Anders Page
Snake Charmer

Salut moi c'est Nirv'. J'ai connais BC via Miss Hoare. Le grand plus de BC, c'est à mon avis le regard ravageur de Luke Pasqualino. Par contre je ne suis pas fan de la couleur beige, personne n'aime le beige même elle ne s'aime pas pour vous dire !. Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 7/7. Si 7/7 signifie que je peux rp tous les jours, mon activité sera au minimum de 6/7. J'ai un mot à rajouter et c'est Blabla ici, Blabla là-bas. Enfin, j'ai bien lu le règlement parce le code est

La guerre commence à toucher la totalité des royaumes... Etes-vous partisan de l'unification de Westeros par l'Empire ou les Puissances Centrales, ou plutôt attaché à l'indépendance de votre Royaume? Pourquoi?

Aegon est tombé, vaincu par Harren Hoare dit "le Noir". Son sang a coulé sur les terres d'Harren, sur les terres du Conflans. Celui qui se proclamait Roi est mort et celui qui l'a tué devient le prétendant le plus sérieux et le plus évident. Harren n'est certainement pas le meilleur choix pour un unificateur mais il reste le plus légitime. Il a prouvé qu'il pouvait protéger ses terres en tuant le Conquérant. Cela ne m'étonne peu voir pas que certains tentent le coup maintenant qu'Aegon a essayé de mettre un coup de pied dans le fourmilière. Après tout n'importe qui avec une armée peut se déclarer Roi, il suffit simplement de confirmer cette revendication et à ce jeu-là aucun des concurrents de Harren ne peut avoir ne serais-ce que l'espoir de réunifier quoique ce soit. Que ce soit le Loup et le Dragon, le Cerf, le Lion, la Rose, le Faucon ou bien la Lance personne ne peut espérer lever ses bannières dans chaque régions du continent. La fidélité est peut-être la raison qui pousse chaque vassaux à croire en son seigneur mais dans les faits c'est bien plus simple à comprendre que l'avenir de Westeros s'écrit dans le Confans.

L'aube fut attirante, l'aurore suivante fut sanglante

"De loin ils avaient eu l'air d'une masse de millier d'insectes grouillant dans à l'abris dans les bois du Conflans, de leur Conflans". Le jeune Ser ne tenait pas cela de lui-même, ni d'un quelconque rabatteur de potins qui l'aurait ourdi en laissant trainer son oreille voyageuse mais bel et bien d'un homme d'un avant poste. des Paege. Un homme de confiance, un éclaireur au blason orné des deux fiers serpents de sa maison. Il était arrivé dans la nuit, galopant le plus vite possible. Son cheval s'était presque écroulé d'épuisement selon le palefrenier, la pauvre bête ne se remettrait probablement jamais de cette folle cavalcade à travers les steppes boueuses qui parsemaient en cette période le Conflans. L'homme tout aussi épuisé avait bien éveillé la moitié du château en courant comme un fou prévenir le seigneur régent et son visage marqué de la fatigue et de la peur avait alerté tout le monde. "Ils s'en viennent" avait-il crié, assez fort pour réveiller les ancêtres d'Anders dans la crypte, "Ils s'en viennent par millier." Le bougre avait dû être calmé par le mestre lui-même. Dès que la nouvelle fut digérée par le seigneur il eut fallu prendre une décision rapide et définitive. Le choix aurait pu sceller la fin de la dynastie des Paege mais le vieux Lord avait pris une décision bien plus fine. Il resterait ici, se battrait et serait prêt à mourir l'arme au poing pour son serment, son fils ainé resterait à ses côtés pour prendre sa place s'il venait à lui arriver ce qu'il ne craignait pas. Les femmes et le plus jeune de ses fils seraient envoyés rejoindre sa belle-famille pour se mettre sous-protection. Finalement Anders et son cousin prendraient la route pour Harrenhal et servirait le Roi des Sept couronnes Harren le Noir.

Monté sur son cheval, la vipère vit s'éloigner son château d'enfance. Celui-ci il ne le reverrait peut-être jamais plus. Bien souvent, quand il était bien plus jeune, il maudissait ses parents de le garder prisonnier derrière ses murs mais aujourd'hui, à cet instant précis, il aurait supplié à genoux son père de le garder. Disait-on chez les Paege qu'on mesurait la valeur d'un homme à son attachement à sa famille et à son suzerain. Anders n'en aurait choisis qu'un en ce jour sans Sebaston et la petite garde qu'on leur avait fournis, il aurait fait demi-tour, il se serait battu pour ses terres quitte à s'y vider de son sang. Son regard sombre s'était posé sur son cousin, les deux garçons avaient grandis ensembles derrière les murs de Castel-Paege, mais l'un était le fils d'un seigneur et l'autre n'était qu'un cousin qui n'aurait jamais aucune chance de recevoir le titre familiale. Celui-ci ne rêvait donc que de partir guerroyer et de marquer de son nom un pan entier de l'histoire de Westeros. Fort bien cela aurait été s'il n'avait pas été aussi branque à l'épée. Anders le savait : en dehors des murs de Castel-Paege leur temps était compté, il n'était que des membres d'une famille de chevaliers fieffiés et ils n'étaient pas les héritiers directs de quoique ce soit. Il ne serait probablement que de la chair fraiche à envoyer sur le front pour ralentir quelques centièmes de secondes les regions confédérés et le dragon qu'ils possédaient.

Se laissant bercer par le bruit des cavaliers qui galopaient autour de lui, il eut un pincement au cœur en pensant à ce dragon : et si cette chose venait à détruire le château ? Il avait le sincère et logique espoir que non, que cela ne pourrait arriver sous aucun prétexte. Cette même impression qui murmurait aux enfants que leur parents étaient immortels, intouchables et immunisés contre tout. Non, s'il y avait bien une chose dont il espérait ne pas être informé c'était de la perte du château familiale, le château qu'ils avaient durement remporté à force de loyauté et de courage. Ce château était la preuve que les Paege étaient de fidèles serviteurs du Conflans et ce depuis des générations et des générations. Voir détruire cet héritage, cette fierté ce serais le coup de trop pour lui concernant cette guerre qu'il trouvait déjà bien inutile.

Un soupir unique vint se perdre au milieu de la fraicheur de la nuit, dans quelques temps il ne se poserait peut-être même plus ce genre de questions. Il ne serait peut-être qu'un cadavre sur un champ de bataille. Un cadavre sans nom, perdu au milieu des dizaines de milliers d'autres que le Conflans a vu tomber depuis le début de ses jours. Il était terrifié par cette idée, terrifié qu'on ne se souvienne jamais de lui, qu'on ne ramène même pas son corps à la crypte familiale s'il devait se faire occire durant une bataille. Quelles tristes pensées fallait-il qu'il l'avoue. Fallait-il aussi qu'il avoue être terrifier par le fait de devoir tuer, il s'en pensait bien incapable. Il avait certes été élevé comme un guerrier par son père pour devenir un jour un chevalier, mais il y avait de grandes différences entre se battre pour s'entrainer, et se battre pour tuer la gueux en face. Peut-être de trop grandes différences pour qu'il n'arrive à les surpasser et puis il avait toujours préféré les jeux de la cour, de la finesse et de l'élégance à l'idée de tenir une arme. ça c'était pour son ainé, celui qui défendrait le château pendant que lui serait son conseiller. Du moins c'est ce qui était prévu par ses parents à la base.

Sa dernière vagabonderie interne lui fit penser à sa sœur, sa douce sœur jumelle. Elle lui manquerait, fallait-il qu'il avoue que cette idée  de devoir se séparer de sa vipère blanche le rendait bien triste. Un jour, il la reverrait peut-être, lui serait le conseiller du Roi Harren et elle peut-être bien une princesse ou au moins l'une des plus belles femmes de Westeros. C'était déjà le cas néanmoins mais c'était présomptueux de le dire à tout le monde. Un garde vint le sortir de ses pensées en lui tapant l'épaule. C'était le signe, le signe pour dire qu'ils devraient être à peu près en sécurité de l'armée des agresseurs. Le jeune homme ne fit qu'hausser les épaules alors que Sebaston semblait enfin se soulager d'un poids. Il ne put s'empêcher de rire doucement en se tournant vers Anders, un sourire fin et espiègle si caractéristique à son cousin. "Nous allons pouvoir profiter d'Harrenhal mon ami. Les femmes et les bardes de tout Westeros réciteront nos exploits !" Il semblait heureux, réellement heureux de cette situation. Anders ne lui en voulait pas, c'était un rêve qui se réalisait pour lui et il lui offrit un léger rire pour sa dernière phrase. "N'étais-ce pas toi qui disait qu'il y avait certaines des plus belles femmes de Westeros sur l'Ile-aux-Faces ? Je suis certain que les bardes adoreront chanter ta noyade en essayant d'aller les retrouver." Sebaston se renfrogna immédiatement au souvenir de ses paroles dont il était certain lorsqu'il était bien plus jeune. "Allons bon cher cousin, il est l'heure d'écrire l'histoire de Westeros à Harrenhal." et aucun mot ne vint, son cousin avait cette douce facilité à se vexer sans raison mais il allait devoir faire avec, ils allaient probablement tous les deux à la mort autant que ce soit de bien belle façon.


Dans quel genre d'enfer avait-il mis les pieds ? Hagard, il regardait partout autour de lui, le visage plein de sang de ses ennemis, de ses alliés et dont ne sait quoi encore. Combien de temps cela avait-il duré ? Combien de personnes étaient mortes dans cette bataille pour satisfaire les Rois ? Son regard se perdit au milieu des morts qui semblaient dormir paisiblement couverts d'un linceul de terre sanglante. Certains semblaient presque éveillés, attendant simplement quelques instants pour se relever et retourner au combat mais ils ne le feraient jamais. Combien de femmes ne reverraient jamais père, mari, fils. Enjambant les cadavres, il se posait cette simple question : Est-ce qu'il allait devoir revivre cela ? Il avait survécu une fois mais n'était-ce qu'un coup de chance ? Il n'avait pas peur, il était terrifié. Certains endroits n'était que des tas de cadavres qui n'attendaient que la décomposition, à certains il manquait des membres probablement tranchés dans la mort.

De temps en temps par-ci ou par-là, on entendait un homme gémir de douleur. C'était le bruit de ceux qui n'avaient pas été assez chanceux pour mourir du premier coup. Ils allaient mourir doucement à petit feu entre les cadavres comme des chiens et probablement que personne n'irait les chercher. Il entendait parfois quelqu'un l'appelait quelques mètres plus loin, le suppliant de venir ou même de finir leur jours mais rien, il n'en ferait rien. Il était lui-même dans une incompréhension. Il eut une pensée pour son père, comment avait-il survécu à Castel-Paege ? Avait-il seulement survécu.. quelques larmes d'enfants dévalèrent les pentes de ses joues pour aller s'écraser sur la dure terre rouge à ses pieds. Si c'était cela la réalité de la guerre, il n'en voulait pas. Il préférait encore déserter que de refaire cela un jour de plus.

Derrière lui, il sentit une ombre et se retournant il vit Sebaston. Ce dernier avait le visage ouvert, une longue épée avait du lui ouvrir la joue dans la longueur et il l'observait sans un mot. Ils avaient été imbéciles tous les deux, si heureux de voir l'adversaire, de pouvoir sentir l'adrénaline monter à travers les rangs alliés. Ils auraient dû écouter les plus anciens qui disaient aux plus jeunes de ne pas trop être confiants. Aujourd'hui, il avait perdu son dernier ami, un cousin, un membre de sa famille, un être cher. Celui-ci se mit à doucement fondre couche de peau par couche de peau puis ce fut au tour des muscles et des os. Devant cette vision infâme le cœur d'Anders s'emballa et il se mit à crier le nom de son cousin... et puis le réveil.

C'était ce même cauchemar depuis Buron, toujours exactement le même. Le camp pourtant était calme, l'ost de Myria se reposait et en dehors des veilleurs personne ne faisait de bruit. Il détestait être ici, il maudissait de temps en temps ses parents de n'avoir pas pu trouver une femme pour le combler et ses seigneurs de ne pas l'avoir laissé vivre avec elle et finir ses jours tranquillement dans une ferme ou bien à Castel-Paege. Cette maudite guerre avait annulée tous les plans pour lui et était en train d'essayer de le briser à chaque fois qu'il fermait les yeux, à chaque fois qu'il essayait de penser à quelque chose de bien. Un jour, il espérait que tout cela serait arranger, qu'il pourrait vivre en paix loin de cette guerre, qu'il pourrait être en douce compagnie mais pour le moment sa vie était en train les mains et les choix d'Harren et de Myria Hoare autant dire qu'il était probablement très loin d'avoir une chance de se sortir vivant de tout cela..