Dorian Whent
When people fear you, it is the most intoxicated position a man can possess.

Salut moi c'est Chatvitriole. J'ai connais BC via moi_même. Le grand plus de BC, c'est à mon avis le staff. Par contre je ne suis pas fan de de la barbe de Toto. Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 7/7. Si 7/7 signifie que je peux rp tous les jours, mon activité sera au minimum de 5/7. J'ai un mot à rajouter et c'est J'ai des bébés chats o//. Enfin, j'ai bien lu le règlement parce le code est

La guerre commence à toucher la totalité des royaumes... Etes-vous partisan de l'unification de Westeros par l'Empire ou les Puissances Centrales, ou plutôt attaché à l'indépendance de votre Royaume? Pourquoi?

 L’unification de Westeros, voilà un bien noble projet, mais j’ai toujours été sceptique de ce genre d’idée. Après tout, les sept royaumes sont tous différents, ils ont toute une vision unique et des mœurs contraires. Alors la beauté d’unir est noble, mais je doute qu’elle soit jamais totale et il y aura toujours un seigneur, un roi qui voudra plus qu’une entente cordiale. Mais pourtant, je suis pour l’unification, étrange non ? Disons que je pense qu’il faut un véritable meneur, capable de trancher les revendications des uns et des autres. Seulement, ainsi, Westeros pourra vivre en paix. Car oui, c’est ici que la chose devient étrange, c’est que c’est un cercle vicieux, une vision unique sera toujours combattue par des gens, des royaumes et idem, des royaumes indépendants se feront toujours la guerre pour un territoir, un mauvais mot de l’un ou l’autre roi. J’ai choisi l’Empire car il me semble juste, même si je ne connais pas encore bien la Dragonne, je sais que le Loup est un homme juste, bien que le froid du Nord l’a rendu austère et prompt à trancher rapidement une décision de justice. Mais qui d’autre ? Harren le Noir ? Oh oui, il désire lui aussi unir les royaumes, mais là où la justice fait force de loi chez Torrhen, chez Harren c’est la duplicité, diviser pour mieux régner.

Pour mettre un terme au chaos qui embrase maintenant Westeros, il faut de toute façon un unificateur et il n’y a que deux prétendants. Je préfère choisir la justice que le chaos.

"Nous Tranchons La Soie Et L'acier"

La pluie s’abattait sur la plaine, des mares d’eau stagnantes laissaient voir un rouge dilué, celui du sang encore frais que les cadavres avaient laissés s’échapper de leurs blessures mortelles. Dans l’herbe humide, un corps se traînait, des râles ponctuant chacun de ses mouvements hiératiques. Il semblait fuir, parfois, sa tête se tournait derrière lui et son visage se décomposait de plus en plus. Derrière lui se tenait un homme, son armure sale de boue et de sang offrait une vision terrible, mais plus encore était son heaume grimaçant ressemblant à une chauve-souris aux ailes déployées. Mais il y avait pire que cette vision sanglante, le sifflement qui s’échappait du casque grotesque, un sifflement métallique qui se ponctuait parfois du bruit de la lame de l’épée dégainée tapant sur la maille du haubert sortie. L’homme continua de ce trainer, arrivant non loin d’un cadavre au sourire béant, il tâtonna, cherchant quelque chose, une arme, une épée, un poignard. Un cri retentit dans le charnier, arrêtant la recherche du mort en sursis, il fouilla encore plus fébrilement.
Il trouva alors ce qu’il cherchait, un poignard au niveau des bottes du mort, un chevalier sans doute pour couper les sangles si jamais il était empêtré dedans. Il se tourna sur le dos pour faire face à son adversaire, gémissant sous la cuisante blessure qu’il avait au niveau de l’abdomen. Son bourreau lui s’arrêta net, à seulement quelques pas. “N’a...N’approchez pas ! Putain de traître !” L’homme resta à le regarder, la pluie comme linceul, répercutant des bruits métalliques lorsqu’elle frappait le heaume, il avait arrêté de siffler et considéra l’homme qui gisait sur le sol. “Traître… Voilà un bien horrible mot.” La voix était froide, de la buée s’échappait des ouvertures. “Surtout venant d’un cadavre…” Il s’approcha alors d’un pas décidé et à peine le blessé tenta de se redresser pour planter son arme dans la cuisse de son adversaire que ce dernier venait de planter son épée dans le sommet de son crâne, ouvrant un nouveau trou béant sous la mâchoire qui dégueula du sang. Le chevalier retira tranquillement la lame, regardant avec un certains intérêt morbide les morceaux d’os et de cervelle se détacher de l’acier moqueur. Lentement, il essuya la lame sur le tabard de sa victime et rengaina son épée alors qu’un soldat arrivait à son endroit, la mine lugubre. “Monseigneur, les derniers révoltés sont morts.” Retirant son heaume, le dis seigneur ferma un instant les yeux et savoura la pluie froide comme si elle pouvait le nettoyer de cette exécution. “Bien, dit à Halmar de rassembler les hommes, nous devons continuer notre route.” Le soldat hocha brièvement de la tête et laissa Ser Whent seul avec son mort.

Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’une partie de la maisonnée avait quitté le sud du Conflans pour aller au Nord, si au départ, tout semblait aller pour le mieux, certains avaient commencés à se montrer nerveux, Dorian Whent avait alors senti qu’il allait devoir arranger les choses de manière brutale. En arrivant vers les Murs Blancs, les premiers mutins avaient exigé de retourner sur leurs terres, ne voulant pas se retrouver à devoir combattre contre Harren, que c’était pure folie que le plan que Dorian avait proposé. Le meneur avait été rossé de coups par les gantelets de Ser Whentl et pendant un temps, les autres n’avaient rien dit. C’est en arrivant non loin de Vyprinl qu’ils avaient décidé de passer à l’action. La moitié de ses hommes, une honte, ils avaient tenté d’attaquer l’humble carrosse où se trouvait sa femme et sa fille afin de la prendre en otage mais ils avaient été accueillis par un trait d’arbalète que sa fille savait fort bien manier à une si courte distance et alors, la curée avait commencée.
Mais maintenant, il fallait faire vite, il devait rapidement retrouver la sécurité du Nord pour prouver sa loyauté. S’il ne rejoignait pas rapidement Lord Stark, il risquait de se faire tendre une embuscade avec les loyaux à Harren. La petite troupe reprit alors son chemin sous la pluie froide et Dorian se porta à la portière du carrosse où une jeune femme se tenait, admirant le morne paysage. “Tu vas bien ?” Sa voix était plus chaleureuse lorsqu’il parlait à sa fille, sa fierté. “Oui, quand arriverons nous ?” Le chevalier estima mentalement le trajet. “Une journée… Nous sommes maintenant… Plus léger.” Un sourire carnassier ponctua sa phrase et sa fille l’imita. D’un coup d’éperons, il se dirigea à la tête de la petite troupe qui était maintenant entièrement montée grâce au sacrifice des mutins, et même s’il détestait monter à cheval.

Oui, il était sûr qu’il faisait le bon choix, il avait senti que le vent tournait, mais tout n’était pas parfait. En fait, la situation commençait à s’échapper et il désirait très vite abandonner cet endroit et trouver le réconfort d’une cheminée ronflante, mais d’un autre côté, il n’était pas sûr que le Loup l’accepte, qui était-il si ce n’est qu’un homme ayant trahi sa famille et son frère, le Lord Whent ?

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Amère, voilà ce qu’était sa vie désormais, une légère brise vint faire vaciller la maigre flamme de la bougie qui trônait sur la table de bois brut où il écrivait une missive à sa sœur. Il avait misé et il devait bien avouer qu’il c’était peut-être légèrement trompé ce qui était aggravé par les piques de sa femme qui n’hésitait pas à lui faire remarquer trop souvent à son goût.
Les mutins tués, ils avaient continués leur route, mais aux files des lieues, son escorte était devenue de plus en plus rachitique, seuls les chevaliers qu’il avait côtoyé des années étaient restés avec lui et sa famille et puis enfin la frontière, mais très vite la désillusion. Repéré par une colonne nordienne qui devait chasser les lambeaux de l’armée ennemie, ils avaient été très vite encerclés au vu des armoiries Whent, des pro-Harren, mais au lieu de les tuer, ils avaient tous été conduit à Jon Stark, fils du Roi du Nord et fait officiellement prisonniers malgré ce que Dorian pouvait dire pour plaider sa cause.
Il était donc là, son statut de chevalier et frère d’un Lord lui procurant un semblant de confort jusqu’à ce que son statut soit clairement définit. Oh, il n’en voulait pas forcément aux Stark, après tout, Harren était connu pour sa fourberie et Dorian n’aurait pas été le premier à être un espion ou un assassin envoyé pour éliminer les ennemis du Sautoir. Aussi, oui, il comprenait, mais la situation le rendait morose. Il avait plusieurs solutions lors de son départ, rejoindre la dragonne ou le cerf, mais aucun des deux n’avait grâce à ses yeux. La première était une étrangère, le second, un homme qu’il avait combattu naguère.

Soupirant légèrement, il s’arrêta dans sa missive et regarda distraitement le heaume grimaçant non loin, lui promettant qu’il verrait bientôt le champ de bataille. Après tout, Dorian était un chevalier, second fils de Lord Whent, il était vite devenu évident qu’il n’hériterait pas des terres de sa famille, aussi, son père l’avait entraîné durement aux armes afin de devenir plus tard, le poing armé de son frère qui lui, jouissait d’une double éducation, tant militaire que politique. Cela n’avait pas dérangé Dorian, peut-être à cause du fait qu’il n’avait connu que les maîtres d’armes de son père et les rudes bastonnades ce qui en faisait une parfaite machine de guerre, élevé pour cela et donc, la politique ne l’intéressait guère. Loyal, il l’avait été jadis pour son frère, jusqu’à ce que Harren le Noir ne décide de spolier les terres Whent afin de construire Harrenhal. Ployant genoux, la famille de Dorian avait alors à ses yeux de mendiants qui préféraient ne pas subir le courroux de cet homme. En cela, Dorian ne pouvait comprendre la complaisance familiale, on lui avait rabâché l’honneur, la fierté d’être un Whent et puis, d’un simple regard, on pouvait voir Harrenhal, sombre chose qui avait été construite durant son enfance et le Noir avait spolié toutes les terres aux alentours, sans que les Whent ne réagissent, le château fut rasé et les fondations mégalomanes d’Harren fut mise sur pied.
Il avait enduré les entraînements, devenir l’écuyer d’un noble sire et enfin devenir pleinement chevalier pour servir sa famille et voilà qu’elle bradait son honneur pour espérer être dans les petits papier de ce fou ? Dorian avait néanmoins encaissé et attendu sous les conseils de sa femme, Orane Vyprin, s’il ne brillait pas dans la politique, elle était une véritable intrigante qui avait vécu dans la Cour du Noir. Leur union avait été depuis longtemps consommée et il ne pouvait rêver meilleure épouse qui le complétait à la perfection. Le moment de partir fut établi minutieusement bien que pour Orane, il était clair qu’il fallait rejoindre la dragonne, mais pour Dorian, le risque était trop grand, elle c’était donc pliée à son opinion après des heures à peser le pour et le contre et aujourd’hui elle avait sa revanche.

Il devait maintenant attendre, montrer qu’il était digne de confiance, mais pour ça, il allait devoir se montrer honnête avec le Roi du Nord. S’il avait déserté, ce n’était pour choisir le camp du vainqueur, vu que rien n’était joué dans cette guerre, non, il était là pour reprendre ses terres, éliminer la gangrène de sa famille devenue pour lui indigne, cela lui en coûtait, il ne pouvait le nier, jamais il n’aurait imaginé pouvoir se détourner si facilement de ses prérogatives de chevalier, mais comment accepter le traitement infligé par le Sautoir à sa famille ? Non, il combattrait contre lui, même si pour cela, il devait tuer son propre frère et après cela, il deviendra Lord Whent, oui, il se le jura encore maintenant à la lueur vacillante de la flamme, un chemin bien long l’attendait certes, mais cela en valait le prix, il le fallait !

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Il se regarda dans le miroir poli, son armure était différente désormais, une armure plus dans le style de ce que pouvait avoir un chevalier de l’empire, seul son heaume restait toujours le même avec des ailes de chauve-souris macabres sur le côté lui donnant un style pour le moins tape à l’œil. Cela faisait quelques jours qu’il avait ployé définitivement le genou face à l’Empereur Torrhen Braenaryon, enfin.
Il avait dû faire montre de patience devant lui, accepter les jugements méfiants des gens du Nord mais au cours du mariage et de la proclamation de l’Empire, le Loup l’avait fait appeler pour une cérémonie pour le moins sommaire et en petit comité. Cela ne dérangeait pas Dorian, il ne voulait qu’une chose, servir et pouvoir retrouver l’honneur bafoué de sa famille alors même Torrhen l’avait chevalier impérial dans un couloir, il aurait accepté sans broncher.

De nouvelles perspectives s’ouvraient désormais au Whent, il allait sans doute devoir faire preuve encore de patience pour monter les échelons, mais cela était une voie nécessaire et tant qu’il pouvait combattre. Le seul inconvénient d’un homme sans terre, c’était surtout qu’il s’inquiétait pour sa famille, Orane et Morgane allaient devoir rester les invitées des lords bienveillants, rester au Nord pour l’instant et peut-être avancer petit à petit à l’arrière de la campagne militaire qui se préparait.
Il avait du mal à imaginer ce mariage bien qu’il en soit témoin discret, dragonne et loup, comme quoi, Westeros devenait un monde de fou. Il aurait plus vu la sœur d’Aegon se marier avec un dornien, cela aurait été plus logique, mais visiblement, la diplomatie était une chose bien trop volage pour en être certain. Aussi il était donc là, se préparant pour suivre la futur marche, profil bas était mère de prudence, il n’avait pas encore la confiance totale des hommes ici présent et cela allait sûrement être pire lorsqu’il croisera des riverains. Mais de toute façon, il n’avait pas le choix, son objectif était de récupérer les terres de son frère, quand bien même il doutait que l’Empereur lui accorde Harrenhal si victoire il y a et ceux même s’il était légitime à récupérer cet endroit.

S’écartant de son reflet de bronze, il fit jouer ses épaules dans une série de cliquetis agréable, signe d’une armure parfaitement à sa mesure et surtout, bien graissée. Voilà la raison de son existence, combattre, à sa femme les discours et les révérences, au moins, il pourrait s’attirer la sympathie des rudes nordiens dans la mêlée et par sa façon plutôt radicale de régler un conflit. La seule chose qui l’inquiétait désormais n’était pas tant sa famille, mais plutôt sa sœur, la seule personne qui l’avait toujours accepté comme il était et qui avait une vision quasi-identique à lui, mais qui avait préférée se taire pour éviter des représailles. Dorian ne lui en voulait pas de ne l’avoir pas rejoint, mais maintenant, il espérait juste que son masque reste bien en place, car lorsqu’il irait sur le champ de bataille, on remarquera son blason et nul doute que son frère devienne fou de rage et qu’il attire les regards du Sautoir. Le pire serait une exécution à cause d’un frère préférant l’Empire à l’anarchie du Noir.

Il était maintenant temps d’y aller, délaissant la chambre, il éteignit les quelques bougies de son gantelet, laissant les ombres prendre leur quartier et il pria les Sept pour que ces mêmes ombres attendent encore quelques temps pour venir le cueillir.