Sujet: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Jeu 22 Nov - 13:56
Dovan Caron Chantez ! Chantez donc à tue-tête, toujours et toujours les mêmes refrains. Les perroquets sont bien plus faciles à berner que les hommes.
Hobert Caron ▪▪ Père (-44 mois 3 - An 0 mois 11) Olenna Caron ▪▪Mère (-38 mois 3 - -7 mois 12) Howard Caron ▪▪Premier fils, frère (-22 mois 4 - ????) Ronel Caron ▪▪ Second fils, frère (-21 mois 7 - An 1 mois 1) Dovan Caron ▪▪ Troisième fils, lui-même (-20 mois 9 - ....) Shireen Caron ▪▪ Première fille, soeur (-11 mois 4 - ....) Gilbert Caron ▪▪ Quatrième fils, frère (-10 mois 7 - ....) Criston Caron ▪▪Cinquième fils, frère (-8 mois 2 - ....) Tyana Caron ▪▪ Seconde fille, soeur (-7 mois 12 - ....)
Nul chant n'est si doux
Année de naissance ▪▪ -20 Nom de naissance ▪▪ Dovan Caron Ville de naissance ▪▪ Séréna Royaume de naissance ▪▪ Le Royaume des terres de l'Orage
Situation matrimoniale ▪▪ Célibataire Royaume servi actuellement ▪▪ L'empire et les Terres de l'Orage Titre / rôle au sein du royaume ▪▪ Noble et probable seigneur de Séréna Positionnement politique actuel ▪▪ Je suis pour l'empire
-20, mois trois, jour 1 ▪▪ Dovan nait à Séréna -18 ▪▪ Séréna est menacée par Dorne. Hobert s'absentera beaucoup durant cette période. -18 à -11 ▪▪ Dovan grandit avec ses deux grands frères. Ils sont tous trois très proches. -11 mois 2 ▪▪ Ses frères sont pris comme écuyer. Dovan se retrouve seul avec sa mère à Séréna. -11 mois 4, 14e jour ▪▪ Naissance de Shireen à Séréna -10 mois 7, 14e jour ▪▪ Naissance de Gilbert à Séréna - 10 mois 12 ▪▪ A 9 ans, Dovan est pris comme écuyer pour la famille Massey. Le lord remarqua rapidement la gaucherie de Dovan, corrigée aussitôt par le maître d'arme de la maison Massey. Olenna Caron est seule à Séréna avec ses deux jeunes enfants et gouverne la cité en attendant le retour d'Hobert -9 mois 7 ▪▪Lord Massey confirma que Dovan n'avait aucun don, mais énormément de potentiel. Il décida de le garder comme ecuyer malgré les difficultés du petit. Une complicité naît entre le Lord et le jeune Dovan -9 mois 7 à -8 mois 9 ▪▪Lord Massey et Dovan parlent énormément durant les voyages, et Dovan se découvrit un réel intérêt pour la stratégie et l'Histoire des terres de l'Orage. Non, de Westeros. Non, d'Essos aussi. Et s'il le pouvait, du monde entier. -8 mois 2, 15e jour ▪▪ Naissance de Criston à Séréna -8 mois 9 ▪▪ Lord Massey propose à Lord Caron de faire de Dovan sa pupille. Sa mère, lady Olenna Caron persuada Hobert de refuser. Dovan restera encore un an écuyer.-7 mois 8 ▪▪ Retour de Dovan à Séréna. Il ressort renforcé par ses expériences à Massey. Il sait à présent manier l'épée, et se révèle très bon à l'arc et en stratégie. -7 mois 9 ▪▪ Retour à Séréna de ses deux grands frères, Howard et Ronel. Ils ont grandi mais leur complicité était intacte. Lady Olenna Caron engagea un maître d'arme réputé pour compenser le refus de l'offre de Lord Massey. -7 mois 12 ▪▪ Naissance de Tyana Caron, et mort d'Olenna Caron. La petite naît difforme, laide. Une rumeur dit qu'elle était une punition des Dieux pour le nombre hallucinant de bâtards qu'aurait fait naître Hobert pendant qu'il guerroyait. Bien qu'assez peu proche de son père, Dovan répugnait ces fabulations. Tyana n'était pas une punition. Peu après ▪▪ Dovan apprit que le mestre avait prévenu Lord Caron qu'Olenna devenait fragile, et qu'elle ne supporterait pas une autre couche. Visiblement, il n'en eu cure. -6 ▪▪ Hobert se remit à guerroyer contre Dorne. A 16 ans, Howard a pour charge de gouverner en son absence.-6 à 0 ▪▪Aucun frère de Dovan n'est appelé à guerroyer jusque là. Ils profitent chacun de leur vie, s'entraînant avec le maître d'armes. An 0 mois 3 ▪▪ Première bataille de Dovan et ses frères : la bataille des trois collines An0 mois 3 à An 0 mois 8 ▪▪ Dovan s'illustre avec ses frères dans bon nombre de batailles. Dovan convainquit son père de le laisser être archer pour la prochaine bataille.An 0 mois 8 ▪▪ Ronel, second fils d'Hobert, tombe malade. Il est escorté à à Séréna où il recevra les soins du mestre. An 0 mois 11 ▪▪ Durant la bataille de Beaupré, Dovan rejoint les archers. La bataille fut rude, son père meurt et son frère Howard est très grièvement blessé. Il subira très vite une amputation des deux membres inférieurs et sera reconduit à Séréna. An 1 mois 1 ▪▪ Ronel Caron meurt de sa maladie juste avant que Séréna soit prise par le Bief. Dans la même période, Howard contractera, comme son frère, la peste rouge. Depuis la prise de Séréna, Dovan n'aura plus de nouvelles de ses frères et soeurs. Apprenant ces événements, Lord Massey proposera l'asile à Dovan à Danse-des-pierres.
"causes perdues ▪▪(An -48 mois 1 - ....) Lord Massey est le Lord régnant sur le bec de Massey, au Nord du territoire des terres de l'Orage. Rwandel est une personne extrêmement bienveillante. Il mit à l'aise Dovan, très rapidement, malgré sa timidité de petit garçon et son mal du Pays. Il faut dire que c'était mal parti. Rwandel ne se découragea pas, et pris sous son aile Dovan comme s'il était son propre fils. Ce fils, qu'il n'eut jamais, le premier étant mort jeune, ce qui était courant, et n'ayant eu ensuite que des filles. Son trait de caractère principal est sa bravoure lorsqu'il est au front, et ailleurs, sa douceur, sa clémence, sa tolérance, presque féminine. C'est grâce à lui que Dovan fut passionné par l'Histoire. Il faut dire que Rwandel s'y connaissait énormément, et transmis si bien ses savoirs que Dovan n'eut nul besoin de se documenter. Petit à petit, Dovan voyait en Rwandel quelqu'un de grand, quelqu'un qu'il avait envie d'admirer. Malin, stratège, voire même impitoyable, et pourtant si gentil, que Dovan eut envie de le ressembler. D'ailleurs, il avait certainement plus vu Rwandel durant les quatre premiers mois de sa formation que son propre père durant toute sa vie. Ce père, froid, calculateur et borné. Rwandel aimait Dovan comme un fils, et celui-ci lui rendait en l'aimant comme un père. C'est suite à cela que Rwandel demanda à Lord Caron d'en faire son écuyer. Hélas, Olenna, la mère de Dovan était très attachée à ce dernier. Elle voulut le revoir au plus vite, elle fit pression sur Lord Caron qui s'apprêtait à accepter, et ce dernier céda. Dovan devait bientôt rentrer à Séréna, et il passa parmi les plus belles années de sa vie aux côtés de son père de coeur, proche des récifs du bec qu'il détestait tant.
Lord Rwandel Massey
Causes_perdues (Sean Teale) ▪▪(An - 21 mois 1 - ....) Hobb et Dovan firent leur rencontre quand ils étaient enfants. Né d'une famille assez modeste bien que plutôt confortable si l'on devait se mettre à comparer tous les villageois, il était cependant très intrigué par les combats à l'épée. C'est dans ce contexte qu'il alla voir Dovan et ses frères pour leur proposer de jouer avec eux. Hobb et Dovan devinrent amis depuis ce jour, amitié qui durera des années. La passion de Hobb pour les armes et les combats narrés l'encouragea à quitter la petite affaire familiale d'éleveurs pour devenir apprenti forgeron. Lorsqu'il avait 18 ans, Dovan vint le voir. Il en profita pour lui offrir un heaume, et s'ouvrir sur les sentiments qu'il portait pour lui. Ce fut un terrible échec. Dovan se brusqua d'abord, puis, après s'être laissé approcher, recula, prétendant avoir entendu quelque chose et vu quelqu'un. Ils se sont fait surprendre. Hobb, conscient que Dovan était de noble famille, eut le réflexe de fuir du village. Il finit par gravir les marches de Dornes, arrivant au Pays aride, complètement épuisé. Il se fit recueillir, quelque part, dans une cité bien moins modeste que son petit village d'origine. Et il avait bien fait, le lendemain de sa fuite, les hommes de Lord Hobert Caron saccagèrent le village à sa recherche, dans la mission de l'exécuter. Aujourd'hui, Dovan est persuadé de la mort de Hobb, son père lui ayant menti.
Hobert, dit Hobb
zuz-63 ▪▪(An -44 mois 3 - An 0 mois 11) Hobert Caron était le Lord régnant sur Séréna et ses maigres alentours. Odieux, calculateur et froid, il n'était pas vraiment le model de Dovan. Mais il devait cependant respecter cela : son père avait fait ses preuves, et bien qu'il ne fut pas Lord de la plus grande cité des terres de l'Orage, il était respecté de tous. Bien que ses deux premiers enfants le respectaient énormément, ses fils n'avaient pour rôle que la préservation de l'honneur du noble nom de Caron et sa femme se devait de la lui assurer. De plus, ses bravoures au combat ne sont rien d'autre que de l'orgueil. Dovan méprisait son père. Les yeux bleus sombre de Dovan étaient incapable de démontrer la moindre affection pour son père, et ce depuis très jeune. Hobert mourut à la bataille de Beaupré, avec tous les honneurs. Il avait dirigé l'infanterie d'une main de maître. Dovan lui aurait préféré une mort pathétique.
Hobert Caron
causes_perdues ▪▪(An -38 mois 3 - An-7 mois 7) Olenna est la mère de la famille Caron. C'était une femme magnifique, avec des cheveux longs et cendrés, un nez fin, des lèvres fines, de petites pommettes et de longs cils. Elle se marie avec Lord Hobert Caron en -23, eut un premier enfant en consommant son mariage, et en eut six autres par la suite. Le mariage entre elle et Hobert était loin d'être un mariage d'amour. Olenna était une extrême sentimentale, très à fleur de peau, et haïssait la froideur et la dureté de son mari. En revanche, elle, était exactement l'idée que se faisait Hobert d'une femme : soumise et distinguée. Elle reporta alors très vite son besoin d'affection sur ses enfants, et chacun d'entre eux l'aimera énormément. Elle tenta de ne pas faire de préférences entre ses enfants, mais la douceur de Dovan lui assura que ce dernier ne ressemblera jamais à son père, et elle s'en assura en le sur-protégeant à plusieurs moments. Elle avait beau être une femme très abattue, réduite au rôle de couveuse, elle n'en était pas moins intelligente. Pendant l'absence de son mari, c'est elle qui gouvernait Séréna et ses alentours, et malgré les doutes qu'Hobert portait sur elle, elle s'en sortait toujours mieux que lui. Elle passa donc sa vie à remplacer son mari, coucher à son retour, couver, accoucher, puis recommencer. Mais, quand le lord n'était pas là, elle gouvernait. Au bout de son sixième enfant elle se sentait fatiguée, elle se mit à tousser, tomba souvent malade : son corps était régulièrement mis à rude épreuve. Et c'est malgré les dires du mestre à son mari qu'elle eut un septième enfant, et qu'elle en mourut.
Olenna Caron
Caf powink ▪▪(An - 22 mois 4 - ????) Howard est le premier frère de la grande famille des Caron. Il possède les cheveux de sa mère, et les yeux bleus de son père. Sa naissance précède de peu celles de Ronel et Dovan, tellement qu'ils furent élevés en même temps. Howard possède la tête la plus brûlée du trio, il est courageux, presque inconscient, et ce depuis son plus jeune âge. Il s'entend extrêmement bien avec ses deux petits frères. C'est cependant son tempérament combatif et peu rationnel qui lui coûta ses jambes durant la bataille de Beaupré, et c'est son entêtement qui le poussa à rendre visite à son frère mourant, et qui lui fit attraper la peste rouge malgré les avertissements du mestre. On ne sait rien de lui depuis que Séréna fut prise, mais son état de santé n'a certainement pas été amélioré. Il est peut-être mort aujourd'hui.
Howard Caron
causes_perdues ▪▪(An -21 mois 7 - An 1 mois 1) Ronel est le second enfant de la famille Caron. Des trois premiers enfants, il est le moins fort au combat. Il surpassait Dovan avant qu'ils deviennent tous écuyers, mais il se fit vite dépasser. Cela ne l'empêcha pas de battre de temps à autre Howard à l'entraînement, en usant de stratagèmes douteux voire lâches. Il était cependant le plus charismatique des trois. Beau et futé, il se plaisait à courtiser les filles de belle famille, dans le but simple de le piéger, dans le but de passer toute une nuit avec elles. Il avait le physique de père étant jeune, des yeux bleus-gris très clair, un regard fort et des cheveux noirs, et surtout, il était grand et svelte, comme son père jadis. Quelque chose le différenciait de son père, cependant, et ce fut sa jovialité. Il était blagueur, charmeur, et par sa gaieté, il était le meneur de la petite fratrie de trois à l'époque, bien qu'Howard pensait obtenir ce rôle. Tout comme Howard, il était très fier et très arrogant, le parfait petit noble, mais cela n'empêchait pas Dovan de l'apprécier énormément. Ils étaient soudés, jusqu'à ce que Ronel se sente faiblir, et après avoir été reconduit à Séréna, meurt.
Ronel Caron
Allo ciné ▪▪(An -11 mois 4 - ...) Shireen est la première fille Caron. Elle est, comme Howard, dotée des cheveux de sa mère, de la couleur des yeux de son père, et des yeux en amande de sa mère. Elle est l'une des préférées de Dovan, et cela pour une simple raison : elle n'écoute pas son père. A son jeune âge, elle devrait se préparer à devenir une noble dame, pour éventuellement avoir un mari, très bientôt. Cependant, même après le refus catégorique de son père, elle veut devenir chevalier. Elle n'a pas non plus la grâce d'une dame, cela fait rire Dovan. Elle se faisait souvent reprendre sur sa façon de parler ou de se tenir à table, et, justement, elle faisait toujours exprès de parler comme une gueuse et de boire et manger bruyamment pour attiser la colère de son père. Elle a assez peu de soutien autours d'elle. Son père est agacé par elle, ses deux premiers frères sont très à cheval sur les traditions, et Gilbert semble suivre la même voix que les deux premiers. Seuls Dovan, qui ne fait pas vraiment le poids face à Ronel et Howard, et Criston, bien trop jeune pour qu'on le prenne au sérieux, semblent l'entendre et la comprendre. Elle était aux côté de tous ses frères et soeurs durant la prise de Séréna. Dovan n'a aucune nouvelle d'elle, de sa santé, ni même d'où elle se trouve.
Shireen Caron
Crédit image ici ▪▪(An -8 mois 2 - …) Gilbert est le cinquième enfant de la famille Caron, et le quatrième fils. L'enfant ressemble à s'y méprendre à Ronel lorsqu'il était jeune, ce dernier ressemblant déjà à Hobert. Il est d'ailleurs le préféré de ce dernier. Il possède la passion de son frère Howard et la ruse de Ronel. Il est également très agile, aussi agile que Dovan lorsqu'il était jeune. Il est déjà promis à un grand avenir, et ces promesses de gloire lui montent déjà à la tête. A son jeune âge, il est déjà affreusement prétentieux, orgueilleux, moqueur, méprisant et condescendant, des défauts qui, selon Dovan, ne devraient pas être présents chez un si jeune garçon. Mais il était ainsi. Son mépris et sa condescendance ont d'ailleurs failli lui coûter la vie lors d'un accident avec sa jeune soeur Tyana, ou comme il aimait l'appeler, "simplette". Gilbert était aussi présent lors de la prise de Séréna.
Gilbert Caron
Crédit image ici ▪▪(An -8 mois 2 - …) Criston est le sixième enfant de la famille Caron. Il possède les cheveux de sa mère, mais à l'inverse de Shireen, il possède également la forme des yeux d'Hobert, et la couleur des yeux d'Olenna. Bien qu'il n'aie que 9 ans, et à l'inverse de son grand frère Gilbert, il est déjà considéré comme faible. En fait, il ressemble à Dovan lorsqu'il avait le même âge. Trop gentil pour tenir fermement une simple épée de bois, il se laisse toujours battre face à n'importe qui, ce qui, selon certains de la fratrie, est synonyme de déshonneur. La vérité est qu'il ne saurait donner une définition à ce mot. Ceci lui échappait totalement. Il n'y a qu'avec Shireen qu'il parvenait à jouer aux chevaliers, car cette dernière ne lui faisait aucun mal. Peut-être Criston avait-il peur de la douleur... Dovan, contrairement à tous ses autres frères, apprécie beaucoup le gamin introverti, car même s'il n'eut pas le temps de la connaître, il savait que Criston aurait été le petit protégé de sa mère. Il était d'ailleurs étonnant que, sans sa mère, Criston aie développé une telle gentillesse (il ne pouvait tenir cela de Père). Dovan se demande encore qui lui a transmis cela. Criston, comme on peut se le douter, est assez peu apprécié de son père, voire mis de côté, mais la bienveillance de son frère et de sa sœur envers lui lui suffiait. Criston était à Séréna lors de sa prise.
Criston Caron
Crédit image ici ▪▪(-7 mois 12 - ....) Tyana est le cas le plus spécial de la fratrie. C'est à sa naissance que Lady Olenna mourut, et ceci, tout le monde l'avait remarqué. Ce fut aussi le cas pour Dovan, qui l'en tenait responsable, au début, et après tout, il fallait bien que la faute se reporte à quelqu'un ! De plus, la petite était différente, cela se voyait dès la naissance. Des yeux globuleux et de grosses joues pleines, gonflées ornaient son visage, laid et stupide. Dovan a cependant appris par le mestre qu'Hobert savait qu'une grossesse allait mettre en danger sa mère. De plus, d'après lui, la monstrueuse morphologie de sa soeur n'était pas une surprise non plus. Dovan a donc retourné toute sa colère contre son père, mais n'a rien dit, à personne, de peur de briser trop fort la famille, déjà fragilisée par la perte de la mère. En grandissant, la petite Tyana se fit appeler simplette, car hélas pour elle, elle n'était pas maudite que par son physique. Trois membres de la famille l'appellent Tyana, c'étaient Dovan, Shireen et Criston. Elle subit aussi les railleries des autres enfants, et le mépris le plus écoeurant de son père. Lui, ne se contentait pas de la surnommer simplette, et la qualifiait également de monstre, devant cette dernière, sans craindre de la blesser. Ces attaques permanentes finirent par la pousser à commettre un terrible accident, qui faillit coûter la vie à son frère Gilbert. Dovan aime cependant profondément sa dernière petite soeur, tout comme Shireen et Criston, qui essaient de la préserver au mieux du monde extérieur, Dovan avec sa maturité d'adulte, Shireen avec sa dissidence d'adolescente, et Criston avec sa naïveté d'enfant. Elle était avec tous ses frères, excepté Dovan, présente durant la prise de Séréna. Dovan craint hélas le pire pour elle, il n'y a rien à gagner à garder une petite fille sotte, et laide, en plus de ça.
Tyana Caron
Salut moi c'est "insérer prénom ridicule et stéréotypé", mais vous pouvez m'appeler Mathieu ! . J'ai connais BC via Un site de Top de forum sur internet dont j'ai oublié le nom :/ . Le grand plus de BC, c'est à mon avis Son accueil, l'ergonomie su site, et l'univers. Par contre je ne suis pas fan de La difficulté monstre pour faire une fiche de personnage, mais je suppose que c'est normal :/. Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 4/7. Les joies de la Fac. x/7. Si 7/7 signifie que je peux rp tous les jours, mon activité sera au minimum de 2/7. Les joies de la fac le retour. x/7. J'ai un mot à rajouter et c'est POUR LA HORDE ! Heu non c'est pas ça.. Enfin, je confirme avoir bien lu le règlement.
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Sujet: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Jeu 22 Nov - 17:58
La guerre commence à toucher la totalité des royaumes... Etes-vous partisan de l'unification de Westeros par l'Empire ou les Puissances Centrales, ou plutôt attaché à l'indépendance de votre Royaume? Pourquoi?
Cette question n'est évidemment facile pour personne. Elle l'est d'autant moins pour Dovan. De son point de vue, l'enjeu n'est pas territorial, loin de là, mais sociétal. Dovan est un enfant de l'Orage, son trajet est donc tracé, il sera fidèle aux Durrandon et combattra à leurs côtés, que ce soit pour la liberté, pour l'indépendance, la vengeance, ou l'unification de Westeros. Dovan a cependant des fantasme. Il connaît l'Histoire de Westeros, et l'unifier, sous une seule bannière, serait une grande première. Cela serait grandiose, mais Dovan n'est pas crédule, il est conscient que cela impliquerait de régner sur un immense territoire, d'avoir de grandes responsabilités, et de se confronter à d'autres familles avides de pouvoir. Le règne d'un tel ensemble sera au mieux éphémère, au pire extrêmement fébrile et causerait bien des morts. Il existe cependant un ennemi que Dovan veut combattre, et il n'est nulle autre que la force la plus forte en ce monde : le fanatisme religieux. Dovan savait et voyait que depuis des siècles, nombre de massacres ont été orchestrés par des gourous, des prophètes, ou juste des fous bons parleurs. Il savait que chaque crime atroce pouvait être dédouané en citant comme il le fallait les Dieux, ceux-ci qui dictent nos droits, dictent nos gestes... N'existent pas.
Plutôt mourir pour une reine qui se bat plutôt que pour des Dieux qui observent.
Lointains souvenirs : jamais seul. (année -12)
Les premiers visages que Dovan retint étaient ceux de sa mère et de ses deux frères. Dans la cité assez paisible de Séréna, Dovan avait une vie de petit garçon noble assez normale. Des deux frères, Ronel et Howard étaient à peine plus âgés que lui, si bien que certains croyaient Ronel et Howard jumeaux. Dovan, lui, était bien plus petit, et physiquement bien plus fragile que ses deux colosses de frères, mais il était le plus agile. S'il fallait tenir un bâton, Dovan était un incapable, mais s'il fallait monter aux arbres, sauter de tronc en tronc, ou faire le funambule sur du bois pourri pour traverser le ruisseau, il se montrait aussi doué qu'un félin. Il se souvient d'un jour où il eut une expérience qui le marqua à vie. Comme à leur habitude, les trois frangins s'étaient rendus sur les plaines voisines, sur les marches de Dorne, en altitude. Ils n'avaient pas le droit de s'y rendre, Dorne et l'Orage se cherchaient toujours conflit, et il n'était pas impossible d'envisager que certains Dorniens aient escaladé les montagnes qui séparaient les plaines vertes de l'Orage des déserts Dorniens. Pourtant, ils s'y rendaient tous les jours. Dovan devait avoir sept ans, ou huit ans... Peut-être neuf, il ne savait plus où situer ce souvenir. Ils étaient dans un petit bosquet, bien trop modeste pour être appelé forêt aux pieds de la montagne.Ils jouaient, comme à leur habitude, des odeurs de mousse et d'eau croupie se mélangeaient, les animaux faisaient du bruit, comme à leur habitude, mais rien n'osait s'approcher de trois petits monstres braillards. Sur le côté de ce bosquet existait un petit village d'éleveurs de moutons et de chèvre pour la plupart. Les "petits princes" (ils étaient appelés comme cela) y étaient à chaque fois bien accueilli, et aucun villageois n'était plus que cela intimidé par leur titre. C'est cette proximité qui fit qu'aucun des trois frères ne se sentit plus important que les autres, en tout cas à leur jeune âge. Mis à part peut-être l'accoutrement, rien ne les différenciait plus que ça, aux yeux de Dovan. Eux étaient vêtus de peaux de bêtes, de fourrure de facture moyenne, faites maison, et de tissus arrachés par le labeur. Dovan et ses frères, eux, étaient souvent couverts de soie ou de lin, de bien meilleure facture, ou de bien d'autres vêtements pour sortir jouer, qui étaient de toute façon plus présentables que ceux des villageois. Ronel et Howard jouaient aux chevaliers, pendant que Dovan, plus effacé, devait déterminer, à ses risques et périls, lequel des deux avait le mieux combattu. Ils faisaient souvent cela, mais ce jour là, un garçon était sorti de chez lui, pour la première fois, pour oser s'approcher de ceux qu'on appelait chaleureusement "les petits princes".
- Bonjour dit le jeune garçon, faisant sursauter Dovan qui ne l'avait pas vu venir. - Mon père pense que j'devrais rester chez moi à décrotter les moutons mais aujourd'hui, y'm'a donné l'droit d'venir vous causer. Dovan se retourna pour le voir. Il avait assez peu l'habitude d'entendre un langage si paysan, les villageois faisant l'effort devant eux de parler un peu plus soutenu. Mais lui, ce fut la première fois qu'il lui parlait. Il ne devait pas être au courant. Dovan se leva.
- Oui, viens ! Tu peux regarder mes frères se battre si tu veux, je dois dire lequel des deux est le plus fort, mais Howard gagne toujours, et Ronel me tape dessus juste après. Mais ... Dovan se mit à rire. Il est vraiment lent et bête alors je parviens à l'éviter ! C'est rare qu'il me touche, Ronel !
- J'uis sûr que j'peux l'battre, Howard ! s'exclama le petit. Il défia un Caron. Même si Dovan et ses frères ne se sentaient supérieurs à aucun, il savait qu'il y avait des règles de séance à respecter. Mais cela fit glousser Dovan, cela le toucha même. Il se levait, à côté du petit, et le vit. Il devait avoir l'âge d'Howard, mais fait d'une toute autre force que lui. Il ne semblait pas être une brute, et pourtant, pour le coup, il ne parierait pas sur son frère s'il devait y avoir un rapport de force fait entre les deux. Et pourtant, son apparence active dépareillait avec son visage jovial et empli de joie de vivre, et contrairement à ceux des gamins du village, il était tout propre. Dovan fut pour la première fois décontenancé, charmé.
- Tu ne pourras pas battre mon frère si tu n'arrives pas à me battre d'abord !
Que se passait-il ? Dovan se sentait ... Comment dire... Jaloux de ce gamin. A moins que ce ne soit autre chose... Le garçon était très beau et, à cette époque, Dovan s'estimait très peu physiquement. Il se posa la bonne question, au bon moment, et ressenti un énorme frisson dans tout son corps. Il sut. Il secoua la tête, les paupières fortement fermées, et enfouissait ça au plus profond de lui. Il avait terriblement honte. Cela ne devait plus jamais arriver, pas ce genre de sentiments envers un garçon.
- Tu crois que j'peux pas t'battre ? T'es tout p'tit !
- Je ne te parles pas de me battre à l'épée, mais à la course. Si tu ne cours pas assez vite pour esquiver les coups de bâton de mon frère comme je sais le faire avec Ronel, tu ne pourras jamais le battre. Dovan se caressa le bras, comme pour masquer une douleur. Et il tape fort, mon frère ... Mais avant, comment tu t'appelles ?
- Y'm'appellent tous dursabot mais j'préfère Hobb.
- D'accord Hobb, alors faisons la course !
Et la course, Dovan la perdit. Il était bien trop petit pour avoir une foulée suffisante, et bien trop déboussolé par ce qui venait de lui traverser l'esprit pour courir en ligne droite. Il pensait trop, alors que son souffle se perdait à essayer de le rattraper. Cela n'est pas normal. Que penserait mère ? Septa Maneld me confirma que c'était interdit, grave... Je ne dois en parler à personne, où je serai puni.
Lointain souvenir : Mère accouche (année -11 mois 4)
L'agitation se faisait ressentir dans le manoir des Caron. Lady Olenna était enceinte depuis plus de huit mois, et semblait, bien que Dovan n'y compris rien, "perdre les os". Dovan fut terrifié par cette nouvelle. Il se hâta vers Howard, et lui demanda.
- Howard, Howard, on dit partout que maman va mourir, on dit qu'elle est en train de perdre tous ses os, en prononçant "os" "osses", comme le faisait chaque gamin.
- Mais non, idiot, bête, elle perd ses eaux. Le bébé va sortir. Et père nous intime d'épauler maman. Alors viens.
Dovan, soulagé, s'exécuta. Ils montèrent au premier étage, où tout le personnel s'était rassemblé. Voyant les petits arriver, ainsi que Ronel qui traînait derrière, ils se poussaient, et leur indiquaient que tout avait lieu derrière cette porte, devant laquelle ils étaient tous agglutinés. Ils entrèrent alors. Le mestre était là, la septa, et quelques domestiques, toutes portant des linges propres et des bassines d'eau dont on devinait qu'elles étaient tièdes, voire chaudes. Sa mère hurlait, semblait souffrir le martyre, et cela fit monter les larmes aux yeux à Dovan de la voir dans cet état. Son père, les bras croisés, de marbre, ne semblait pas atteint par toutes ces plaintes. Pourtant, les cris pouvaient percer les tympans les plus coriaces.
- Dovan, vas-tu te comporter en Homme ? La tradition veut que tu assistes à la naissance de ta soeur jusqu'au bout. Je te prierai de ne pas me faire honte.
Ronel et Howard gloussaient pour taquiner Dovan. Lui, lança un regard meurtrier à son père. Et pour ne pas subir la douleur que faisaient les cris de sa mère à ses oreilles, il se mordait les lèvres. Fort. Très fort. Jusqu'au sang. Il observa tout. Dans les moindres détails, comme le voulait effectivement la tradition. Une fille. A cette vue, Hobert Caron sourit. Ce fut peut-être la première fois qu'il le vit sourire. Mais pas un sourire d'affection. Un sourire égoïste, Dovan ne s'y trompait pas. Sa mère lui avait donné le don de lire les expressions du visage, et Lord son père ne trahissait ses pensées que lorsque quelque chose le concernait directement. Et bien qu'il fut assez immature pour croire que sa mère perdait ses os, il ne l'était pas assez pour comprendre que son père la voyait déjà mariée à un beau parti. Les larmes lui revinrent, jusqu'à ce qu'il entende un : Dovan... Mon chéri. C'était la voix de sa mère, mais tellement affaiblie que cela donnait des frissons au jeune garçon. Il s'approcha.
- Tes frères ont déjà eu la chance d'assister à ton accouchement mais... Regarde là... Je pense que ces longues heures de souffrance en valaient la peine, non ?
En effet. Le bébé, qui tenait dans les bras de la septa, était adorable. Il se réjouissait qu'elle n'aie pas les cheveux noirs de son père, mais plutôt les cheveux cendrés de sa mère, bien qu'elle en eu peu. Elle hurlait, se débattaient, mais ses cris étaient bien moins inquiétants que ceux de sa mère auparavant. Son père quitta la pièce, en n'ayant pas adressé le moindre mot à sa femme.
- Septa. Je veux que Dovan tienne le bébé pour moi. Il a été courageux. Et moi, je suis trop faible.
Elle s'exécuta, et confit le bébé à Dovan, qui hurlait toujours aussi fort. Les deux autres frères étaient à côté, jugeant le bébé de la tête au pied. - Elle est beeelle s'exclama Ronel, avant de demander à la porter à son tour. Et ils le furent tous. La mère s'endormait ensuite, satisfaite, et la Septa récupéra la petite, commandant aux petits de laisser place au mestre. Avant de partir, Dovan réveilla rapidement sa mère.
- Mère .. Je .. Je veux que tu la nommes Shireen.
Souvenir ancré. Partir. (-10 , -9)
A neuf ans, Dovan fut pris comme écuyer. Sachant que ses deux frères étaient partis l'an passé, il savait que son tour viendrait bientôt. Avant de s'en aller, Dovan alla voir sa mère et sa petite soeur. La septa ainsi que le mestre lui rendirent également visite. Des trois premiers, Dovan était certainement le plus apprécié. Il était le plus aimable envers les adultes, et le plus attentionné. Son père cependant, n'alla le voir qu'une fois qu'il était assis sur son cheval.
- Je suis surpris de voir que pour une fois mon fils ne chiale pas. Je commençais à me dire que tu pourrais concurrencer Shireen et Gilbert réunis dans ce domaine. Les Dieux ont fait les hommes pour porter le monde, mon fils ! Ils se doivent d'être forts et vigoureux, d'être à la hauteur de leur rôle. Ne fais plus honte à ton père, je te prie.
Dovan ne pris pas personnellement l'attaque. Bien qu'il fut sensible et jeune, son père avait fini par ne plus le blesser. Sa mère était là pour comprendre ses faiblesses, cela suffisait amplement. Il se surpris même à penser : Il m'agace avec ses Dieux. S'ils étaient parfaits et s'ils attendaient quelque chose de moi, ils ne m'auraient pas fait si faible. Et... Et... Quelque chose de plus fort que lui, d'inconscient le coupa dans ses pensées. Il partit. La route fut longue, et bien que tous les aubergistes aient été d'accord pour les accueillir, le temps semblait ralenti. Derrière lui, les montagnes rétréssissaient, devenaient minuscules, puis disparaissaient. Il devait se rendre au bec de Massey, à l'autre bout des Terres de l'Orage. Dovan maudissait son père de l'avoir emmené si loin. Sans doute une autre punition pour oser être en désaccord avec lui. Une fois arrivé, Dovan sentit immédiatement la différence de climat. Il était humide, venteux, et l'air était salin. Fini, les odeurs de pin, de feuilles mortes et de ruisseaux, les lieux sentaient le poisson, les algues et le sel. A Danse-Des-Pierres, le Lord Massey l'accueillit personnellement. Son regard pétillant, son large sourire et ses bras grands ouverts choquaient littéralement Dovan. Jamais il n'aurait cru qu'un homme adulte, et noble en plus, pouvait se montrer si chaleureux. Il s'attendait à faire de basses besognes pour un noble qui lui adresserait à peine la paroles. Au lieu de cela, il fut invité à souper à la table familiale le soir même. Il y découvrit sa femme, qui était tout l'inverse de sa mère. Elle semblait être une femme forte, avec du répondant et être active, alors qu'Olenna, elle, semblait las, fatiguée, mielleuse et terriblement faible. Les premiers mois se passèrent bien, mais le Lord saisit vite que Dovan n'avait pas le coeur à se battre. Il le fallait pourtant. Pour cela il était comme son père : un homme ne peut pas ne pas savoir se battre. Cependant, lui, pris parti d'avoir confiance en Dovan. Se fut une première, et il récolta les fruits. Il devint rapidement bien meilleur, et osa faire mal, osa blesser, tant qu'on lui faisait comprendre qu'il n'était pas faible. S'il avait du mal à tenir une arme, c'était parce qu'il était profondément bon, et non un bon à rien. Rwandel Massey lui fit comprendre que l'épée pouvait être un meilleur bouclier que le bouclier lui-même, et qu'il pouvait être bon en se battant, qu'il ne pourrait pas protéger Shireen s'il ne savait pas manier des armes. Ce fut comme une évidence. Et Dovan devint doué. Mais le Lord Massey et Dovan ne parlaient pas que d'armes. Lorsqu'ils devaient souper, il transmis au jeune homme sa passion : la stratégie. Et cette passion s'est faite par le biais de l'Histoire de Westeros et d'Essos. Il raconta comment les plus petits ont réussi à prendre les plus grandes villes, comment Lane Lannister s'est emparé de Castral Roc, comment les Rhoynards ont commercé avec leurs voisins, et comment les Andals ont utilisé ce commerce pour apprendre, et anéantir les premiers hommes. Le ton avec lequel il expliquait tout cela rendait Dovan très intéressé. Il finit par en savoir autant que Rwandel. La complicité entre l'homme et l'adolescent grandissait chaque jours, il lui appris l'arc, Dovan découvrit qu'il avait un don pour cet art, et Rwandel finit par demander à Dovan s'il voulait devenir son pupille. Il accepta immédiatement. Seulement, sa mère avait refusé la demande. Il savait que c'était sa mère, et non son père, c'était évident.
Souvenir ancré. Mère se meurt. (-7 mois 12)
Dovan était rentré depuis peu à Séréna. L'air de la montagne lui avait manqué, et ses frères aussi ! Mais pas son père. Si seulement il pouvait l'échanger contre Rwandel. Ce jour-ci, tout se passa exactement comme à la naissance de Shireen. Tout le monde était excité par la venue d'un nouveau petit héritier dans la famille. Howard, Ronel et Dovan, prirent Shireen Gilbert et Criston pour qu'ils assistent à l'arrivée de leur .. Petite soeur, avait prédit le mestre. Enjoués, ils ouvrirent la porte de la chambre, comme la dernière fois, et entrèrent. Quelque chose n'allait pas. Dovan le vit immédiatement. Alors que tous ses frères avaient un sourire radieux, se demandant à quoi allait ressembler leur petite soeur, Dovan fut pris d'un frisson. Où sont les cris ? Sa mère hurle, d'habitude. Ce fut aussi le cas pour la naissance de Gilbert.. Alors... Que se passait-il ? Son père restait figé, comme d'habitude, mais son visage était blanc. Et le mestre lui, semblait réellement désolé, tout en essayant de faire sortir le bébé. Son regard se posa sur sa mère. Elle clignait des yeux frénétiquement, semblait fièvreuse et son linge était imbibé de sang. Dovan comprit immédiatement, et fut soulagé de voir qu'aucun frère n'avait saisi la gravité de la situation. Des cris retentissaient soudain dans toute la pièce. Le petit se trouvait dans les bras de la septa. Le bébé était une fille, comme prédit. Une fille monstrueuse. Le silence se fut accablant, et les cris du bébé ne semblaient même pas le combler. Tous la scrutèrent. Des yeux globuleux, dont un semblait plus gros que l'autre, un front gigantesque, tantôt bossu, tantôt creusé, des oreilles atrophiées ... Elle n'avait rien d'une Caron. Son père souffla, mais cette fois-ci, ne quitta pas la pièce. Le silence surplomba tout. Quand soudain.
- Mon bébé. Où est .. Mon petit bébé ?
Lady Olenna était presque imperceptible. Mais le calme était tellement sec que tout le monde l'entendit.
- Lady Olenna, vous êtes trop faible pour la tenir.. intervint la speta.
- Je vous prie, donnez l'enfant à ma mère. Vous le devez.
Olenna souris à son fils. Elle devinait qu'il avait compris. Son visage se tordait de douleur, elle donnait l'impression d'avoir envie de pleurer. Elle pris alors l'enfant. Aussi immonde soit elle, elle était son bébé, son bébé qui lui coûtera la vie. Dovan eut des frissons horribles, il était sur le point de faillir.
- Sortez. ordonna Hobert Caron.
Et pour une fois, Dovan n'eut rien à dire. Il se dirigea vers sa mère, la baisa sur le front, provoquant chez elle un tout dernier sourire, et posa ses yeux sur l'enfant. Immonde saloperie, oser tuer ma mère ... Comme ça... Elle le dégoûtait. Il l'aurait tué si sa mère ne la regardait pas avec autant d'affection. Il quitta la pièce. Il eu le rôle d'expliquer aux plus jeunes que leur mère se mourait. Et effectivement, à peine quelques secondes plus tard, le mestre sortait de la pièce.
- Les enfants... Votre mère ... Je pense que vous l'avez vu, votre mère a succombé. Il paraissait sincèrement désolé.
Deux semaines plus tard, alors que tout le monde avait du mal à faire son deuil et que le père de Dovan fut parti de Séréna, le mestre se dirigea vers Dovan.
- Dovan, j'ai à vous parler, à vous, à vous seul.
Son ton était grave. Dovan sut alors quel serait le sujet.
- Je suis conscient que je sers, et je l'ai promis aux Dieux, le seigneur votre Père. Cependant, j'ai assisté aux sept, tout comme les Dieux, accouchements de votre mère. J'aimais votre mère d'un respect sincère, bien plus encore que votre père, et je sais que vous êtes le seul à entendre cela.
Il eut raison. Là où l'honneur aurait voulu qu'il s'adresse à Howard, la raison a fait qu'il est venu s'adresser à Dovan, qui était le moins attaché à son père.
- Je me doute. Je vous sais très attaché à notre famille. Mais j'imagine que vous n'êtes pas venu pour me présenter de simples condoléances, des jours après l'enterrement de ma mère.
- Vous êtes aussi futé que votre mère, Dovan. Je viens soulager ma conscience. Je me tiens responsable de la mort de votre mère.
Dovan se figea. Comment pouvait-il se sentir responsable ? Il avait failli dans son rôle de mestre ? Pourtant les morts en couche sont fréquentes...
- Lord votre père était... Lord votre père a été prévenu par moi même que votre mère ne survivrait pas. Elle avait déjà eu six enfants, à seulement trente-et-un an. Elle devait se reposer, voire même, ne plus jamais enfanter.
Dovan ne crut rien entendre. Il se demandait même si ce qu'il venait de se passer était bien réel. Mère... Mère aurait pu être sauve se martela-t-il. Il était littéralement cloué au sol, les yeux écarquillés, la face livide, l'air stupide.
- Je vous en conjure Dovan, n'en parlez pas à votre père, ne lui dites pas que j'ai désiré soulager ma conscience. Et assurez-vous que, si vos frères le savent un jour, que cette information soit bien gardée au sein de la fratrie.
-Nje... Dovan se gratta la gorge. - Ne vous en faites pas, je ... Je n'en parlerai à personne. Alors que Dovan trouvait enfin la force de bouger ses lèvres, la rage monta. Son visage se fit pourpre, il pouvait abattre son père, tout de suite, maintenant. Aussi grand soit-il, aussi impressionnant soit-il, aussi puissant soit-il.
- Dovan. Maintenant que j'ai dit le pire, je vous demande une faveur. J'ai observé votre famille ces dernière semaines. Je vous ai entendu. Chacun tient Tyana comme responsable de la mort de votre mère, et je peux bien comprendre que vous la trouviez monstrueuse mais... Il n'est point étonnant que votre mère ait accouché une enfant difforme... Il ... Il n'est pas rare, dans ce genre de cas, avec des parents âgés, ou malade, ou fatigués, qu'il y aie quelques anomalies. La jeune Tyana subit juste le destin de sa mère.
"Le destin de sa mère" se répéta Dovan. Il était d'enfanter des petits héritiers jusqu'à l'épuisement, tel une chèvre productrice... Sa mère était moins considérée qu'une poule. De plus il se sentit coupable, et stupide aussi. Accuser un bébé de meurtre, quelle absurdité !
- Je vous remercie mon cher. Je vous promet de tenir ce secret jusque la mort de mon père.
A à peine treize ans, Dovan gagna subitement en maturité. Il décida de, coûte que coûte défendre sa plus jeune soeur contre l'amertume des deux premiers, et depuis ce jour, il était devenu le plus fort de la fratrie.
Récent souvenir. Entretien avec Père (-3 mois 7)
Dovan allait avoir 17 ans dans quelques lunes. Il était à l'une des périodes les plus douces de sa vie. Père partait souvent guerroyer, il était régulièrement loin... Loin... Si loin. Le jeune homme, à chacun de ses départs, se sentait plus apte à respirer, comme libéré d'une emprise. Ce jour-ci, il décida de laisser ses frères avec le maître d'armes. Il avait eu la permission de sécher le cours, ayant été assidu depuis maintenant des années. Et Dovan sût où aller. Il sortit de Séréna, traversa la longue plaine en courant, pénétra dans le bosquet, enjamba le ruisseau, esquiva la petite plage de mousse glissantes et finalement, atteignit le village voisin. Rien n'avait changé là bas, à part le boucher et le forgeron qui se sont échangé les baraques. Et peut-être aussi Hobb, qui, lassé de s'occuper du bétail, alla forger, justement, en hauteur de la place. Le village était situé au pied de la montagne, c'était un village biscornu, sans réel sens ni logique, et chaque rues montaient si rudement qu'elles mettaient à l'épreuve les jambes les plus habituées. Et cette rue de la place, plate sur quelques dizaines de mètres seulement, ceci expliquant son nom de "place" , il fallait la traverser. Il le fit, tremblant, le coeur battant, comme à chaque fois qu'il s'y rendait. Il franchit la porte de la forge, et le vit. Dovan ne s'en était pas rendu compte, mais Hobb avait bien grandi, presque autant que lui. Les deux jeunes hommes faisaient la même taille, mais le forgeron gagnait en ce qui concerne la largeur. Il fallait des bras puissants pour forger, des jambes fortes pour traverser le village chaque jours, et un buste puissant pour rester là, debout, à forger. Le martelage cessa un moment. Hobb était seul à la forge, son maître était visiblement absent.
- Lord Caron ! Que me vaut l'immense plaisir de votre visite ?
Dovan, fébrile, ria nerveusement.
- Arrête, Hobb, tu sais que je déteste ça !
- Et toi tu sais que je déteste me faire appaler Hobb. C'était un délire de gamin ça !
Oui. Mais Dovan se refusait de penser que cet homme, qu'il appréciait tant, aie le même prénom que son père. "Hobert". Son père adorait, parait-il le Lord de la mince région. Il faut dire qu'il y a 19 ans, il faisait déjà parler de lui.
- Oh, pardon, excuse moi... Hobb !
Dovan fit un sourire taquin, puis décampa en voyant que son ami lui courait après pour lui mettre un de ses fameux coups de poings dans le ventre. Il finirent dehors, devant la baraque.
- Où est ton maître ? dit Dovan après s'être finalement pris le coup de poing.
- C'est vrai que ça fait un moment que tu n'es pas venu... Il a été mis de côté, tout là-haut. C'est là qu'on y place les malades. Et y'en a de plus en plus. "La peste rouge" qu'on appelle ça.
Dovan s'inquiéta.
- Fais tout ce que tu peux pour ... Hobert le coupa.
- J'suis pas stupide. J'ai compris que la maladie se transmettait par le regard. C'est pour ça que quand le membre d'une famille est malade, POUF, tu le monde la chope, la maladie.
- Ce n'est pas une simple malédiction .. Hobert. Mais bon, tant que tu restes dans ton coin ! Ca me va !
- Ouais ! Et tu l'sais bien c'est pas un toux qui va m'tuer ! Il repris aussitôt. Au fait Dovan. Ca fait des mois qu'ça t'attend là, sur mon plan de travaille, mais j't'ai fait un truc sympa !
Dovan était curieusement ravis. Et, en se rendant à nouveau dans la forge, se surpris à contempler des cheveux noirs d'Hobb, et sa peau mâte, pleine de vie. Et ses iris noisette aussi, entourés de petites paupières fines, dessinant des yeux en amande joints par un nez Dornien, de toute évidence. Il avait beaucoup reçu de sa mère, physiquement, elle qui était originaire de l'autre côté de la chaîne montagneuse.
- Regarde ça ! C'est un vrai bijou ! Et j'l'ai fait pour toi, et tout à mes frais !
Il portait à ses mains un heaume, absolument sublime. Imposant, certes, mais élégant, peut-être même le heaume rêvé pour Dovan.
- Par contre les rossignols de ta maison j'arrivais pas à les faire. Trop p'tit. Alors j'ai deux deux phoenix, plus beau et moins dur.
- Tu as bien fait, je préfère largement les phoenix. Je te remercie Hobb, ça me touche vraiment. Je le porterai à ma première bataille.
Le jeune Hobb sourit.
- Ah mais c'est pas dans une bataille que tu vas l'dépuceler ton heaume.
Il saisit deux épées, qu'il avait lui même forgé.
- J'veux voir la tête que t'as quand tu t'bats avec mon cadeau. Viens, on descend au bosquet.
L'idée ravit Dovan. Il descendirent alors plus bas, et pénétraient dans le bosquet, à un endroit plat, libre, sans trop d'arbres pour entraver, sans personne pour les embêter. Il était impressionnant, Hobb, avec cette immense épée dans la main. La portée faisait apparaître toute la force qu'Hobb disposait. Dovan ne put s'empêcher d'admirer, comme s'il s'agissait de quelque chose de fascinant. Et comme d'habitude, impossible de savoir pourquoi il agissait comme ça. Cela faisait bientôt dix ans que Dovan enterrait ce genre de pulsions au plus profond de lui-même. Pour une fois, il était vraiment comme un gamin, à ne pas comprendre ce qu'il lui arrivait.
- Pare ça !
Hobb fonça vers Dovan, avant qu'il n'aie eu le temps de dire un "attends". Ils n'étaient même pas protégés. Pas la moindre robe de maille, rien. Et pourtant, Dovan parait. Un coup, deux coups, la force d'Hobb était brute, mais Dovan était devenu bien meilleur que lui. Il avait un maître d'arme lui, et puis un repars chaque jours, et un lit somptueux. Bref. Dovan pris le dessus, et, déterminé à ne pas blesser son adversaire, le désarma. Ce ne fut pas chose facile. Suite à cela, Dovan déposait son épée.
- Alors dis moi, de quoi j'ai l'air avec ton heaume ?
- L'or de tes oiseaux fait ressortir merveilleusement tes yeux !
"Mes yeux ? Comment ça les yeux ? Quelle importance cela a ? pensait-il.
- Non mais .. Ais-je l'air dangereux ? Plus fort, plus féroce ?
Hobb se mit à rire.
- Dangereux ça c'est sûr. Tu m'as désarmé comme si j'étais une fillette. Mais tu es surtout embellit avec ce casque.
Quelque chose clochait, Dovan en était certain. Il parlait subitement plus noblement. Petit, Hobb parlait comme un enfant du village, mais en fréquentant Dovan, ce dernier appris à l'imiter. Et d'habitude, lorsqu'il l'imitait, c'était pour ennuyer Dovan, qui détestait qu'Hobb ne soit pas lui même, qu'il se force. Mais là, il n'avait aucune raison apparente de le charrier. Et Dovan vit juste. Hobb s'approcha, le visage certain, le sourire large. L'homme le regardait fixement, droit dans les yeux, tellement que Dovan se sentit envahi dans sa propre intimité.
- Dovan, dis moi pourquoi tu trembles tout le temps comme ça ? Tu ne le fais pas devant tes frères, devant ma mère et mon père, devant les gens du village, juste, quand tu es à la baraque, ou quand tu m'entraînes.
Dovan se braqua. Il refusa d'admettre quelque chose d'aussi "ridicule".
- Tu racontes n'importe quoi Hobb.
Ce dernier avança encore.
- Je n'en suis pas certain, "petit prince", tu es bien différent de tes frères et tu le sais. Howard m'a averti, derrière ton dos, que lors des banquets ton regard se tournait d'avantage vers les mâles. Il a aussi dit qu'il craignait pour le salut de ton âme, il craint que les 7 te rejettent, il voulait que tu changes .. "D'avis".
Maudits Dieux ! pensa-t-il. Ces derniers fabriquaient des murs, entre ses proches et lui. Puis... En pensant cela, il se surpris à avoir admis qu'Hobb avait raison. Pourquoi aurait-il maudit les Dieux si ce n'était pas le cas.
- Sauf que j'imagine que tu ne t'es pas levé un beau matin en te disant que tu allais défier les Dieux. Tu n'es pas si stupide. Tu sais ... Ma mère dit qu'à Dorne, on laisse les hommes, les femmes, coucher avec qui ils veulent. Les Dorniens ont beau nous attaquer régulièrement, même si c'est plus trop de cas en ce moment... Ils sont bien moins attaché à de stupides traditions que nous.
Il se rapprocha encore. Les deux se faisaient face, et Dovan était pétrifié.
- Je trouve cela cruel de t'empêcher d'être toi-même.
Hobb posa une de ses mains fortes sur le cou de Dovan. Il laissa faire. Et lorsque de son autre main, l'autre retira son heaume, il fut presque docile. Il voulait fuir, et en même temps avait hâte. Ce matin encore, il se pensait aimer les femmes, et là, il se faisait courtiser par un forgeron. C'était comme s'il attendait cela depuis toujours. Ses yeux avaient la fougue qu'il s'imaginait des Dorniens, cette assurance connue de tout Westeros. Et puis, cette main, posée sur son cou le rassura, jamais depuis Mère il ne reçut de tel geste d'affection sincère. Il laissa faire, Hobb domptait Dovan en caressant sa nuque avec son pouce, puis le bas de sa chevelure. Jusqu'à ce que...
CRAC !!
Le deux se retournèrent, et Dovan vit une ombre se faufiler entre les arbres, une petite ombre, un gamin. Le coeur du noble était sur le point de rompre, on l'avait vu et .. L'ombre ressemblait à s'y méprendre à Gilbert.
- Je dois retourner chez moi ! Merci pour ... Le heaume, il est magnifique !
- Dovan attends, c'est qu'un gamin qui nous a vu se tenir par l'épaule
- Ah oui, et avec les lèvres qui se frôlent ? Ca a l'air d'une accolade amicale ça ? Je sais pas ce qu'il m'a pris de...
La colère montait. Il n'en voulait pas à Hobb, mais à lui même. Il aurait dû continuer à nier. Dovan le poussa quand même, fou de rage, stupide. Maintenant, il savait, par sa propre faute, et il courait grave danger. Il laissa l'épée à même le sol, laissant là, planté, parmi les arbres, Hobb. Heureusement, il parvint à lui donner ce heaume dont il avait eu si grand plaisir à offrir.
Dovan courait. Il avait perdu du temps, l'ombre était déjà partie, et Gilbert ne s'essoufflait jamais. Bien évidemment, il ne parvint pas à le rattraper. Il rentra dans l'enceinte de la ville, paniqué, haletant de fatigue. Il devait se décider maintenant, devait-il fuir ou assumer ? Il pouvait toujours faire demi-tour, et risquer la mort pour parcourir les marches de Dorne et arriver dans ce royaume tellement plus libre ! Mais soudain, une main se posa sur son épaule. C'était Howard.
- Dovan. J'ai parlé à Père. Il le fallait. Et Gilbert m'a tout raconté, il est parti tout raconter à Père également. Père t'attend. Sois fort.
A cet instant Dovan maudissait ses frères, mais la voix posée et bienveillante d'Howard calma ses ardeurs. C'est pas lui... Ce n'est pas lui... Ce sont ces Dieux, et leurs foutues règles !!! Mais inutile de maudire le monde entier. Il était trop tard, Dovan devait s'y rendre. Il se dirigea alors, en marchant cette fois, vers le manoir. Il pénétra, les regards étaient braqués sur lui. C'est fou comme les nouvelles se propageait vite. Surtout quand il s'agissait de soi-disant "péché mortel". Dovan entra dans la pièce où l'attendait son père.
- Dovan nous avons à parler. commença directement son père.
- A ton âge... Howard parcourait déjà les auberges et les maisons clauses à la recherche de putains faciles. Ronel, lui, préférait attiser la flamme des belles femmes du Royaume, et c'est encore pour lui un jeu auquel il se prête. Et toi. Les yeux rivés sur les chevaliers. Un sourire niais de gamine stupide orne à chaque fois ton visage quand un jeune Lord t'adresse la parole, exactement comme une pauvre et pathétique pucelle de bonne famille.
Dovan baissa les yeux. Il avait de la chance d'être de bonne famille, il serait peut-être déjà mort.
- Les Dieux m'ont déjà pris ma femme ! Donné une fille difforme et sotte, et toi .. TOI ! J'ai combattu de si longues années pour avoir deux monstres dans ma lignée ? Une idiote et un pervers ? Sous mon toit ? Et qui possèdent MON sang ?
Ce fut la première fois qu'il vit son père avec les larmes aux yeux. Il avait enfin perdu son sang-froid. Dovan était rassuré, son père avait des faiblesses d'hommes. Mais il n'en fut pas moins attristé de savoir que celui-ci le considérait comme un monstre. Il ne l'était pas. Il ne faut pas croire tout le monde. Il ne faut pas les croire, les Dieux. Il eut envie de lui dire cela, mais blasphémer maintenant n'arrangerait pas son cas.
- Les petits regards immondes aux beaux hommes du banquet me dégoûtaient déjà. Alors j'entreprenais de te marier, avant que tu ne fasses quelque chose.... De grave. Mais là tu es allé trop loin ! Mon fils, mon sang, a osé coucher avec un Homme !
Coucher ? .... Tout a été aggravé, accentué, amplifié. Décidément, se disait-il, la haine peut faire mentir aux autres aussi bien qu'à soi-même. Eh bien soit ! Qu'il le croit. Se défendre ne servirait à rien. Au moins son père sait qu'il en est capable. Et après tout, il l'aurait peut-être fait s'il n'avait pas entendu cette branche craquer.
- Je remercie cependant les Dieux que tu ne sois pas mon premier fils. C'aurait été le comble ! Mais cela ne change rien. Dovan. Dès que je trouverai une femme à te marier, tu la mariera, et tu rendras fier ton père, car tu seras un homme. Et plus jamais tu ne seras tenté d'approcher ce pervers des montagnes ! Il sera exécuté demain.
Souvenir récent. "Tyana" ( Année -1 mois 4)
Les vieilles querelles avec Père avaient été oubliées. Et heureusement pour Dovan, Lord Hobert, avec son orgueil lamentable, ne trouva pas de femmes d'assez bon parti pour lui. Même sachant que son fils préférait les hommes, il se refusait de l'offrir à une femme laide, repoussante, et peu arrangeante stratégiquement. Mais marié ou pas avec une femme qu'il n'aimera jamais, Dovan ne lui pardonnerait pas la mort d'Hobb. Il venait d'ailleurs tout juste de s'en remettre convenablement.
Dovan avait 18 ans, sa plus jeune soeur, Tyana, en avait 5, Criston 7, Gilbert 8 et Shireen tout juste 10. Dovan accompagna les quatre pour veiller sur eux, sur la demande de la septa qui commençait à se sentir mal. Elle n'assumait juste pas qu'elle vieillissait, cette pauvre dame. Comme à leur habitude, les enfants voulurent se rendre au bosquet. Dovan fut surpris de remarquer qu'ils avaient exactement les mêmes habitudes que lui petit, lorsqu'il était accompagné de ses frères. Shireen saisissait un bâton fort et lourd, et jouait au chevalier avec Criston. Gilbert, après avoir râlé qu'il voulait jouer avec Criston au chevalier, et qu'une fille ne devait pas s'essayer à ce genre de jeux, finit par se contenter de sauter de troncs en troncs comme Dovan autrefois. Tyana, elle, était en retrait, comme souvent, et arranchait l'écorce des arbres, pour dénuder de leur toit les insectes, qu'elle finissait par écraser frénétiquement avec l'écorce en criant : SPROUCH SPROUCH ! LES FOURMIS SONT PETITES ET MOCHES MAIS ELLE FONT SPROUCH SPROUCH ! Elle ne se lassait pas, mais la fratrie avait fini par faire abstraction de cela. Excepté Gilbert qui se montrait tout le temps énervé, impatient.
- Tais-toi simplette, j'arrive pas à me concentrer !, mais il n'eut comme réponse que SPROUCH SPROUCH ! LES FOURMIS SONT PETITES ET MOCHES MAIS ELLE FONT SPROUCH SPROUCH !
Cela amusa Dovan. La petite était totalement détachée des remarques que ses grands frères qui faisaient. Du moins il le croyait. Le petit Gilbert descendit d'un de ses troncs, et se dirigea comme une furie vers sa soeur. Dovan ne vit rien, le drame se passa si vite qu'il ne put intervenir qu'après le mal fait. Gilbert poussa sa soeur violemment, la faisant chuter de tout son poids, et hurler un "AAAAAH" atroce et perçant, si fort que Shireen et Criston firent tomber leurs bâton.
- Tu vas te taire simplette ? Tu te contente pas de nous coller toujours comme une sangsue baveuse ? Et pourquoi la septa doit jouer autant avec toi qu'avec moi hein ? Tu sers à rien et t'es laide ? Hein ? Simplette !!!
Elle se leva d'un coup, hystérique. Elle pris son frère et le poussa contre l'arbre voisin. Le choc, Dovan l'entendit.
Elle sautait sur elle-même, et n'avait pas remarqué que son petit frère saignait de la tête et qu'il était inconscient. Dovan, se précipita pour porter son frère, pendant que Shireen s'occupait de calmer sa soeur. Elle était presque incontrôlable, mais elle aimait Shireen et Dovan. Ils étaient les seuls à pouvoir la calmer.
- Shireen tu connais la route. Calme Tyana puis rentrez une fois cela fait
Il le porta jusqu'à Séréna. Le mestre était heureusement là, fonctionnel, et s'occupa rapidement de la blessure du petit. Grave, à en juger par son visage blanc et terrifié. Quelques temps après, le mestre faisait comprendre à Dovan et Howard, qui les avait rejoint, qu'il fallait attendre. Peut-être ne se réveiller-t-il jamais. Le lord était en ville en plus de cela. Et, lorsque la porte du manoir s'ouvrit et que les trois autres frères entraient, on entendit un pas lourd débouler les marches à toute vitesse.
- Mon immonde, et stupide, monstrueuse gamine a blessé mon fils ! Elle a blessé le plus fort de mes petits garçons ??!!
Il était déjà au courant, visiblement. Toutes les nouvelles courent plus vite que le son des voix elles-même, ici. En moins de temps qu'il ne fallait pour le constater, Hobert roua déjà la gamine de coups. Dovan s'affola. Il vit toute la scène. Il poussa son père et le frappa. Une fois, puis une seconde, jusqu'à ce que les deux soient calmes.
- Père, elle n'est pas responsable si elle est ainsi. Vous en avez conscience. Rouez vous de coup vous-même, Lord Caron.
Très proche souvenir. La chute des Caron. (Année 1 mois 1)
Après les conflits avec le Bief, Dovan ainsi que ses deux grands frères furent appelés à combattre aux côtés de Lord Caron leur père. Cela se passa bien, les trois frères se firent parfois appeler "l'oiseau tricéphale" du fait qu'ils étaient trois, toujours ensembles et qu'ils étaient représentés sur la bannière des rossignols Caron. Cela ne dura cependant pas bien longtemps. Après quelques batailles et quelques nuits passées dans des auberges ou des bivouaques, Ronel tomba très malade, et fit renvoyé à Séréna. L'oiseau n'avait déjà plus que deux têtes. Et bientôt une seule, car Dovan convainquit son père de se battre avec les archers. Un rôle moins honorable que les fantassins ou les cavaliers selon le Lord, mais pour une fois il fit preuve de bon sens : Que vaut l'honneur lorsqu'on perd une bataille ? Dovan était meilleur à l'arc, alors autant maximiser les chances de réussites. Puis vint la bataille de Beaupré, la première passée avec les archers pour Dovan, et la dernière passée à combattre auprès de sa famille. La bataille fut extrêmement rude, et les pertes étaient lourdes. Lord Hobert Caron fut tué alors qu'il dirigeait l'infanterie. Une mort honorable selon beaucoup et au final, la mort qu'il désirait. Cela écoeura Dovan. Il voulait le voir se faire arracher la tête par un simple écuyer. Mais la pire nouvelle fit la chute à cheval d'Howard. Il fit désarçonné et l'animal s'est écrasé sur ses jambes. Elles étaient en bouillie, puis rapidement amputées. Lui aussi rentra à Séréna. Dovan était à présent seul, et il était l'unique homme à représenter les Caron sur le champ de bataille. Cependant il survit. Et assez longtemps pour connaitre la fin de Séréna. Alors placé dans un bivouaque très modeste, il reçut une lettre de la part de son écuyer.
- Lord Dondarrion m'a dit que cette lettre vous ait adressée. C'est un corbeau qui l'a envoyé, et c'est votre bannière sur la cire.
Il la saisit. Une lettre en provenance de Séréna...Cela ne pouvait être qu'une mauvaise nouvelle. Les corbeaux sont de belles saloperies. Mais la lettre ne comportait pas une mauvaise nouvelle, mais trois.
Mon frère. Je t'apporte la nouvelle de la mort de Ronel, la nuit dernière. Nous sommes tous attristés de sa mort et de te savoir si loin. Le mestre pense que j'ai également contracté la peste rouge. Nos frères vont bien, je leur interdit de m'approcher. Le Bief se dirige vers nous selon les éclaireurs. J'envoie vingt corbeaux vers toi au cas où ils venaient à intercepter nos messages. Séréna tombera. Sois brave. Pour Séréna, pour l'Orage, pour toi.
Dovan fut anéanti. Il ne fermait plus les yeux, pendant des jours. Son frère était mort. Il l'adorait, son frère, et le second était malade. Dovan le savait, il allait mourir. Comme tous les gens du village à côté. Et ses frères, qu'adviendra-t-il d'eux si les Bieffois les capturent ? Sa première réaction fut de demander à son écuyer de prévenir Argella Durrandon. Lui, n'aurait pas la force de l'annoncer. Ce serait comme officialiser la chose. Son regard se posa sur sa bannière. Des dizaines de rossignols chantant ensemble. Il y vit des dizaines de fanatiques récitant les mêmes psaumes. Des perroquets ou pire encore, des corbeaux. Le Bief est une région ou les Sept gouvernent. Les Orageois, dont il était si fier d'en être, étaient surnommés les hérétiques. Pour cela, et pour tous ces affronts, ils paieront. En participant à leur perte, Dovan ferait certainement une pierre deux coups. Il observa sa bannière à nouveau, écoeuré. Il faut renaître, pensait-il, alors qu'il venait tout juste de savoir le règne de sa famille terminé. Il eut hâte de se battre. Cette fois, ce n'était pas par honneur, mais par envie.
Jamie Dornan est <a href="/t4925-do"><span class="Gp_Empire">Dovan Caron</span></a>
RECENCEMENT
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<span class="Gp_Empire">Dovan Caron</span> - Je suis fidèle à mon souverain - Archer/Lord - <a href="/t4925-do">Personnage inventé</a>
LIEU
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<a href="/profile?mode=editprofile"><span class="Gp_Empire">Dovan Caron</span></a> se trouve à <span class="Gp_Conflans">Fort-Darion-Conflans</span>
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Jeu 22 Nov - 18:02
Lysara Tully a écrit:
Bienvennue officiellement Dodo
J'ai réparé ton code parce que tu avais tout cassé
Torrhen Braenaryon a écrit:
Ah, bravo Lys, j'avais mis Rhae sur le coup !
Bienvenue officiellement Dovan!
Lysara Tully a écrit:
Ah pardon chef
Bah ça lui fera ça de moins à faire :coeur: :coeur:
Dovan Caron a écrit:
Merci beaucoup c'est adorable d'avoir faire ça ! Je ne m'en sortais plus haha
Fire, Blood & Winter | House Braenaryon Let it be War
I never wanted this. I never wanted to unleash my legions. Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will. So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn. Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more. And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.
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Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Jeu 22 Nov - 18:05
De rien
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Jeu 22 Nov - 18:51
Bienvenue officiellement sur le forum Dovan !
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Jeu 22 Nov - 20:29
Bienvenue à toi !
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Ven 23 Nov - 11:15
Te voilà enfin :coeur: Bienvenue officiellement chevalier J'ai de la lecture pour cet après-midi chouette
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Ven 23 Nov - 11:17
Hahahaha merci ! Et oui, beaucoup de lecture, apparemment je me suis un peu trop laissé aller XD
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Ven 23 Nov - 16:52
Bienvenue à toi
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Dim 25 Nov - 20:51
Bienvenue à toi !
Bon courage pour ta fiche et n'hésite pas si besoin
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Dim 25 Nov - 23:03
C'est super gentil merci beaucoup ! Au plaisir de rp tout l'monde !
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Lun 26 Nov - 9:48
Aaaaah j'ai oublié de passer par làààà ! Bienvenue à toi !
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Lun 26 Nov - 10:04
Me voilà donc!
Alors quelques petites choses que j'ai vues, dans l'ordre:; - Il te faut un avatar; tu as une rubrique "avatar" dans ton profil et c'est là que tu colles le lien URL du lien que tu as trouvé (dans le champ le plus en bas). Là dans "liens" de ton profil principal rien ne s'affiche et le lien déforme le forum ^^ - Ta généalogie tu dois l'écrire dans le code correspondant; ça a bien été fait pour ton père mais pas pour les autres - Sur l'écriture tu as quelques petites fautes et bugs de tournure, mais rien de bien grave, l'histoire est très détaillée et intéressante, j'ai beaucoup apprécié! C'est original, bien amené, bref, du très bon ! Il n'y a que les deux détails du dessus à modifier du coup - Ah, tout en bas tu as un "lien" cliquable pour générer toutes les infos que les modérateurs vont utiliser pour te recenser sur le forum, n'oublie pas de le remplir !
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Sujet: Re: Dovan Caron - Nul chant n'est si pathétique. Lun 26 Nov - 11:51
Bienvenue DOVAN !
Et oui, te voilà validé(e) ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.