Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? Je me sens concernée quand il y a des demandes d'assassinats contre la Targaryen, maison que je soutiens et soutiendrais toujours. Je me sens concernée quand le nombre de fermes sont pillées et brûlée. Je me sens concernée quand je dois aider le bas peuple à reconstruire leurs deumeures. Je me sens concernée quand des innocents sont tués. Mais le prétendu roi ne pense pas à eux. Pour les nobles, ce n'est qu'un décor où ils peuvent jouer à la guerre sans se soucier des innocents qui vivent non loin.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Je ne suis absolument pas loyale ou redevable envers le dit roi. Jamais je ne le serais. Ma mère soutenait les Targaryen, et je les soutiens également. La mort de l'un d'entre eux m'a dégouté de mon lieu de vie. Jamais je n'obéirais à un homme qui se croit supérieur aux autres et au grand jamais je me soumettrais à la volonté du roi, même si je dois en mourir.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Je m'en ficherais un peu, sincèrement. Ma mère est née à Dorne et mon arrière grand mère sur les Terres de l'Orage. Pour moi, les Iles de Fer n'est pas ma région. Cependant, si la guerre devait toucher Peyredragon, je me sentirais concernée. Et je me battrais pour Rhaenys Targaryen car pour moi, mon opinion personnelle est qu'elle mérite le trône et si je dois mourir pour empêcher quelques chevaliers d'arriver à leurs buts, je le ferais sans hésiter.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? De la lâcheté pure... Les vrais guerriers ne tendent pas de pièges, ils attaquent sans manipuler les gens pour une embuscade. Il n'y a aucun honneur a attraper un homme par un piège, peu importe soit-il. Et dire que ce monstre est sur le trône... Cet ignoble roi n'a pas sa place sur un trône. J'ai gardé en moi ce que je pense du roi trop longtemps, aujourd'hui, je dis ce que je pense. Mort au roi...

Salut moi c'est Shin Dara J'ai découvert BC en regardant un top-site J'aime beaucoup Tolkien, faire du design, rp évidemment et faire de l'équitation. Sur Bc, j'aime bien le design et l'histoire originale. mais j'aime pas trop par contre les quelques petits détails que je n'arrive pas à comprendre xD J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Parfois quelqu'un vous hante si profondément, que ça arrête de vous blesser. Ça arrête de vous faire ressentir des choses. Puis soudainement tout revient. Chaque mots, chaque blessures, chaque moments... Comment pourriez-vous comprendre mon besoin de revenir ? Même si vous me demandez, même si vous m'écoutez, vous savez que je ne suis pas réellement ici. Un regard, un sentiment, vous ne voulez pas vous souvenir de mon histoire. Ils ont verrouillés mon passé. Vous n'avez pas vu ce que j'ai vu, et ce que je vois encore... Mon passé me définit, voilà qui je suis. Je suis... Une ombre... Je suis blessée et hantée. C'est pourquoi je suis ce que je suis et même si je ne suis rien … Il semble que ce qui doit m'aider à me relever, me met d'abord au plus bas. Le monde devient sans dessus dessous et tout en train de disparaître. Rien n'est comme ça devrait être. Une tristesse lourde remplit mon âme. Quand je me regarde dans un miroir, je ne vois rien, et rien ne peut me faire remonter à la surface. Coincée dans la misère de la vie, perdue dans la douleur de mon âme et incapable de voir la lumière. De distinguer les couleurs de l'aube. Finalement les choses les plus sombres de ma vie peuvent revenir. La colère de mon âme ne s’arrêtera jamais. C'est comme s'il fallait toujours plus de cauchemars mais jamais la force de les affronter... Et peut-être que vous vous demandez pourquoi ? Mais pitié, je ne veux plus y penser... Je veux espérer et essayer de survivre. Tout le reste semble insignifiant en comparaison de la chose la plus importante à faire venir. La guérison. Je sais que je suis impuissante, dépendante, désespérée. Mais qu'est ce qui arrive quand tout ce qu'il vous faut est de vous sentir en vie ? Je ne veux plus jamais entendre de promesses. Mais poussez moi à bout, et vous verrez la preuve que je suis vide. Mais j'essaie de trouver le Nord pour revivre. Comme un papillon qui espère voler. Je souhaite que quelqu'un me tende la main et me dise que ça va bien se passer. Mais le charme de la vie me donne de l'espoir. Et peut être un jour, mon été viendras.

CHAPITRE I

Des cris... Des rires... L'odeur du sexe... J'avais à peine sept ans et je me sentais mal à l'aise dans cet environnement malsain. J'avais honte... J'étais la fille d'un homme que ma mère n'avait connu qu'en étant payer pour s'adonner au sexe. Quand je sortais dans les rues, les enfants issus de noblesse se moquaient de moi. Tous savaient que j'étais la fille d'une prostituée. Mes vêtements n'étaient pas à ma taille, et même si ils l'avaient été, j'aurais eut l'air ridicule... Des cris et le bruit d'une bouteille qui se casse me firent sursauter. Le maître du bordel était hors de lui. La présence d'une enfant donnait une mauvaise image du lieu de plaisirs. Maman le savait, elle aurait dut se débarrasser de moi, mais elle m'avait aimé dès le début. Elle avait essayé de me cacher. Mais une enfant ne peut rester dans un placard toute la journée. J'avais déjà eu la chance de vivre jusqu'à maintenant. Roulée en boule dans un coin de la pièce, je voyais maman se faire violemment frapper. Je bouchais mes oreilles et pleurait, mais mes cris semblaient silencieux face au bruit des os qui se cassaient sous les coups de poings du maître.

<< - Toi tu ne bouges pas ! >> Menaça l'homme avant de quitter la salle.

Je rampa jusqu'au corps de maman. Cette substance rouge coulait sur le sol. Non seulement Maman avait été frappée, mais en plus, un couteau était enfoncé dans son ventre. Cette dernière pleurais.

<< - Maman ! >> Hurlais-je en pleurs.
<< - Ekishae... Ne pleurs pas mon ange... Je ne veux pas que tes larmes lui appartiennent... Tu dois partir... >>

Maman leva sa main ensanglantée puis passa ses doigts dans mes cheveux comme pour me rassurer. Ses yeux me regardaient mais elle ne semblait plus présente.

<< - Tu dois vivre... Tu dois grandir... N'appartiens à personne... Sois libre... Tu dois partir... Cours... Jure le moi Ekishae... >> Supplia t-elle en expirant son dernier soupire.

Maman avait rejoint les étoiles. Je pleurais, recroqueviller sur sa poitrine. Sa tête sur mes petites jambes frêles. La vie est faite de changements, que vous le vouliez ou non. Des êtres chers vous seront arrachés par la vie et des rencontres insoupçonnables les remplaceront. Mais quand on perd une personne vraiment vraiment importante ? Ça se passe comment ? On doit faire comment pour réapprendre à vivre sans elle ? Quand deux chemins prennent des directions radicalement différentes. Quand cette personne, qui vous réchauffait le cœur en un simple sourire, décide de prendre le large... Je vous parle de ce vide, de cette douleur qui vous transperce le cœur à chaque pensées que vous lui accorder. De ces souvenirs qui bien que magnifiques, arrivent encore et toujours à vous décrocher une touche de nostalgie. Même après le temps, même après la distance. Je vous parle de cette personne qui, lorsque vous êtes au plus bas, est la seule à pouvoir redonner des couleurs à votre quotidien. Je vous parle de cette maman, qui vous a donné amour et protection. Oui, comment fait-on quand le destin prévoit deux tracés qui ne se rejoignent jamais ? Comment fait on quand on la voit s'éloigner, s'éloigner et finir par s'effacer. Cette personne qui semblait pourtant comme gravée dans votre routine. Dites moi qu'il est possible de recommencer à sourire, qu'il est possible de retrouver la force de se lever. Si c'est ça la vie, moi je veux arrêter d'y goûter. Si c'est ça s'attacher moi je préfère mieux tomber sans être protégée.

<< - Je te le jure par les sept, Maman... >> Murmurais-je entre deux sanglots.

CHAPITRE II

Je me mis donc à courir, courir jusqu'à l'épuisement. Courir comme si on me poursuivait. Au bout de plusieurs jours, je tomba sur le sol. Assoiffée, affamée, triste... C'est un couple de fermier qui me trouva dans une forêt non loin de Lordsport. Ils décidèrent de s'occuper de moi. Deux autres enfants – des jumeaux - étaient eux aussi des bâtards issus d'un viol. Ils n'étaient pas riches, mais ils m’apprirent que la vraie richesse venait du cœur. Une fois leur avoir tout expliqué, je me sentais un peu apaisée. Le couple décida de m'élever comme leur propre enfant. Même si je devais travailler très dur, je les remerciaient chaque jours. Je m'occupais plus particulièrement des chevaux. Nettoyer les stalles, éparpiller du foin, les nourrir, les sortir. Mon père adoptif, nommé Lorcan m'apprenait beaucoup de choses. Comment le monde fonctionnais, qui était le roi et les différentes grandes familles. J'apprenais beaucoup, je m'enrichissais culturellement.

Plus je grandissais, plus mon mental se développait. Je n'étais plus la petite fille sensible, mais une personne au fort caractère qui semblait n'avoir peur de rien. Je devenais silencieuse, travailleuse et surtout protectrice envers mes bienfaiteurs et mon frère et ma sœur portant le nom de « Waters ». Je ne portais pas de nom, mon père ne connaissant même pas mon existence, et de toutes façon il ne m'aurait pas reconnu. J'appris à manier l'épée seule contre un mannequin que j'avais construit sur mon temps libre. Je maniais des épées abîmées. Lorcan avait été un grand ferronnier dans sa jeunesse. Un soir, il me tendit un linge contenant un objet. C'était une magnifique épée en acier. La lame avait été finement gravée de courbes et le manche représentait une tête de dragon représentant mon allégeance aux Targaryen mais également la créature que j'admirais le plus au monde. Et les courbes le long de la lame harmonisaient le tout. Je versa une larme, ils n'avaient rien, mais il avait travaillé durant plusieurs années pour me forger cette arme.

Il m'apprit à mieux m'en servir, pas parfaitement, ce n'était pas un guerrier, mais il savait se défendre. J'appris à monter à cheval avec mon frère adoptif. Il existait des gens si bons, leur réputations horribles parce qu'ils n'avaient pas de nom de famille... Ces gens ne me connaissais pas, et ils m'avaient pris sous leurs ailes. Je me juras de protéger le peuple du bas peuple.

AUJOURD'HUI

Je suis partie de la ferme où j'ai été élevée, en guise d'adieux, Lorcan m'offrais l'un des chevaux que j'avais vu grandir. Un étalon aussi noir que la nuit. J'avais 20 ans quand je quitta ce lieu ou j'avais grandit. J'appris à me battre grâce à la piraterie, oui j'y étais entré. Pendant trois ans, je naviguais sur l'eau pour déposséder les riches de leurs biens jusqu'au jour ou j'arrêta cette activité. Je profita d'une escale sur les Terres de l'Ouest pour y descendre. Ce bâteau là contenait des marchandises, et j'avais eus la chance de pouvoir faire monter mon cheval dans le navire. Puis je me mis à aider le bas peuple tout en ayant comme objectif de me rendre à Peyredragon pour proposer mes services à Rhaenys Targaryen.