Quatrième Bataille de la Campagne de l'Orage, impliquant les forces du Roi de l'Orage et celles des Envahisseurs RiverainsL'armée du Conflans s'est retirée dans sa majorité des environs d'Accalmie, après seulement quelques jours de siège. Ne reste plus, depuis plus de deux semaines, qu'une petite troupe qui continue de bloquer la cité tout en pillant et en passant à la torche les villages alentours pour constituer des réserves suffisantes pour subsister. De l'autre côté des murailles, plusieurs milliers soldats Durrandon, mercenaires et renforts dorniens, ruminent les activités ennemies. Depuis quelques jours déjà, des soldats du Conflans hurlent à pleins poumons en direction des murailles, injuriant les défenseurs en leur disant que leur Roi Argilac Durrandon est mort, battu par le Prince Joren Hoare. Les défenseurs ne savent trop quoi penser, mais leur détermination reste forte grâce à leur princesse. Maintenant que les dorniens sont arrivés, il y a de bonnes chances de briser le siège. Bien sûr, recevoir à l'intérieur des murailles des ennemis multi-séculaires a fait grand bruit ; des voix se sont élevées contre le mariage à venir entre les maisons Durrandon et Martell, et quelques incidents ont eu lieu entre soldats dorniens et orageois, plus habitués à se battre qu'à coopérer. La discipline n'a cependant pas connu de manquement grave, ni d'escalade. Les tensions restent sous contrôle, principalement parce que les dorniens se considèrent comme d'héroïques libérateurs et les orageois, comme un mal nécessaire.
Argella Durrandon, bien que blessée quelques semaines plutôt et toujours en pleine convalescence, a préparé une petite surprise pour les assiégeants restants, en grave infériorité numérique. Lors de la prochaine pleine lune, l'infanterie légère de Dorne et des troupes orageoises vont effectuer une sortie pour tenter de dégager la cité. Après tout, il faut au plus vite rétablir les communications avec le monde extérieur et l'Orage étant en grand danger, Argella doit rétablir la liaison avec ses autres troupes et le reste du Royaume si les Durrandon veulent toujours régner. Elle a conscience pourtant que la tâche ne sera pas facile ; l'ennemi a entouré la cité d'un fossé piégé d'épieux en quelques jours, et passer au travers risque de coûter de nombreuses vies. En sus, Argella est également guidée par son inquiétude à l'endroit de son père. Est-il vraiment mort ? Si oui, est-ce la fin de l'Orage, est-ce qu'on la suivra elle ? L'intrépide princesse n'a pas dit son dernier mot...
Clique sur l'image pour l'agrandir Plan de Bataille des Orageois et des DorniensLes Orageois et les Dorniens sous le commandement d'Argella ont une tâche difficile à accomplir. Les fortifications de campagne de l'ennemi lui procurent un bon couvert contre les tirs grâce à d'imposants mantelets, tandis que les fossés et les rangées d'épieux empêchent toute sortie en force de la cavalerie dornienne. En sus, ces pièges bloquent les fantassins et peuvent en blesser, voire en tuer plus d'un. Pour autant, la princesse a un esprit tactique déjà très fin. Elle enverra une première vague de troupes légères dorniennes, des soldats discrets bien que pauvrement équipés, pour s'infiltrer au plus près des lignes ennemies et infiltrer son périmètre défensif, pour le déborder au moment où une foule d'hommes d'armes orageois et mercenaires prendront d'assaut les fortifications adverses. Autre point de subtilité, des troupes dorniennes, des lanciers, partiront sur les flancs via des poternes connues des seuls défenseurs. Elles ont pour tâche d'attirer de leur côté un maximum de troupes adverses, pour empêcher l'ennemi de recevoir des renforts au centre. Des tireurs depuis les murs de la ville devront, malgré l'obscurité et les protections ennemies, arroser l'adversaire pour le destabiliser. Au total, la princesse Argella compte sur une petite troupe pour accomplir ces missions, 700 orageois et 750 dorniens, soit un peu moins de 1 500 hommes.
Le moral des Orageois est plutôt bon, mais fragile du fait de la qualité médiocre des conscrits.
Plan de Bataille des RiverainsJoren Hoare a laissé le commandement de la troupe à Ser Bracken, fils aîné de sa maison. Le jeune chevalier est un rusé renard ; il a laissé à proximité de ses fortifications qu'une partie de ses troupes, suivant son prince jusqu'à être hors de vue des murs d'Accalmie, dans des villages plus loin sur la route. Le but est de pousser l'ennemi à sortir, et lorsqu'il le fera car ses vivres épuisés ou sa patience dépassée, le reste de l'armée contre-chargera pour piéger l'ennemi. Pour accomplir sa mission, Ser Bracken n'a que 500 hommes encore en poste sur le périmètre défensif, dont la majeure partie dort en pleine nuit. Ses 1 500 hommes restants sont néanmoins sensés se tenir prêt à agir ; ils ne sont qu'à moins d'une heure de la cité et peuvent être là rapidement... S'ils sont prévenus à temps.
Le moral des Riverains est très bon ; ils ont déjà gagné deux batailles en autant de semaines et sont sûrs de leur supériorité.
Qui des riverains ou des Orageois ira le plus vite ?
Premier Tour ; la SurpriseClique sur l'image pour l'agrandir La bataille commence alors que la nuit est tombée depuis plusieurs heures. Tout est calme dans le camp du Conflans. Les bannières s'agitent sous l'effet d'une douce brise. Discrètement, sur les abords de la forteresse, des poternes s'ouvrent. Des fantassins dorniens équipés de lances courtes et de boucliers en amande, sortent en toute discrétion. Ils se glissent dans les ténèbres... Jusqu'à ce qu'un lancier du Trident n'aperçoive le reflet de la lune sur un casque et hurle l'alerte. Aussitôt, c'est le branle-bas. Les hommes du Conflans sont réveillés en toute hâte par des cors qui sonnent partout. Trop tard. Au centre, les grandes portes étaient déjà ouvertes et s'y étaient faufilées des centaines de frondeurs, d'archers légers et de tirailleurs dorniens qui se dispersent dans la plaine en contrebas de la muraille.
Les cors riverains sonnent. Des flèches enflammées sont tirées depuis les murs en petite quantité, saturant les fortifications du Conflans de tirs aussi impressionnants qu'inefficaces, bien que quelques soldats soient transpercés. Alors que les soldats du Prince Joren montent aux défenses, les soldats légers de Dorne, qui se faufilent dans l'obscurité, lancent presque à bout portant quantité de projectiles ; billes de frondes, flèches, carreaux et javelines. Bien peut trouvent la chair dans l'obscurité et la protection des armures, mais les Riverains, réveillés en toute hâte pour la plupart, subissent le harcèlement avec difficulté. Plus encore, des tirailleurs dorniens se faufilent dans les défenses et si certains sont blessés ou tués pour les défenses, beaucoup s'infiltrent au beau milieu des lignes infiniment trop étirées des assiégeants, poignardant les hommes d'armes qui rejoignent à la hâte les palissades ou la grande porte. Le plus grande confusion règne... Jusqu'à ce qu'un demi-milliers de conscrits orageois et de mercenaires se jettent en hurlant contre la porte des assiégeants, soutenus et aidés par les tirailleurs dorniens. Les défenseurs, malgré la protection du remblai de terre, des pieux et des barrières, sont peu à peu submergés et les appels à l'aide au cor résonnent dans la plaine.
Les flancs des assiégeants ont pourtant fort à faire. Alors que l'alerte sonnait tout juste, des lanciers dorniens se jettent sur les défenseurs ! Malgré la très bonne position défensive de ceux-ci, le désordre règne dans la nuit et l'obscurité gêne aussi bien les défenseurs que les assaillants ; une empoignade désordonnée s'ensuit avec des pertes nombreuses de part et d'autres. Il n'empêche que l'effet de surprise joue partout à plein et sans tireurs, les assiégeants ne parviennent pas à repousser l'ennemi ; trop nombreux à la porte ou trop bien camouflé pour les tirailleurs de Dorne.
Pertes sur le Flanc Gauche- Les Orageois perdent 30 lanciers moyens.
A cause des pertes et du désordre d'une attaque de nuit sur un large périmètre, les deux camps perdent en organisation et passent « ébranlés ».
- Les Riverains perdent 20 lanciers.
A cause des pertes et du désordre d'une attaque de nuit sur un large périmètre, les deux camps perdent en organisation et passent « ébranlés ».
Pertes sur au Centre- Les Orageois perdent 60 hommes : 50 fantassins légers et 10 fantassins moyens.
- Les Riverains perdent perdent 90 fantassins moyens.
Assaillis dans la nuit par une force inconnue qui en sus s'infiltre dans les lignes, les Riverains deviennent « ébranlés ».
Pertes sur le Flanc Droit- Les Orageois perdent 30 lanciers moyens.
A cause des pertes et du désordre d'une attaque de nuit sur un large périmètre, les deux camps perdent en organisation et passent « ébranlés ».
- Les Riverains perdent 20 lanciers.
A cause des pertes et du désordre d'une attaque de nuit sur un large périmètre, les deux camps perdent en organisation et passent « ébranlés ».
Pertes Totales- L'Orage perd 120 soldats ; 60 lanciers moyens de Dorne, 50 fantassins légers de Dorne et 10 fantassins moyens.
- Le Conflans perd 130 soldats ; 40 lanciers et 90 fantassins moyens.
Second Tour ; la ChargeClique sur l'image pour l'agrandir Les défenseurs du parapet sont violemment submergés. Billes de frondes, carreaux, flèches, javelines, ils sont harassés de tirs nourris de la part des tirailleurs de Dorne qui profitent de l'obscurité pour leur tirer dessus en toute impunité. Les tirs les font flancher et ils s'accrochent avec moins d'opiniâtreté à leurs défenses. En sus, la porte est vite submergée par le demi-millier d'hommes sous le commandement direct de Ser Karnal Buckler, qui maniant son terrifiant marteau de guerre, fait détaler ses adversaires. Plusieurs centaines d'hommes d'armes du Conflans sont ainsi pourchassés au milieu du campement ennemi dans le plus grand désordre, ces hommes impitoyablement massacrés par leurs poursuivants qui hurlent de terribles cris de guerre. Les dorniens sur les flancs, piégés par le fossé d'épieux et par la résistance des lanciers du Conflans, se regroupent. Leurs ennemis en profitent pour battre en retraite. L'affrontement autour du parapet aura duré tout de même un bon moment, près de deux heures, tant les flux et reflux de troupes, les manœuvres d'infiltration des légers dorniens ou les premiers assauts repoussés, auront ralenti les assaillants. Sans parler de la nuit elle-même, qui gâte les rassemblements et jette la plus grande confusion sur les mêlées déjà engagées.
Des trompettes de cavalerie se font entendre alors que la lune couve la pleine d'un halo bleuté. Un vague grondement se fait entendre. Une ligne semble se mouvoir sur la ligne d'horizon, venant d'un village tout proche. Des cris d'alarme retentissent alors dans les lignes de l'Orage, alors que les rares survivants du Conflans crient et saluent les arrivants de leurs armes.
Dans le plus grand désordre, les troupes tenues en embuscade par Ser Bracken. Son infanterie est incapable d'attaquer car les unités peinent à se former à la bataille, tandis que sa cavalerie n'est pas entièrement équipée ; les destriers n'ont pas leur caparaçon, certains n'ont pas de casque ou pas toutes leurs plates. Il n'empêche qu'ils chargent ventre à terre à la lumière de la pleine lune, pour le meilleur et pour le pire. Les tirailleurs dorniens ont tout juste le temps de lâcher quelques projectiles avant de tourner les talons pour s'enfuir ; quelles chances ont des paysans vêtus de tuniques et de javelines, de glaives ou d'arcs courts, contre des chevaliers mal équipés ? Aucunes. La cavalerie dévaste un peu plus le campement, piétine les cantonnements et les hommes, blessés alliés ou ennemis avec indifférence ; impossible d'être certain dans cette obscurité ! Plusieurs cavaliers s'effondrent, touchés par les tirs, mais la majorité fend la masse des fuyards à grand coups de lances et d'épée. Des hommes d'armes et tirailleurs de Dorne sont massacrés par dizaines, les cavaliers subissant également quelques coups. Très vite, les soldats de l'Orage sont débordés et les levées paysannes, qu'il faut rappeler largement constituées de vieux, de jeunes et de troupes inexpérimentées, sont taillées en pièces. Les mercenaires du centre tiennent mieux. Mais tout ce joli monde se débande ; un homme d'arme pauvrement équipé et manquant de qualités, fatiguées de surcroît, n'a aucune chance. Karnal Buckler est lui-même blessé d'une estafilade au visage et ses troupes se débandent sous la pression des chevaliers ennemis.
Au centre, les choses ne vont guère mieux et les mercenaires Durrandon ploient sous la charge de Ser Bracken. Seule la présence des hallebardiers mercenaires qu'accompagnent une Argella Durrandon encore en convalescence permet aux troupes de tenir la position. Ces hommes, plus expérimentés que les conscrits orageois et bien mieux équipés, profitent que la charge du Conflans soit stoppée par la masse de soldats qui même s'ils se font massacrer, cassent le rythme de l'avance ennemie. Ils avancent alors et grâce à leurs lourdes armes d'hast, jettent bas leurs montures quantité de chevaliers, en particulier ceux dont l'armure n'a pas été totalement enfilée. Le centre tient grâce à la présence de la princesse, mais tout juste.
La bataille est dans la balance ; la princesse va-t-elle appeler à elle des renforts pour forcer la décision, ou se replier à l'abri des murs avec ce qu'il reste de sa force d'infiltration ?
Pertes sur le Flanc Gauche- Les Orageois perdent 20 fantassins moyens.
- Les Riverains perdent 70 fantassins moyens.
Les riverains sont détruits ou en déroute sur ce flanc.
Pertes sur au Centre- Les Orageois perdent 100 fantassins moyens, 150 fantassins légers.
- Les Riverains perdent perdent 70 fantassins moyens, 20 cavaliers légers, 100 chevaliers.
Pertes sur le Flanc Droit- Les Orageois perdent 140 fantassins moyens,
L'obscurité et la retraite suite aux coups de boutoir des chevaliers ennemis poussent les orageois à s'enfuir ; ces hommes étant peu entraînés et pour la plupart inexpérimentés, ils n'ont pas les nerfs pour affronter une cavalerie.
- Les Riverains perdent 70 fantassins moyens, 20 chevaliers
Pertes Totales- L'Orage perd 530 soldats ; 60 lanciers moyens de Dorne, 200 fantassins légers de Dorne et 270 fantassins moyens.
- Le Conflans perd 480 soldats ; 40 lanciers et 300 fantassins moyens, 20 cavaliers légers, 120 chevaliers.
TroisièmeTour ; Forcer le PassageClique sur l'image pour l'agrandir La chevalerie riveraine poursuit sur sa lancée, et achève de dévaster le campement de sa propre armée. Toutefois, sa poursuite des unités orageoises lui permet d'engranger de nouvelles pertes à l'ennemi. Karnal Buckler, n'écoutant que son courage, vilipende les hommes alentours et les exhorte à se battre. Une poignée se réunit autour de lui, mais ces quelques fantassins pauvrement armés ne font que retarder l'inévitable : Buckler est renversé par la charge, ses hommes massacrés. En déroute, les survivants repassent le parapet et le fossé en direction de la cité. Au centre, Argella Durrandon affronte seule la tête de colonne ennemie. Elle perd rapidement les deux tiers de ses hommes, et ses ordres de ménager un passage plus grand pour les renforts restent lettre morte ; les hallebardiers sont trop occupés à sauver leur peau. Ils prélèvent toutefois un lourd tribut dans ls rangs de l'ennemi, désorganisé par l'obscurité, une charge en terrain chargé et de nombreuses pertes. Plus encore, quelques centaines d'orageois et de dorniens sur le flanc gauche se rabattent sur les flancs de la force du Conflans et occasionnent de nouvelles pertes à l'ennemi. L'infanterie tient bon, et au moment où elle allait lâcher... Le tonnerre de sabots se fait entendre sur leurs arrières et la cavalerie dornienne ainsi que les rescapés de celle de la Princesse, chargent en passant les portes du campement ennemi. La passe est cependant trop étroite et il est difficile d'y passer avec un combat juste derrière. L'arrivée de ces renforts providentiels fait toutefois pencher définitivement la balance du côté de l'Orage.
Les riverains refluent en désordre et c'est la victoire. La poursuite est néanmoins gênée par le désordre ambiant, et les Riverains en profitent pour filer à bride abattue, rassemblant leur infanterie laissée en arrière faute d'organisation suffisante pour se battre.
Pertes sur au Centre- Les Orageois perdent 20 chevaliers dorniens, 70 hallebardiers, 80 fantassins moyens.
- Les Riverains perdent perdent 150 chevaliers, 20 cavaliers lourds,
Les riverains partent en déroute ; ils sont trop fatigués, trop désorganisés et soumis à des attaques de front et de flanc.
Pertes Totales- L'Orage perd 700 soldats (dont 280 dorniens) ; 60 lanciers moyens de Dorne, 200 fantassins légers de Dorne, 20 chevaliers de Dorne, et 350 fantassins moyens de l'Orage ainsi que 70 hallebardiers.
- Le Conflans perd 650 soldats ; 40 lanciers et 300 fantassins moyens, 20 cavaliers légers, 270 chevaliers, 20 cavaliers lourds.
Epilogue :Les plans des deux factions en présence n'ont pas fonctionné comme prévu. Argella Durrandon avait sous-estimé, sur la base de renseignements incomplets, l'ampleur des forces qui lui faisaient face. De son côté, Ser Bracken a négligé la possibilité d'une attaque de nuit qui, si elle cause le retard de ses troupes de renfort, lui permet de s'échapper. La pleine lune aura été un instrument à double tranchant pour l'Orage, lui permettant d'accrocher les défenses ennemies presque sans pertes, mais l'empêchant par la suite d'exploiter son succès, rendu confus par un désordre toujours croissant.
L'intervention de la cavalerie, en particulier de la cavalerie dornienne, rend finalement la victoire possible. Elle aura été toutefois plus coûteuse qu'escompté, avec des pertes plus importantes que celles de l'ennemi, qui a su profiter de la supériorité de ses troupes pourtant désorganisées sur des unités orageoises et dorniennes très, voire trop légères. Les levées de conscrits de l'Orage ne valent pas l'armée de métier emmenée par le Roi Argilac Durrandon vers la Néra, et cette affirmation est d'autant plus cinglante que leurs pertes ont été très nombreuses. Les dorniens ont aussi payé un prix assez lourd de ces assauts. Le statu quo tactique est certain ; aucune des deux armées n'a su véritablement prendre l'ascendant sur l'autre, les Orageois gênés par les conditions de leur assaut et les fortifications ennemies, les Riverains par l'obscurité et la surprise.
Il n'en reste pas moins que c'est une victoire ; l'armée du Conflans bat en retraite dans le plus grand désordre et à marche forcée pour échapper au courroux des armées coalisées. On dit Ser Bracken durement blessé pendant la bataille. Argella Durrandon elle-même a trop tiré sur ses propres forces pour emmener ses troupes au combat, et n'étant pas complétement remise, elle manqua de s'évanouir au plus fort de la bataille. Ser Buckler quant à lui, paya le prix de la témérité du piéton contre de la cavalerie lourde ; son courage inspira ses hommes, mais ils n'en subirent pas moins de lourdes pertes.
Accalmie était donc dégagée et le camp Hoare, démantelé dès le lendemain matin. L'interrogatoire de quelques lanciers des Sauts Périlleux apprit aux Orageois la terrible nouvelle ; le Roi Argilac Durrandon était bel et bien mort quelques jours plus tôt dans une terrible bataille dans le Nord du pays. Accalmie était donc libérée... Mais le Roi de l'Orage était mort.
Le Roi est mort... Vive la Reine !
Points de l'Orage et de Dorne+ 5pts victoire mineure
+ 5 pts objectif remporté
Points du Conflans- 5pts défaite mineure
+ 5 pts objectif remporté