Nalia Dayne
Le combat se termine lorsqu'on a plus d'espoir

Salut moi c'est Elynore. J'ai connais BC via Moi et avant Robert Dayne et ses autres personnages. Le grand plus de BC, c'est à mon avis Son système de jeu. Par contre je ne suis pas fan de je réfléchis ;) . Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 6/7. Si 7/7 signifie que je peux rp tous les jours, mon activité sera au minimum de 2/7. J'ai un mot à rajouter et c'est Je suis heureuse de faire ce DC. Enfin, j'ai bien lu le règlement parce le code est

La guerre commence à toucher la totalité des royaumes... Etes-vous partisan de l'unification de Westeros par l'Empire ou les Puissances Centrales, ou plutôt attaché à l'indépendance de votre Royaume? Pourquoi?

La guerre touche Dorne depuis déjà presque 1 an. Nalia a appris à vivre avec les craintes et les angoisses qu'elle engendre. Et même si Dorne est pour le moment dans une mauvaise passe, Nalia croit dur comme fer à l'indépendance du peuple de Dorne. Déjà lorsque la reine de Peyredragon Rhaenys se proclame reine des Sept Couronne, Dorne a refusé de plier le genou devant elle, pourquoi la principauté le ferait désormais devat l'Empire ? Elle ne veut pas entendre parler de l'unification sous la bannière de l'Empire. L'Empire étouffe les royaumes qui l'intègrent et les oblige à suivre certaines règles, du moins c'est ce que pense Nalia Dayne. Mais elle ne veut pas non plus entendre parler des puissances centrales. Ces puissances ne sont pas mieux que l'Empire. Alors qu'ils s'étripent tous les deux dans leur coin mais qu'ils est au moins la décence de ne pas mêler Dorne à cela. Malheureusement ce ne fut pas le cas et désormais la princesse de Dorne se tourne vers le Tigre un être dont elle ne sait pas si on peut avoir confiance en lui. Nalia espère que la princesse Deria Martell sait ce qu'elle fait parce que Nalia ne veut pas que Dorne soit engloutie par le Tigre de Volantis.

L'histoire d'une vie

Nalia est née à Denfert dans la principauté de Dorne. Elle était la fille de Nymor Uller, le frère cadet du Lord de Denfert et de son épouse Meria Dalt. Elle était l’unique fille du couple et leur quatrième enfant. Elle avait trois grands frères. L’aîné, Harmen était né en -36 et deux ans plus tard naissaient les jumeaux Quentyn et Ryon de onze mois plus âgés que la jeune Nalia. Élevée dans la foi des Sept, sa septa prit grand soin d’en faire une grande lady de la principauté de Dorne. Elle apprit la danse, le dessin et la musique. Elle adorait également en apprendre plus sur l’histoire de Dorne et les origines de la famille princière qui venait d’Essos.

D’un naturel joyeux et espiègle, il n’était pas rare de la voir courir un peu partout dans la demeure des Uller. Elle était bien trop curieuse pour rester en place et sage. La jeune Uller était une enfant têtue qui aurait tout donné pour apprendre l’art des armes comme ses frères. Mais sa mère s’y opposa tout naturellement et ordonna à sa septa de lui faire passer cette idée saugrenue. En revanche, Meria demanda à ce que son esprit vif soit développé. Dans cette région où les femmes avaient leur place, Meria Uller, née Dalt voulait que sa fille puisse tirer son épingle du jeu autant que pourrait le faire ses frères grâce à leur apprentissage de l’escrime. Meria savait sa fille observatrice et voulait qu’elle en fasse bon usage. Il n’était pas question qu’elle devienne manipulatrice, en revanche qu’elle soit calculatrice serait un avantage. Mais Lady Uller savait aussi que cela ne serait pas toujours bien vu et bien plus considéré comme un défaut que comme une qualité.  Et la différence entre la manipulation et le fait d’être calculatrice est nécessaire à faire. Si la manipulation signifie que l’on utilise les autres, calculer chacun de ses coups est plus un acte opportuniste. C’est de l’anticipation.

Nalia grandit alors dans une famille aimante très préoccupée par ce qu’elle pourrait devenir. Mais ce qui occupait son esprit à elle, était la santé fragile de ses aînés Quentyn et Ryon.  Une préoccupation toute légitime puisque ses frères furent emportés par l’Etranger à l’âge de 6 ans pour Quentyn et 12 ans pour Ryon. Une épreuve que la famille passa en douceur et dans l’intimité. Nymor et Meria n’avaient pas pour habitude d’exprimer leur peine et la jeune Nalia calqua son comportement sur celui de ses parents. Elle aimait pourtant réellement ses frères même si elle ne montra pas beaucoup son chagrin. Puis la vie continua et finalement, Nalia Uller atteignit l’âge de se marier. Elle espérait ardemment être fiancée à un héritier de Dorne. Mais son père préféra donner sa main à un cadet, un affront que la jeune femme mit longtemps à digérer. Elle fut finalement fiancée en -17 à Enguerrand Dayne, le frère cadet de Barristan Dayne, héritier des Météores qui avait lui épousé Lyse Noirmont quelques mois avant les fiançailles de la jeune Uller. Nalia épousa l’année suivante le Dayne et quitta Denfert pour rejoindre les Météores dans les Montagnes Rouges.

Aux Météores, Nalia Dayne fit la connaissance du frère aîné de son époux, Barristan Dayne. Elle ne put pas réellement connaître leur petit frère envoyé comme pupille auprès des Martell. On dit que cela est dû à l’alliance entre les Dayne et les Durrandon. Rowena Dayne, sœur aînée d’Enguerrand, Barristan et Robert n’était autre que la reine des terres de l’Orage. Nalia, elle ne voulut pas se mêler à cette histoire et elle ne prit alors aucun parti. Elle constata dans ses premières années aux Météores que l’héritier des Dayne n’était pas proche du benjamin, Robert Dayne. En revanche, les deux aînés semblaient bien s’entendre ce qui n’était pas le cas au départ des deux nouveaux époux qu’était Nalia et Enguerrand. Pourtant, le Dayne était un homme charmant, un brin poète et doté d’une extrême douceur que toutes femmes auraient appréciée. Mais Nalia, elle ne voyait pas tout cela. Ce qu’elle voyait elle, c’était qu’elle aurait presque pu épouser l’héritier, avoir une place importance et elle avait été donnée à un cadet. Un homme qui n’était même pas doué pour les armes. Il ne serait pas un grand chevalier, poète qu’il était. Trop fière pour reconnaître qu’elle avait de la chance d’avoir épousé un tel homme, elle fit payer son époux de ne point être un héritier. Elle lui refusa l’entrée de sa couche à plusieurs reprises pendant trois ans. Trois ans où il fut difficile pour le couple de répondre à leur devoir conjugal. Alors en -13, il n’était pas étonnant que la jeune femme n’ait toujours pas donné d’enfant à son époux. Un manque d’enfant qui ébranla Enguerrand alors que son aîné, lui, avait eu la chance d’avoir un petit garçon. Un cadeau qu’était cet héritier qui pourtant confia sa mère Lyse Noirmont à l’Etranger.

Maternelle de nature, Nalia se rapprocha de son beau-frère pour l’aider auprès du petit alors qu’elle-même n’avait toujours pas d’enfant. Un manque qui ne semblait pas l’émouvoir plus que cela en public. Un masque qu’elle portait constamment en dehors de ses appartements. Ce fut à partir de ce moment-là que le couple se rapprocha. Si Enguerrand n’aimait pas entendre les rumeurs qui courraient sur leur capacité à concevoir, sa femme, elle, restait digne, tel un roc face aux on-dit. Elle pouvait même répliquer aux commérages que seuls les Sept pouvaient savoir les raisons du vide qu’était ces enfants inexistants. Elle se voulait plus protectrice envers son époux, sans aucun doute plus sensible qu’elle à ce sujet ou tout simplement moins prompte à se parer d’un masque d’indifférence. Puis désormais seule figure féminine des Météores, elle apporta sa pâte à la gestion de la forteresse des Météores en soutien de Barristan et Enguerrand. Elle alla même jusqu’à aller parler au peuple des Météores lorsque le peuple commença à s’exciter pour réclamer vengeance pour l'assassinat de leurs souverains. Un choc que Dorne passa avec fierté et les dorniens se rendirent même une nouvelle fois à Hautjardin au mois 4 de l’An 0. Un grand banquet qui tourna au désastre. Le père de Nalia Dayne fut blessé et rapatrié en urgence à Denfert. La jeune femme maintenant âgée d’environ 30 ans se rendit à Denfert auprès de son père pendant quelques mois. Ce fut à cette occasion qu’elle fit la connaissance de la très belle Hathor Qorgyle. Une demoiselle qui semblait bien proche de son cousin Ahmad mais avec qui elle conversa avec plaisir. Hathor était une femme pleine d’esprit et Nalia se promit de rester en contact avec la jeune femme. La Dayne repartit aux Météores en mois 7 de l’an 0. Elle y restera deux mois puis prit la route pour Lancehélion pour le mariage de la princesse Deria Martell et du frère bâtard de la reine de Peyredragon Orys Baratheon. La jeune femme aurait dû revenir aux Météores après le mariage mais son retour fut compromis par le siège bieffois qui venait de commencer. Son époux Ser Enguerrand lui envoya un corbeau l’intimant de rester à la capitale. La jeune femme s’exécuta malgré l’angoisse qui la submergeait. Une angoisse qui ne cessa d’augmenter avec le temps jusqu’au jour où elle reçut le corbeau qu’elle n’aurait jamais voulu avoir. Il était écrit de la main de l’Epée du matin, Ser Robert Dayne, le frère cadet d’Enguerrand. Il lui annonçait la chute des Météores et le suicide de son époux qui ne voulait pas se rendre aux Bieffois. Un acte courageux qui la rendait fière évidemment mais qu’elle regrettait aussi. Il faut dire qu’elle avait appris à aimer son époux même s’il n’était pas l’homme qu’elle aurait souhaité épouser au départ. Toujours à Lancehélion, Nalia partagea sa peine avec son amie Hathor Qorgyle. La veuve de Enguerrand Dayne a revêtu le noir pendant un mois puis Nalia porta à nouveau des couleurs du moins en privé à Lancehélion.

Loyauté oblige, elle soutient la décision de la princesse Deria Martell de faire appel au Tigre de Volantis. Mais la jeune femme reste méfiante envers cet étranger. Malgré tout, devant les nobles indécis, elle n’hésite pas à jouer les hypocrites leur répondant ce qu’ils veulent entendre pour desceller ceux qui seraient près à potentiellement prêter allégeance à l’Empire ou pire, à Harren le Noir. Quoi qu’il en soit, Nalia sera prête à tout pour venger la mort de son époux. Les Bieffois payeront leur crime.