rare qu'elle soit distraite et manque à quelques obligations maternelles - comme tenir ses enfants à l'œil. Un jour, elle les égare dans la forteresse impériale en construction et parcourt chaque couloirs pour les retrouver. Elle tombera sur Sacha.

Le récit que lui fait Sacha est loin de la rassurer. Entendre ses enfants jouer derrière elle lui permet d'accorder au jeune Lord toute l'attention qu'il mérite, sans avoir à se préoccuper d'autre chose. Une situation inédite depuis leur rencontre, où Sacha l'a soutenue plutôt que le contraire. D'une certaine manière, elle aimerait simplement lui rendre la pareille. Et ce sont ses entrailles, ou peut-être ses hormones, qui lui hurlent aussi qu'elle doit prendre soin de lui. S'assurer qu'il ira bien. Parce qu'elle est mère, et que c'est ce que font les mères pour les enfants. Même ceux qui ne sont pas les leurs. Du moins, c'est ce qu'elles devraient faire, c'est ce qu'on lui a appris. Alors elle y tient, c'est vrai. Et ce qu'il lui dit, mesurant chaque mot, pesant chaque syllabe. Tout ça ne lui plait pas.

- Je vois.

Elle n'est pas sûre de voir, mais elle peut imaginer. Elle aussi a eu ses moments de doute, ses ombres et ses fantômes. Elle aussi a été tentée de s'accrocher à un passé perdu. Alors sans doute qu'elle peut entrevoir ce qui pousse cette femme à agir ainsi. Mais ces raisons-là ne concernent pas Sacha, ou du moins pas directement.

- Je ne sais pas ce qui a poussé ta mère à devenir ainsi. Mais ce n'est pas ta faute, tu sais.

Même si elle le pense peut-être. Même si lui aussi le pense peut-être.

- Et je veux aussi que tu saches que tu pourras venir ici autant de fois que tu le souhaites. Si tu en as besoin.

Elle aimerait faire plus. Et ne peux pas.

- Tout le temps que nous passerons à Fort-Darion, nous serons là pour toi.

Arya sourit, tendrement et naturellement. Elle ignore s'il attrapera un jour cette main qu'elle lui tend. Mais c'était important pour elle de le faire.

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ஃ Cette jungle me doit des mea-culpa à la pelle, à marcher entre rats, vautours et hyènes. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les putes comme moi portent les rêves des hommes. Cette ville me doit des mea-culpa à la chaîne, à marcher entre les rois qui tuent les reines. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Non, je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne ஃ

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Super cadeau de Lin, merci à elle:

Jaenyra Miss Westeros 2023:

Elle voyait. Elle voyait ce que je voulais bien lui dire, effectivement. Je préférais ne vraiment pas lui dire tout ce que père faisait. Je n’avais pas besoin de la pitié des gens. Vraiment pas. C’était ce que je détestais. Cela ne me servait à rien, cela ne m’aidait pas. Je frottais un peu le haut de mon dos, les cicatrices étaient récentes et je n’aimais pas la sensation du tissu contre, mais qu’importe. IL ne fallait pas non plus que je gratte. C’était hors de question. Je posais mon regard sur la dame qui m’affirma que ce n’était pas ma faute. Ce qui était arrivé à ma mère. Je restais silencieux pendant quelques secondes supplémentaires.

« Je crois que je ne saurais jamais ce qu’il est arrivé à ma mère. Et pourquoi elle a changé. »

Le fait était que ce n’était peut-être pas totalement ma faute, mais un peu quand même. Je regardai les enfants jouer autour de nous. Est-ce que c’était ça une fratrie normale ? J’aurais sans doute aimé en avoir une comme ça ? Cela aurait été vraiment bien. Mais on ne pouvait pas toujours avoir ce qu’on voulait, pas vrai ? Je reviens vers la dame en silence. J’inclinai la tête vers elle.

« Je vous remercie de votre sollicitude ma dame. Je reviendrais sans aucun doute. »

Rien que pour honorer ma promesse et son offre Et fuir un peu ce qui me servait de famille. Même si Daenar trouverait un moyen de m’empêcher de venir. Il était très fort pour ça… Enfin… pas la peine de trop lui en parler, vraiment pas. Je hochais la tête.

« Merci ma dame. Je crois que j’en aurais sans doute besoin. »

Est-ce que vraiment je pourrais venir ? Sans aucun doute. Je jetai un coup d’œil à l’extérieur.

« Je crois vous avoir volé assez de votre temps Ma dame. Je vous remercie de votre temps. Je vais devoir rentrer. J’espère vous voir bientôt. »

Je me levai et m’inclinai bien bas.

» Est-ce que c’est vraiment ça la guerre ? (Flashback) - [Tour II - Terminé]
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» Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes vraiment...[Tour VI - Terminé]
» On ne naît pas mère, on le devient [Tour VII - Terminé]
» Mélyana Aenarion - Ainsi la paresse est mère