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 The will to make it better

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MessageSujet: The will to make it better   The will to make it better EmptyMar 26 Déc - 16:41

THE WILL TO MAKE IT BETTER
@Oranne Whent & @Vaella Verdragon

Vaella savait qu’à la racine de toute l’organisation impériale se trouvait l’or. C’était lui qui maintenait l’équilibre précaire entre le fonctionnement normal de l’Empire et les conflits auxquels ce dernier faisait face depuis plusieurs années. C’était lui qui dictait à ses dirigeants la façon dont il fallait mener les campagnes, financer les soldats, ravitailler les fronts et produire les armes. Mais c’était aussi lui qui dictait comment développer et moderniser les infrastructures, nourrir sa population et la protéger. On disait souvent que les finances étaient le nerf de la guerre. Ce qu’il ne fallait pas oublier, c’est qu’elles étaient aussi le nerf de l’après-guerre et qu’elles essuyaient les plâtres de ce que la fureur guerrière laissait dans son sillage. Combien d’or avait déjà été englouti dans les reconstructions, dans le soin aux blessés, dans la crise sanitaire qui avait suivi les campagnes militaires, dans l’inflation constante occasionnée par la perte de ressources stratégiques, par l’impact considérable sur le transport de marchandises, par la disparition de certaines voies commerciales ?

La Peyredragonienne ne pouvait qu’estimer, modestement, le coût de la guerre car l’économie n’avait jamais été son domaine de prédilection. Mais elle connaissait la valeur des choses et ce chiffre lui faisait assurément froid dans le dos. Vaella avait, de fait, une certaine admiration pour qui osait se frotter au problème épineux des finances publiques – qu’elles soient de guerre, ou non. Il fallait rigueur, force de travail, caractère et sang-froid pour tirer les ficelles d’une économie instable qui pouvait, en un instant, prospérer ou péricliter et entraîner tout l’Empire dans sa chute. Et même pour elle, dont les décisions quotidiennes étaient pourtant une question de vie ou de mort, c’était trop de responsabilités. Oui, lady Verdragon laissait volontiers cela à d’autres même si elle comprenait. Ce qui ne l’empêchait pas, comme n’importe quel rouage d’une machinerie bien huilée, de vouloir tourner un peu mieux, un peu plus efficacement et avec un peu plus de facilité.

Son quotidien se limitait à œuvrer auprès des blessés qui reposaient à Fort-Darion. Elle se penchait jour après jour, nuit après nuit, sur leur lit de convalescence. Elle les soignait sans jamais les juger, sans faillir malgré la fatigue physique et morale qui s’accumulait à mesure que les semaines passaient. Avec dévotion, elle les aidait à reprendre le cours d’une vie normale lorsque c’était possible. Certains s’en sortaient admirablement bien, comme c’était le cas du Commandant Goldwyne dont elle avait pu observer le rétablissement inespéré en se tenant à ses côtés chaque jour. D’autres étaient mutilés à vie et, elle le savait, ne retrouveraient jamais leur existence d’antan. Et c’était douloureux. Et coûteux. Vaella côtoyait ces hommes depuis des mois maintenant, elle avait non seulement acquis un savoir extraordinaire, mais aussi un esprit critique quant aux failles de leur système de santé.

Les choses étaient améliorables, évidemment.
Mais comme beaucoup, cela exigeait de trouver les fonds nécessaires pour ce faire.  

Alors, après avoir passé un certain temps à coucher par écrit les dispositions qu’elle envisageait pour améliorer la prise en charge du soin aux blessés, elle avait finalement décidé de s’adresser à qui de droit pour espérer les voir se concrétiser. Décrocher une rencontre avec l’intéressée n’avait guère été difficile, mais Vaella redoutait quelque peu l’entretien et, surtout, elle redoutait la femme qu’elle allait devoir chercher à convaincre. Conseillère économique de l’Empereur Braenaryon, lady Oranne Whent nourrissait une certaine réputation. Respectée et crainte de tous, on la disait glaciale et intraitable, pour le mieux. Austère, mauvaise, désagréable voire hystérique, également. De bien vilaines choses, selon Vaella qui s’efforçait de ne pas nourrir trop d’inquiétudes quant à leur rencontre à venir.

Mais lady Whent avait la confiance du Vieux Loup, ce qui était suffisant pour voir en sa conseillère la figure forte et rationnelle que ce genre de position exigeait. La Peyredragonienne voulait croire que ses idées sauraient trouver en elle une oreille attentive et que quelques-unes trouveraient même grâce dans le cœur présumé froid de lady Whent. Quelques rouleaux sous le bras, Vaella avait déambulé dans les couloirs de la capitale impériale, au chuintement léger de sa robe couleur de perle contre la pierre froide. Elle avait trouvé sans mal l’étude de la femme et avait toqué trois fois, sans hésitation mais avec retenue, attendant qu’on l’invite à entrer.

À ce stade, toute nervosité l’avait quittée et ne restait que la conviction que ses idées pouvaient véritablement changer la donne. Lorsque la porte s’ouvrit, Vaella fit face à un jeune garçon, à peine entré dans l’adolescence, qui s’enquit aussitôt de son identité. Il lui demanda de patienter quelques instants, le temps de notifier la conseillère de son arrivée et refermera la porte sur elle. Une poignée de secondes plus tard, remerciée d’avoir patienté, elle fut effectivement conduite auprès de la conseillère Whent. Cette dernière avait été prévenue de son arrivée et l’attendait de pied ferme.

« Lady Whent, fit-elle, s’inclinant doucement en guise de salutations. Lady Vaella Verdragon, Nous n’avons, je crois, encore jamais été présentées. Je vous remercie de m’accorder cet entretien. »

Elle attendit que la conseillère l’invite à s’installer, et à prendre la parole, comme l’exigeait la bienséance. Il y avait bien des façons d’introduire le sujet de leur discussion. Vaella opta pour la plus directe d’entre elles, estimant qu’il était inutile de gaspiller leur temps précieux en palabres vaines. Si ça ne l'intéressait pas, elle laissait le soin à lady Whent de le lui faire savoir. Si ça l'intéressait, il n'y avait pas à douter que la femme s'enquerrerait des informations qui lui seraient nécessaires.

« Je souhaitais m’entretenir avec vous du budget alloué à la prise en charge des blessés de guerre. Elle marqua une pause. J’œuvre auprès du Mestre impérial au titre de l’effort de guerre, et j’ai quelques propositions donc j’aimerais discuter avec vous. »

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Vaella Verdragon
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MessageSujet: Re: The will to make it better   The will to make it better EmptyVen 19 Jan - 14:39

Chiens et chiennes.

On frappa soudainement à la porte de son étude, une poigne qui ne connaissait pas l’hésitation mais trop faible pour être celle d’un homme, cependant la conseillère impériale ne leva pas tout de suite le regard des rouleaux de comptes impériaux qui avaient été étalés sur son bureau. Le regard toujours baissé, la plume à la main, elle ne semblait pas plus que cela avoir remarqué le son de cette arrivée venant de résonner dans la pièce, avant qu’elle ne lève finalement une main et fasse signe au jeune garçon qui lui servait d’aide d’aller ouvrir la porte… Le garçon qui n’attendait que ce signe de celle qu’il servait comme aide d’étude, habitué par la force du temps à ses manières froides et distantes comme la pierre qui est polie par le vent, posa donc les rouleaux qu’il était occupé à ranger dans les nombreuses armoires qui se trouvaient dans cette étude. Il s’échappa alors vers la porte de l’étude pour aller quérir qui venait déranger la conseillère impériale dans son travail.

Lady Whent se demanda qui des dames de la cour impériale pouvait bien venir l’enquérir, car elle était certaine à la manière dont la personne inconnue avait frappé à la porte de son étude qu’il s’agissait d’une femme… Alors que sa plume terminait de traiter les lignes de comptes qui se trouvaient devant ses yeux, son esprit se perdit dans la réflexion Sûrement était Lady Mallister, dont elle avait récemment pris l’éducation en main, qui venait lui poser des questions mais la poigne de cette dernière était souvent plus timide et hésitante, comme souffrant constamment d’une peur de déranger… Ou peut-être était-ce Lady Omble, dont la confiance pouvait correspondre à la poigne entendue, et qui de par sa position dans l’Empire avait une très bonne raison de venir la déranger… Mais Lady Whent espérait profondément qu’il ne s’agisse pas de cette dernière, car n’ayant aucune affection pour ce personnage la pensée de devoir l’accueillir dans son bureau l’embêtait énormément. Il faudrait qu’elle trouve une excuse, qu’elle dise avoir trop de travail pour la repousser.

Le garçon revint rapidement à ses côtés, lui annonçant d’une voix que la personne ayant frappé à la porte de mon étude était Lady Verdragon. Voilà une personne auxquelles la conseillère impériale n’avait pas pensé, et ce nom fut suffisamment intrigante pour qu’elle lève enfin le nez de son travail et hoche la tête pour signifier au jeune garçon que l’invitée pouvait entrer. Reposant sa plumé et se levant, Lady Whent se prépara donc à l’arrivé de cette jeune femme qu’elle ne connaissait que de visage. Elle se demanda tout de même ce que cette dernière pouvait venir chercher dans son étude, et elle savait à présent que l’on pouvait s’attendre à tout… Alors enfin Lady Verdragon entra. La peau pâle et la chevelure du plus claire des blonds, elle était, habillée dans sa robe jade, la définition même de la beauté à Peyredragon. Et malgré le peu d’année nous séparant véritablement, la différence de nos vies et de nos rôles avaient appuyés ces quatre ans dans chacun des traits de nos visages, dans chaque cheveux …

« Lady Verdragon, c’est un honneur de vous recevoir ici. Que me vaut votre venue ? »

Et alors qu’elle prononça ses paroles, Lady Whent fit à la fois signe à son invitée de s’assoir face à elle et prit place dans son fauteuil. Elle espérait que la jeune femme ne se perdre pas trop longtemps en politesse, car la conseillère impériale était très prise ces jours-ci et n’avait aucune envie de perdre son temps dans ce genre de discussion sans intérêt. Qu’on l’accuse d’être critique envers son propre sexe, mais Lady Whent supportait mal la propension des femmes de perdre son souffle si inutilement.

Mais à son plus grand étonnement a jeune femme ne perdit pas de temps dans les politesses et autres décorations sans intérêts que Lady Whent ne supportait pas, et alla directement lui énoncer le sujet de sa visite. Discuter du budget de la prise en charge des blessés de guerre. Bien, voilà une manière d’échanger qui plaisait à la conseillère impériale, d’autant plus s’il s’agissait de traiter d’un sujet lui tenant autant à cœur que celui de l’effort de guerre et de comment l’argent des coffres impériaux puissent être au mieux alloué afin d’aider au combat. Ce n’était pas pour rien que Lady Whent avait prit cette place de conseillère économique de l’empereur, persuadé qu’une femme qui ne peut prendre l’épée doit trouver chaque moyen qu’elle peut de participer à l’effort de guerre, et elle le faisait par les chiffres. Lady Verdragon participait aussi à l’effort de guerre, c’était une chose très louable. Lady Whent aussi avait par le passé aidé à la prise en charge des hommes blessés au front, mais le temps lui manquait à présent pour cette tâche.

« Très bien, j’écouterais vos propositions. Je connais moi-même les difficultés du Mestre impérial à s’occuper de tout nos blessés, et ce problème a duré trop longtemps sans réponse… Souhaitez vous boire quelque chose pendant que nous parlons ? »

L’aide d’étude, en entendant ses mots, se prépara à aller servir les deux dames.

« Je salue votre participation à l’effort de guerre Lady Verdragon, laissez-moi entendre comment je peux moi aussi y prendre part. »

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Oranne Whent
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MessageSujet: Re: The will to make it better   The will to make it better EmptyMar 26 Mar - 23:21

THE WILL TO MAKE IT BETTER
@Oranne Whent & @Vaella Verdragon

Vaella avait accepté la proposition de Lady Whent de boire quelque chose tandis qu’elles parlaient. Elle avait demandé un thé à la menthe – « si c’est envisageable » - et avait remercié son hôte pour son attention. La Peyredragonienne avait attendu que l’aide d’étude ne les quitte pour préparer ce qui lui avait été demandé. Puis, elle avait pris une inspiration et s’était lancée dans son exposé. Sa revendication. Le regard soutenu de Lady Whent, imperturbable, perçant, l’avait presque fait vaciller l’espace d’un instant. Mais l’appréhension avait fini par se dissiper à mesure qu’elle parlaitn, à mesure qu’elle affirmait ses idées. La jeune femme n’avait jamais été très à l’aise au milieu des mondanités, elle préférait de loin la compagnie des vieux rouleaux de parchemin et des traités de science. Mais c’était vraiment dans ces instants-là qu’elle se sentait le plus… Elle. Et pour qui la connaissait, cela ne faisait aucun doute ; Ses yeux brillaient de cet éclat plein de certitude qu’on ne lui décelait que dans ces instants-là.  

« Quatre homme sur dix, énuméra-t-elle. C’est la proportion de blessés qui survivent dans les trois jours qui suivent leur rapatriement au Castel. Deux sur dix seulement survivent à la lunaison. Un seul s’en sort, en définitive. Après une pause, elle reprit : Quant aux causes des trépas, j’ai relevé en premier lieu la fièvre contractée suite à l’infection de leurs plaies. Les complications inhérentes aux amputations, aussi. Le plus souvent c’est la gangrène qui les emporte, en raison des conditions sanitaires sur le front. Enfin, il y a les blessures qu’ils reçoivent. Parfois, elles sont prises en charge trop tardivement. Il peut parfois s’écouler des quinzaines avant qu’ils ne soient reconduits jusqu’à Fort Darion. Alors, l’hémorragie ou toute autre fièvre contractée en chemin a raison d’eux. Evidemment, parfois, leurs blessures sont tout simplement fatales. Mais cela ne représente finalement qu’un cas sur vingt. Pour le reste, c’est le fardeau du temps et des conditions sanitaires. »

Vaella roula précautionneusement le parchemin et le posa près d’elle, sur le bureau. L’aide d’étude revint en cet instant avec leurs thés. Lorsqu’il posa la tasse fumante près d’elle, la jeune femme lui adressa un sourire poli. Elle prit une gorgée qui manqua de lui brûler la langue, mais qui laissa le temps à son interlocutrice de digérer le flot d’informations dont elle venait de l’abreuver. Elle savait que c’était beaucoup d’informations, et elle espérait sincèrement ne pas avoir lassé Lady Whent, pour ce que la question lui tenait particulièrement à cœur. Après un instant, la Peyredragonienne reprit la parole.

« Le transport, les soins et le dédommagement des veuves, cela représente un coût important pour l’Empire, je ne vous apprends rien. Elle fronça les sourcils avant d’ajouter : un coût des plus légitimes, entendez-moi bien. Mais il pourrait, je pense, être divisé de moitié si nous avions la possibilité de prendre en charge nos blessés directement sur le front de guerre. Vaella marqua une pause. J’ai écrit un traité détaillant dans les grandes lignes la mise en place d’un hôpital militaire. J’y détaille les matériels et pharmacopées dont nous aurions besoin pour une prise en charge optimale de nos blessés, à quelle distance de la ligne de front il serait raisonnable de le placer, j’y précise également nos besoins en personnes formées dans l’art de la guérison… Je sais que cela peut représenter un coût important, mais je pense sincèrement que nous y gagnerions. Ne serait-ce que nous sauverions d’innombrables vies. »

Elle se garda bien de le dire, mais c’était la seule chose qui comptait réellement aux yeux de Vaella. Les chiffres étaient du domaine de Lady Whent et elle lui laissait tout loisir d’estimer elle-même la faisabilité de son projet en termes de finances. Pour ce qui était de la pertinence d’établir des hospices à proximité des fronts de guerre pour assurer la survie de leurs hommes, la Peyredragonienne ne se posait même pas la question.

« Voici les rouleaux qui détaillent les coûts sanitaires actuels de la guerre. Ce ne sont que des estimations basées sur mes observations et, n’ayant pas accès aux montants exacts alloués à l’économie de guerre, et n’ayant pas de vision sur le front de guerre, elles sont limitées. Je m'en excuse. Mais elles permettent d’appréhender ma proposition plus… factuellement, dirons-nous. Et voici le traité dont je vous parlais. Elle joignit le geste à la parole en le poussant également sur le bureau. Nous pourrons en discuter ensemble si vous le désirez, ou je puis également vous les laisser ces documents pour que vous puissiez les étudier à votre guise. Je ne voudrai pas vous tenir éloignée de vos devoirs plus que de raisons. »

Elle se tut, finalement, et prit une grande inspiration. Le reste de la discussion était entre les mains de Lady Whent.


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