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 Tour 10 – Bataille sur la Grand-Route - Année 2 - Mois 5 - Semaine 1

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MessageSujet: Tour 10 – Bataille sur la Grand-Route - Année 2 - Mois 5 - Semaine 1   Tour 10 – Bataille sur la Grand-Route - Année 2 - Mois 5 - Semaine 1 EmptyVen 28 Oct - 22:42

Bain de Sang sur la Grand-Route
Terres Impériales



Quatrième bataille de la Troisième campagne du Conflans, entre les forces du Val du général Lynderly, et celles de l’Empire sous Torrhen Braenaryon, Garlan Goldwyne et Orys Baratheon.

Tout juste vaincu à Herpivoie, quelques jours plus tôt, Lord Lynderly remontait la Grand-Route vers les Portes Sanglantes et la sécurité des montagnes du Val. Son armée avait battu en retraite en bon ordre, après l’intervention terrible des deux dragons de l’Impératrice. Les valois avaient fait une entrée en guerre terrifiante. Ils avaient assailli courageusement les forces de l’Empereur Torrhen et avaient tenté de les submerger sous leur nombre et les briser par leur discipline. Mais les contre-attaques avaient été furieuses et alors que l’élite de l’armée bieffoise était engloutie par les flammes, Lynderly avait ordonné la retraite. Il était talonné depuis le premier jour. Bien disciplinés, les valois avaient réussi à maintenir la cohésion de leurs troupes. Environ huit mille hommes s’étaient sauvés de l’enfer d’Herpivoie et ils furent bientôt pressés par trois fois plus d’impériaux, qui leur couraient sus. Formant son infanterie en colonnes de marches et en réservant la noblesse survivante de sa petite armée pour l’arrière-garde, l’homme savait qu’il y avait de gros risques dans sa position. Pendant plus d’une dizaines de jours, l’armée valoise avait procédé à une marche forcée pour rejoindre au plus vite les forces bieffoises à Herpivoie et la défaite, après de furieux assauts, avait achevé de prendre toute force aux hommes des montagnes et monts de la Lune. A l’inverse, les impériaux venaient de passer toute cette période en campement devant la ville d’Herpivoie, au nord du fleuve. Les combats avaient été incroyablement durs pour tout le monde, l’armée avait failli craquer… Mais les hommes restaient frais, dispos.

Et surtout, l’Empereur savait, pour avoir directement combattu Lynderly et ses forces sur le champ de bataille, que les valois n’avaient pas beaucoup plus de quelques centaines de cavaliers, quand lui en avait des milliers. Il chargea le commandant Goldwyne, sur la sellette après sa gestion des combats d’Herpivoie, d’utiliser ses troupes montées pour remonter le flanc des valois, de rester constamment au contact. A portée de charge, les montagnards ne pouvaient décrocher rapidement et forcés constamment de s’arrêter, sous la menace de la cavalerie ennemie et incapable de la repousser faute de cavaliers ou de tireurs, l’armée se traînait. Jour après jour, les hommes de Goldwyne remontaient plus haut la ligne Arryn, tandis que l’infanterie lourde impériale, reformée après la bataille d’Herpivoie, remontait la route… Sans opposition, puisque totalement couverte par la supériorité de la cavalerie Braenaryon et Targaryen. Devenu expert dans la manoeuvre, Goldwyne l'avait pratiquée contre l'Orage d'abord, puis à ses côtés contre sa patrie d'origine. Il avait combattu de cette façon pendant plusieurs campagne et savait ne plus lâcher un ennemi plus lent pour le malmener sans cesse.

L’affaire se corsa quand un dragon apparut dans le ciel. Monté par le Prince Orys Baratheon, et les terrifiants cris de Meraxès qui suivaient les sonneries de cor de la cavalerie impériale qui se mettait en formation de combat.

Pressé de toutes parts, sous la menace terrible du dragon, Lynderly garde la tête froide même si la peur se répand dans les rangs. Comment tenir ?

Il veut sauver ce qui peut l’être de son armée. L’homme, courageux, enfile son casque, monte à cheval, et prend la tête d’une arrière-garde solide, nombreuse, couvrant la retraite du reste de l’armée. Le soleil chasse les brumes matinales qui s’élève en volute du relief tourbé et des forêts de pins.



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Plan de Bataille des Impériaux

Garlan Goldwyne tient ses ordres de l’Empereur en personne. Il mène la poursuite efficacement, largement confiant dans la supériorité en cavalerie dont il dispose. Les chevaux-légers impériaux ont déjà prouvé leur mobilité, à défaut d’être capables de prendre de front les lignes ennemies solidement établies. Il sait donc que rien ou presque ne l’empêche de continuer de tourner les lignes adverses, de forcer l’ennemi à abandonner la fuite pour ne pas se débander à cause des menaces pesant sur leur dos et leurs flancs. Goldwyne sait aussi que le Prince Orys va largement contribuer à rompre les lignes ennemies avec Meraxès ; il va chercher à forcer l’ennemi à la bataille, à tenir sur place pour rencontrer son destin.

L’objectif est de détruire l’armée valoise.


Plan de Bataille du Val

Lynderly sait qu’il est bloqué. Sans tireurs il ne peut forcer la cavalerie impériale à tenir ses distances et plus grave, il ne peut pas espérer repousser le, ou les dragons de l’Empire. Plus grave il n’a que très peu de cavalerie, et il ne peut donc rien faire d’autre que tenir avec une arrière-garde dont il ne se fait pas d’illusions sur ses chances, mais dont il espère qu’elle tiendra assez longtemps pour permettre aux autres unités de l’armée de continuer leur retraite et de se rapprocher plus près, toujours plus près, des Portes Sanglantes et de renforts potentiels.

L’objectif de l’armée est de sauver au moins la moitié des forces.


Premier Tour ; La Terreur Argentée


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Les corps de cavalerie impériaux se déploient en lignes de bataille, bannières au vent. Les valois continuent de se préparer à se battre. Meraxès jauge la ligne ennemie, de toutes ces proies qui lui échappent. Ce n’est pas sa maîtresse qui la monte, sa sœur plutôt. Rhaenys est blessée. Mais elle connaît Orys. Elle a déjà été montée par lui, avec plus ou moins de succès. Meraxès est expérimentée ; elle connaît bien la guerre. Quand Orys lui demande d’attaquer, elle prend de la vitesse, et s’envole en poussant des cris aigus, carnassiers.

Les valois tremblent, en contrebas. Ils se rappellent des centaines d’hommes qu’ils ont vu brûler vifs, en armures et sur leurs chevaux, quelques jours auparavant. Ils commencent par fuir par les rangs arrière ; les quelques tirailleurs déployés tentent bien de viser la bête mais celle-ci, bien que massive, vole vite. D’autres chapelets de soldats abandonnent casque, arme ou bouclier et se mettent à courir. Le bruissement des ailes de Meraxès couvre les cris de panique. Et d’un coup, le feu. Le jet de flammes engloutit une dizaine d’hallebardiers. Mais la ligne se débande. La cavalerie impériale et peyredragonienne pousse une grande clameur et charge, épée au clair ou lance au poing. Pendant que Meraxès continue d’éliminer les groupements ennemis à coups de flammes, les cavaliers continuent de hurler leurs cris de guerre et prennent de la vitesse. La formation valoise est déjà rompue avant le choc. Par bonds, par jets de flammes ou coups de queue qui enfoncent littéralement le peu de cohésion qu’il restait aux montagnards, terrifiés à la vue du reptile monstrueux. Les cavaliers enfoncent une formation déjà éparse ; leurs chevaux renversent des centaines de soldats, impitoyablement transpercés à coups de lances ou fauchés par les épées. Tout le flanc valois est ouvert et le déchaînement de violence de la poursuite entraîne la colonne principale dans la plus grande confusion. Lord Lompierre, commandant l’avant-garde valoise, voit des milliers d’hommes d’armes courir le long de la route dans la panique, abandonnant tout semblant d’ordre. Il rallie à lui deux cent chevaliers, quatre cent archers et arbalétriers, et impose aux soldats de métier de l’infanterie lourde de tenir bon quand ils arrivent à son niveau. Lompierre est terrifié, comme les milliers de fuyards qui traversent les rangs de ce nouveau rempart d’hommes et d’acier qui s’improvise. Mais il tient bon. Déjà, ses tireurs échangent des volées avec les cavaliers légers de Peyredragon.

Sur la droite, le terrain n’est pas à l’avantage du Commandant Goldwyne. Il essaie de profiter de la vitesse de sa cavalerie pour s’insinuer sur le flanc ennemi mais il ne se risque pas dans le relief couvert de pins, et l’arrière garde valoise qui lui fait face s’interpose à son mouvement. Sous le feu des flèches, les impériaux chargent par escadrons pour ne pas se faire cueillir à l’arrêt par des tireurs qui auraient fait un massacre. En hurlant la devise de la maison braenaryon, près de mille cinq cent cavaliers chargent lances couchées, étrier contre étrier. Les fanions blancs, noirs ou rouges de leur lance précèdent la marée d’hommes et de chevaux qui s’abattent sur les rangs valois. De nombreux cavaliers sont désarçonnés par les pointes de lances, des montures renâclent et se font transpercer, ou chutent et s’empalent. Mais les cavaliers sont nombreux. Plusieurs montures sautent l’obstacle, et renversent plusieurs soldats ; les hénissement couvrent à peine les hurlements des mourants et le bruit des épées et des lances. L’infanterie, quasiment pas soutenue par des tireurs qui ne forment qu’à peine 10% des effectifs, est démunie. Les cavaliers se reforment sans cesse, quittant la mêlée pour laisser la ligne suivante les charger à nouveau, bénéficiant de l’élan et de l’allonge des longues lances de cavalerie. Le sol se tapisse de corps et les valois sont repoussés, lances dans les reins. Les pertes sont lourdes. Goldwyne est touché à la cuisse d’un coup d’épée, mais pousse ses hommes malgré le sang perdu en quantité. Blafard, ses hommes poussent en avant et éparpillent à coups de lances et d’épée la piétaille valoise, dont les survivants s’enfuient à leur tour.

Au centre, les tirs d’arbalète et de javelots ont raison de la patience des valois. Lynderly comprend que la distance est l’alliée des impériaux. Alors que plusieurs sergents montés sont touchés par les tirs, il fait déployer la bannière Arryn de l’armée, et la sienne. Il fait sonner les trompettes, et lance une charge droit sur le mince centre impérial. Impétueux, bien que peu nombreux, les chevaliers de Peyredragon, encadrés de mercenaires, contre-attaquent. Les cavaliers légers Targaryen contournent la ligne valoise et la harasse de tirs, juste avant un terrible choc de lances, d’hommes et de chevaux. Plus armurés, les valois ont l’avantage. Ils ont moins de chevaliers, mais désarçonnent, prennent ou tuent deux fois le nombre de nobles qu’ils perdent. Le tonnerre métallique des orions échangés fait peu de cas des sergents montés, surtout valois, qui paient la légèreté de leurs protections en comparaison des nobles guerriers. Lynderly tient bon et emmène avec lui ses hommes. La mêlée dégénère en une succession de duels en un contre un qui tournent à l’avantage des valois, mieux protégés.

Mais le roulement des tambours au sud fait pousser une grande clameur aux insulaires ; la bannière du Loup et du Dragon arrive sur le champ de bataille, et une première cohorte du corps de bataille principal de l’Empire monte au combat en colonne de marche, encadrée par l’Empereur et ses Demalion qui caracolent en tête de l’infanterie qui progresse à marche forcée, chantant des hymnes guerriers du Nord et des Iles.

Pertes Flanc Gauche
- Les impériaux perdent 220 hommes, dont 80 cavaliers légers de Peyredragon, 70 cavaliers lourds de Peyredragon, 70 cavaliers lourds de l’Empire.
Le Moral reste stable.
- Les valois perdent 1400 hommes dont 400 hallebardiers, 200 archers, 400 lanciers, 400 fantassins moyens
La troupe est anéantie dans sa fuite.

Pertes Centre et colonne principale
- Les impériaux perdent 180 hommes dont 80 chevaliers de Peyredragon, 80 chevaliers mercenaires, 20 cavaliers lourds mercenaires
Le moral reste stable mais tout juste ; seul le surnombre permet de tenir, et l’arrivée de renforts.
- Les valois perdent 320 hommes dont 80 chevaliers, 170 cavaliers lourds, 70 archers
Les valois tiennent bon grâce à leur général.

Pertes Flanc Droit
- Les impériaux perdent 500 hommes dont 500 cavaliers lourds impériaux
Les impériaux ont un moral stable.
- Les valois perdent 1320 hommes dont 200 archers, 100 cavaliers légers, 320 hallebardiers, 400 lanciers, 300 fantassins moyens
Les rares survivants partent en déroute.

Pertes totales
- Les impériaux perdent 900 hommes dont 570 cavaliers lourds impériaux, 80 chevaliers mercenaires, 20 cavaliers lourds mercenaires, 80 chevaliers de Peyredragon, 80 cavaliers légers de Peyredragon, 70 cavaliers lourds de Peyredragon,.
- Les valois perdent 3040 hommes dont 470 archers, 100 cavaliers légers, 720 hallebardiers, 800 lanciers, 700 fantassins moyens, 80 chevaliers, 170 cavaliers lourds.


Second Tour ; Impitoyables


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Le combat est presque sans espoir pour les valois. Les survivants de ceux qui ont combattu la troupe Goldwyne sont impitoyablement chassés, et nombreux finissent avec une lance dans le dos durant leur poursuite. Plein centre, les cavaliers victorieux des premiers combats se rallient au son des cors et malgré sa blessure sérieuse à la cuisse, le commandant Goldwyne reforme ses rangs, fait sonner le rassemblement aux étendards. Mais déjà, les flèches et les carreaux pleuvent en sifflant. Plusieurs cavaliers sont touchés, plusieurs montures sont abattues. Il faut charger, et vite ! Levant sa lame, le commandant charge, à la tête d’environ deux mille cavaliers, contre le dernier rempart protégeant la retraite du Val. Un dragon survole les défenseurs alors qu’un second, plus petit, apparaît au sud. Les valois sont désorganisés et les impériaux, plutôt que de les contourner, chargent droit devant au triple galop. Les formations se rompent ; les valois hésitent, les impériaux perdent en cohésion avant le choc. Une dernière volée de projectiles fauche des dizaines de chevaux qui roulent avec leurs cavaliers ou s’effondrent sur le côté. Goldwyne est touché en pleine poitrine, et s’effondre dans un cri étranglé, l’écume sanglante aux lèvres. Ses cavaliers chargent furieusement. Le choc est terrible ; des centaines de piétons valois sont impitoyablement passés au fil de l’épée, ou piétinés par les chevaux de guerre. Les chevaliers valois contre-attaquent et à un contre cinq, transpercent et désarçonnent des dizaines de chevaux-légers impériaux. Mais la cavalerie de Goldwyne, si elle doit évacuer son chef, disloque complétement l’arrière garde valoise, mal formée pour la bataille. Les dernières défenses sont enlevées. Les survivants encerclés et forcés de se rendre, ou abattus dans leur fuite. Les chevaliers survivants déposent les armes, sous contrôle des cavaliers de l’Empire qui les menacent de leur lance.

Plus loin, Orys Baratheon fait piquer Meraxès sur les fuyards. Les plus gros groupes sont incendiés. D’autres sont piétinés quand le monstre se pose lourdement au sol. Des hommes d’armes, qui tentent de se défendre malgré la terreur et brandissent lances et épées, sont croqués ou déchiquetés à coups de serres. Les cavaliers légers de Peyredragon parachèvent le massacre, chargeant impitoyablement les fuyards de tirs d’arbalète légère dans le dos ou de coups de javelines.

Lynderly et ses hommes sont complètement encerclés, et plient sous le nombre. Les cavaliers légers de Peyredragon chargent dans le dos les unités valoises, en se rabattant par les flancs. Les mercenaires sont étrillés, les chevaliers lourds du Val les découpant à coups d’épée et de haches. Nombre de montures sont abattues. Lynderly en personne, criant la devise de sa maison, se débarrasse en personne de plusieurs cavaliers lourds mercenaires, entaillant la gorge de l’un d’eux, tirant à bas de sa selle un autre. Mais un « Feu, Sang et Hiver » est rugi en cœur par une centaine de gorges, et un poing d’acier s’enfonce dans la formation valoise. Les lances lourdes, portées par les Demalion, transperce plusieurs chevaliers valois de part en part grâce à la puissance d’inertie de la charge. Lynderly voit ses derniers espoirs abolis. Alors que derrière les cavaliers de l’Empire les bataillons de l’infanterie Braenaryon marche au son des tambours, une silhouette au casque surmonté d’un grand panache noir et blanc met pied à terre. Lynderly reconnaît l’Empereur, pour l’avoir combattu avec sa garde à Herpivoie. L’homme le salue, en tirant la redoutée Hurlements de son fourreau. Lynderly salue à son tour. Un contre un, comme la guerre devrait toujours y être limitée. Les coups et parades s’enchaînent. Les coups ricochent sur les armures de l’Empereur, ou sont bloqués par son épée, mais Lynderly ne parvient pas à trouver la faille quand le Braenaryon sectionne la lame du valois, l’acier valyrien chantant en passant au travers de la lame valoise, et mord profondément dans son épaule, jusqu’à presque la sectionner. Une voix froide s’élève du casque de l’Empereur, intimant de se rendre. Lynderly refuse, et en se redressant, l’armure couverte de son sang et le bras de bouclier couvert de sang, raidi, tente de porter un coup de son tronçon de lame dans la visière de l’Empereur, qui l’empale de son épée. La lame valyrienne fait gémir l’armure en la transperçant. Le Braenaryon dégage sa lame d’un coup de pied, et la hisse bien haut dans le ciel en hurlant sa rage victorieuse en direction du ciel. Les derniers chevaliers valois déposent les armes, à moins de trente contre dix fois plus d’hommes, cent fois, avec les cohortes impériales qui se rapprochent avec le roulement des tambours désormais tout près.  

Les dragons survolent le champ de bataille. Poussent des cris stridents, qui font s’élever les milliers de voix impériales alors que l’armée Braenaryon arrive au grand complet sur la Grand Route.

Pertes Arrière Garde du Val
- Les impériaux perdent 140 hommes dont 80 cavaliers lourds mercenaires, 20 cavaliers légers de Peyredragon, 20 chevaliers mercenaires, 10 chevaliers de Peyredragon, 10 Gardes Demalion.
Le Moral reste stable.
- Les valois perdent 210 hommes dont 80 chevaliers, 130 cavaliers lourds
La troupe est se disperse dans la panique la plus totale.

Pertes Centre
- Les impériaux perdent 620 hommes dont 140 cavaliers lourds de Peyredragon, 480 cavaliers lourds de l’Empire.
Le moral reste stable mais tout juste, le surnombre et l’anéantissement de l’infanterie ennemie permettent de tenir !
- Les valois perdent 1200 hommes dont 100 chevaliers, 440 hallebardiers, 160 fantassins lourds, 200 archers, 200 arbalétriers, 100 fantassins moyens.
Les valois partent en déroute et les survivants se font capturer.

Pertes Flanc Colonne en fuite
- Les impériaux perdent 40 hommes dont 40 cavaliers légers de Peyredragon
Les impériaux ont un moral stable.
- Les valois perdent 880 hommes dont 590 fantassins moyens, 290 lanciers.
Les rares survivants partent en déroute.

Pertes totales
- Les impériaux perdent 1700 hommes dont 10 Gardes Demalion, 1050 cavaliers lourds impériaux, 100 chevaliers mercenaires, 100 cavaliers lourds mercenaires, 90 chevaliers de Peyredragon, 140 cavaliers légers de Peyredragon, 210 cavaliers lourds de Peyredragon,.
- Les valois perdent 5330 hommes dont 670 archers, 200 arbalétriers, 100 cavaliers légers, 1160 hallebardiers, 1090 lanciers, 1390 fantassins moyens, 260 chevaliers, 300 cavaliers lourds, 160 fantassins lourds.


EPILOGUE

La bataille a été aussi brève que violente. Comme à son habitude, la cavalerie impériale s’est retrouvée dans une posture d’agressivité extrême sur ses adversaires, y compris sur leur chevalerie et leur infanterie lourde. Les unes après les autres, les unités valoises constituées pour protéger la retraite de l’armée ont été enfoncées et les chevaux-légers, légèrement équipés, ont enduré de lourdes pertes mais ont pu garder suffisamment de corps pour parachever la poursuite. En continuant sur sa lancée, la cavalerie a pu continuer de renverser les unités valoises. Le dragon Meraxès, bien que monté par Orys Baratheon qui n’a pas l’entraînement ou l’expérience de l’Impératrice, a permis de rompre un corps d’arrière-garde puis de se jeter sur les fuyards pour les mettre en pièces. Son rôle n’aura pas été décisif en soi, mais aura permis de contribuer à faire dégénérer plus fortement et plus rapidement la situation de l’armée Lynderly. Quoiqu’il arrive, les valois n’avaient que peu de chances de l’emporter. Talonnés depuis des jours, après une longue marche forcée sur Herpivoie durant trois semaines, ils étaient épuisés. Les impériaux, qui n’avaient combattu que durant une bataille, n’avaient eu qu’à jeter leur cavalerie sur les arrières de Lynderly. Sans cavalerie ni archerie en nombre, le Valois devait constamment faire ralentir la marche de l’armée, constituer des troupes en ordre de bataille pour éviter que les cavaliers ennemis ne chargent de dos ou sur les côtés. Brillant à la manœuvre désormais rompue de la poursuite à cheval, le commandant Goldwyne a profité à fond des faiblesses ennemies pour le garder constamment sous sa menace et en quatre jours, avait suffisamment ralenti l’armée ennemie pour que si elle ne tente pas le tout pour le tout dans une retraite forcenée, aurait dû combattre l’armée de l’Empereur au grand complet car celle-ci, couverte par sa propre cavalerie, pouvait marcher sans avoir à constamment se mettre en alerte et à stopper son mouvement.

Le commandant Garlan Goldwyne avait toutefois manqué de perdre la vie. Plusieurs côtes cassées, une blessure importante à la cuisse, énormément de sang perdu… Les officiers commandant l’armée allèrent voir l’homme et le confièrent aux meilleurs mestres accompagnant l’armée. Si l’homme survivait aux fièvres et si un kyste se formait à la blessure de la poitrine, alors il vivrait. Sans doute pas aussi fougueux que naguère, mais vivant, et valide. Des semaines et des semaines de convalescence seraient toutefois nécessaires, il manquerait donc la suite de la campagne.

Lynderly avait trouvé une fin honorable des mains de l’Empereur, et ses troupes éreintées, massacrées et débandées, n’avaient nulle part où se cacher. Durant les heures qui suivirent el combat, les deux dragons pourchassèrent les groupes de survivants, guidant les cavaliers impériaux dans leur direction. Les valois se rendirent, les rares fuyards à l’abri se dispersèrent. L’armée de Lord Lynderly était complètement détruite, signant pour l’Empire, en difficulté depuis des mois dans le cœur du continent, un succès militaire stratégique significatif. Ses pertes étaient moindres et maître du terrain, le Braenaryon pouvait prendre le temps de refaire ses forces, de soigner les blessés, alors que les pertes valoises étaient définitives.

Les prisonniers révélèrent rapidement à l’Empereur d’autres informations ; une petite armée de renforts devant les rejoindre à Herpivoie, prévenue de leur défaite, avait déjà rebroussé chemin vers les Portes Sanglantes où les attendrait bientôt, si ce n’est déjà, le Roi Ronnel et son Ost au complet… Moins l’armée de Lynderly. Le Val avait connu quelques menus succès en mer, avant de se retrouver enfermé au port, Les Piz et les Trois Sœurs perdues, et maintenant une armée entière. Il restait encore à Ronnel Arryn son armée principale, mais ses côtes étaient toutes sous la menace de l’Empire désormais et la peur étreignait le royaume. Quelle nouvelle tempête impériale allait leur tomber dessus, à présent ?


Points de l’Empire
+5 pts victoire mineure
+5pts objectif rempli
+5 pts destruction d’une armée ennemie

Points du Val
-5 pts défaite mineure
-5pts objectif perdu
-5pts destruction d’une armée



Le Cyvosse
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