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 Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]

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MessageSujet: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyDim 21 Mai - 20:33





“Votre Majesté, ils sont à 3 lieues d’ici.” Aussitôt, elle donne l’ordre de mouvement. A ses côtés, l’héritier Fengué se dépêche d’aller étrier son cheval. Elle en fait de même, ainsi que tous les hommes sous leur commandement. Voilà quelque temps qu’ils ont dépassé Blanchépine, et quelque temps qu’elle a ordonné de se préparer au mouvement, ils sont donc prêts à accueillir les rebelles sur ses terres. Ils n’ont pas reçu l’ordre d’attaquer, pour l’instant, mais ils sont tout aussi prêts.

Les sabots claquent le sol, les armures cliquettent avec fracas, les chevaux sont lancés au galop, la bannière Durrandon et Fengué en avant garde. Cela fait à peine quelques jours que l’armée est arrivée dans les environs, lorsqu’elle a entendue parler de la mutinerie dans le Conflans. De la défaite des rebelles, et leur direction vers la Néra. Elle ignore encore, si elle doit les accueillir à bras ouverts, ou les chasser de ses terres. Pour le déterminer, il faut donc aller à leur rencontre, non sans des renforts au nombre équivalent au leur, au cas où.

Ils ont été plusieurs à tenter de la dissuader d’y aller, pour sa sécurité, mais pas que… Mais si la rumeur dit vrai, elle n’aura pas besoin de combattre, auquel cas, elle a juré de ne pas se lancer dans la mêlée. En attendant, elle veut déterminer au plus vite, la menace qu’ils représentent. D’après les patrouilleurs, un capitaine de peyredragon serait auprès d’eux, mais il peut aussi bien être un ennemi déguisé.

Vers la fin d’après-midi, il fait presque nuit tant le ciel est sombre, mais il ne pleut pas encore. Cela ne saurait tarder, le temps laisse présager un gros orage. S’ils ne mettent pas des heures à palabrer, ils ont des chances de se mettre à l’abri de Fengué, avant que l’orage n’éclate. Les hommes Durrandon et Fengué arrivent à hauteur des autres. Ils ont pris légèrement de l’avance pour se présenter aux troupes face à eux. Gawen à son côté, Liam de l’autre, et Bronn sur leur gauche. Les portes étendards sont légèrement en arrière. Ils ont laissé la moitié des troupes à quelques lieues d’eux, il n’y a qu’en se laissant voir comme faible, que l’ennemi y verra une brèche.

“Halte là!” Hurle Bronn Fengué aux troupes qui leur font désormais face. “Que vos capitaines s’approchent et se présentent à nous !” Sous peine d’en répondre à coups d’épée, ce qu’il ne dit pas, mais tous le pensent. En face d’eux, des ennemis séculaire, alors ouais, ils se feraient un plaisir de trancher quelques riverains. Argella ne dit rien, mais son identité est tout à fait visible, puisqu’elle porte la couronne en bois de cerf, sertit de quelques joyaux, sur la tête. Son armure représente tout autant son royaume. Sa main droite enserre la garde de son épée à sa taille. Ouais, ils font un sacré comité d’accueil.

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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyLun 22 Mai - 19:41





Notre avancée était pénible car les blessés étaient nombreux. J’étais moi-même affaiblie par la longue entaille qui parcouraient ma clavicule gauche et je n’avais qu’une envie, pouvoir me reposer. Cependant, je continuais d’avancer la tête droite, ne laissant rien paraître. Il fallait montrer l’exemple, les hommes en avaient besoin ! Mais j’espérais que notre route tomberait très vite sur celle de l’armée impériale ou d’un allié quelconque car nos vivres allaient commencer à manquer. Cela n’aurait pas été le cas si nous avions réussi à tenir le terrain et si nous avions eu le temps de voler leur ravitaillement aux troupes ennemies. Mais nous avions été dépassés !
Cependant, mes hommes avaient fait preuve de courage et d’audace, nous n’étions simplement pas assez nombreux. La prochaines fois serait différente, j’en étais persuadée ! Nous allions prendre notre revanche mais en attendant nous suivions Lord Vipryn.

Nous étions en direction de Fengué pour y rejoindre des troupes impériales et faire leur jonction avec elles pour panser nos plaies. Les bonnes connaissances de la région du Lord nous permirent contourner les troupes d’Harrenhal jusqu’à ce nous tombions sur une autre.
J’étais trop en arrière pour voir quoique ce soit et j’accélérais afin de me retrouver sur les premières lignes. En chemin, je rattrapais de justesse un jeune homme très affaibli et le confiait aux soins d’un autre sans prêter attention à l’élancement dans mon épaule. J’étais assez près pour entendre les ordres de l'inconnu et atteignaient la limite de notre troupe au moment même où le capitaine de Peyredragon s’avançait. Je faisais de même sachant que je n’aurais pas la même allure que lui qui, même blessé, avait l’air plus frais dirons nous. Pour ma part il me manquait mon espalière gauche dont l’emplacement vide laissait paraître ma blessure soignée à la va-vite et je sentais goutter au bout de mes doigts le sang qui s'en échappait de nouveau. Beaucoup de nos hommes étaient dans un état aussi misérable que moi. En bref, nous n’avions pas l’air de terreurs mais j’étais fière de constater que tous gardais la tête haute ! Peu m’importait si la mienne tournait légèrement, je devais rester de marbre.

Je laissais le capitaine s’avancer un peu plus et se présenter pendant que j’observais ceux qui nous faisaient face. Je n’étais toujours pas habituée à ce genre de rencontre. Comment aurais-je pu l’être ? Moi qui devais me présenter comme capitaine alors que je n’étais qu’une simple dame de compagnie il y avait encore peu de temps !
Je réalisais alors que mon tour était venu et je prenais la parole tandis que mon attention se posait sur la dernière personne que je n’avais pas encore observée.



- Capitaine Raybrandt ! déclarais-je en apercevant la couronne de la femme dont je n’ignorais plus l’identité. Une reine ! Et pas n’importe laquelle. N’étant pas à cheval et sachant ce que je devais faire, je posais un genou à terre pour saluer la dénommée Argella Durrandon. Votre Majesté !

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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyMer 24 Mai - 21:40





3 personnes sortent du lot presque immédiatement l’ordre donné. Ils ploient le genou à sa vue et se présentent, sans trop rechigner. “Lord Vipryn !” S’annonce le premier, un nom qu’elle reconnaît à l’instanté. “Capitaine Chester !” S’annonce le second, protégé d’une armure de Peyredragon. Et enfin... Une femme, une Capitaine. Elle retient immédiatement l’attention d’Argella, et pas que la sienne. Derrière elle, quelques murmures s’élèvent, Vipryn ? Une femme ? Une Capitaine ? Raybrandt ne lui dit rien. Peut-être une petite maison Riveraine.

“Votre Majesté, votre royaume est fédérée à l’Empire, nous aurions besoin d’assistance. Lord Vipryn et Dame Raybrandt ici présents, ont rejoint l’Empire, ainsi que tous les hommes qui nous suivent depuis des semaines. Nous avons subi une défaite…” Le chevalier de Peyredragon comprend l’importance du moment, il doit se faire voir comme ami, lui, comme les autres. Seulement, le nom Vipryn a retenu l’attention de tous. “N’est-ce pas Lord Vipryn en personne qui a assiégé Rosby ?” Interrompt Bronn. Cette information n’était qu’une rumeur, Fengué profite de l’occasion pour obtenir réponse. Elle lui laisse tout loisir d’être son porte parole, tandis qu’elle observe la jeune femme. Intriguée. Au vu de son état, elle a pris part au combat.

“C’est moi, et mes hommes.” Affirme-t-il. “J’ai exécuté les ordres de mon Roi et Prince. Nous avons levé le siège sous ses ordres également, et avons croisé la route de Dame Raybrandt et Capitaine Chester. Nous sommes des déserteurs désormais, j’ai rejoint l’Empire, ainsi que mes hommes. On ne fait que nous donner des ordres de marches, nous mener ici et là, comme de vulgaires canassons pendant que notre Roi dort dans son lit à Harrenhall.”

Argella ne rate rien de la conversation, et détourne son regard de la jeune femme pour observer les dit hommes. De ce qu’elle voit, ils sont tous mal en point, blessés, harassés, et si Vipryn le dit, rien ne leur prouve qu’ils sont tous pour l’Empire. Ils n’ont que leur parole, celle d’un cavalier de Peyredragon -possiblement déguisé-, d’un Lord qui a envahi ses terres et d’une Dame guerrière.

Argella démonte son cheval, aussitôt ses gardes tentent de l’imiter, mais elle leur fait signe de n’en rien faire. Ca ne leur plait pas, mais ils ne peuvent contrevenir à un ordre. Elle fait signe à Gawen et Liam de la suivre et ils s’exécutent. Alors que les voix se turent, elle s’approche du trio. Trois contre trois. “Relevez-vous.” Demande-t-elle avant de les observer plus intensément, l’un après l’autre. Elle s’arrête devant la femme.

“Je peux comprendre la désertion des hommes, mais je m’interroge... Qu’est-ce qui pousse une femme à déserter ? A prendre le commandement d’une milice ?” Lui demande-t-elle, en avisant les gouttes de sang qui s’échappent de ses doigts. Elle remonte sur sa blessure à l’épaule et à peine visible de sa position. Argella est sincèrement curieuse de connaître l’avis de cette Capitaine. Des femmes guerrières, elle n’en croise assurément pas tous les jours. La seule connue à ce jour n’est autre que Rhaenys Targaryen et leur entrevue fut des plus brèves, bien qu’intense.

Tous dans un état misérable, c’est incontestable, mais s’ils leur apportent assistance comme le demande le cavalier de peyredragon, c’est tout de même presque 200 hommes qu’ils font entrer à Fengué. La question est : Vont-ils laisser entrer le loup dans la bergerie ? Elle se méfie trop des riverains pour prendre la situation à la légère, se méfie trop de Harren et ses foutues manigances. Assiéger Rosby, puis lever le siège, s’amuse-t-il à la faire vadrouiller avec ses troupes pour lui faire du temps ? Au détriment des troupes riveraines ? Oui, il est envisageable que Vipryn et ses hommes en aient eu assez et décident de déserter, mais il est tout aussi envisageable qu’ils exécutent encore des ordres de leur Roi.

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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyVen 26 Mai - 22:45





Je n’étais pas à l’aise… mon rôle n’avait jamais été de me mettre en avant ! Au contraire, en tant que servante en cuisine puis dame de compagnie, il m’avait toujours été demandé d’être discrète. Et j’étais douée pour cela. Le fait que ma force de caractère m’ait accordé le respect des hommes que j’avais croisés et qui composaient mon groupe ne voulait pas dire que j’étais prête pour ce genre de situation... être en compagnie de deux hommes qui présentaient leur troupe et ce, face à des personnes qui se méfiaient forcément de nos intentions. Moi-même j’aurais été méfiante en nous voyant.
Je tâchais de ne pas prêter attention aux murmures lorsque je me présentais car ils n’étaient pas surprenants. Les femmes n’avaient pas vraiment leur place au combat et seule la présence de la reine me soulageait et renforçait mon courage. Pourtant je ne la connaissais pas même si cela ne m’empêchait pas de savoir qui elle était.

Attentive, observatrice, j’écoutais les paroles qui s’échangeaient sans prononcer le moindre mot. Il fallait reconnaître que je ne savais rien de ce Lord qui nous avait rejoints suite, d’après ce que je venais d’entendre, au siège Rosby. Ils avaient obéi au roi ! Ma mâchoire se serra alors que je me demandais jusqu’où ils étaient allés. Mais je chassais cette question de mon esprit afin de ne pas perdre le moindre mot de cet échange.
Et puis autant leur laisser le bénéfice du doute. Qui aurait pu croire qu’une simple dame de compagnie aurait agi comme je l’avais fait ? Alors pourquoi Lord Vipryn et ses hommes n’auraient-ils pas pu délaissés l’homme qu’ils servaient.

Un mouvement de la part de la reine attira mon attention sur elle alors qu’elle était à présent descendue de sa monture. Elle fut immédiatement rejoint par deux de ses hommes et je me relevais comme les deux autres lorsqu’elle nous le demanda. La femme nous observa jusqu’à s’arrêter devant moi !
Tandis qu’elle m’adressait la parole je la vis observer ma main le long de laquelle gouttait du sang pour remonter jusqu’à ma blessure.



- L’assassinat de son époux… voilà ce qui peut pousser une femme à déserter, répondis-je sans détour à sa question. Pourquoi aurais-je cherché à tourner autour du pot. Il y avait aussi l’envie de rester en vie. J’ai vengé la mort de mon époux en tuant le soldat qui lui avait pris la vie… j’étais donc condamnée ! avouais-je avec franchise. Puis je jetais un coup d’œil au peu d’hommes qui étaient les miens avant de regarder la reine. Cette prise de commandement s’est faite d’elle-même et elle a semblé convenir à tout le monde.


J’étais persuadé que mes hommes, les rares qui restaient et qui étaient à mes côtés depuis le début, avaient hoché la tête en signe d’accord. Nous avions le même but ! Voir tombé ce tyran qui nous servait autrefois de roi. Pour le reste, j’étais peu à peu passée de conseillère à capitaine sans que je ne cherche à m’imposer. Mes suggestions, mes idées avaient plu et ma force de conviction avait fait le reste.
Cependant, je n’étais pas folle ! Je savais que je n’étais pas une guerrière même si j’en prenais le chemin. Mes techniques de combat je les perfectionnais jour après jour grâce aux conseils de ceux qui me suivaient.



- Mes hommes et moi-même ne voulons qu’une chose Majesté… Voir celui qui trahi, viole et tue son peuple tomber. La tête d’Harren ne doit pas être sous une couronne mais au bout d’une pique, expliquais-je froidement tandis que quelques murmures approuvèrent mes paroles.


Je levais légèrement la main pour que ces derniers s’arrêtent et le calme qui n’avait pas vraiment cessé revint.


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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyDim 28 Mai - 12:35





Elle devait beaucoup l’aimer son mari, et elle doit avoir une certaine force de caractère pour le venger. L’amour est une émotion dangereuse, l’amour vous fait faire des choses déraisonnables. Argella se retient d’ailleurs de tourner le regard vers le capitaine de sa garde. Elle garde les yeux rivés sur ses hommes dont l’allégeance n’est pas encore déterminée. Tous des riverains, dans un état lamentable, des ennemis quand même.

Dans un sens, ils ont bien de la chance d’avoir une femme dans leur camp, entre femmes, elles sont plus susceptible de se comprendre, qu’homme contre femme, mais la méfiance reste prédominante. “De ce que j'en sais, vous êtes, dans tous les cas, tous condamnés.” Fait-elle remarquer, sans faire mention de la bataille qui lui est venu jusqu’aux oreilles, c’est une évidence pour tous. Et leur présence ici apporte le danger sur eux tous. Le Noir ne laissera pas passer la mutinerie si facilement, il est déjà étonnant qu’ils n’aient pas poursuivi les déserteurs. A un moment donné, ils viendront punir ces derniers, se ficheront que des orageois fassent partie de la mêlée, au contraire, ils s’en réjouiront probablement. Argella doit prendre cette éventualité en compte.

La prise de commandement s’est faite d’elle-même, à coup sûr aucun noble, hormis Vipryn ne se trouve dans cette mêlée, ou elle n’aurait jamais atteint ce stade. Le petit peuple est bien plus impressionnable pour peu qu’on sache leur parler. Et pour finir, ils veulent tous voir la tête du Roi sur un pal plutôt que sous une couronne, des murmures d’assentiments emportèrent les gredins derrière les 3 capitaines. Vite tût par le geste de la femme.

Ils ne valent pas grand chose en l’état, mais avec de l’aide, ils peuvent devenir plus. Le tout est de savoir s’il est judicieux de leur accorder leur confiance. Sans un mot, elle leur tourne le dos et rejoint l’héritier Fengué, aussitôt rejoint par son Capitaine et son second. Ils échangent quelques mots, ce n’est pas ici qu’ils pourront palabrer des heures afin de déterminer le taux de danger que représente les déserteurs. Aucun d’eux n’a confiance aux autres, mais ils se fient au jugement d’Argella. La décision lui revient. Après quelques minutes de discussion, elle se retourne vers les riverains.

“Vous n’êtes ni nos invités, ni nos prisonniers, comprenez que la loi de l’hospitalité ne s’applique donc pas dans le cas présent, mais vous êtes bienvenue sur mes terres, notamment celles de la famille Fengué, Ser Fengué, ici présent vous montrera la parcelle dont vous pourrez disposer pour y établir votre campement. Pour l’heure, vous n’êtes pas autorisé à pénétrer dans la cité, sauf si vous y êtes invités par moi-même ou Ser Fengué. Nos mestres prendront en charge vos blessés, mais vous devrez vous nourrir par vous-même.Vous, Lord Vipryn, Capitaine Chester et Capitaine Raybrandt, serez les garants de vos hommes, veillez à ce que ces derniers se tiennent bien ou notre justice tranchera.”

Cependant, la situation ne pourra rester indéfiniment comme telle. A un moment donné, ils devront tous poser carte sur table et démêler cette toile d’araignée dans laquelle ils se retrouvent impliqués. “Acceptez ces conditions, ou repartez d’où vous venez.” Ils n’auront guère le choix, ou ils filent vers une mort assuré. Ils auront toujours la liberté de partir une fois leur état amélioré et alors leur progression sera surveillé. Ou ils auront toute liberté de faire leur preuve et venir gonfler les rangs de l’Empire ou des orageois. Tout cela, il va falloir le déterminer. Quoi qu’il en soit, pour ce soir, ils pourront tous se reposer en paix, devant un feu, et un bon repas pour peu qu’ils arrivent à chasser. Fengué ne peut se permettre de prendre sur leur réserve pour nourrir des rebelles.

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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyLun 19 Juin - 22:23





Je ne mentais pas car le but de notre présence n’était pas de nous faire de nouveaux ennemis mais des alliés. Peu m’importait si pour cela je devais conter ma triste histoire ! Je n’en avais pas honte car elle avait fait de moi celle qui se tenait à présent debout, prête à combattre celui qui nous avait trahis, opprimés. Cette révolte était dangereuse et, comme le disait la femme qui nous faisait face, elle nous avait condamnés. Je jetais un bref coup d’œil à mes hommes les plus proches. Ils savaient quels étaient les risques et ils ne regrettaient pas… Leur détermination faisait leur force ! J’en étais persuadée. Ils n’étaient pas des lâches, ni des traîtres et si je comprenais la méfiance à notre égard, je prouverais que mes hommes et moi-même n’étions pas des ennemis.

Je me contentais donc de hocher la tête aux propos de la reine. Je ne voyais pas ce que j’aurais pu répondre à cette malheureuse vérité. Quoique… J’aurais pu lui dire que nous étions condamnés certes, mais unis dans le même but : celui de voir tomber cette homme qui se disait être un roi alors qu’il n’était qu’un tyran. Je le faisais finalement mais en ne laissant aucun doute au sujet de mon ressentiment envers mon ancien roi. Mes hommes approuvèrent mais je ne pouvais leur laisser le loisir de faire partager leur accord. Nous devions trouver un endroit pour panser nos blessés et pour le moment nous ne savions pas si nous pourrions rester ici.
Je priais mentalement pour que cela soit le cas jusqu’à ce que sa majesté reprenne la parole. J’écoutais chaque mot attentivement et les retenais ! J’allais les répéter et les faire répéter à chacun de mes hommes. Il était hors de question que l’un d’entre eux ne commette un impair.

Je fus la plus prompt à répondre mais cela n’avait rien d’étonnant. Je n’avais plus grand-chose à perdre puisque j’avais déjà tout perdu. Sauf ma vie qui était tout de même un trésor.



- Nous vous remercions. Vos mestres nous serons d’une grande utilité et il ne fait aucun doute qu’aucun de nous ne pénétrera la cité sans y avoir été convié, déclarais-je en observant les deux autres capitaines puis notre groupe plus brièvement. Pour la nourriture, nos hommes valides nous en trouveront aisément. Ils en ont l’habitude, dis-je sûre de moi. Je marquais une pause pour observer les deux capitaines qui hochèrent la tête. Nous vous garantissons que vos conditions seront respectées.


- Sans quoi nous puniront nous même les félons par la peine de mort… si vous nous le permettez, précisa le Capitaine Chester.


Lord Vipryn hocha la tête tout comme moi. Si nous avions des traîtres dans nos rangs c’était à nous de nous en débarrasser ! La vermine ne nous aiderait en rien et gangrénerait notre motivation de réussite.
Maintenant, j’espérais seulement pouvoir aider à la chasse même si la douleur au niveau de ma clavicule ne cessait de me rappeler à son bon souvenir.





hrp:
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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyDim 23 Juil - 17:37





Ils garantissent que les conditions seront respectées, ils acceptent sans plus négocier. Argella est satisfaite, même si la perfide méfiance persiste, mais elle finit par acquiescer. “Je vous le permets.” Répond-elle au Capitaine Chester. La femme cherche la vengeance, le Capitaine est un Peyredragonnien, mais Argella se méfie tout particulièrement du Lord Vipryn et elle fera en sorte qu’il soit surveillé discrètement. Etonnant comme elle prête plus facilement confiance aux femmes plutôt qu’aux hommes.

“Vous êtes donc cordialement invités à nous suivre, si certains d’entre vous ne peuvent marcher, nous leur prêtons nos chevaux.” Elle commence d’ailleurs par montrer l’exemple en appelant à elle son fidèle destrier et par tendre la bride à un homme qui semble particulièrement épuisé et dont les blessures ne lui disent rien qui vaille. Marcher ne l’ennuie pas, elle voit déjà les regards sombre de ses gardes, plein de désapprobation. La jeune femme sait ce qu’ils pensent, dans son état, elle doit se ménager. Ce a quoi elle répond tout aussi silencieusement qu’elle n’est pas en sucre.

Ainsi de suite, les hommes suivent son exemple et prête leur monture à ceux qui en ont le plus besoin. Après quoi, ils se mettent tous en chemin vers la demeure Fengué. Elle demande à l’héritier de prendre la tête de la cavalerie transportant les blessés. Argella prend la tête du corps des marcheurs, escortée de Liam et Gawen, suivis des orageois et des riverains. Elle se trouve en grande conversation assez houleuse avec son escorte et ne prête plus attention aux nouveaux arrivants.

**

Le soir venu, avant l’heure du souper, elle a invité la Capitaine Raybrandt à venir à elle. Bien sûr, la longue marche l’a épuisée et son état n’améliore pas sa forme, mais elle tient à rencontrer cette femme sans attendre. Elle l’intrigue, sans aller jusqu’à la fascination, mais Argella souhaite en apprendre davantage sur la Raybrandt qui a su se hisser à la place de Capitaine d’un corps rebelle.

Ce n’est à nul autre endroit que ses appartements que Leslyn est invité, un espace a été prévu sur la terrasse pour accueillir une tablée qui ne tardera pas à se couvrir d’un festin lorsque son invitée sera arrivée. Il fait frais, rien d’étonnant pour un soir d’automne et Argella s’est couverte en conséquence. Elle n’a souhaité aucune escorte, elle veut pouvoir bavasser à coeur ouvert avec une compagnie guerrière. Sans aucun doute, sa garde ce sera assurée que la Raybrandt sera désarmée.

La porte s’ouvre sur Gawen pour lui annoncer l’arrivée de Leslyn, la reine se lève pour l’accueillir et ne prononce pas un mot tandis que son invité se prête à la politesse d’usage. “Relevez-vous et venez prendre place à cette table en ma compagnie, je vous prie.” Demande-t-elle alors en désignant la table sur la terrasse. “Je vais me montrer franche et vous demander à qui vous prêtez désormais allégeance ?” Argella ne sera jamais reconnue pour tourner autour du pot, ni friande des conversations inutiles. Franche et directe, comme à son habitude.

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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyMar 25 Juil - 22:43





Nous avions fait tout ce chemin pour rejoindre les alliés de l’Empire, tenir la promesse que les conditions imposées par ceux qui nous recevaient était une évidence pour moi. Cela semblait en être de même pour le Capitaine Chester à qui la Reine permit de punir lui-même ses hommes qui oseraient ne pas suivre les règles imposées. Seul Lord Vipryn garda le silence mais hocha la tête en guise de confirmation… De mon point de vue il aurait au moins pu s’adresser à celle qui lui faisait face par des paroles et non pas avec un simple mouvement de tête. Mais je ne disais rien ! Je me contentais de serrer les dents et de me dire que je comprenais de mieux en mieux pourquoi je n’appréciais pas vraiment l’homme !
Puis je reportais mon attention sur la Reine qui venait de proposer de prêter leurs montures à nos hommes les plus blessés.



- Nous vous en remercions Votre Majesté !


Mais peut-être aurait-elle du garder son cheval. Enfin, qui étais-je pour contredire et m’opposer à une reine ? Personne ! Et déjà elle avait cédé sa monture à l’un de nos jeunes blessés. Il était dans un tel état de fatigue que je dus l’aider à monter en selle ce qui me donna un aperçu de ses blessures. Elles ne me disaient rien de bon même si je tentais de rassurer mon combattant qu’il irait bientôt mieux. Durant tout le trajet je restais près du cheval pour parer à une éventuelle chute de ce jeune homme qui combattait à mes côtés depuis le début. Ainsi affaibli, il paraissait encore plus jeune qu’il ne l’était !
J’espérais sincèrement qu’il s’en sortirait… Mais avait-il encore la volonté de se battre alors que son frère ainé, sa seule famille, était tombé durant notre combat ?



**********************


La nuit était tombée et je n’étais pas auprès des mes hommes, ni même sous ma tente ! Je me dirigeais là où j’avais été convié. Dans les appartements de la reine ! Un tel honneur méritait un effort vestimentaire et je me félicitais d’avoir conservé des tenues plus féminines. Cependant, cela ne m’empêcha pas de porter Destinée à une ceinture qui avait pour but premier d’embellir ma tenue quelque peu pauvrette face à celle d’une reine.
Cependant, comme je m’y attendais, il me fut demandé de remettre mon arme avant d’accéder aux appartements de Sa Majesté. Je m’exécutais de suite ! J’avais amené mon épée car je ne voulais pas la laisser sans surveillance dans ma tente. Avec mon alliance, Destinée était mon bien le plus précieux.

Lorsque je pus enfin me retrouver devant celle qui m’avait convié, je m’agenouillais et ne me relevais que lorsqu’elle m’y invitait. Je la suivais et m’installais à la table qui avait été soigneusement dressée. J’avais l’impression que je n’avais pas été assise à table depuis un siècle. Mais je ne me perdais pas plus longtemps dans mes pensées car Dame Argella était, comme sa réputation le disait, une femme directe.



- Je commencerai par vous remercier pour cette invitation Votre Majesté, répondis-je brièvement et légèrement gênée. J’étais là alors que mes hommes étaient dehors et cela me mettait légèrement mal à l’aise même si je le dissimulais. Mes hommes et moi combattons pour l’Empire et souhaitons rallier ses troupes, déclarais-je en toute honnêteté.



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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyVen 18 Aoû - 21:29





La jeune guerrière la remercie et prête -encore officieusement- allégeance à l’Empire. Une bonne chose. L’Empire est l’avenir de Westeros, l’Ouest et le Val peut bien faire front commun dans leur neutralité, viendra le moment où l’Empire les ralliera, ou les exterminera. Westeros doit être unis ou les luttes ne cesseront jamais. L’Ouest et le Val pensent que la paix s’obtiendra en cueillant des pâquerettes ? S’ils espèrent que l’Empire ne tournera pas leur regard vers eux, ils sont ridicules.

“C’est une noble cause que vous choisissez de suivre. Vous prêterez allégeance bien assez tôt.” Lady Raybrandt aura rapidement à faire avec Rhaenys Braeneryon.Si une date n’a pas encore été fixée, il est prévu qu’elles se rencontrent pour la signature de la Constitution qui liera définitivement l’Orage a l’Empire. Argella n’annonce pas à tue tête la venue de l’Impératrice à qui veut l’entendre. Encore moins à une femme qui, quelques jours auparavant, était une riveraine. Les actes parlent d’eux mêmes, mais la prudence reste de mise.

Voilà que 2 mois se sont écoulés depuis qu’elle a ployé officieusement le genou face à Rhaenys à Dorne, et son père s’en retourne peut-être dans sa sépulture, mais elle n’en éprouve aucun regret. Plus le temps passe, plus elle accorde sa confiance aux nouveaux Empereur. Trop longtemps Argilac a pratiqué une politique fermée aux autres, et son mariage avec une dornienne pour voir son pays de nouveau en guerre avec Dorne, en est probablement la cause, mais il est temps d’évoluer, de s’ouvrir aux autres.

Argella n’a que peu au l’occasion de profiter de la compagnie de son père, parce qu’il guerroyait et aujourd’hui encore, son pays est en guerre parce qu’il souhaitait ardemment offrir un territoire plus grand à sa fille. Ce n’est pas l’héritage qu’elle souhaite léguer à ses enfants, qu’ils n’aient à se soucier que de la prospérité du royaume et non des guerres et ce qu’elles impliquent. Malheureusement, tout le monde ne semble pas de cet avis.

“Beaucoup de rumeurs courent à votre sujet Miss Raybrandt, on vous dit plus imposante et disgracieuse que vous ne l’êtes. Mais finalement on ignore tout, qui êtes-vous donc ?” Elle lui a dit que son mari était mort, l’élément déclencheur de sa fronde, mais qu’en est-il du reste ?

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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyDim 20 Aoû - 22:48





Je n’avais aucun but, aucun plan précis lorsque j’avais fui le château. Comment aurais-je pu en avoir alors que je n’avais nullement prémédité ni même deviné ce qui allait se passer ? Cela était impossible ! Mais une fois seule, j’avais du trouver un moyen de survivre et pour en avoir l’envie, je devais avoir un but. Celui du groupe qui m’avait recueilli éveilla mon intérêt. Rejoindre les troupes de l’Empire ! Si ce dernier était capable de défaire celui qui était la cause de mon veuvage alors je serais des leurs. C’est pour cela que j’avais appris à me battre, que j’avais donné mon avis même si cela déplaisait au départ. Mais ma curiosité enfantine et celle d’adulte m’aidèrent à me faire entendre car je ne disais pas n’importe quoi. Lorsqu’ils le comprirent, les hommes m’aidèrent à m’entraîner car nous avions tous le même but. Rejoindre l’Empire !
Je n’avais donc aucune hésitation dans la voix lorsque je répondais à la question de la Reine et je hochais la tête à ses paroles. J’étais impatiente mais je ne le montrais que de manière discrète.



- Il me tarde que cela soit le cas et en attendant, je réitère mes remerciements pour votre accueil. Beaucoup de nos hommes en avaient besoin.


J’aurais aimé qu’ils puissent également manger à leur faim. J’espérais ainsi que les chasseurs auraient trouvé assez de nourriture pour que cela soit le cas et je me disais que je pourrais m’en charger moi-même le lendemain.

Puis arriva la question fatidique qui m’avait cependant rarement été posée. Qui étais-je ? Je savais qui j’avais été mais j’ignorais encore un peu celle que j’étais à présent même si je dissimulais chacun de mes doutes à la perfection. Cependant j’avais envie de montrer qui j’avais été à la reine car cela expliquait celle que j’étais devenue. J’étais passionnée par les épées et les combats mais jamais je n’aurais imaginé que je me battrais un jour lors de conflits.



- Qui je suis ? répétais-je en la fixant. C’est une question simple et à laquelle j’aurais répondu aisément il y a quelques mois. J’étais une dame de compagnie mariée à un homme protecteur et intelligent. Il faisait mon bonheur et moi le sien même si nos efforts pour avoir des enfants ont tous été des échecs. J’ai même pensé que ma vie était finie lorsque j’ai perdu mon enfant venu dans ce monde trop tôt. Mon petit Godric, dis-je pensive. Mais j’ai relevé la tête et j’ai continué à vivre… parce que le simple fait de respirer est un cadeau. C’est ce que mon époux me disait. Notre vie reprenait doucement son cours lorsqu’un soldat de l’armée d’Hoare a réduit tout ceci à néant. Je marquais une pause. J’ai été violée, mon mari tué en me protégeant et j’ai moi-même pris la vie de son assassin. Tout cela à fait de moi celle qui se tient en face de vous. Je ne suis pas tout à fait une guerrière mais je suis en passe de le devenir car je veux venger la fin de mon ancienne vie mais je veux surtout mettre un terme aux règnes de barbares tels que Hoare.




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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyMar 29 Aoû - 8:43





Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Sans nul doute, l’Empire aurait cherché à se rapprocher de cette petite unité qui fait parler d’elle depuis peu. Quant aux Hoare ils peuvent venir chercher les rebelles, ils seront bien accueillis à Fengué. Leslyn semble ravie et empressée de prêter allégeance. Quant à ses hommes, ils avaient besoin de repos, d’un abri, d’une relative sécurité avant de reprendre les hostilités. On pourrait croire à de la reconnaissance, et peut-être le pense-t-elle vraiment, mais Argella s’en méfie encore.

La jeune femme lui déballe tout, Argella ne s’attendait pas à cela, du moins pas à autant. Il est certain que la vie ne lui a pas fait de cadeau, mais son mari lui a toujours permis de se relever. Il devait être bon, inspirant, loyal et protecteur envers elle, sinon elle n’aurait jamais trouvé cette force pour se dresser contre l’oppression.

“Je suis navrée d’apprendre un tel destin. La majorité des hommes sont faits dans le même moule, ils voient quelque chose qu’ils convoitent, ils s’en emparent et se moquent d’obtenir un consentement. Mais ce n’est pas un comportement inhérent au Conflans ou aux îles de fer, ils sont ainsi, dans chaque royaume de Westeros et même au delà du Détroit. Partout où vous irez, vous constaterez qu’elles sont nombreuses à subir le même sort. Elles en portent même la conséquence, forcée de mettre au monde un bâtard.”

Elle les entendait, elle les entend encore, des hommes grivois espérer la sauter dans le lit du Roi et s’ils étaient suicidaires sans doute tenteraient-ils leur chance. Ce qui la sauve d’un viol certain, est sa garde qui n’hésite pas à leur coller la raclée qu’ils méritent, son rang, mais surtout sa réputation. Toutes n’ont pas la même chance, elle n’est pas sans le savoir. Les femmes du pays en sont les premières victimes.

“Vous devez savoir que les Hoare ne sont pas les seuls barbares de Westeros, ils sont partout et leur ligne de conduite n’est pas un combat que nous saurions mener. Il faut que vous en ayez conscience, ce que vous avez subi, elles le subissent partout.” Ils sont partout, parmi le commun. La Reine la met en garde, la vengeance est une bonne motivation, mais il faut savoir vers qui ou quoi la mener.

Elle relève les yeux vers la porte lorsque des coups sont frappés, elle autorise l’entrée et quelques serviteurs pénètrent afin de déposer le repas sur la table. Un sourire étire les lèvres de la jeune femme lorsqu’elle reconnaît du sanglier, accompagné de pommes de terre et autres légumes, elle meurt de faim. Une carafe de vin est posée au centre de la table, suivent les assiettes, couverts et compagnie. Puis, les serviteurs disparaissent pour laisser les femmes seules.

“Si vous vous trouvez dans une position délicate, entre une femme violée et l’occasion de mettre fin au règne Hoare, que ferez-vous ?” On a toujours le choix et la vie est une multitude de choix. Mais il n’est pas dit qu’ils sont faciles à prendre. Leslyn l'apprendra bien assez tôt.

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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyJeu 14 Sep - 8:50





La réponse avait été aussi brève que ma réponse avait été longue et précise. Je savais que j’aurais pu ne pas tout dévoiler mais à quoi bon ? Je n’avais pas honte de ma vie et pour comprendre qui j’étais, la Reine devait savoir qui j’avais été. Je n’avais pas dit tout cela pour qu’elle me prenne en pitié mais uniquement pour qu’elle sache comment et pourquoi j’étais arrivée ici. La compassion de cette reine ne me serait pas utile et comme elle le disait si bien, mon destin était celui de milliers d’autres femmes. Nous étions nombreuses à être les victimes des hommes… même si la plupart étaient victimes des sauvageons. Pour ma part, en plus d’avoir été violée, j’avais été trahie ! Ce soldat qui s’en était pris à moi avait été accueilli à bras ouverts par la famille que je servais et qu’il était censé protéger.


- Je n’ai jamais ignoré que beaucoup d’hommes se comportaient ainsi… Comportement qui n’a selon moi rien de masculin puisque rares sont les femmes pouvant tenir tête de manière physique à un homme, déclarais-je. Mais la vie est faite ainsi apparemment ! Les sauvageons pillent, tuent les hommes et violent les femmes ; tout comme le font de nombreux vainqueurs de batailles. Je sais tout ça ! Cependant, je dois avouer que je ne pensais pas qu’un homme accueilli entre nos murs et censé nous protéger s’en prendrait à moi. Je marquais une pause. Damon aussi ne l’aurait jamais cru… Je l’ai lu dans son regard, avouais-je en fixant mon hôte.


Plus que le viol, c’était de cette trahison que je voulais me venger. Ce soldat s’en était lâchement prise à moi après m’avoir demandé son chemin et il avait eu le dessus sur mon époux car ce dernier n’avait pas de suite compris ce qui se passait. Le matin même il avait bu et mangé avec ces hommes qui étaient nos alliés. Quelle ironie ! Moi qui avais toujours eu peur de perdre Damon lorsqu’il partait se battre c’est dans l’enceinte même de notre demeure qu’il était mort.
Mais je ne m’égarais pas plus longtemps dans mes pensées et hochais la tête aux propos de mon interlocutrice. Je savais déjà tout ça.



- Je le sais malheureusement ! Les premières victimes sont depuis trop longtemps toujours les mêmes… Les femmes, les enfants. Je me taisais… Je ne dis pas et ne penserais jamais que mon sort est pire que le leur ! Mais jamais je ne pardonnerais la trahison d’un soi-disant protecteur et allié.


Au moment où je me taisais, des plats furent amener et l’odeur me mit immédiatement l’eau à la bouche. Je me rendais alors compte à quel point j’étais affamée. Je remerciais les serviteurs alors qu’ils partaient sans savoir si cela se faisait.
Mais je n’eus pas le loisir de chercher une réponse car la Reine me posa une question à laquelle je n’avais aucune réponse. Je fronçais les sourcils et secouant la tête.



- Je ne serais incapable de vous donner une réponse en cet instant, répondis-je en toute honnêteté. Elle serait sûrement fausse ou juste grâce à une chance hasardeuse. J’ignore ce que je ferais en pareille situation. Et vous ? Quel serait vôtre choix ?





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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyDim 17 Sep - 11:52





La jeune femme lui explique que ce n’est pas tant le viol, mais la confiance bafouée et laisse Argella assez perplexe. Venger une trahison, plutôt qu’une attaque physique ? Ne se trouvant pas à la place de Leslyn, elle ne peut pas vraiment juger de ses ambitions. Elle comprend néanmoins le fond, même si ça fait bien des années qu’elle a cessé de donner sa confiance aussi facilement. Elle ne croit plus aux belles paroles, ne jure que par les actes et croyez bien que les déceptions sont moins régulières.

“Les trahisons sont monnaie courante. Je ne peux que vous conseiller de vous entourer d’hommes qui prouvent leur loyauté par leurs actes, plutôt que par leurs mots.” Dit-elle finalement. Elle en a fait les frais récemment, ils n’avaient aucun accord avec le Bief, ils leur ont accordé leur confiance, ils n’ont récolté qu’une totale indifférence.

“Ne posez pas de questions si l’on ne vous y a pas invité.” Lâche-t-elle aussitôt. Non qu’elle soit offusquée par cette interrogation directe, mais il est une grande différence de convenances face à une Lady et face à une Reine, ou un Roi. Convenances qu’elle va devoir apprendre avant de faire face à Rhaenys. “Rapprochez-vous d’un Mestre, il vous apprendra l’art et la manière de se comporter, dire ou ne pas dire face à un monarque.” Pompeux à souhait, mais nécessaire si l’on ne veut pas subir les conséquences de sa propre ignorance.

“Mangez, avant que ce ne soit froid.” Autorise-t-elle tout en se servant elle-même des nombreuses victuailles disposez devant elles. Il y a quelques jours, elle ne pouvait rien avaler ou ne serait-ce que sentir certaines choses sans ressentir des nausées, aujourd’hui, si les odeurs font encore des siennes, elle a retrouvé son appétit.

“Ma tête me dit d’agir pour la chute des Hoare avant tout, pour le bien du plus grand nombre, mon coeur me dit de protéger les plus faibles et mon devoir est de le faire. Nous sommes face à un dilemme qui nous touche particulièrement en tant que femmes, mais nous avons des avantages qu’un homme seul ne dispose pas toujours. Nous élaborons des stratégies et menons des soldats à la bataille.”

Elles peuvent déléguer. Un élément que son interlocutrice n’a pas pris en compte, prouvant son inexpérience. Elle est déjà à la tête d’une petite unité, Leslyn n’est donc pas bête, mais elle doit apprendre à mener intelligemment et fermeté ses hommes. Pas pour une vengeance, mais pour un idéal, une certitude. Apprendre à déléguer, s’entourer d’hommes en qui elle peut véritablement avoir confiance et prêts à faire le sale boulot pour elle.

Elle est à sa place par la force des choses, il y a quelque chose d’admirable dans son combat, sa détermination. Quelque chose que certains leaders nés n’ont pas, simplement parce qu’ils n’ont pas eu à se battre pour être à leur place. Argella ne peut donc qu’encourager cette femme qui lui fait face, à persévérer.

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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyMar 19 Sep - 18:52





Depuis que j’étais enfant je n’avais jamais réellement connu les conflits. J’avais vécu dans une bulle et je m’en rendais compte en entendant les paroles de la Reine. Je n’en tombais pas dénue mais cela me surprenait de savoir que ce genre de trahison n’était pas rare. Comment pouvait-on être sûr des gens qui nous entouraient si ces derniers pouvaient vous planter un poignard dans le dos à la moindre occasion ? Mon interlocutrice m’apporta la réponse sans que je ne prononce le moindre mot.
Je hochais la tête ! Elle avait raison et je le savais… Je n’accordais pas ma confiance facilement, je n’étais pas naïve. Et pourtant, certains hommes combattant à mes côtés l’avaient acquise. Et comme venait de le dire la Reine, ils ne l’avaient pas obtenu en vaines paroles mais grâce à des actes. Certains m’avaient protégé avant même que je n’arrive à réellement me battre et ils continuaient de le faire encore maintenant. Cette pensée me fit sourire légèrement.



- Il est vraiment que les actes sont plus éloquents que les mots dans ce genre de situation. J’ai pu m’en rendre compte en voyant que certains des hommes avec qui je suis venue étaient près à risquer leur vie pour protéger la mienne, avouais-je. Je l’ai aussi vu quand certains ont pris le temps de m’apprendre à me battre alors qu’ils tombaient de fatigue.


J’étais très reconnaissante à ces hommes qui n’avaient pas eu d’idée malsaine en me voyant et qui m’avaient pris sous leur aile comme si j’étais leur fille, leur femme ou leur sœur. Je leur devais beaucoup et c’était ce qui faisait que j’étais mal à l’aise ici. Des plats succulents allaient arriver et je pourrais me régaler alors qu’eux devraient manger ce qu’ils avaient chassé.
Perdue dans mes pensées, je posais une question à la Reine sans même lui avoir demandé si je pouvais le faire. Ce n’était pas un comportement convenable et je le savais. Mon éducation me l’avait apprise et n’importe quelle dame de compagnie n’ignorait pas cette règle. Je rougissais sûrement lorsque la Reine me reprit.



- Veuillez m’excuser ! Je ne sais pas ce qui m’a pris, avouais-je. La fatigue peut-être… même si cela n’est absolument pas une excuse. Je me taisais. C’est la première fois que j’agis de la sorte ! Jamais je n’ai commis ce genre de faute lorsque j’étais au service de Dame Lothston, expliquais-je, et cela ne se reproduira plus bien entendu.


Puis, affamée, je regardais les plats sans oser me servir de suite malgré l’autorisation de la Reine. Il y en avait tellement et toutes ces odeurs étaient si appétissantes ; mais je n’avais jamais mangé à la table de la famille que je servais alors face à une Reine… J’étais impressionnée.
Je prenais tout de même du sanglier et quelques légumes tout en écoutant avec attention les paroles de la brune.



- La vie est tellement plus complexe une fois qu’elle ne nous est plus dictée, répondis-je à ses propos. Je suis arrivée à imposer mes idées sans que je ne m’en rende compte, dis-je pensive. Et depuis que j’aie pris conscience de cela je ne cesse de me demander si mes choix sont les bons mais je ne laisse rien paraître. Le doute n’est pas permis !


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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyLun 2 Oct - 11:35





La jeune femme est d’accord avec Argella, les épreuves lui ont appris à voir le monde avec méfiance, ne croire qu’aux actes. Sa propre expérience a été criante de trahison, la méfiance ne l’aidera que mieux à survivre. On en vient à regretter l’âge de l’enfance, l’âge de l’insouciance où l’on se sentait en sécurité en la présence des parents seulement. Certains hommes ne sont pas malveillants, ce sont sans doute ces entraînements qui ont permis à Leslyn de garder la tête haute. Avec le temps, elle se trouvera des amis fidèles, sur lesquels s’appuyer sans craintes de trahison.

Elle s’excuse de son comportement hâtif, se justifie et met ça sur le compte de la fatigue. Qu’importe au final, Argella n’ajoute rien, si elle devait s’offusquer de tout, elle serait qu’une femme aigrie, ce qu’elle est loin d’être. Au contraire, elle répond à la question et l’échange reprend son cours tout naturellement. Cela n'exemptera pas Leslyn de faire attention à l’avenir.

“Vos mots sont frappants de vérité, je n’aurais su mieux dire. Le doute peut tous les tuer.” Acquiesce la Reine. Elle-même a trop hésité lorsque les troupes coalisé du Bief et du Conflans se trouvaient à leur frontière, cela a assurément condamnés l’arrière garde, condamné Karnal, tandis qu’ils ont dû se replier. Le doute est une chose terrible.

“Vous personnifiez l’intelligence et la perspicacité sans avoir une éducation aussi poussée que la nôtre. Sans vouloir vous offenser… On nous envie bien souvent nos privilèges, mais ils n’imaginent pas que nous sommes prisonniers de nos responsabilités. Nous devons prendre les meilleurs décisions possible pour eux, et non l’inverse. Ils vivent pour nous, meurt pour nous et nous vivons et mourrons pour eux.” Comme son père, mort au combat, pour eux.

Il n’existe aucune liberté lorsqu’on est une tête dirigeante, que ce soit la royauté ou la noblesse. Même en tant que Reine, ou cela est-ce dû à son inexpérience, il faut composer avec le Conseil. Aucune décision n’est prise sans en avoir référé en premier lieu à ces derniers, petit à petit elle leur fait clairement comprendre qu’elle reste seule et dernière décisionnaire, quand bien même elle continue d’écouter leurs conseils.

“Que pensez-vous de Lord Vipryn ? Vous semble-t-il sincère, ou simplement lasse ?” S’il est lasse, ça ne signifie rien de bon, il finira par déserter, emmenant avec lui au moins la moitié de ses hommes. Elle se doit de poser cette question, elle doit vérifier que l’homme qui assiégeait Rosby il y a encore peu de temps, a effectivement bien changé de camp. Elle doute qu’il tente quoi que ce soit contre le triple de ses forces, mais il existe bien des façons de nuire aux autres.

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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyMer 11 Oct - 18:08





Sans savoir pourquoi, je n’avais pas douter une seule seconde concernant le fait que la Reine et moi-même partagerions le même point de vu. Cela venait du fait, qu’elle aussi savait qu’une confiance donnée trop rapidement pouvait être dangereuse. Je l’avais appris à mes dépens mais j’avais retenue la leçon rapidement ! C’est cela qui m’avait permis de survivre et d’être attablée en cet instant en face d’une reine guerrière. J’esquissais un sourire à cette pensée ! Dans mon enfance les femmes ne se battaient pas, c’était ce que me répétait constamment ma mère. Pourtant elle était fière de moi ! J’étais persuadée qu’elle aurait été admirative devant la Reine qui me faisait face et devant l’Impératrice que je n’avais encore jamais rencontré.
Cependant, la femme qui m’avait donné naissance m’aurait étripé en me voyant me comporter ainsi et je m’en excusais. La Reine ne s’attarda pas sur le sujet mais je me montrais immédiatement plus vigilante malgré la fatigue.

J’esquissais un léger sourire teinté de mélancolie lorsque la brune me confirma que le doute pouvait tuer. Le manque d’hommes et la fatigue le pouvaient tout autant. Nous en avions eu la preuve en chemin, pour arriver jusqu’ici. Mais je ne rajoutais rien à ces paroles ! Tout était dit et je ne comptais plus perdre d’hommes pour ce que Le Noir considérait comme une simple rébellion… A présent, nous allions nous battre pour une cause juste ! Nous allions rejoindre l’Empire. Tel était notre but et nous le touchions du bout des doigts.



- Nos destins sont liés et les uns sans les autres nous ne serions rien. Quelle armée pourrait combattre sans chef ? Et quel dirigeant pourrait mener une guerre sans combattants ? répondis-je pensive. Nous avons tous un rôle à jouer en fonction de qui nous sommes ! Du fermier qui nourrit les hommes grâce à ses cultures, au Roi et Reine qui les protègent. Je marquais une pause. Et concernant mon éducation, je ne m’offusque pas. Vous avez raison mais je compte bien la parfaire et j’apprends vite ! déclarais-je avec un sourire.


Puis divers plats copieux et appétissants arrivèrent et que j’observais avant que la Reine ne m’autorise à me servir. J’hésitais et surtout admirais les plats… Il y avait tellement longtemps que je n’avais pas vu un tel buffet ! Il devait en être de même pour mes hommes.
Et tandis que je mangeais quelques savoureux légumes accompagnant le sanglier, Argella reprit la parole pour me parler d’un homme dont j’ignorais beaucoup et qui ne me rassurait nullement de part sa présence. Je finissais ma bouchée, me donnant le temps de réfléchir.



- Je ne sais que très peu de chose à son sujet, avouais-je, mais il est certain que je ne lui confierai pas ma vie. C’était direct mais c’était ce que je pensais. Je pense qu’il est le genre d’homme à saisir les opportunités qui se présentent, ce qui peut le rendre dangereux. Mais ce n’était que mon point de vue personnel, mon ressenti.


Non, je ne lui faisais pas confiance et même si je cachais parfaitement cela, j’avais pu constater que certains de mes hommes semblaient penser comme moi. Mais une chose était certaine ! Jamais je ne lui confierai ma vie…



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MessageSujet: Re: Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé]   Jupe de femme est lange du diable [Tour IV - Terminé] EmptyDim 19 Nov - 11:17





La souveraine acquiesce aux paroles de son invitée. Pour une novice dans le rôle de commandante, elle semble déjà bien au fait des tenants et aboutissants d’une telle responsabilité. Une bonne chose, mais elle a encore de nombreuses choses à apprendre, ce qui n’est pas de la responsabilité d’Argella. Seule Rhaenys décidera du sort de cette commandante.

A quel point peut-on se fier aux paroles d’une personne qui ne s’est que récemment choisi un camp ? Une femme à l’honneur bafouée par une terrible trahison. Par des hommes qui n’ont eu que faire des lois de l'hospitalité. Des hommes qui ont fait de cette femme une combattante, une commandante même. Argella ne peut pas totalement lui accorder sa confiance, mais elle la respecte. Leslyn possède une force irréfutable, qui ne passe pas inaperçu au regard de la souveraine. Raybrandt est une femme qu’il vaut mieux avoir et garder dans le camp de l’Empire.

“Je suis assez d’accord avec vous. Rien ne peut affirmer qu’il n’est qu’un opportuniste, mais il ne m’inspire aucune confiance.” Pas seulement parce qu’il est un riverain, tout comme Leslyn et qu’elle déteste ces derniers. Entre eux, c’est une querelle séculaire. Mais parce qu’il y a encore quelques jours, il manoeuvrait pour son Roi. Leslyn ne lui confierait pas sa vie, Argella ne l’y encouragera certainement pas.

“Je ne peux que vous conseiller de lui prêter une attention particulière durant les jours à venir, vous devez déterminer ses intentions.” Argella ne déploiera pas les ressources nécessaire pour cela, les règles ont été édicté oralement et le moindre manquement de la part de Lord Vipryn signera son arrêt de mort immédiat, aucun jugement ne sera accordé. Si la messe est dite, cela n’empêchera pas ses fidèles de se révolter et mettre à mal ce que les pro-Empire tentent d’édifier. La souveraine aimerait autant s’éviter ce désagrément alors qu’elle leur a quasiment accordé le gîte sur une parcelle du Lord Fengué.

Le repas se poursuit, non sans que la souveraine dévisage quelquefois la riveraine. Son sentiment à son égard est mitigée, si elle n’était pas née dans le conflans, peut-être serait-ce plus simple… Des coups sont frappés à la porte, la Reine repose ses couverts et autorise l’entrée à son garde. Gawen entre et s’approche jusqu’à pouvoir lui murmurer à l’oreille la raison de son intervention. Ce moment de tranquillité était trop beau pour être vrai.

“Pardonnez-moi, hélas je dois vous délaissez. Terminez votre repas Capitaine Raybrandt, Durran vous accompagnera à votre campement ensuite.” A peine a-t-elle prononcé son nom, que le serviteur se pointe sur le pas de la porte. La souveraine n’a pas l’intention de laisser cette femme seule dans ses appartements, même si rien d’important ne s’y trouve, Durran la surveillera. “Je compte sur vous pour que son retour au château se passe sans encombre bien entendu.” Poursuit-elle.

Après un dernier hochement de tête, la Reine quitte ses appartements afin d’aller s’occuper de ce qui requiert son attention. Des nouvelles des suites de la bataille de Beaupré, des nouvelles d’Enguerrand qui d’après les rumeurs, a pris le commandement. Une fois seuls, elle s’empare de l’avant-bras de Gawen, son ami, pour le soutenir. Ils ont presque perdu une bataille, il a perdu son père. Il a beau lui retourner un sourire qu’il veut rassurant, elle n’est pas dupe, c’est douloureux pour lui.

HRP:

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