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Les rangs arrières se délitent littéralement tel le parchemin que l'on déchire avec agressivité non feinte sous une pulsion de colère. L'avant garde de l'armée impériale de ce chien d'ancien roi du Nord enfonce notre pitoyable armée à revers sans que cette bande de paysans ne soit en mesure d'opposer la moindre résistance à l'élite de ces envahisseurs revanchards. Je continue pour ma part à pourfendre chaque ennemi passant à ma portée l'envoyant rejoindre avec une sauvagerie rehaussée d'un sentiment amer de désespoir ses foutus dieux de continentaux. Mon épaule me lance terriblement sanguinolente des pointes de flèches à y avoir élu domicile suite à l'assaut initial. Qu'importe la souffrance, ce qui est mort ne saurait mourir mais renaît plus dur et vigoureux à la peine. Ma bâtardise et une existence de chien de guerre m'ont toutes deux conditionnés à rire en endurant la douleur. Alors, je laisse un rire de fou furieux s'échapper de mes lippes plissées en une moue méprisante. Cette apparente folie a le mérite de déstabiliser un instant les adversaires me faisant face ainsi que ragaillardir mes compatriotes bersekers se moquant comme d'une guigne de la fin tragique sur un champ de bataille. Pourtant au plus profond de moi, je sais bien que tout est perdu. J'ai vu le dragon se poser et causer de monstrueux dégâts au milieu du front. J'ai vu le prince de Peyrdragon s'enfuir tel le lâche qu'il est.  J'ai vu la contre-charge héroïque de mon ténébreux géniteur pulvériser les rangs coalisés en vertu de la puissance de son élite au sombre brassard. Tout est perdu mais je ne serais pas le Requin Noir si je ne tentai pas de rétablir la situation aussi futile cela soit. A moins que ce soit juste une irrémédiable envie de vengeance qui motive la fureur de mes bras et la létalité de mes mouvements. Cela ne revêt aucune espèce d'importance tant que le Noyé m'accorde la force de massacrer plus d'ennemis afin de les lui offrir en sacrifice. Mon rictus mauvais se teinte d'écarlate suite à un jet infortuné. Enfin les sombres profondeurs récompensent mon abnégation lorsque le général de la catin d'outre détroit se présente devant moi alors que j'invective sans ménagement les génitrices de ces foutus mercenaires lents à l'assaut mais rapide à la fuite. Le duel qui s'engage est par trop rapide malgré ma soif de mort ainsi que ma jeunesse. Ma blessure précédente me gène et le vieil oriental sait manier la lame. Son arme enfonce mon casque manquant de m'arracher la moitié du visage au passage. Ma conscience tente de dominer la léthargie dévorante tentant de m’entraîner dans les méandres d'une nuit sans fin. Néanmoins, je ne puis que sentir mes forces m'abandonner tandis que mon corps est traîné en arrière par des loyalistes


Vous pouvez illustrer vos propos avec des images si vous le désirez, faire une histoire par paragraphes, par souvenirs, que sais-je? Vous êtes totalement libre de ce côté-là.

Attention par contre à bien mettre en exergue les paroles, si vous en écrivez, si possible en utilisant les span couleur des groupes du forum : Bief Fédéré, Ouest, Orage, Peyredragon, Bief de Hightower,  Conflans d'Hoare, Nord, Val Dorne, Conflans Fédéré des Tully, Empire, la foi et Etranger. Allez c'est parti c'est à vous, et naturellement, on supprime ces indications