Il serait bien mal venu de dire que je ne me sens pas concerné parce qu'il se passe à Westeros. Je suis Prince, et ce n'est pas parce que je dois hériter du royaume du Nord que cela m'éloigne des enjeux qui animent les Sept Royaumes. Le jeu politique ne laisse qu'une place mince à la stabilité entre différents peuples ayant chacun leur propre culture. Je ferais tout en tout cas pour maintenir l'intégrité du Nord.

Je suis profondément attaché à mon royaume et à mon roi. Mon père a su mener une politique de modernisation époustouflante pour le Nord et pour Winterfell. Il a su unir des peuples aux caractères difficiles et belliqueux, développer routes et commerces. J'espère avoir les mêmes talents que le Roi Loup pour amener la prospérité au Nord.

Il n'y a pas vraiment besoin de se poser la question. Le royaume du Nord est déjà touché par la guerre, que la menace vienne des Sauvageons ou de certains royaumes plus au sud toujours avides de conquêtes et d'extension. Il faut se battre, déterminer les forces et les faiblesses des troupes et du terrain avant de s'engager pour prendre à revers nos ennemis, récupérer les terres conquises par la force et montrer ce que le Loup vaut sur le terrain.

La seule réponse au déshonneur est la mort. Je ne conteste pas que ce plan était une stratégie qui peu convenir à tout conquérant qui voue un culte à sa suprématie. Cependant, c'est l'homme qui a alors déshonoré son nom, menant à la mort de nombreuses personnes venus pour des négociations. S'il faut respecter le désir de guerre, il faut savoir aussi prendre en compte le désir de paix.
     

▪▪ Cilia ▪▪ 23 ans ▪▪ 15 sur 20 ▪▪ Facebook si mes souvenirs sont bons ^^ ▪▪ Le design, le contexte et le magnifique personnage. ▪▪ Les annexes et tout et tout. C'est un forum super complet mais du coup beaucoup de choses à assimiler xD ▪▪ Quelle hâte de rp avec vous ! ▪▪

     

Fragile mouvement de la poitrine, se soulevant et s'abaissant au rythme de la respiration. Celle-ci est lente et régulière, signe que la personne est plongée dans un sommeil profond où il serait sans aucun doute agréable de glisser aussi. Mais cette nuit il ne dort pas, comme depuis plusieurs nuits déjà, les heures semblent s'échapper, le repos ne jamais le gagner. Doucement, il glisse ses doigts sur la peau nue à côté de la sienne et la frôle avec tendresse, comme si elle était la chose la plus merveilleuse du monde. Il voit la peau blanchâtre, typique des gens du Nord, frissonner délicieusement et un bref mouvement parvient alors de sa partenaire d'un soir. Il esquisse un léger sourire, pour autant, il ne manque pas de se soustraire à ses bras chaleureux qui tentent vainement de le maintenir dans la couche. Il se lève en quelques secondes, ne voulant pas agiter un peu plus le sommeil de la belle et ne voulant pas avoir à répondre à une quelconque interrogation venant de sa part. Même si c'est un Prince, même si pour une chose aussi insignifiante que celle-ci il n'avait sans doute aucune justification à donner, il n'était pas à ce point goujat. Il aimait la vie, il avait pris la décision d'en profiter à chaque instant. L'hiver venait et il ne savait pas si demain il pourrait voir l'aube se lever sur les terres du Nord. Il avait été éduqué avec des règles et des valeurs auxquelles il croyait éperdument et qu'il n'avait aucune envie de remettre en question. Heureusement pour lui, la jeune femme n'avait visiblement pas été plus troublée que ça par l'éloignement de son amant d'une nuit. Il finit de se rhabiller, se parant des éléments les plus chauds qu'il avait emportés avec lui pour pouvoir profiter de la nuit froide qui se profilait à l'extérieur. Seul la vue du ciel étoilé et le silence environnant aurait sans doute raison de son esprit encombré. Parler n'avait jamais été son fort. Il mettait en avant son insouciance pour ne pas qu'on vienne systématiquement le déranger. Il avait besoin d'être seul. Il était un loup solitaire, veillant sur sa meute avec attention, mais ne pouvant extérioriser ce qu'il ressentait. Un trait de caractère qu'il avait sans aucun doute hérité de son père. Le vieux loup ne savait pas communiquer avec ses proches, ce qui avait causé bien du soucis à son héritier. La seule avec qui il osait partager ses pensées et ses tourments s'était à présent en aller pour rejoindre l'Ouest et les Lannister. Autant dire que tous avaient pu remarquer sa désapprobation au cours de la cérémonie de mariage et du banquet qui s'en était suivi. Il avait fait une tête de six pieds de long qui en disait beaucoup sur la tristesse que son départ prochain provoquait chez lui. Il ne pouvait pas se permettre de s'ouvrir ainsi à nouveau à quelqu'un d'autre. Ses secrets seraient emportés par les vents qui traversent le Nord.

Le froid piquait légèrement au visage, il n'était pas aussi cinglant que certains soirs ici, tout comme le soir de sa naissance, où la pluie s'était ajoutée, battant la terre avec force. Il n'y a rien à dire de particulier sur cet événement, tout ce qu'il le rendait différent des autres accouchements était qu'il annonçait la venue d'un héritier pour le Royaume du Nord. L'idée s'inscrivait doucement dans l'esprit de tous qu'il devenait possible de perpétuer la famille Stark, une bonne chose même si ce n'était pas la naissance qui faisait l'homme. Une sœur et un frère étaient venus agrandir les rangs de la meute au fil des années pour le plaisir ou le déplaisir de Jon, suivant les jours et les humeurs. Il avait su gagner le cœur de la princesse louve à moins que ce n'était elle qui avait su le dompter. Tout semblait plus difficile avec Walton. Le prince du Nord avait démontré dès son plus jeune à quel point son tempérament intrépide menait souvent à l'inconscience. Il n'y avait sans doute pas une journée sans qu'une bêtise ne germait pas dans son esprit taquin, faisant tourner en bourrique sa mère qui était la présence forte de sa vie. Il se permettait des choses que l'absence de son père autorisait, pour autant, il y avait sans doute là les prémices du besoin de reconnaissance vis-à-vis de son géniteur. Un combat qu'il menait encore aujourd'hui. Il aurait sans doute pu haïr ce père qui ne le voyait pas, qui ne lui parlait pas, qui ignorait pour la plupart des facettes de sa personnalité, ce qu'il vivait ou de ce dont il aurait voulu vivre. Pour autant, c'était une admiration sans borne qui touchait l'enfant, il portait son père en état de grâce. Lui le héros de ses récits d'enfance qu'on ne cessait de lui conter à la nuit tombée dans le secret de sa chambre quand il le réclamait encore et encore à sa mère. S'il n'avait pas toujours su avoir un rôle de père et si Jon n'avait pas toujours cru avoir une place de fils à ses côtés, il était son idole incontestablement. Pour ce qui était d'une présence masculine et tout aussi paternelle, il s'en remettait alors à son oncle Brandon Stark. La complicité qu'il avait avec lui n'était pas à remettre en cause et il avait été un mentor dans bien des domaines.

Mais le monde est ce qu'il est. Il semble toujours au bord du gouffre, s'apaisant par instant, attendant qu'un leader se révèle pour en mettre à mal un autre. Il n'y avait pas que la menace d'au-delà du mur qui mettait en péril la souveraineté du royaume du Nord, mais l'avidité d'autres suzerains, cherchant à acquérir toujours plus de pouvoir, toujours plus de terre, toujours plus de richesse. Que ce soit le Roi-Loup ou son frère, les absences s'accumulaient, la tristesse de l'enfant grandissait. Il devait apprendre à se battre, à défendre les terres de sa famille, faire honneur et pouvoir venir en aide. N'être qu'un enfant était une cause de soucis pour Jon. Toute son éducation avait toujours été tournée autour des droits et devoirs des grands seigneurs de Westeros. Il était issu d'une famille de guerriers plus valeurs les uns que les autres, défendant au prix du sang les frontières du Nord et du Sud, terrassant les menaces venant de la terre ou des mers. L'envie de combattre faisait battre son cœur de jeune loup. S'il était évident que ses différents apprentissages devaient aussi passer par la présence d'un mestre lui inculquant divers savoirs, l'ouvrant à toute une culture et à toute une histoire, il était bien difficile de le tenir bien assis sur une chaise. Il cherchait toujours de nouvelles astuces pour pouvoir échapper à ce qu'il considérait être une corvée, importante, mais une corvée quand même. Il ne savait pas qui de sa mère ou de mestre son attitude énervait le plus, l'un comme l'autre lui était agréable, mais il n'avait pas l'âme d'un orateur, défendant ses principes par les mots avec la poésie et la connaissance ardue de l'art de parlementer, il savait employer son esprit à la stratégie guerrière et aux maniements des armes. Apprentissage qu'il fit auprès de son oncle Brandon alors qu'il n'arrivait même plus à compter les mois d'absence de son père, à se demander même parfois qui était réellement le seigneur de Winterfell. La paix était revenue un jour et s'était à bout de souffle ou presque que les guerriers étaient enfin revenus chez eux. Les soldats avaient ramené la mort avec eux et pour un temps de paix, il fallait un temps de deuil. Jon n'avait jamais été prêt à faire le deuil de sa mère, emportée en quelques semaines alors que tous les jours son père, lui, risquait la mort sur le champ de bataille. Un bien tragique revers du destin. Elle était un des piliers de cette famille, il devait la représenter, en étant fort, en laissant les larmes pour les plus jeunes, pour les plus faibles de leur famille. Il ne pouvait pas se le permettre, il ne pouvait s'autoriser à perdre pied et ainsi dévoiler à la face de son futur peuple que le chagrin pouvait ainsi le saisir et le paralyser dans la tâche qui lui avait été confiée, dans le destin qu'on avait tracé avant même sa naissance. Il s'était rapproché de Jeyne, pendant qu'il sentait Walton s'éloigne un peu plus de lui. Quant à son père … Ils n'avaient jamais échangé sur ce qu'il s'était passé, gardant cette distance respectable mais si glaciale. Il n'avait jamais cessé en tout cas, de tenter par tous les moyens d'arracher un sourire aux siens, seulement une lueur d'amusement dans le regard, par son humour parfois lourd et sans saveur.

Malgré toute l'énergie qu'il s'évertuait à mettre dans son travail physique et mental, toute l'énergie qu'il mettait à maintenir une certaine cohésion familiale, les choses ne semblaient aller que de mal en pis. Son père semblait avoir définitivement jeté un voile sur Winterfell, souffrant comme tout le monde de la perte de cette Reine si forte, si volontaire qui avait su conquérir le cœur de ses sujets et qui avait su s'imposer alors que son époux était sous le feu de la guerre. L'amour qu'il était certain de voir entre chaque membre de la famille ne suffisait pas, n'avait sans doute jamais suffis. Si Jeyne excellait à s'imposer, à s'exprimer, à ressentir et à vivre, les hommes de la famille semblaient évoluer dans un même royaume, se croisant mais ne s'attardant jamais les uns auprès des autres. Devenir un homme ne changea en rien ses convictions et la plus malheureuse des situations qu'était la guerre était presque un espoir de rapprochement pour Jon entre les membres de cette meute dans laquelle il avait vu le jour. Il prend chaque jour des risques pour cela, chose qu'on lui reproche parfois à demi-mot. Il cherche à prouver sa valeur dans la poussière et le sang, dans le bruit métallique des armes qui s'entrechoquent, que ce soit pour une joute ou dans une mise en situation réelle, il sait que sa place n'est pas à l'arrière mais sur le front. Envie de plaire, constaté qu'il n'est pas un sur-homme mais se sentir plus vivant que jamais quand l'adrénaline monte petit à petit en lui, le poussant toujours plus de l'avant. La guerre est arrivée dans le Nord, la dernière compagne contre les sauvageons a marqué un tournant pour l'ensemble des Loups, la bataille de la Mort-aux-Loups a laissé des traces dans le cœur des hommes, dans le cœur de Jon. Il a manqué de peu de se faire embrocher, ne pouvant compter que sur Bowen, son fidèle ami, son frère de cœur, pour se sortir de cette mauvaise passe. A jamais reconnaissant envers lui, il se rend bien compte qu'il est loin encore d'égaler le vieux Loup, de prétendre à un prestige plus grand. Pourtant, il sait que son père a des projets pour lui. Jon n'ayant qu'une confiance toute relative en ses compétences doute de pouvoir les mener à bien. La guerre touche Westeros, le jeu des alliances poussera à la bataille toujours plus loin vers le sud. Des rumeurs se lèvent petit à petit au sein des rangs de l'armée du Nord, murmures venant du commandement de celle-ci. Jon est le prince héritier, il devra poursuivre la guerre sur d'autres fronts que celui que son père défend aujourd'hui. L'idée de prendre la tête d'une armée, « seul » est une épreuve pour lui. Il ne cesse d'y penser, jour et nuit, revoyant plan de bataille, stratégie, mettant en revue les moyens humains et l'armement à disposition du royaume du Nord. Faisant surtout un grand travail sur lui, le pousser à penser un peu plus avec sa tête plutôt qu'avec ses muscles partant en première ligne avant même d'avoir étudié les risques.

La nuit ne le fera pas oublier … Oublier qu'il n'a pas réussi, réussi à unir sa famille autour de quelque chose de solide. Oublier que son père aujourd'hui allait se remarier, pour une alliance plus forte avec le royaume de Peyredragon et la famille des Targaryen. Une chose que le jeune prince ne voyait pas forcément d'un très bon œil. Si d'un point de vue politique, tout cela semble essentiel pour l'avenir du Nord. Il sait aussi que Rhaenys se présente comme étant la Reine des Sept Royaumes de Westeros, si finalement Harren Hoare venait à être vaincu, il doute que le Nord pourra garder sa souveraineté et son indépendance. Le sombre jeu de la politique mettant à mal la parole de toute personne, les traités sont dans l'esprit du Prince, un moyen d'apaisement immédiat et un enjeu politique important. Mais tout le monde change, et les amis d'un jour, peuvent très vite devenir les ennemis d'un lendemain proche. Oublier que Jeyne est partie, pour ne jamais revenir. Il aimait tellement la taquiner sur son rôle de princesse à marier, appréciant de la faire rager à la simple idée qu'ils n'étaient que des pions sur l'échiquier des alliances. Elle était partie, heureuse de ce qu'il avait pu voir mais le laissant seul à ses tracas de jeune prince. Qu'il n'a pas su comprendre ce frère qu'il aime tant, qu'il n'a pas su percer la carapace de son père. Qu'il n'a pas su voir que tout cela n'avait pas d'importance au final. Oublier que si on l'attendait aujourd'hui sur le champ de bataille, sa prochaine mission était à son tour de se marier et de perpétuer la descendance des Stark.  

       

Savais-tu qu'un jour, il a perdu son alliance et que depuis, c'est le bordel dans la terre du milieu? Arhem excuses-moi, mais c'est que... C'est mon idole !
BREF !



Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.

Les démarches post-Validation ▪▪



Favoriser son intégration ▪▪



Connaître en profondeur Torrhen, Sharra et Deria le background du forum ▪▪