« “Are you a female dog?" "What ? Why?" "Because you are acting like a real bitch!»
Les préparatifs se conclueraient rapidement et pour l’heure aucun grain de sable conséquent ne semblait s’être glissé dans l’harmonique mécanisme de préparation des festivités. Un événement qui deviendrait un fanal d’union entre deux cultures étrangères -du moins l’espérait-elle-. La symbolique était forte et les moyens investis dans pareille festivité avaient été lourds et ayant nécessité puisement dans ses propres deniers personnels afin de magnifier au mieux le cadre idyllique des jardins aquatiques qui bientôt connaîtraient un afflux massif de monde. Déjà les premiers invités arrivés dans un parcours initiatique marqué par une chatoyance de couleurs vives qui offraient dès lors un avant goût d’une soirée placée sous le meilleur augure. Toutefois pour la Gargalen l’heure n’était pas encore à l’amusement, les gueules de feu n’étaient pas encore toutes opérationnelles et il faudrait qu’elles le deviennent rapidement pour sublimer l’obscurité et les songes de la nuit. Les jeux aquatiques de fontaine offrant illusions et rafraîchissements été déjà en place, et à l’eau devait répondre le feu, afin de parfaitement unir les héritages Rhoynard et Valyriens. La princesse s’était personnellement impliquée dans les plans architecturaux et les modifications à apporter des lunes auparavant -trois-. Elle avait auditionné et commissionné les plus grands savants et artistes de Dorne pour savoir ce qu’il était possible de faire ou non. Une hubris qui pourrait laisser porter à croire que par un événement pareil, malgré les fléaux de la guerre, la principauté renaitrait et pourrait enfin aller de l’avant. Un oracle l’avait prévenu que cela ne pourrait qu’attiser la colère du divin. Mais cet avertissement, Nymeria n’en eut guère cure. La peur devait être oubliée, écartée, annihilée, pour enfin avancer.
Afin d’assurer la sécurité de l'événement, la princesse avait fait lever les milices de la capitale, assurer leurs équipements avec des fonds pour la forge. Un dispositif important de sécurité pour parer à de nombreuses éventualités. Des goûteurs étaient également présents en nombre. Tout devait être parfait et rien ne se mettrait en travers de la route de Nymeria, rien. Aucun factieux, aucun errement dans les constructions, aucun manque de mets et de consommation, aucun invité indésirable ou oublié… Un eden, une idylle, voilà ce que la princesse de Dorne tentait de faire émerger et elle y parviendrait. Rien n’échappait à son regard de vipère, et l’anxiété commençait à se faire ressentir au fil de l’écoulement des heures. Dès le matin à l’étendue des grandes voiles d'ombrage jusqu’à maintenant avec le début des premières activités. Bientôt, la souveraine devrait passer enfiler ses tenues. Celle-ci se demanda quelles seraient les pensées de son mari lorsqu’il arriverait. Apprécierait-il ses choix ou se montrerait toujours aussi brutal ? Par réflexe sa main toucha son ventre songeant au retard toujours plus long de ses menstruations. Cette possible vie qui grandissait en elle l’effrayait. Pourtant c’était pour son avenir qu’elle se battrait probablement corps et âme. Alors que la Gargalen se laissait aller à ses pensées intimes sur cette terrasse où se trouvait un trône, là où ce soir elle assisterait avec les siens aux plus belles scènes, un serviteur vint la prévenir de l’arrivée imminente de la princesse impériale Valtigar, Jaenyra, sa belle-soeur inconnue. « Merci Quentyn. Faites la conduire à la résidence d’été. J’y serais. Dès son arrivée demandez lui si elle a besoin de quoique se soit pour se sustenter. »
La souveraine, accompagnée de quatre gardes, quitta les lieux pour se rendre dans la petite résidence de pierres suivant les routes de marbres et les allées remplies d’une luxuriante végétation offrant ombrage et fraîcheur dans un monde où l’aridité dominait en souveraine. Elle y fit installer des orangeades et quelques mets raffinés généralement appréciés. Afin de passer, elle s’assura que tout avait été préparé comme elle l’avait demandé. Le bâtiment était écarté de la structure principale et entouré de plusieurs bassins où une eau azur dansait grâce à un système de ruissellement offrant au lieu un calme extraordinaire. Montant à l’étage pour observer la chambre, tout semblait avoir été fait selon les ordres données par Nymeria. Parfait.
Alors que la princesse redescendait les escaliers, elle vit sa belle-sœur guidée par Quentyn arriver sous bonne escorte. « Princesse Jaenyra Valtigar de l’Empire Valyrien. Quel plaisir d’enfin vous rencontrer. » Nymeria fit son plus grand sourire jaune et prit faussement son ton le plus mielleux. « J’espère que la route n’a pas été trop longue. Veuillez excuser le peu d’étiquette ou d’hommage, mais comme vous avez pu observer, l’effervescence est grande. » S’approchant de la valyrienne, bâtarde, elle lui fit une accolade, la serrant dans ses bras. Elle profita de son action pour ordonner à Quentyn ainsi que les gardes présents de les laisser seules. Il lui fallut quelques secondes ensuite pour relâcher son étreinte.
« Je nous ai fait préparer une orangeade avec les fruits du verger. Mes goûteurs les ont testés mais peut-être préférez-vous faire usage du vôtre ? » Pique évidente sur la confiance que les deux femmes pouvaient s’offrir. Elle se retourna pour se servir un verre. « Je prévois de vous faire séjourner ici, si bien évidemment cela vous convient. Vous n’êtes pas loin des appartements royaux tout vous offrant une intimité un peu plus grande. Je me suis dit que cela serait une bonne idée après un long périple en navire. » Et cela serait plus simple de l'assassiner si jamais elle devenait trop suante. Cette idée ne serait pas appliquée mais elle ne manquait pas de charme. Mais cette rhétorique pouvait aussi bien s’appliquer à la Gargalen. Deux traîtresses d’une certaine manière. « Avant de rentrer dans le vif du sujet, à quel point me considérez vous comme une pétasse prête à tout pour le pouvoir et pour parvenir à ses fins ? » Une irrévérence sans nom, sourire railleur, elle porta le verre à ses lèvres, toujours debout, pour en boire deux gorgées.
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Sujet: Re: Summertime sadness [Tour X - Terminé] Mar 25 Juil - 18:57
Summertime sadnessI'm gonna fight 'em off A seven nation army couldn't hold me back They're gonna rip it off Takin' their time right behind my back And I'm talkin' to myself at night Because I can't forget Back and forth through my mind Behind a cigarette L'eau ondule paisiblement, reflétant les lueurs du soleil mordant de Dorne. Jaenyra détend sa nuque, soupire, garde les yeux fixés sur cette pureté, floue. On distingue dans l'eau des formes, des contours, pas de détails. Elle observe cet endroit avec la même précision : insuffisante. Elle observe sa belle sœur avec une méfiance grandissante. Elle n'est pas chez elle à Lancehélion, qu'elle a quitté alors qu'ils étaient encore des étrangers amarrés au port, à peine débarqués. Elle y a ses pions, pourtant. Jusqu'à quel point ? Jaenyra s'empare de son verre, vin ouestrien, sa propre bouteille. Le goût est âcre, elle le déteste. Elle ne boit pas d'habitude, mais les sources sûres se raréfient. Elle tient à la vie, la fameuse bâtarde. Le revers de leur médaille impériale. Elle repose son verre.
- La princesse Nymeria vous recevra au sein de la résidence d'été.
La servante s'incline, Jaenyra la congédie d'un geste. La princesse Nymeria. Tant de temps, tant d'informations contradictoires. La Valtigar sort du bain, s'enroule dans un linge. Il est dit que la fête sera démesurée, qu'elle sera le symbole de l'union des valyriens et des dorniens.
Foutaises.
Elle ne croit pas en ces choses-là, les symboles. Elle ne croit qu'en les faits, le concret. Et à ses yeux, Nymeria Gargalen est une intrigante de plus, vaniteuse, trop pour être maligne. Elle ne sait pas à quoi rime tout ça. S'il s'agit d'une énième tentative pour briller, ou d'un piège. Sous-estimer ses adversaires n'a jamais été de bon augure mais s'agit-il seulement d'une adversaire ? Les questions s'accumulent, elle n'aime pas ça.
Alors elle ira chercher ses réponses au soleil, en été.
***
Ses talons claquent alors qu'elle s'avance, accompagnée de deux légionnaires l'ayant déjà suivie jusque dans l'Ouest, jusqu'en terres saintes où elle a soi-disant expié ses péchés. Elle apparait finalement, cette princesse. Réellement belle, elle n'en doutait pas. Jaenyra lui offre son plus beau sourire mensonger, en réponse au sien.
- Ma chère belle-sœur, il était temps, en effet. J'ai tant entendu parler de vous.
Ce serait mentir que de dire qu'elle ne s'amuse pas, au moins un peu. Elle a sous-estimé la dornienne, elle fait au moins une bonne menteuse, ne laisse rien filtrer. Toutes leurs conversations risquent d'être épineuses, coup pour coup. Nymeria s'avance et la prend dans ses bras, deux grandes amies qui se retrouvent. C'est l'image qu'elles renvoient, du moins.
- Ne vous en faites pas, je n'ai de toute manière que très peu de goût pour les hommages. De plus, je vous sais fort occupée.
Elle en sait des choses, et sait aussi comment se rendre suffisamment oppressante.
- Je n'ai pas soif.
Plutôt crever que les avaler, ses maudites oranges. Jaenyra la suit pourtant, détaille du regard son mystère du moment. Des mois qu'elle lui tourne autour, comme une bête, un serpent attendant une ouverture pour s'enrouler autour cette jolie gorge pleine de doucereux mensonges.
- Et j'apprécie de dormir sur l'eau, à croire que j'en ai pris l'habitude, finalement. Mais je vous remercie pour vos égards, princesse.
Le mot sonne insulte sur sa langue, son regard s'éloigne. Elle déteste les bateaux. Peut-être même finira-t-elle par prendre ses quartiers aux jardins aquatiques. Si elle souhaite savoir où elle se trouve, sa douce belle-sœur devra la faire suivre. La suite la surprend, elle qui s'attendait à devoir mordre la première. Jaenyra sourit, franchement. Pleine de surprises, cette princesse dornienne. La Valtigar se laisse tomber sur un siège, tête inclinée en arrière, jambes croisées, jupe fendue. Elle se demande ce qu'ils lui ont dit à son sujet. Qu'elle est une catin, sûrement. Qu'importe.
- Ce que je considère importe peu. Ce que je sais, en revanche...
Elle mord sa lèvre inférieure, parcourt l'endroit du regard. Joli, très joli. Tout semble esthétiquement plaisant, ici. De son côté, elle se contente de laisser les imaginations brasser de l'air.
- Ce que je sais a son importance, c'est sûr.
Elle lui sourit, puis son visage se ferme. Elle observe, un moment. Nymeria lui a au moins fait l'honneur d'être directe avec elle. Jaenyra lui doit bien la pareille.
- Je ne suis pas votre ennemie. J'étais sincèrement ravie de voir les choses prendre une telle tournure, de voir des dorniens rallier notre cause de leur plein gré. Une femme forte, qui sait ce qu'elle veut et comment l'obtenir, qui aime le pouvoir. Nous avions tout pour nous entendre.
Et au fond, bien sûr, elle aimerait retrouver cet espoir. Gagner sa confiance, lui donner la sienne. Il y en a si peu, des noms sur lesquels elle peut compter. Mais elle n'y croit que peu. Elles ne mentent plus, pour une fois.
- Dites moi, ma chère belle-sœur, quelles sont vos relations avec Manfred Hightower ?
ஃ Cette jungle me doit des mea-culpa à la pelle, à marcher entre rats, vautours et hyènes. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les putes comme moi portent les rêves des hommes. Cette ville me doit des mea-culpa à la chaîne, à marcher entre les rois qui tuent les reines. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Non, je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne ஃ
***
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Jaenyra Valtigar
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« “Are you a female dog?" "What ? Why?" "Because you are acting like a real bitch!»
La rencontre entre les deux femmes ne tarda pas à tourner au duel. Les gardes encore présents à l’instant auraient pu discerner que ce conflit avait débuté dès le premier échange de regards. Bien loin de là était la morne réalité. Sans insinuer que le conflit était antédiluvien -il ne remontait pas aux origines de la formation de Dorne Valtigar-, une guerre d’usure et d’influence au sein même de Lancehélion où les coups bas avaient été nombreux et certainement méphitiques. Un choc des cultures, un choc des mœurs, un choc civilisationnel et surtout un choc historique. C’était avec amertume que Nymeria en était venu à recourir à des méthodes pour concentrer les pouvoirs dans ses mains. Les Valyriens avaient perdu sa confiance et l’inverse devait autant être vrai. La puînée avait pourtant sincèrement crû, et tout miser, sur la puissance Valtigar. Une puissance étrangère conquérante promettant gloire, richesses et stabilité aux Dorniens la ralliant. Nymeria avait décroché la lune en arrachant ce mariage avec l’un des princes de l’Empire. Celle qui rêvait autrefois d’une Dorne unifiée, si ce n’est plus, avait néanmoins rapidement déchanté. La nature du pouvoir est fébrile, changeante. Et elle, qui n’avait jamais rien conquis hormis un cœur, les dures lois de la politique s’était imposée à sa petite personne égocentrique, la plongeant dans un univers qui rapidement la fascina autant que la dégouta. La stagnation des conquêtes, le départ des Valtigar en mission diplomatique, leur silence et les incidents survenus durant ce début de règne eurent rapidement raison de la patience de Nymeria qui laissa son ambition reprendre le dessus sur le reste. Alors intrigue après intrigue, Lancehélion mua en un véritable nid de serpents qu’elle s’était jurée de dominer et d’écraser toute opposition. D’une nuit naquit une véritable machination ne portant aucun nom. Un état dans l’état. Un jeu des ombres dont la princesse avait mal calculé les répercussions qui jusqu’ici avaient été infimes…. Le pouvoir était une dégueulasse ivresse, un parfait univers de mensonges, de faux semblants et de duperies. Et les deux reines du jeu se rencontraient enfin. La dornienne et la valyrienne, la valyrienne et la dornienne.
Tout sonnait faux, des sourires à l’accolade sans parler des paroles mièvres. «J’espère que c’était en bien. » Bien sûr que non, elle était bien bonne. La Gargalen en parfaite hôtesse proposait un verre d'orangeade. La réponse fusante était sèche. Parfait, cette vilenie rendait l'invitée plus intéressante dans l’esprit de Nymeria. « Vous ne serez pas trop dépaysée ici par les bruits de l’eau au moins. Il me serait certainement difficile de supporter un voyage en bateau. » Mensonge. « N’hésitez pas si vous avez le moindre besoin. » Des connivences qui fanèrent une fois seules, comme la pauvre fleur face à l’ardent soleil, laissant les prédatrices sortir leurs armes.
« Tant de mystère s’en est excitant belle-soeur. » Bouche en cœur, voix demi-fluette jouant un air faussement étonné, le masque se maintenait alors que déjà la patience, mais surtout la curiosité de Nymeria, lui faisait tourner la tête. Qui avait un coup d’avance sur l’autre ? Qui pouvait provoquer la chute de sa rivale ? Qui pouvait écraser son ennemie ? Autant d’idées ridicules qui résonnaient dans la tête de Nymeria ce qui provoqua chez elle un inconscient rictus et une crispation de deux doigts de sa main droite qu’elle dissimula en s’occupant d’un pli de sa robe laissant entrevoir sa chair. Du vent pour l’instant.
Puis vint un bref discours sur l’amitié digne de la basse cour. Nymeria prit quelques instants de réflexion. « Le pouvoir prend des formes différentes. Peut-être que nos visions divergent. Pour le meilleur…» mais surtout le pire. Et déjà la première flèche était tirée cependant, c’était loin de déconcerter la dornienne. « Une opportunité officiellement. Une voix qui a su répondre à certains de mes doutes également lorsque certaines manquaient. » Nymeria se posa pour reprendre un peu de cette délicieuse pulpe pressée. « Imaginez un instant une situation. » Elle posa le verre et fit un grand geste de chaque main. « Vous envoyez à chaque puissant de ces terres une lettre un peu fantasque, ridicule. Et pour certains vous inscrivez un code à déchiffrer. Vous me suivez ? Dès lors, les intéressés se mettront à décrypter et à faire entendre leurs opinions, transcendant leur nature véritable. » Elle se rapprocha de Jaenyra. « Imaginez maintenant des accords scellés dans le plus grand secret avec nos voisins les plus proches alors qu’une jeune princesse se trouve en plein dans la ville capitale de ce dit voisin. Qu’aurait-il pu arriver de tragique ? » Une petite devinette pour en répondre à une autre.
« Je suis comblée de voir que c’est vous ou vos hommes qui avez retrouvé cette lettre manquante néanmoins. Si je voulais me débarrasser de vous, la première chose que j’aurais mise à prix c’était vos têtes chez notre ami Hightower. L’un de vos demi-frères n’y aurait pas trouvé grand-chose à redire. Tandis que l’autre demeure aux abonnés absents depuis de longues lunes. Dorne l’intéresse-t-elle encore ? » La question était marquée d’un profond cynisme. Cependant jusqu’ici tout était à peu près vrai. Cela dépendait de l’angle de vue de la vérité mais la basilisk d’Essos trouverait bien quelque chose à redire. C’était dans les failles laissées ouvertement béantes que se cachait le plus insidieux démon.
Quelques instants s’écoulèrent avant que la Gargalen ne reprenne l’initiative. Elle enleva entièrement sa robe pour se mettre à nue face à son interlocutrice, laissant échapper à l’occasion un poignard. « Cela ne vous gêne pas ? » Elle récupéra l’arme à terre pour la lancer sur la table. Une lame valyrienne. « Cela ne vous dit rien ? Perdez-vous le contrôle de vos troupes ? » S’approchant de nouveau de la dame aux cheveux noir de jais jusqu’à presque souffler sur son visage. « Avez-vous des explications à fournir ? » Le faciès de Nymeria se ferma et devint beaucoup plus grave.
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Sujet: Re: Summertime sadness [Tour X - Terminé] Mer 16 Aoû - 18:48
Summertime sadnessI'm gonna fight 'em off A seven nation army couldn't hold me back They're gonna rip it off Takin' their time right behind my back And I'm talkin' to myself at night Because I can't forget Back and forth through my mind Behind a cigarette Les politesses se fanent bien vite et révèlent des vérités moins fleuries. Elles ne peuvent se faire confiance, ne pourront sans doute jamais. Elles se sont trahies, plusieurs fois et sans trembler. Du mauvais sang a circulé, il est désormais impossible de reculer. Nymeria essaie pourtant de sauver les apparences, déploie un discours qui pourrait être convaincant si Jaenyra n'était pas déjà persuadée de sa nature mensongère. La valyrienne observe, les doigts fins coincés sous le menton. Elle garde sur les lèvres un léger sourire, non joué. Bien sûr, le jeu l'amuse. Bien sûr, Nymeria en connait parfaitement les règles. Bien sûr, elle est persuadée de pouvoir gagner.
Elle la laisse terminer, jusqu'à ce que sa robe tombe et qu'une autre accusation pleuve. Jaenyra hausse un sourcil en avisant la dague qui lui est mise sous le nez. De facture valyrienne.
- Qu'est-ce donc ?
La question est sincère, bien qu'elle sache parfaitement ce que représente l'objet. Ce qu'il reste d'une tentative d’assassinat, peut-être. Pas la sienne. La Valtigar se saisit de la lame, la fait tourner entre ses doigts. La repose. Finalement, elle se rassoit dans son siège et avise à nouveau son interlocutrice. Toujours aussi ravissante, elle doit bien le lui concéder.
- Je n'ai jamais parlé de lettre. Comme vous l'avez justement mentionné, je me trouvais dans la capitale de notre ami commun il y a peu. Et il existe toutes sortes de moyens d'obtenir des informations.
Un art dans lequel elle s'est perfectionnée avec les années, par nécessité majoritairement.
- Vous me faites miroiter que vous auriez pu me faire tuer là-bas, mais vous n'en avez pas le pouvoir. Vous en disposez en réalité de bien peu. Peut-être est-ce pour cette raison que vous avez fait le choix de la trahison ? Vous attendiez-vous à davantage ?
La pique peut sembler gratuite, mais elle n'est que vérité. C'est sans doute pour cette raison que la dornienne a sorti les crocs, persuadée d'avoir à se défendre comme un animal blessé, acculé par ses prédateurs. Ou par ambition, qui sait ? Elle peut comprendre ça. En revanche, les raisons qui sont évoquées ne lui donnent en rien satisfaction.
- Je vais vous donner ma version de cette histoire.
Jaenyra croise les mains devant elle et garde ses yeux dans ceux de la Gargalen.
- Vous avez séduit et épousé mon frère, pour le pouvoir ou en vous disant que cela ferait de vous une héroïne qui protégerait Dorne de ses envahisseurs. Vous avez été frustrée de notre surveillance constante, de ma poigne sur vos affaires et vous avez commencé à envoyer des lettres à tout Westeros dans l'espoir que peut-être, quelqu'un prendrait le temps de vous manipuler.
Ça a été le cas. Hightower, certainement, et d'autres sans doute. Rien qui ne puisse être défait par le feu, cependant. Jaenyra finit par se lever, tourne autour de la jeune femme, avise ses formes découvertes, s'arrête derrière elle.
- Mais il y a quelque chose que vous avez malheureusement oublié.
La Valtigar passe ses doigts sur son épaule droite, la découvre des cheveux qui la dissimulait et les fait glisser vers la gauche. Assez proche pour qu'elle sente son souffle sur sa nuque, Jaenyra place ses mots au creux de son oreille.
- Vous nous appartenez.
Elle la libère, revient se placer devant elle.
- Le peu de pouvoir dont vous disposez, nous vous l'avons donné. Et nous pouvons le reprendre. Passez donc autant de marchés secrets que vous le souhaitez, ñuha dōna*. Je les découvrirai et les brûlerai tous un par un.
Jaenyra prend ses distances et lui sourit poliment, les Targaryen ne sont pas les seuls à avoir retenu la leçon du feu et du sang. Elles sont néanmoins d'accord sur un point, Aerymor ne vaut pas mieux qu'elle et Maegor est un fantôme. Ce qu'elle s’abstient bien de lui dire.
- Pour autant, si c'est bien ce que cette dague suggère, je n'ai pas tenté de vous faire tuer. Il y a des lames valyriennes dans tout Lancehélion désormais. Peut-être qu'un de vos chers dorniens s'est lassé de vous voir vous pavaner ici, alors que vous n'en êtes pas légitime à ses yeux ?
Après tout, les Martell ont évidemment leurs soutiens ici. Un autre problème à résoudre.
- En revanche j'ai fait tuer votre ridicule petite garde. Étrange idée que de vous entourer de criminelles, alors que vous êtes protégée par de braves légionnaires valyriens.
Qui la protègent autant qu'il la surveille, c'est vrai. Mais qui n'avaient aucune raison de lui faire le moindre mal.
ஃ Cette jungle me doit des mea-culpa à la pelle, à marcher entre rats, vautours et hyènes. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les putes comme moi portent les rêves des hommes. Cette ville me doit des mea-culpa à la chaîne, à marcher entre les rois qui tuent les reines. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Non, je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne ஃ
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Jaenyra Valtigar
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« “Are you a female dog?" "What ? Why?" "Because you are acting like a real bitch!»
Le jeu des questions et réponses avait commencé, après avoir dégainé les premières interrogations ce fut au tour de la Gargalen d’émettre des phrases pour le moins inquisitives. Lançant la dague, elle laissa sa belle-sœur s’amuser avec. Jaenyra niait avoir intercepté les lettres. Si c’était véritable, s’en était réellement inquiétant. Dans le conflit fraternel entre la Valyrienne et la Dornienne, des données de l’équation avaient disparu. Trop ou pas assez. Non elle mentait, cela ne pouvait en être autrement. De plus, les conversations ne passaient pas par la capitale. Sourire crispé sur le visage de la Dornienne. Dans l’entourage de l’homme à la tour se trouvaient des traîtres également. Cela serait une bien cruelle ironie. Qu’il serait amusant que cela soit le cas. La Gargalen n’avait pas grande amicalité à l’égard de ceux qui avaient provoqué le début de la grande catastrophe que subissait la principauté aujourd’hui. Cependant, l’heure n’était pas à se concentrer sur le passé mais bel et bien le présent. Et la discussion ne manquerait pas d'être palpitante, certainement trop.
Derrière l’illusion de la princesse bravache se dissimulait une femme de chaire avec une témérité qui galoper bien vite face aux imprévus. La Gargalen disposait-elle de peu de pouvoirs ? Dans la théorie oui, dans la pratique encore moins. A vrai dire, de cette réalité trop tangible, la dornienne s’en était rendue compte depuis un moment. Dans un premier temps, Nymeria avait tenté d’inverser cet état avant de finalement comprendre qu’elle ne pouvait être le pivot, les épaules trop frêles. Un soupir lâche s’échappa de ses lèvres. « Évidemment que je m’attendais à plus. Une province unie par exemple ? » Elle haussait les épaules, simple retour à l’envoyeur sur une constatation bien trop simple. C’était évidemment autre chose que la valyrienne sous-entendait. Le début de la narration de Jaenyra visait parfaitement juste. Mais plutôt qu’héroïne il fallait y voir un rempart. L’acte grandement égoïste… l’était entièrement. Mais cela resterait un secret. La conversation se poursuivit et la Gargalen sentit les battements de son coeur s’accélérer. Lorrsque la Valtigar posa la main sur ses épaules, c’est un tressaillement involontaire qui parcourir l’échine du dos de Nymeria. Son souffle venait frapper son cou tandis que la dornienne s'arrêta subitement de respirer.
La puînée devait se concentrer pour ne pas trembler. Et le propos de son acolyte la frappèrent de plein fouet. Car cette légitimité, en effet, c’était bien le mal qui la rongeait. Malgré tous ses efforts, la souveraine demeurait illégitime, malgré ses batailles au conseil restreint ou face à la chambre des seigneurs. Et la suite n’allait pas améliorer la situation. C’est la colère qui laissa place à la peur éphémère. Fallait-il pleurer ou rire de cette action ? Une tragédie en entraînait une autre. Oh cette amère déception de s’être fait rouler de tous les côtés était grande et puissante. Et voilà que désormais elle avait du sang sur les mains. Il aurait mieux valu écouter cette pochtronne et ne pas faire désescalader certaines rumeurs.
« Félicitations à vous. Vous êtes donc incapable de remporter la moindre victoire contre les rebelles Allyrion, ne savaient pas vraiment ce qui se passe dans le Vieux Palais et tuez des gens presques innocents. » Avec ses mains elle applaudissait lentement, ne sachant pas vraiment par quoi commencer.
« Nous avons ouvert des canaux diplomatiques avec les autres puissances afin de contrebalancer une diplomatie de votre part qui ne nous apportait pas de grande gageure. Le roi Hightower était prêt à nous offrir une importante aide en échange de vos têtes. Payé en deux fois-même. Qu’il aurait été idiot de cracher sur une première livraison de richesses pour mieux l’entuber après. Si je suis aussi ambitieuse que vous le prétendez, pourquoi brader Dorne à des ennemis séculiers ? » la question en était presque criante de franchise et la voix partie d’ailleurs dans les aiguës, preuve d’une certaine inquiétude. Quelle merde songea la Gargalen. « Dites-moi, connaissez-vous seulement le nom de la faction séditieuse qui sévit à Lancehélion et dans d’autres villes côtières ? Elle porte un nom bien lyrique. » Un nom effrayant presque teinté par la fureur sourde qui résonne à Dorne. Une fleur symbolisant le pouvoir et de couleur rougeatre d’une part et de l’autre une plante aquaseuse au couleur de l’azur.
« Je puis vous avouer que ma loyauté ne vous a pas toujours été entière. C’est une vérité que je ne pourrais contredire. Les défaites ont ruiné mon mental, les menaces sur ma propre vie dont vous soutenez l’illégitimité à raison ainsi que la découverte de votre surveillance m’ont grandement inquiété. » Jusqu’ici cela semblait évident. « Quant à savoir si cette lame a été portée par un valyrien ou un dornien, c’est bien là tout le problème de l’irrésolution de cette affaire. » Nymeria s’approcha de Jaenyra, s’asseyant sur la table, la regardant de haut, avant de finalement se dire que ce n’était pas une si bonne idée, pour finalement prendre une chaise et être à hauteur égale. « De toutes mes actions illégales, il a fallu que ce soit la garde qui prenne le coup des représailles. Quelle tristesse. C’était bien là les rares fidèles qui tenaient à leur salaire autant qu’à la couronne. C’est elles qui auraient dû vous accueillir mais les restrictions d’effectifs ont été importantes comme vous le savez. » Rien que de la vérité. Sauf pour la tristesse… enfin si, qu’elles n’aient pas terminé leur boulot.
« J’ai accepté de rejoindre une organisation séditieuse pour mieux la renverser de l’intérieur mais il était difficile d’en remonter à la source. Ces gardes peu habituelles avaient pour but d’en découvrir les embranchements. Vous rajouterez ça à ma longue liste d'échecs. Ils savent également très probablement que je ne joue plus dans leurs camps après avoir donné de fausses informations. » Rien de faux dedans. « Je suis désolée de vous décevoir, mais je ne suis pas la grande tête à abattre et ce n’est pas moi qui suis à l’origine des fuites d’informations de la capitale. »
Elle réfléchissait quelque instant. « Pourquoi me garder en vie ? Si je suis insignifiante, illégitime et peu sûre de confiance ? Un accident est si vite arrivé et trouver une remplaçante serait si aisée. » La Valtigar, si on l'écoutait, avait largement de quoi incriminer la faible princesse. Et peut-être que la réalité était plus amère encore que ce que pouvait imaginer la Gargalen se représentant temporairement l'image de l'oiseau que l'on employait dans les mines... qui finissait par mourir à cause de l'air putride des profondeurs, indiquant que le retrait des hommes étaient nécessaires. Cinglante défaite.
Summertime sadnessI'm gonna fight 'em off A seven nation army couldn't hold me back They're gonna rip it off Takin' their time right behind my back And I'm talkin' to myself at night Because I can't forget Back and forth through my mind Behind a cigarette Jaenyra observe, laisse planer un silence glacial au dessus de leurs têtes. Ses frères sont sans aucun doute habités par le feu du dragon, ils l'ont absorbé, digéré, il les guide désormais. Ils ont tout pris, toute la chaleur de leur sang. Et ils ne lui ont laissé que les ombres, la glace, les catacombes.
- Naïf.
Une province unie. Ce n'était pas si naïf, en vérité. Sans doute qu'ils devraient l'être davantage. Peut-être que ça les perdra. Peut-être. Quoi qu'il en soit, elle n'est pas d'humeur à accorder à son adversaire la reconnaissance qu'elle mérite pour sa touche d'humour, et d'esprit. Quel dommage, Nymeria. Quel dommage. Nous aurions réellement pu être amies. La Valtigar soupire.
- Je ne crois pas en l'innocence, à vrai dire. Et je ne suis pas responsable de ce que font, ou plutôt ne font pas, mes frères.
De manière générale et encore moins en la sienne. Tout le monde a des intérêts, des ambitions. Tout le monde veut les protéger, les atteindre. Certains sont plus décidés que d'autres à accomplir ces objectifs, mais personne n'est innocent. Jaenyra écoute, pourtant, patiemment. Nymeria lui donne des informations qu'elle n'avait pas sur ses agissements réels, qui ne font pourtant naître aucun regret chez la Valtigar. Toujours aussi posément, elle reprend depuis le début.
- À nouveau, je vais vous donner ma vision de votre discours.
Jaenyra croise les mains devant elle, observe avec attention le visage de la princesse.
- Vous décidez d’enrôler des criminelles, qui n'obéissent qu'à vous, parmi tous les valeureux légionnaires de nos troupes obéissant également à vos ordres. Vous me dites qu'il s'agissait d'une garde vous aidant à espionner une organisation nous menaçant.
Elle acquiesce, une ou deux fois, jauge le poids de ce qui a été mis sur la table.
- Pourquoi ne pas m'en avoir parlé ? De là où je me trouvais, vous étiez simplement en train de constituer votre armée privée.
Et inutile de mentionner que cela l'a mis en colère, beaucoup. Savoir qu'elle n'avait aucune prise sur ces gardes n'avait rien de rassurant, et personne ne semblait s'en formaliser. Si Jaenyra semble toujours parfaitement calme, le souvenir de cette histoire boue tranquillement entre ses synapses.
- Ensuite, vous avez promis à Hightower de nous tuer. Soi-disant pour profiter de ses ressources, sans honorer votre part du marché. Vous n'auriez pas été la première à brader Dorne et de mon point de vue, cela ressemblait surtout à une odieuse trahison.
Ou une trahison, tout simplement. Elle n'est pas la mieux placée pour qualifier quoi que ce soit d'odieux.
- Vous avez également rejoint cette fameuse organisation qui - selon vos dires - souhaite aussi notre perte. Soi-disant pour la renverser, mais étrangement, vous avez échoué. Encore une fois, cela sonne trahison.
Jaenyra décroise les mains tandis que la princesse se déplace. Elle avance légèrement vers elle.
- De mon côté, je puis vous avouer que je peux vous comprendre. Nous n'avons en effet pas été présents militairement. Nous n'avons pas été présents à Lancehélion non plus. Et vous êtes mariée à un mufle.
Jaenyra sourit, légèrement amusée. Il est son frère, elle le connait. Elle ignore tout de sa relation avec sa nouvelle épouse, mais sait parfaitement qu'elle aurait fait mieux que lui. Elle reprend toutefois très vite son sérieux.
- Mais ma compréhension n'a rien à voir là-dedans. Nous vous avons fait princesse. Vous avez accepté d'être notre princesse. Votre famille entière nous a juré allégeance, sans avoir été contraints. Que vous le vouliez ou non, vous êtes complice du meurtre des Martell. Vous êtes ce que vous êtes grâce à nous. Et vous nous deviez loyauté.
Mais la loyauté est une chose bien changeante, malheureusement. Quelle tristesse. S'ils ne parviennent pas à les aimer, ils réussiront peut-être à les craindre.
- J'ai commencé à vous surveiller après votre audacieuse lettre, envoyée à tout Westeros. Pas avant. J'étais sincère dans ma première missive qui vous était destinée, j'ai menti pour toutes les autres. Surveillée vous l'étiez, mais brimée ? Vous avez fait appliquer les changements que vous souhaitiez, Princesse. Être sous notre supervision faisait partie du contrat.
Quant à sa question, Jaenyra sourit à nouveau, l'observant comme un reptile observerait sa proie. Avec un mélange d'affection, d'envie, sans pitié.
- Parce que je voulais vous rencontrer, très chère.
Elle y a pensé, longuement. La faire enfermer, du moins. Mais elle a manqué son occasion, principalement à cause du doute. Elle ignorait encore trop de sa culpabilité. Et elle reste la femme de son frère. Elle reste une Valtigar, même si elle n'en a pas pris le nom. Et parce qu'elle voulait la rencontrer, c'est vrai. Surtout, c'est fait. [size=34]️[/size] 2981 12289 0
| É L E V E R R O M E |
ஃ Cette jungle me doit des mea-culpa à la pelle, à marcher entre rats, vautours et hyènes. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Mais c'est une chienne qui a élevé Rome. Les putes comme moi portent les rêves des hommes. Cette ville me doit des mea-culpa à la chaîne, à marcher entre les rois qui tuent les reines. Et je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne. Non, je compte même plus les fois où on m'a traité de chienne ஃ
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Super cadeau de Lin, merci à elle:
Jaenyra Miss Westeros 2023:
Jaenyra Valtigar
Messages : 704 Membre du mois : 16 Maison : Valtigar Caractère : Calculatrice - Cultivée - Jalouse - Passionnée - Curieuse - Manipulatrice - Menteuse. Célébrité : Anya Chalotra
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