Cette situation coïncide avec son retour ; ou plus exactement, il est revenu à un moment où il y avait des affrontements et des guerres en cours. Une aubaine pour lui, qui cherche à tester ses nombreux et nouveaux talents. S'il est loyal à l'autorité de sa famille, au travers de son frère, Sarzir profite surtout de cette situation pour tromper l'ennui : il préfère se battre qu'être en paix.

Difficile à dire ! Il est loyal à son frère, qui représente la nouvelle autorité de sa famille... mais n'hésitera pas une seconde à chercher l'affrontement et à provoquer les autres. Le nom de sa famille est la seule chose qu'il ne laisse pas au hasard : quiconque le piétine ou le bafoue subira son châtiment. Il reste relativement incontrôlable quand même, et seul son frère Dared a un semblant d'autorité sur lui.

Ben... c'est déjà le cas ! Et par conséquent, Sarzir en est plutôt content : une bonne guerre ne peut que servir à tromper l'ennui, et à prouver la vraie valeur des guerriers. Lui-même n'a aucun scrupule à battre la campagne pour aller d'une bataille à une autre, même s'il est très... libre, quant à sa façon de se battre. Et puis, il est de Dorne ; se battre est pour lui une sorte de seconde nature.

Au risque de paraître insensible... bah Harren a eu quand même une sacrée paire de couilles de faire ça. Sinon, pas grand chose à en dire : que voulez-vous, Sarzir se fiche pas mal de tout ces trucs-là. Il aurait certainement fait la même chose à sa place, car contrairement à beaucoup d'individus, il trouve l'embuscade comme un bon moyen d'arriver éliminer quelqu'un.
     

▪▪ Daxterminator ▪▪ Âge ▪▪ Présence de... 15 ? ▪▪ Robert Dayne m'a amené ici ▪▪ Robert Dayne m'a forcé ▪▪ Robert Dayne est envahissant ▪▪ On peut tuer Robert Dayne ? ▪▪

     

       Soyons honnêtes, dès le départ : Sarzir Santagar et son frère forment les deux faces d'une pièce, et si Dared est la partie visible, bonne, idéaliste, le cadet n'en est que la part sombre, froide, et mauvaise. Tout les oppose, les éloigne, et pourtant, leur lien est indéniable : ils sont liés, par le sang et par la famille, par leur fraternité, et la loyauté du plus jeune envers son aîné ne fait aucun doute. Car aussi noire et insensible que soit devenue son âme, Sarzir respecte et aime son frère, et il n'a aucunement l'intention de le trahir et de s'approprier son pouvoir. Et cela, en dépit des nombreuses rumeurs pour déstabiliser leur fratrie.

Six années séparent les deux frères. Dès l'enfance, le cadet se démarque de son aîné et de sa famille par des traits plus anguleux, plus fins, et un manque flagrant de modestie. Il n'est jamais qu'un enfant, à l'époque, mais il est pourtant très vite apparu qu'il prendrait une direction bien à lui dans l'avenir. A l'époque, enviait-il son frère ? Peut-être. Difficile à dire, car leur relation était plutôt saine, en ces temps-là, pas teintée de mystères et de silences. Une certaine camaraderie s'installait, même si leur différence d'âge ne permettait pas de faire durer cette entente fraternelle ; Dared allait devenir un écuyer, pour ensuite devenir chevalier, alors que le jeune Sarzir était encore en train d'apprendre les noms des familles et leurs blasons. Histoire de s'assurer que le cadet soit aussi cultivé que son aîné, le père des Santagar le confia aux enseignements du même mestre ; il advint que le garçon était plus intéressé par les livres que Dared. Mais cela ne convenait guère à un chevalier, et cet approfondissement de ses connaissances fut bref. Il devait, selon son père, devenir un bon guerrier afin d'être le bras armé de sa famille.

Alors qu'il avait douze ans, il assista à un duel amical entre deux chevaliers au service de la famille Santagar ; la danse des épées, des combattants, leurs capacités à donner des coups féroces et maîtrisés, tout cela développa chez le jeune Sarzir une fascination pour l'affrontement armé et même plus encore : pour l'art de donner la mort. Très tôt, comme on le voit, le Dornien s'intéressa à comment tuer quelqu'un, comment se défendre, comment surpasser un adversaire. Un intérêt que sa mère désapprouvait, au contraire du père, qui initia alors le garçon aux arts chevaleresques. Mais la mère mourut l'année suivante, et si le choc fut évidemment violent pour lui, Sarzir surmonta rapidement sa peine pour se concentrer sur sa vie d'écuyer. Sa mère étant morte d'une maladie foudroyante, il refusa de connaître le même sort ; pour lui, il fallait mourir l'arme à la main, plutôt que dans son lit, affaibli. Pourtant encore jeune, le cadet des Santagar développait déjà sa propre philosophie de vie, au risque de paraître dès cette époque comme un être sans cœur.

Il fallut qu'il attende ses dix-sept ans avant de venir un chevalier, du moins aux yeux des autres. Et même s'il n'a jamais montré un grand intérêt pour le respect de ces mœurs, de ces vertus, il restait un chevalier, au moins par le rang. Il se battait plutôt bien, et avait hâte de partir pour explorer le monde et en apprendre toujours plus. Jeune, insouciant, plein d'idées et de désirs, il souhaitait partir de Bois-Moucheté. Hélas, son père le tint en laisse pendant encore cinq années, à lui commander diverses tâches pour le bien de la famille. Son frère n'était pas encore revenu, parti depuis plusieurs années ; alors c'était à lui de s'y coller. Mais un jour, le père des Santagar tomba malade, et même s'il y résista et y résiste encore aujourd'hui, à l'époque comme aujourd'hui, l'exercice du pouvoir ne l'intéresse pas. Ce fut donc avec un soulagement non feint qu'il put laisser son frère prendre les rênes de leurs terres, et partir de son côté.

Il voyagea à travers Dorne, pour le début de son périple, et y croisa la route de maints hommes et de maintes femmes. Tous étaient uniques, mais nul ne pouvait lui enseigner ce qu'il cherchait, hormis lui montrer que le monde est très différent de ce que les mestres et les livres peuvent dire. Après quelques mois passés à voyager dans le sud, il choisit de changer de continent. Le reste de Westeros ne l'intéressait guère, et il avait envie de voir encore plus de différences. De longues années de voyage l'attendaient, loin de chez lui, mais cela ne l'effrayait pas : au contraire, il le souhaitait ardemment. Que Dared dirige Bois-Moucheté lui convenait. A son retour, il pourrait épauler son frère comme il se devait. S'il revenait. Car cette possibilité de ne jamais retourner chez lui, il la considérait.

Il s'aventura à travers la côte ouest d'Essos pendant quatre ans, y apprenant quelques bribes de langues étrangères, découvrant la multitude d'opinions et de sociétés qu'il y avait de l'autre côté du détroit. Il fut émerveillé de constater à quel point la mer créait un tel fossé entre Westeros et Essos ; à quel point cet obstacle empêchait les sociétés de se comporter de la même façon. Là où la féodalité régnait à l'ouest, à l'est n'existaient qu'oligarchies et autres cités esclavagistes. Il apprit l'existence des Sans-Visage, et fut immédiatement fasciné par leurs talents. Il se rendit donc à Braavos, la plus grande et la plus puissante des Cités Libres, dans l'espoir d'apprendre de leurs compétences.

Il vécut six ans dans cette ville, mais ne put évidemment jamais devenir un Sans-Visage. L'idée d'abandonner son identité lui déplaisait fortement, et il dut se résigner à chercher des maîtres d'armes, des alchimistes, des mestres obscurs et autres individus capable de lui enseigner milles et une façon de donner la mort ; et d'empêcher les autres de le tuer. Mais cela nécessitait de l'argent, et il se fit donc un plaisir de prêter ses talents de combattant aux services les plus offrants. Il advint rapidement que se battre comme un chevalier ne lui plaisait guère : à l'armure il préféra des vêtements légers, offrant une protection assez minime ; à l'épée bâtarde, il lui préféra l'épée courte et une dague ; au face à face, il préféra la ruse et le poison. On ne vit pas six ans à Braavos sans être changé, pas plus qu'on ne vit six ans comme mercenaire, voleur, assassin et garde du corps sans devenir quelqu'un à l'âme noircie. Cela ne gênait pas outre-mesure Sarzir. Il connut ses revers, ses échecs, comme tous, mais cela ne l'arrêta pas. Déterminé, il apprit énormément, et s'obligea à devenir un tueur redoutable, capable de se battre de bien des manières afin de vaincre n'importe qui. Un assassin émérite, un combattant aguerri, ou encore un protecteur puissant. Rares sont les armes qu'il ne sache manier, bien qu'il ait ses armes de prédilections.

Il eut vent des rumeurs, des on-dit et des potins les plus fous sur Westeros. Qu'il y avait des troubles violents, parfois des guerres. Que les seigneurs de l'ouest se battaient les uns contre les autres, que les Sept Couronnes jouaient leurs trônes. Qu'est-ce qui poussa Sarzir à rentrer à Dorne, nul ne saurait le dire hormis lui-même, et encore. Etait-ce un désir soudain de revoir son frère ? Une opportunité de montrer ses talents et de se battre ailleurs qu'à Braavos ? Une chance de pouvoir en apprendre encore davantage, dans un lieu différent que la cité libre ? Probablement un peu de tout ça. Mais la vérité la plus juste, celle qu'il mettra en avant si on lui pose la question, la voici : il aime se battre, et rien de mieux qu'une guerre pour y trouver et terrasser les plus grands adversaires.

A peine rentré à Bois-Moucheté, les retrouvailles avec son frère furent tendus. Dared et Sarzir s'aimaient toujours, certes : mais leurs âmes avaient pris des directions opposées, et seul leur lien familial leur permit de surmonter le mépris qu'ils inspiraient l'un à l'autre. Ne vous méprenez pas ; le lien est solide, et Sarzir suivit sans hésitation son aîné dans la campagne de l'Orage, à Accalmie et Tinivel. Il avait de nombreux talents, savait se battre, aimait ça, et rechignait rarement aux tâches qu'on lui confiait. Les raisons de la guerre ? Il s'en moque bien. Il laisse tout ça à son frère, il n'est pas diplomate.

C'est un meurtrier, un assassin. Un guerrier au service de sa famille et de Dorne. Une lame aiguisée prête à l'emploi. Et en ces temps difficiles, rien de tel pour pouvoir frapper dans le cœur de l'ennemi.

       

Savais-tu qu'un jour, il a perdu son alliance et que depuis, c'est le bordel dans la terre du milieu? Arhem excuses-moi, mais c'est que... C'est mon idole !
BREF !



Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.

Les démarches post-Validation ▪▪



Favoriser son intégration ▪▪



Connaître en profondeur Torrhen, Sharra et Deria le background du forum ▪▪