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Adam Driver est <a href="/t8234-jon"><span class="Gp_Bief">Jon Bulwer</span></a>

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<span class="Gp_Bief">Jon Bulwer</span> - Je suis fidèle à mon souverain - Chevalier - <a href="/t8234-jon">Pv pris</a>

LIEU

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<a href="/u787"><span class="Gp_Bief">Jon Bulwer</span></a> se trouve à <span class="Gp_Bief">Villevieille - Bief</span>

C'est très simple, trois mots pour définir Jon, le jeunot des garçons Bulwer.
Intense. Parce qu'un gamin qui promet de devenir chevalier dès sa cinquième année sur ce monde, c'est assez remarquable. Entêté, car il a bien finit par y parvenir. Passionné, car rien dans son cœur ne l'a jamais désemparé.

Tandis que ses frères jouaient à tour de rôle 'qui serait le plus apte à diriger la Maison Bulwer' comme leur père, Jon persistait toujours dans ce même jeu - qui valait à sa mère bien de migraines:  sa petite épée en bois en main, il devait toujours, mais toujours, être appelé « Chevalier Jon ». Qui oserait manquer d'un seul mot, serait aussitôt atteint d'un vif coup d'épée. Et aussitôt réprimandé, il continuerait son jeu ailleurs, trop absorbé pour s'en soucier.

Trouvant plutôt chez son père un repère fort masculin, il manqua quand même assez d'amour maternel. Eleana, sa génitrice, eu toujours voulu engendrer des filles, et après trois héritiers assurés, Jon fut le moins câliné de tous. Il n'en est pas du tout conscient, et c'est pourquoi il se retrouve souvent attiré par celles qui ne peuvent pas lui donner ce dont il a besoin.

Il fut par contre très lié à tous ses frères, surtout Jorell Bulwer, qui eut souvent le plus de patience pour lui, étant le cadet de tout les quatre frères. Le plus studieux, Jorell avait pour coutume de lire des histoires à son aîné, et Jon garde ces mémoires encore aujourd'hui avec beaucoup d'affection.
Quant à sa sœur, Jocelyne, il fut aussi le plus proche d'elle, car s'il aimait bien jouer aux Chevaliers, sa sœurette aimait beaucoup trop elle aussi jouer aux Rois et Reines; maintes sessions de jeux où ils s'amusèrent à braver la côte de Noircouronne en recherche d'un royaume imaginaire.
Encore aujourd'hui, il reste très proche d'elle et si elle garde quelques secrets envers leur parents - à lui, elle lui dit tout.  

Tout à fait voué à l'art du combat, Jon grandit vite comme ses grands frères. Il devint l'écuyer de Ser Mark Mullendore à peine à 10 ans, et prit cette responsabilité avec le plus grand sérieux du monde - à le voir, on aurait dit qu'il était plus important que la Garde Royale elle-même. Cette nouvelle fut très bien reçue par sa famille, qui a longtemps apprécié le service impeccable des Mullendore.

À s'exercer d'un si jeune âge, venue la puberté, il passa de jeunot plutôt maigrichon à un jeune homme élancé et aux réflexes de lynx. Presque plus épais que ses frères aînés, il tint à son physique comme il tint à son épée et à son armure de l'époque. Un dévouement tout à fait admirable, qui n'avait pas encore de but ou d’objet précis à l'époque, mais un dévouement tout de même.

Ce fut Ser Mullendore qui le propulsa à devenir ce qu'il est aujourd'hui, inspiré par sa persévérance. Comme homme bon et preux, Ser Mark savait très bien calmer les élans de colère de Jon, et quand les laisser extravaser. Se prouvant à deux reprises face au Fer-nés et aux Dorniens, Jon est conscient de lui devoir encore aujourd'hui sa vie comme elle l'est - intacte. Comme si Jon n'avait pas qu'un seul père, mais plutôt deux.
Il le visite encore occasionnellement, bien que l'âge commence à lui peser, et lui apporte des petits pains d'épice de Hautjardin qu'il sait être ses préférés.

Quant à ses cicatrices, causées par un affront avec les Dorniens, il les prit assez bien. Certes, elles témoignent qu'il ait été atteint par épée (heureusement pas empoisonnée), surtout sa plus grande marque à l'épaule, mais il en sortit relativement indemne, tout compte fait, et remercie tout les jours les Sept de l'avoir protégé ainsi.  

Lors de ses 21 ans, Jon Bulwer connu brièvement Lady Tricia, lors de son mariage au roi Mern Gardener. Il fut dès lors fort impressionné non seulement par la beauté de la monarque, mais aussi par sa gentillesse, ses gestes doux, la manière dont elle sourit avec sincérité. Malgré qu'elle lui fut totalement inaccessible, la jolie blonde commença à visiter ses rêves au fil des années, sans qu'il imagine la place qu'elle prendrait un jour dans sa vie.

C'est 8 ans plus tard, par chance ou hasard, qu'il fut là lors d'une embuscade à Hautjardin, et qu'il parvint à la sauver. Un héro, un vrai chevalier, comme ceux dont il entendait parler étant petit! En guise de remerciement, le Roi Mern suggéra, suite aux événements, qu'il entre au service de sa monarque en tant qu'épée-lige personnelle. Une requête qu'il accepta de très bon gré et même un peu trop vite au goût de certains.

Ces certains, l'incontournable Manfred Hightower. Ce dernier eut beau avoir de bonnes raisons pour l'apprécier, pensait-il, mais il ne l'a jamais 'avalé'.
Une rivalité naturelle, Manfred étant le frère de Tricia? Jusque là, s'était assez facile à accepter - lui aussi étant grand frère d'une sœur. Cependant, il fut tout à fait stupéfait de vérifier que non, il ne fut pas vraiment le bienvenu aux côtés de sa protégée, et continue de ne pas l'être. Ser Jon fut élevé pour servir le Bief, et quoique ce dernier pense de lui, il garde un respect presque indifférent envers lui, essayant de ne pas trop susciter de mauvaises œillades.  

C'est qu'il développa au fil des années une réputation d’abnégation totale pour la veuve Gardener (qu'il a maintenant, certes, du mal à cacher) et envers qui il commença à développer un amour platonique. Il sait très bien n'avoir aucune chance, vu leur statut social complètement incompatible, mais que faire quand un cœur choisit?
Il cherche aux bordels l'attention des femmes à défaut de son amour, et se livre à son métier à défaut de se fonder une famille.