Sujet: Alessander - The sun of Ashford Lun 1 Mai - 18:26
Alessander Ashford
- 25 ▪▪ Naissance à Cendregué - 17 ▪▪ Devient page auprès de la maison Merryweather - 13 ▪▪ Devient écuyer de l'héritier de la maison Merryweather - 9 ▪▪ Est fait chevalier - 8 ▪▪ Participe à un tournoi sur les terres dorniennes - 1 ▪▪ Mariage avec Rohanne de la maison Costayne An 0 ▪▪ Banquet de Hautjardin An 0 ▪▪ Bataille des hautes terres An 0 ▪▪ Seconde bataille de Tiniviel
Lignée ▪▪ Père : Elmar Asshford ( lord de la maison ), Mère : Merilyn Ashford née Willum, Frères : Hector, Lyonnel et Aron, Sœurs : Cerena et Alyce, Oncle : Victor Ashford, Cousins : Lyle et Tristan, Epouse : Rohanne Ashford née Costayne
▪▪ 25 ans ▪▪ ▪▪ Le soleil cendré ▪▪ ▪▪ Cendregué ▪▪ ▪▪ Cendregué ▪▪ ▪▪ Bief ▪▪ ▪▪ Ashford ▪▪ ▪▪ Nom de la famille maritale ▪▪ ▪▪ Chevalier et héritier de la maison ▪▪ ▪▪ Marié ▪▪ ▪▪ Je suis fidèle à mon souverain ▪▪ ▪▪ Je suis pour la guerre ▪▪ ▪▪
N°1 ▪▪ Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné?
La situation politique de mon royaume vis-à-vis de nos voisins a toujours été particulièrement tendue que nos yeux se portent au sud vers les terres brûlantes de Dorne, vers l’ouest et les terres belliqueuses de l’Orage ou même vers le nord-ouest et le règne du lion d’or sans oublier ces foutus pillards des îles de fer. Tous ces rapaces ont de tous temps enviés et jalousés l’éclatante puissance de notre royaume. Comment leur en vouloir ? Nous sommes l’apogée de la prospérité de ce continent. Nos terres sont vastes, fertiles et notre climat agréable. Nos marchands sont les plus habiles de tout Westeros et la richesse de nos terres va de pair avec celles de nos bourgs et de nos commerces. Leur ressentiment, envie et jalousie n’est que naturelle seulement la douce prospérité dans laquelle nous baignons ne nous a jamais rendu faible bien au contraire. Le bras armé du Bief est puissant et prêt à s’écraser sur tout ennemi assez fol pour tenter de s’en prendre à lui. Notre chevalerie est la meilleure de tout le continent, la fine fleur de ce rang et nos ennemis la craignent à raison. Ce que je souhaite démontrer par mon raisonnement lucidement teinté d’arrogance c’est que le Bief n’a cessé de s’étendre malgré les tentatives d’invasion de ses voisins. L’histoire est remplie de leçons auxquels les hommes ne prêtent pas assez attention. Lorsque les braises de la guerre ont enflammé le continent la situation du royaume était déjà tendue vis-à-vis de Dorne et de l’Ouest. Le Bief malgré l’amour de la paix porté et incarné par notre défunt et vénérable souverain a toujours vécu dans la tension politique entretenue par ses voisins. Nous savons vivre dans cet état de tension. Il est presque aussi naturel que n’importe quel autre pour nous. Je me sens bien évidemment concerné par ces tensions car en tant que chevalier du royaume et héritier de la maison Ashford de Cendregué il est de mon devoir de protéger le Bief. D’autant plus, que le fief de ma maison se trouve près de la frontière avec les Orageois. Désormais que la guerre a balayé les faux semblants les animosités ont éclatés au grand jour et il apparaît comme évident que le Bief est seul contre tous peu importe l’alliance avec Harren le noir. Je ne suis pas de ceux qui ont une foi inébranlable dans cette alliance nécessaire mais opportuniste. Le roi Harren a à mon humble avis compris que seul contre tous ses ennemis, il n'avait aucune chance de s'en sortir alors il s'est tourné vers la puissance Bieffoise afin de nous faire amortir ses appétits de conquêtes insatiables chose qui nous arrangeait également car nos propres ennemis se montraient de plus en plus déterminés. En somme cette alliance avec l'ennemi d'hier est une nécessité mais ce n'est pas pour cela que je vais faire confiance ou apprécier des fers nés.
N°2 ▪▪ Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre?
Ma loyauté va avant tout à mon royaume dont je ne suis que l’un des nombreux défenseurs. Ce qui me tire une intense fierté car je suis fidèle à mes vœux de chevalier d’une part et que le Bief a mon amour d’autre part. Je suis un fidèle enfant du pays qui n’hésitera jamais à faire couler le sang pour son peuple, ses terres, sa gloire. Jusqu’il y a peu cette loyauté allait fort logiquement de pair avec celle que je portais au roi Mern IX comme tout loyal sujet de notre magnifique contrée. Cela était tout aussi naturellement lié que la foi et notre royaume. Il n’y avait aucune question à se poser. Je suis quelqu’un de loyal et de dévoué bien que je reconnaisse apprécier briller. Seulement la mort du bon roi Mern et la trahison du connétable ont changé les choses et désormais toutes les certitudes se sont effondrées. Pour l’heure, nous sommes engagés dans une guerre qui se doit d’occuper tous nos esprits. Le Bief doit vaincre. Le Bief ne peut pas perdre. Je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. Tricia Gardener n’a pas de fils ni même de fille ce qui prouve son infertilité car avec tout le respect que je lui dois mon épouse attend déjà notre premier enfant un an après notre mariage. Or, une reine sans héritier ne saurait rester reine bien longtemps. Qui plus elle est née Hightower et nombreux sont ceux qui ne veulent pas que la puissante maison devienne suzeraine du Bief. Donc, l’avenir s’annonce plus qu’incertain mais ma loyauté va et ira toujours à mon royaume. Quant au reste dans les circonstances actuelles, je suppose qu’elle va ensuite à ma maison et que je suivrais les décisions de mon père et la cause qu’il soutiendra pour le trône. Mais chaque chose en son temps.
N°3 ▪▪ Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction?
La guerre a déjà touché ma région depuis bien des mois car en dépit de tous les efforts de feu notre bien aimé souverain Mern IX Gardener les tensions de ces dernières années ont finalement éclatés alors même que la paix semblait plus proche que jamais. J’aime faire la guerre car je suis né pour mener des hommes, j’ai été élevé dans la loi des armes mais je sais qu’elle n’apporte que larmes, douleur, peine et désolation. Un véritable guerrier connait la valeur de la paix aussi je voyais les efforts de notre roi d’un très bon œil. Seulement, croire que le chaos est éphémère est une grave erreur, le chaos se nourrit de chaos. Les dorniens nous on envahit, ont pillé nos terres frontalières. Ils sont les seuls responsables de la guerre qu’ils ont causés. La mort des aînés Martell n’est pas du fait des fermiers qu’ils ont massacrés, des femmes qu’ils ont violés, des fermes qu’ils ont brûlés. La guerre a déjà touché ma région et c’est fort logiquement que j’ai pris les armes en compagnie des miens pour défendre notre royaume. J’ai combattu et je combattrais le temps qu’il faudra pour que le royaume soit victorieux. Je combattrais l’Orage, je combattrais Dorne, je combattrais l’Empire s’il venait se porter à nos portes. D’ailleurs, je le fais déjà en tant que chevalier du royaume.
N°4 ▪▪ Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte?
L’embuscade du noir aux Targaryens est un acte vil et lâche qui attirera l’opprobre éternelle sur la maison Hoare ainsi que l’ire des sept. Quel genre de souverain invite quelqu’un à des pourparlers pour le tuer dans son sommeil si ce n’est un pleutre sans honneur. Cet acte ne redonna pas de prestige au blason du sautoir mais si l’on met de côté toutes les valeurs d’honneur de ce monde ce geste est tactiquement efficient. Éliminer deux ennemis majeurs en une seule fois sans perdre un nombre excessif de troupes. Cela semble une très bonne opération. Seulement, il y a encore bon nombre d’hommes de bien à Westeros malgré les apparences et ces hommes-là n’oublieront jamais un tel acte. Le nom de Hoare sera à jamais synonyme de trahison ignoble et absence d’honneur.
Entre vous et nous.
▪▪ Dark ▪▪ 22 ans ▪▪ Je vais dire dix avec variation de plus deux ou moins deux selon les périodes. ▪▪ Comment avez-vous connu le forum? C'est un retour je le confesse. Il me semble que je l'avais connu par un top site la première fois. L'envie de revenir j'dirais. ▪▪ Nada ▪▪ Non, RAS. ▪▪
(INDICATIONS A SUPPRIMER : remplacer l'intitulé par votre réponse. Par exemple "Pseudo" par "Kanala")
Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Lun 1 Mai - 18:27
Savoir des mestres
Le soleil se lève à l’horizon et ses premiers rayons mordorés caressent la surface miroitante de la Coquelle. La vie s’éveille par degrés dans la chaleur matinale de la région la plus verdoyante du continent. Le chant du coq résonne dans les campagnes alentours tandis que les oiseaux piaillent et piaffent. Sous le regard des sept les hommes et les femmes s’animent telle une fourmilière. Les gens prient avant même de manger ou de faire le moindre effort tant la piété est ancrée dans les mœurs du royaume de la main verte. Puis, chacun vaque à ses activités. Les paysans vont bécher et retourner la terre sous le soleil flamboyant. Les artisans vont se mettre à l’ouvrage dans leurs échoppes et ateliers et pratiquer leur art avec finesse et passion. Les marchands s’en vont négocier et commercer. Les bardes et les troubadours se prélassent au soleil en savourant la vision de l’astre. Les soldats de la garnison de la ville placent des poteaux d’entrainement dans la cour de leur caserne et se préparent à donner de l’énergie dans l’optique de se maintenir en forme et de conserver leurs aptitudes martiales sous le regard du sergent d’arme. Les pécheurs vont pécher le long du large fleuve. Les éleveurs mener paître leurs troupeaux dans les verts pâturages. Les taverniers vérifier leur réserve de boisson. Les catins se préparer à une soirée de débauche. Les petites gens suent et triment, les soldats patrouillent et s’entrainent, les bourgeois et les notables administrent et la vie s’anime et s’étale dans la ville de Cendregué et ses alentours, domaine de la maison Ashford. Pendant ce temps dans une tour de la forteresse seigneuriale le vieux mestre s’échine à inscrire sur le parchemin de vélin l’annonce de la naissance du premier fils de la maison des maîtres de Cendregué. Lord Elmar tient son fils dans ses bras et regarde la petite créature d’un air plein de tendresse paternelle et d’une fierté immodéré. Il adresse un sourire à son épouse épuisé par le travail. Merilyn Ashford née Willum sourit péniblement à son époux mais sa fierté est aussi rayonnante que si elle n’avait pas été épuisé par ces heures d’accouchement. Lord Elmar approche de la fenêtre en tenant son fils dans ses bras et laisse le soleil baigner l’enfant de sa lumière comme le veut la tradition ancestrale de la maison du soleil Bieffois. Puis, l’homme ramène le nouveau-né à sa mère et le lui rend alors que le bambin contemple le monde de ses yeux ronds. Tu brilleras mon fils. Oh oui, tu brilleras cela ne fait aucun doute. Alessander de la maison Ashford. L’héritier de Cendregué. Le banquet de naissance sera grandiose à n'en point douter. Le lord étant un homme orgueilleux nul doute qu’il voudra fêter l’évènement à sa juste mesure. Mais d’abord, le petit devra être baptisé dans la gloire des sept afin que la lumière des dieux éclaire toujours son chemin.
Mon enfance s’est passée de la même manière que celles de la plupart des héritiers de ce royaume. J’ai été élevé pour prendre la succession de mon père et ce depuis mon plus jeune âge. On m’a appris à lire et écrire, danser, monter, manier des armes, les manières d’un noble héritier, l’histoire des sept couronnes et plus particulièrement celle de mon royaume le puissant Bief. J’ai toujours été un élève attentif et passionné par la connaissance et ce paradoxalement malgré mon caractère flamboyant et quelque peu rebelle. Apprendre a été l’un de mes plaisirs d’enfants je n’avais de cesse d’interroger chaque personne croisant mon chemin. Le sergent d’arme sur la taille de son épée, son armure, ses combats. Le cuisinier sur la manière de faire la cuisine. La nourrice sur les enfants. La servante sur tous les sujets me passant par la tête. Les palefreniers sur les destriers et autres montures. Véritable moulin à parole débordant de curiosité j’ai dû en exaspérer plus d’un en y repensant. Il n’y a que deux personnes que mes questions n’ont jamais ennuyé Thorn le vieux mestre qui était déjà vieux du temps où j’étais jeune et mon père lord Elmar mon modèle. Comme bien des fils j’ai toujours admiré mon père et ai cherché à lui ressembler. Celui-ci s’est montré un bon professeur patient et dévoué envers moi, me façonnant peu à peu à son image. J’ai toujours été très proche de l’homme. Les naissances de mes frères et sœurs m’ont peu à peu responsabilisé et je me suis surpris à m’assagir et cesser de causer des difficultés à mes tuteurs et autres personnes sous la responsabilité desquelles j’ai été placé. Me montrant naturellement protecteur envers ceux de mon sang j’ai pris conscience que rien n’était plus important que la famille.
A mes huit ans j’ai été envoyé pour servir comme page auprès du fils ainé du seigneur Merryweather ce que j’ai fait durant quatre ans avant de devenir écuyer de ce lord. Comme tous les pages j’ai appris à servir, à obéir, à me montrer docile et à convenir aux désirs de mon chevalier. Même les plus grands doivent apprendre à ètre humble car l’humilité est une vertu que l’on a tendance à négliger. Or, elle permet de prendre du recul sur les situations et d’éviter certaines erreurs stupides causées par un excès de confiance en soi. Je suis donc fort logiquement devenu écuyer de l’héritier de la maison Merryweather qui m’a entrainé au maniement des armes assez durement. Le chevalier étant un homme exigeant. Il ne m’a pas fait de cadeaux durant mon apprentissage et je lui en sied grée car c’est bien cette dureté qui a fait de moi l’excellent combattant que je peux prétendre ètre aujourd’hui. J’ai été adoubé à mes seize ans après avoir aidé mon chevalier à vaincre des brigands sur le domaine Merryweather. Je suis parvenu à en abattre deux tandis que mon maitre s’est chargé des deux autres. Mais, cette victoire ne fut pas excessivement glorieuse à mes yeux car après tout que pouvaient bien faire six brigands pauvrement équipés face à deux hommes cuirassés. Néanmoins, c’est celle-ci qui m’a valu l’adoubement alors je ne l’oublierais probablement jamais. Après avoir senti la lame de mon maître effleurer mes épaules puis mon crane j’ai prononcé mes vœux de chevalier avant de veiller une nuit entière dans le septuaire que j’ai passé à genoux à prier les sept de m’accorder la force de leur rendre gloire. A dire vrai je ne suis pas plus pieu qu’un autre ni moins pieu seulement le Bief est pieu de nature. Et je suis un fils du Bief. Je me suis rendu l’année suivante sur les terres dorniennes pour participer à un tournoi. Il faut dire qu’en temps de paix les chevaliers n’ont pas grand-chose à faire à moins de se faire chevalier errant ou de faire partie des forces armées permanentes du pays.
Je me suis donc rendu sur le domaine de la maison Santagar accompagné de mon escorte. C’était la première fois que je quittais la verdure des terres du royaume et je la quittais pour me rendre dans le sud honni de mon peuple chez nos rivaux de toujours les enfants du soleil. Autant dire que le voyage fut animé mais contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer je n’ai pas égorgé un seul dornien sur le chemin ce qui aurait été particulièrement discourtois et malvenu étant donné que j’aurais dû retraversé les montagnes rouges en fuyard meurtrier et non en invité d’honneur et participant d’un tournoi. Non déclencher un incident diplomatique aurait été stupide mais fort heureusement je n’étais pas le seul bieffois du convoi puisque d’autres chevaliers de mon royaume jeune et moins jeune se rendaient eux aussi au tournoi. Nous étions tous animés d’un désir ardent d’écraser et d’humilier les dorniens sur leurs propres terres. Malgré cette animosité réciproque je dois confesser que j’ai apprécié cette traversée des terres du sud, il faisait bien trop chaud et aride mais la contrée n’était pas dénuée d’une certaine beauté pleine de caractère assez sauvage. L’architecture radicalement différente de tout ce que je connaissais m’a également ébloui mais pas autant que les dorniennes dont j’ai apprécié la beauté à sa juste valeur. Le tournoi en lui-même fut magnifique ce fut mon premier mais je suis parvenu à faire bonne figure face à des jouteurs plus expérimentés que moi. Cependant le tournoi ne m’a pas autant intéressé que lady Selyse la seconde fille de lord Santagar. Si j’avais gagné je l’aurais sans nul doute sacré reine de cœur et de beauté mais je n’ai pas gagné ce qui ne pas empêcher de conter fleurette à la jeune femme et de roucouler avec elle. Je ne lui ai pas pris sa vertu et je gage que si je l’avais fait le seigneur local m’aurait pris une partie de mon corps en compensation. La fin des festivités se sont déroulés dans une ambiance tendue et les mains étaient proches des pommeaux.
Les années suivantes m’ont vu participer à d’autres tournois ayant fait de moi un bon jouteur. J’ai également géré le domaine des Ashford ou du moins aidé mon père à le faire pour continuer de me former à la gestion et l’administration des terres qui deviendraient miennes à sa mort. Mais, je ne me suis pas contenté de servir ma maison et de briller lors de tournois puisque fort de mon amour pour mon pays je me suis engagé dans les forces militaires permanentes du royaume pendant trois ans, années durant lesquelles j’ai patrouillé sans relâche en compagnie de mes hommes d’armes et archers ainsi que d’autres chevaliers de moins bonne extraction avec lesquels j’ai noué des liens impérissables. Veiller à la sécurité du royaume fut un grand honneur que j’ai accompli avec fierté. Les frontières du royaume étant conséquentes j’ai pu traverser une bonne partie du pays. C’est à cette période que j’ai rencontré le prince Kevan Gardener le connétable de nos armées. Un homme que je considérais comme admirable, un chef de guerre apprécié de ses hommes, de ses officiers et de toute l’armée du Bief. Un homme sympathique avec lequel j’ai noué un lien d’amitié assez logique. Il m’arrivait même parfois de me dire que le prince aurait fait un meilleur roi que son frère. Quel imbécile j’ai été. Cet homme était prêt à piétiner toutes les valeurs que l’on lui attribuait pour la luxure et les cuisses d’une femme. Je suis un bon vivant, j’ai moi aussi toujours aimé les belles femmes mais je n’aurais jamais hésité entre mon désir et mon devoir. Quoi qu’il en soit après ces trois années de service j’ai jugé bon de prendre du repos à la cour du roi Mern durant une année. Les festivités et la prospérité furent un régal mais je ne me voyais pas vivre comme un courtisan alors je suis ensuite rentré sur mes terres natales, près de ma Coquelle tant aimée et des miens.
C’est au milieu de ma vingt quatrième année que j’ai été fiancé à lady Rohanne Costayne. Père aurait préféré me fiancer à une maison majeure de notre royaume telle que la maison Florent mais les plus grandes maisons ont leurs propres règles et regardent parfois avec dédain leurs pairs moins prestigieux. Mon père est un commandant accompli et un animal politique aussi je ne doute pas une seule seconde qu’il avait une ou des idées derrière la tête en tentant de me fiancer à une lady de maison majeure. Quoi qu’il en soit j’ai rencontré ma promise lorsque celle-ci s’est rendu sur nos terres pour nos fiançailles. La plupart des mariages nobles sont arrangés et l’amour n’y est pas un élément primordial pourtant nous sommes parvenus à dépasser nos peurs, nos aspirations, nos réserves et nous sommes finalement parvenus à nous apprécier. Et même faire bien plus que nous apprécier puisque je suis tombé amoureux de la jeune femme qui deviendrait mon épouse et la réciproque fut vrai à mon plus grand soulagement. Je ne suis pas le genre d’homme qui aurait pu supporter de vivre avec une femme ne ressentant rien pour moi. Les fiançailles ont été bien vite suivies du mariage car lord Costayne était un ami de mon père d’une part et que la relation florissante entre les deux fiancés semblait bien engagée d’autre part. Le royaume eut lieu en octobre de l’an -1 et fut un des plus beaux moments de ma vie sans vouloir passer pour une fleur bleu insouciante et ce parce que j’aime passionnément mon épouse Rohanne. La fête fut superbe et l’acclamation de ma famille, mes amis, mes pairs une immense fierté. Je n’avais plus qu’une envie. Donner moult petits fils et petites filles à mes parents ce qui amusa grandement l’assistance.
Le banquet de Hautjardin aurait du ètre un sommet de paix et de prospérité sous la houlette du roi Mern et de la reine Tricia mais comme toujours dans les sept couronnes l’espérance et l’idéalisme se sont vus écrasés sous la botte du chaos. Je me trouvais à ce banquet en compagnie de mon épouse, d’une bonne partie de ma famille à l’instar de la grande majorité des nobles du royaume. De nombreux orageois et dorniens s’y trouvaient également. Les festivités entamées par le carnaval de l’opulence furent grandioses et j’ai savouré ce moment en compagnie des miens, mon épouse dans les bras valsant au gré des danses. La foule rassemblée au cœur de Hautjardin était immense et sonnait comme un espoir d’avenir apaisé malgré la danse mortelle du dragon et du sautoir. Les classes sociales se mélangèrent alors que les musiciens chantaient et jouaient de leurs instruments avec ferveur et tout le monde sans exception possible dut se surprendre à espérer, à rêver et aspirer à cet avenir doré ne serait-ce qu’un instant jusqu’au premier cri d’horreur puis le second et ceux qui suivirent. Ce fut la panique et la cohue, la foire d’empoigne et le chaos le plus complet. Adressant un signe de tète à mes frères et mes cousins nous avons dégainé nos épées avant d’encadrer nos épouses respectives du moins pour ceux d’entre nous qui étions mariés. Oncle Victor et son épouse dame Olenna n’étaient pas venu nous laissant profiter des réjouissances sans le regard inquisiteur d’un parent plus âgé. Il ne fallut que d’une poignée de secondes pour que les rumeurs les plus ignobles atteignent nos oreilles. Partout tout le monde hurlait à la trahison. Les dorniens auraient commis des atrocités sans nom malgré l’invitation pacifique du roi Mern. Déjà les plus échauffés se jetaient sur les dorniens. Me taillant un chemin parfois sanglant dans la foule j’entrainais ma famille vers la sécurité relative de l’enceinte du manoir de mon oncle. Sur le chemin, je suis parvenu à sauver des nobles dorniennes de la fureur de la foule lady Wyl et lady Ferbois. Les petites gens étaient devenus ivres de violence et s’en prenaient sans distinction à tous les nobles. J’ai tué des compatriotes cette nuit-là. Mon cousin Tristann fut blessé tout comme mon frère Aron mais nous sommes tous parvenu à atteindre le manoir familial. Cette nuit d’horreur sans nom sonnait le glas de tout espoir de paix. Déjà dans les jours qui suivirent les dorniens lancèrent les hostilités. La guerre commençait presque comme un destin inéluctable.
Après avoir récupéré et ramené ma famille en sûreté sur le domaine Ashford je me suis préparé pour la guerre face aux dorniens. Père n’a pas levé le ban car le roi Mern ne l’avait pas ordonné mais en tant que chevalier il était de mon devoir de me battre pour mon pays qui se faisait saigné par ces vils pillards de dorniens. Les rumeurs et rapports de femmes violés, de paysans massacrés, de fermes saccagés enflaient et enflaient dans tout le pays si bien que prenant mes hommes d’armes personnels je pris la direction de l’armée du connétable Kevan Gardener en compagnie de mon oncle et mes deux cousins. L’honneur du Bief était souillé par les assauts insidieux de nos ennemis séculaires et un large sourire féroce avait étiré mes lèvres lorsque nous avions rattrapé les tourmenteurs dans la vallée. Je me souviens avoir du réprimer mes ardeurs et mon désir impétueux de donner la charge à ces lâches qui avaient dévastés nos terres frontalières et qui se pavanaient des fruits de leurs crimes et de leur dépravation à l’instar de tous les chevaliers présents. Nous avions finalement chargé en suivant l’étendard de la main verte aux cris de Hautjardin, pour le roi, Sus aux païens, vengeance pour nos morts après la déroute de la charge initiale des autres cavaliers. Nos sergents d’armes et cavaliers légers ont en effet subi l’enfer sous le feu ennemi mais nous avançons lance à la main, bouclier dans l’autre. La charge est magnifique et menée par le prince en personne. Les volées de flèches ont prélevé leurs tribus mais n’ont pas suffi tout comme la contre charge des ennemis. J’ai pour ma part empalé deux cavaliers dorniens sur ma lance avant qu’elle ne se brise et dégainé pour continuer de faire couler le plus de sang possible dans les rangs ennemis. Animé par la haine la plus brutale je n’ai pas fait dans la dentelle tout comme mes pairs. J’ai eu la chance de ne pas être blessé car il est connu que les coyotes empoisonnent leurs flèches et leurs armes. Bien des camarades en avaient fait l’amère expérience. La victoire ne fut pourtant pas complète. Nous étions éreintés et les survivants purent s’enfuir.
Mon père le lord de la maison Ashford se tient droit dans l’embrasure de la porte de la grande salle. Mes yeux inquisiteurs sont remplis d’une attente bien réelle alors que je l’observe prendre connaissance du contenu de la missive reçue le matin même. Missive portant le sceau royal des Gardener. Je ne suis pas le seul à fixer Elmar dans l’expectative toute la famille est en cet instant en train de faire de même, de mère dame Merilyn à mes frères cadets Hector, Lyonnel et Aron sans oublier mes deux petites sœurs Cerena et Alyce ainsi que mon oncle Victor et mes deux cousins Tristan et Lyle. Ce dernier est arrivé il y a une semaine à la forteresse familiale avec ses deux fils laissant derrière lui le petit manoir de la branche cadette à Hautjardin en emmenant avec lui une multitude de rumeurs. Tout le clan est rassemblé autour de la grande table de la vaste salle à manger du château. Le silence règne alors que le seigneur et maître de Cendregué s’approche finalement d’un pas tranquille de la tablée. Solennel, il laisse son regard dériver sur la maison Ashford avant de s’installer à son tour. Lyonnel doit réprimer l’envie pressante de l’interroger et pour ma part je reste impassible. Nous nous doutons tous plus ou moins du contenu de cette missive notamment en raison des informations rapportées par oncle Victor mais la confirmation semble presque nécessaire. Père lève le mystère après avoir tendu le parchemin à son frère cadet. Le roi Mern ordonne à ses bannerets de lever leurs troupes. La guerre est désormais officielle bien aidée en cela par l’impulsion de ces foutus fer nés mais il serait mentir de dire que cela ne couvait pas depuis des mois. Nous étions déjà en guerre larvée contre les Dorniens depuis déjà plusieurs mois. Ces pillards sans honneur…Mon opinion à l’encontre de nos ennemis séculaires n’avait pourtant pas toujours été aussi sévère au grand dam de mon père. Lady Santagar et ses yeux d’un sublime marron rieur, ses cheveux d’ébène indisciplinés, sa fine bouche en forme de cœur à la couleur si désirable et son teint halé par le soleil brulant et le tournoi. Un tournoi durant lequel j’avais jouté un an à peine après mon adoubement. Selyse Santagar. La seule fois où j’avais déçu mon pater. Ces souvenirs m’étaient toujours aussi agréables mais je n’étais qu’un jeune fol à l’époque de cette brève relation. L’histoire m’avait appris qu’il ne pouvait y avoir que de la haine et du ressentiment entre Bieffois et Dorniens. Sans oublier l’Orage et sa reine guerrière qui nous avait déclaré une haine mortelle pour avoir laissé passer les Conflannais qui avaient ravagé ses terres. Une haine somme toute compréhensible. Mon pater repose son regard sur moi le soleil cendré l’héritier de la maison et je me contente d’hocher la tête. Nous allions fort logiquement nous porter vers l’est et l’armée royale en marche.
Je me trouvais stationné avec l’armée à Corcolline lorsque le drame se produisit. Mais, au milieu des hommes de la maison Ashford sur un camp de plusieurs lieux et de dix mille hommes je n’ai pas pris part aux évènements. Seuls les cris des combats fratricides m’ont indiqué qu’il se passait quelque chose de grave. Tous les hommes de la maison Ashford se sont regardés indécis, incertain et interrogatifs. Père a envoyé des hommes s’enquérir de la situation mais au moment où ces derniers atteignirent enfin les lieux de la bataille interne elle était terminée et nous apprenions que le prince notre tant aimé connétable était un traitre au royaume et qu’il avait pris la fuite avec ses derniers fidèles. Je ne pouvais en croire mes oreilles. Je ne voulais pas le croire. Je refusais de le croire. Kevan un traitre absolument impossible. Il devait y avoir une erreur. Il ne pouvait qu’y avoir une méprise. Jamais un tel homme n’aurait pu trahir son royaume. Il devait s’agir d’une machination ourdie par les ennemis du royaume ou les ambitieux conseillers du roi. J’avais combattu avec et sous les ordres de cet homme, il était mon modèle comme il l’était pour tous les hommes du Bief. Je mis plusieurs jours à digérer la nouvelle mais la guerre elle n’attendait pas et le roi Mern fit marcher l’ost vers l’est et l’Orage. Je le croyais innocent des crimes qu’on lui imputait mais ne parvenais pas à me défaire du doute qui me tenaillait. Et puis les jours passant et le martelage des rumeurs, accusations et condamnations firent leur œuvre sur mon esprit et de persuadé de l’innocence de celui qui avait été mon ami je suis passé à chantre de la parole populaire quand bien même mon instinct me soufflait que cette affaire n’était absolument pas nette et que les lords Hightower, Cuy et des Essaims non plus.
L’avancée dans les terres de l’Orage fut aisée tant la résistance du cerf ne pouvait prétendre faire le poids face à la puissance Bieffoise couplée aux renforts fer nés et riverains. Je ne me suis pas battu lors de la première bataille de Tiniviel car je ne me trouvais pas dans l’avant-garde de l’ost royal mais au centre de celui-ci. J’ai par contre combattu lors de la seconde bataille de Tiniviel qui fut une véritable humiliation et une débâcle pour notre royaume. Le plan de bataille du roi a séduit tous les seigneurs du royaume car il descendait en droite ligne de notre tradition martiale. Le roi galvanisa ses troupes ce qui ne lui ressemblait que peu néanmoins je fus emporté par la fièvre des mots puissants et forts hurlés par notre bon roi Mern IX. L’oriflamme du poing flottait fièrement dans le vent. Que pouvait-il se passer nous étions le colosse Bieffois et les orageois étaient affaiblis ? Les chevaliers et les cavaliers lourds dont je faisais partie bouillaient d’impatience. Nous voulions charger, nous écraser sur les lignes du cerf, perforer et piétiner nos ennemis. Finalement, nous avançons sans recevoir l’ordre, formons les lignes au pas et nous préparons à charger. Et finalement nous chargeons sans attendre le son de la trompette et du clairon. Nous chargeons parce que rien ne saurait résister à la masse d’un poing d’acier trempé constitué de plusieurs milliers de cavaliers bieffois. Je prends le temps de resserrer ma prise sur ma lance de guerre et de tenir fermement mon bouclier dans la main gauche tout en éperonnant mon destrier à l’instar de toute la masse grouillante de cavaliers lourds et de chevaliers. J’inspire, expire dans mon heaume. Le monde ne se résume plus qu’à la fente me permettant de distinguer vaguement les lignes de tireurs ennemis. Je pousse mon cri de guerre tout en ayant une pensée pour Rohanne ma chère et tendre épouse enceinte de notre premier enfant, à mes frères et cousins présents dans la masse confuse et désordonnée d’assaillants que nous sommes. Pour les sept, pour le roi et le Bief. Nous passons sur les archers et arbalétriers trop gourmands ou trop lents et les moissonnons comme du blé mur mais nous nous écrasons sur les rangs des piquiers. J’ai tout juste le temps de tourner la bride de justesse pour ne pas me faire empaler. Les tirs et les piques viennent de porter un sacré coup à la charge mais le roi est avec nous. Par les dieux, nous vaincrons.
Une sonnerie de cor inquiétante résonne vers l’ouest mais je ne peux pas y prêter la moindre attention tant je suis accaparé par l’état du centre à l’instar de tous les autres chevaliers et cavaliers ayant survécu à la charge initiale sans se faire décimé par les flèches ou empalés par les piques. La confusion est totale et le carnage total. Nous nous reformons en petites sections pour tenter de percer les défenses ennemies mais les carrés de piquiers sont imprenables. Je m’échine à traverser mais manque de chuter lourdement lorsqu’une pique percute les plates de mon armure marquée du soleil blanc. Je parviens à rester sur ma selle mais suis contraint de m’éloigner rapidement. Autour de moi les cavaliers du Bief se font étriller et massacrer. Les cadavres s’accumulent. Je ressens une bouffée de panique. La bataille est perdue si nous ne brisons pas les carrés mais la tâche semble impossible. L’intervention des sergents du roi redonne un peu d’espoir à la cavalerie mais tout s’effondre lorsque le roi Mern chute lourdement de cheval. Partout les hommes hurlent : Au roi. Au roi. Il faut sauver le roi. Nous tentons de récupérer notre souverain en vain et de nombreux braves périssent encore avant que nous ne tournions les talons. Mon heaume est arraché et s’écrase au sol. Vulnérable, je fuis la mort dans l’âme, les larmes aux yeux, le cœur serré. La bataille est perdue et le roi est certainement déjà mort. La honte chevillée au cœur et au corps je fuis en compagnie de mes compatriotes, camarades, frères d’armes vers le nord-ouest, vers les renforts, vers mon père et mon oncle. Au cours de la retraite je retrouve avec soulagement mes trois frères et mes deux cousins blessés pour trois d’entre eux mais bien vivants. La guerre n’est pas finie. Elle ne fait que commencer. Nous vengerons le roi, abattrons le traitre et restaurerons la gloire du Bief. Si ces maudits fer nés avaient respecté l'alliance nous aurions déjà anéanti l'armée dorno-orageoise et nous aurions pu remonter ensemble vers le Conflans. C'est bien la preuve que cette alliance n'en est pas une.
Je serre Alessander dans mes bras. Mon premier fils est en vie et il est rentré avec ses frères et ses cousins. Les sept soient loués. Cette débâcle n’a pas atteint ma famille. Je laisse les larmes de mon héritier s’écouler. Après la honte, la tristesse, le désespoir viendra la colère et c’est de colère dont le Bief a besoin. Il est temps que le Bief se mette à jouer de la même manière que les autres. Les orageois exécutent les prisonniers. Bien, nous les abattrons comme du gibier dès qu’ils seront vaincus. La reine Argella veut jouer les bouchères. Qu’il en soit ainsi. La guerre est totale et les ennemis du Bief saigneront jusqu’à ce qu’il ne leur reste plus une goutte de sang mais pour l’heure cela n’est pas le plus important. Non ce qui importe c’est la fin de la lignée Gardener. La reine est infertile et c’est une Hightower. Hors de question que Villevieille prenne le contrôle du pays. Quant au traitre, il ne pourra plus jamais mettre les pieds sur nos terres sans se faire exécuter à vue. Je vais rassembler mes alliés les plus proches les Willum famille de mon épouse, les Costayne celle de la famille de ma belle-fille, les Merryweather des amis de longue date et nous aviserons la situation et la marche à suivre. Si seulement les Florent avaient acceptés le mariage avec Alessander. Je vais laisser les évènements se dérouler, les ambitions se déclarer et les trahisons empoisonner les esprits en affichant une loyauté totale à la couronne. Les Tarly, les Redwyne, les Hightower, les Florent et même les Tyrell se pensent plus proches de la couronne que les autres mais ils ont tord dix maisons plus modestes peuvent dépasser deux grandes. Si les dieux le veulent notre soleil brillera et il brillera haut. Pour l’heure seule la guerre importe car les querelles internes feraient l’affaire de nos ennemis qui déjà jubilent et nous imaginent vaincu. Le Bief plie mais ne rompt pas. L’unité dans la guerre mais sera-t-elle présente dans la paix ?
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Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Lun 1 Mai - 18:31
Bienvenue sur le forum Alessander!
N'hésites pas à me contacter par mp si tu as des questions
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I never wanted this. I never wanted to unleash my legions. Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will. So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn. Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more. And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.
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Torrhen Braenaryon
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Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Lun 1 Mai - 20:25
Bienvenue bon courage pour ta fiche super choix vava ^^
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Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Lun 1 Mai - 20:29
Merci beaucoup à vous deux ! Merci pour le vava Oksana.
Invité
Invité
Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Lun 1 Mai - 21:10
Oh j'aime bien Max Irons, il est cool !
Bienvenue sur le forum ! Bon courage pour le reste de ta fiche et comme a dit le vieux loup, hésite pas si besoin /o/
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Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Lun 1 Mai - 21:49
Merci beaucoup Lyham ! Je n'hésiterais pas si j'ai besoin.
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Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Mar 2 Mai - 11:55
Bienvenue ici, Alessander
Invité
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Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Mer 3 Mai - 21:27
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche !
N'hésite pas si besoin
Invité
Invité
Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Mer 3 Mai - 22:13
Bienvenue, bon courage pour la fiche =)
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Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Jeu 4 Mai - 8:37
Merci beaucoup à vous deux !
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Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Sam 6 Mai - 12:41
(re) bienvenue sur le forum avec ce nouveau personnage ! Bon je peux pas te féliciter pour ton choix de royaume bien évidement (a) mais hâte de découvrir ce personnage quand même !
La tourmente de mes chants viendra réchauffer les cœurs
Réchauffer mon cœur ☽Il fait toujours beau au dessus des nuages. Mais moi je suis de ces oiseaux, qui vous font danser sous l'orage. Je traverserais tous les nuages comme le fait la lumière, en chantant sous la pluie, la symphonie des éclairs.
Rhaenys Braenaryon
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Messages : 4338 Membre du mois : 0 Maison : Braenaryon, Feu, sang & Hiver Caractère : Revancharde ● Fidèle ● Aimante ● Inspirante Célébrité : Emilia Clarke
Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Sam 6 Mai - 23:50
Bienvenu parmi nous ^^
Invité
Invité
Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Dim 7 Mai - 13:58
Merci beaucoup à vous tous ! Et oui Rhae je suis passé dans le camp opposé
Je vais essayer de finir ma fiche aujourd'hui.
Invité
Invité
Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Lun 8 Mai - 18:02
Pour moi c'est bon, mais tu as laissé les champs de ta famille vide, c'est volontaire? Si oui je pense qu'il vaudrait ou les remplir à fond, ou les laisser totalement vides
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Torrhen Braenaryon
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Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Mar 9 Mai - 14:22
Ouais je fais la bouchère et alors Bienvenue bieffois bon courage pour la suite de ta fichounette
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Invité
Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Mar 9 Mai - 22:30
Oh si ce n'est pas la reine en personne. Votre grâce, au plaisir de vous croiser sur le champ de bataille et d'arracher l'un de vos étendards des mains froides de l'un de vos hommes. En toute courtoisie cela va de soi
Merci en tout cas pour cette bienvenue.
Alors Torrhen j'avais commencé puisqu'ayant dans l'idée de le faire mais je pense que je vais laisser le champ vide. Trois frères, deux sœurs et deux cousins... Je supprime ça dans la foulée.
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Invité
Sujet: Re: Alessander - The sun of Ashford Mar 9 Mai - 22:40
Félicitation tu es validé(e) !
Savais-tu qu'un jour, il a perdu son alliance et que depuis, c'est le bordel dans la terre du milieu? Arhem excuses-moi, mais c'est que... C'est mon idole ! BREF !
Toutes nos félicitations !
Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.