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Anastasia Tsilimpiou est <a href="https://bloody-crown.forumactif.org/t8215-ysilia-royce-the-once-and-future-queen#246705"><span class="Gp_Val">Ysilia Royce</span></a>

RECENCEMENT

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<span class="Gp_Val">Ysilia Royce</span> - Je suis fidèle à mon souverain - Dame - <a href="https://bloody-crown.forumactif.org/t8215-ysilia-royce-the-once-and-future-queen#246705">PV </a>

LIEU

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<a href="u784"><span class="Gp_Val">Ysilia Royce</span></a> se trouve à <span class="Gp_Val">Eyrié - Val</span>

Ysilia est une fille. Adorée par son père, aimée par sa mère, elle a grandi loin de toute épreuve dans un cocon familial uni. L’amour de ses parents ne l’a pourtant pas protégé des grossesses infructueuses de sa mère et de la déception de son père. Pendant près de 10 ans, Ysilia était l’unique enfant des Royce. Ce statut privilégié, terni par son sexe, lui a permi d’acquérir des connaissances de gestion et une certaine méfiance envers la gente masculine qu’elle ne connait pas.

Ysilia sera une épouse. C’est inéluctable. On le lui a répété maintes fois, autant avec l’espoir de trouver un bon parti qu’avec la crainte de voir un incapable prendre sa main. Deux sons de cloches dont elle a retenu une chose: peu importe qui ce sera, son époux sera aussi maître. Si la jeune Ysilia ne donnait que peu d’importance à ce fait, celle d’aujourd’hui comprend ses implications. Surtout depuis qu’elle a failli convoler avec un ennemi.

Ysilia est une cousine. De la famille royale, même. Enfant, qu’ils soient princes et elle dame importait peu à la fillette. Ils étaient surtout ses compagnons de jeu et un échappatoire à la monotonie des travaux de couture. Elle se souvient encore de leurs rires et du preux chevalier qui la sauvait des griffes d’un dragon imaginaire. C’est avec un certain trouble qu’elle se remémore ces années, le rouge aux joues parfois, lorsqu’elle croise le regard effacé du Ronnel d’aujourd’hui.

Ysilia est une sœur. Certains s’attendaient à ce qu’elle jalouse ce petit être inespéré. Au contraire, c’est avec un amour inébranlable que la dame a accueilli son jeune frère. Encore aujourd’hui, alors que le garçon grandit, elle ne peut s’empêcher de l’appeler sa petite mouette. En ces temps difficiles, Ysilia est sûre d’une chose: elle donnerait sa vie pour protéger celle de Donnel. Si partir pour les Eyrié lui brise le cœur, il en est la raison principale.

Ysilia est fauconnière. Elle a reçu son faucon alors qu’il venait à peine de faire ses plumes, peu avant la naissance de son frère. Ce cadeau de son oncle Perra n’a pas beaucoup plus à son père, au début, mais il a bien vite abandonné l’idée de le lui enlever. La fillette, jusque-là difficile à intéresser, s’est rapidement prise d’affection pour le prédateur et ils sont encore aujourd’hui inséparables.

Ysilia aurait dû être Stark. Elle avait prit la nouvelle dignement en public, un léger sourire au coin des lèvres. Lorsqu’elle referma la porte de sa chambre, elle ne put retenir ses sanglots. C’est que le Nord est loin, froid, inconnu. Elle avait cependant compris la nécessité de cette union et c’est avec une politesse signe de son rang qu’elle a écrit la première lettre à Jon. Elle fut la première surprise de constater que ces échanges étaient agréables, tant et si bien qu’elle était presque impatiente des noces.

Ysilia est un pion. Sur l’échiquier du pouvoir, elle pensait avoir un certain poids, puisqu’on allait faire d’elle une future reine. Mais avant même qu’elle ne croise le regard de son promis, les tensions politiques lui enlevèrent son statut de fiancée. Loin d’en être froissée, c’est avec soulagement qu’elle accueillit la nouvelle. Elle n’aurait pas supporté d’être parmi les ennemis des siens. L’incertitude de son futur lui a pourtant fait froncer plusieurs fois les sourcils. Qu’allait-il lui arriver si d’autres étaient capables en une missive de décider de son destin?

Ysilia sera reine. Elle est bien contente que cela ne soit pas du Nord mais elle n’aurait jamais imaginé que cela serait du Val. Ronnel avait été marié et heureux, elle avait depuis fait une croix sur les sentiments ambigus qu’elle nourrissait pour le jeune roi. Lorsque la reine-mère a demandé sa main à son père, ce dernier a été réticent. Si la couronne vient avec un certain prestige, la porter revient aussi à avoir une cible sur le dos. Ysilia l’avait appris lors de ses premières fiançailles, lorsqu’en plus d’être éduquée pour tenir un domaine, on l’avait instruite sur la tenue d’un royaume. Si c’est pour être au côté de son véritable souverain, la jeune femme n’a que faire des risques. Elle souhaite servir son royaume au meilleur de ses capacités. Puisqu’elle ne peut être chevalier, être reine lui paraît être un bon moyen de parvenir à ses fins. Après de longues discussions, elle réussit finalement à convaincre son père et voyage avec lui jusqu’aux Eyrié pour arranger les détails.

Ysilia est inquiète. La situation politique de son royaume est loin d’être rose et le risque imminent d’une guerre ouverte ne l’aide pas à trouver le sommeil. L’attaque sur Goëville lui a aussi rappelé à quel point les dragons peuvent être destructeurs et ses prières sont orientées vers la sécurité de sa famille et de son futur époux. Fiancé qui, d’ailleurs, semble loin d’être ravi de l’avoir pour promise. Elle est bien consciente de sa peine et si elle souhaite lui apporter un peu de bonheur, elle sait que seul le temps pourra l’apaiser ne serait-ce qu’un peu. Le problème est qu’ils semblent en manquer.