Les huit Royaumes sont divisés. L'invasion venue de l'Est ainsi que l'expansion ignominieuse des Îles de Fer montrent que des événements extérieurs ou intérieurs peuvent amener d'importants troubles, engendrant guerres, morts et destructions. La bavoure du Roi Loren associé à la sagesse de la Reine montrent bien qu'une autorité centrale bien établie et imposant le respect aux autres Maisons est la meilleurs solutions aux maux de Westeros.



Les traîtres et parjures ne méritent même pas le gibet dressés pour eux! La Maison Lannister est établie depuis des siècles et perdurera à jamais. Les intérêts supérieur des Lannister impliquent une loyauté sans failles des bannerets de l'Ouest et leur adhésion enthousiastes à la politique du Royaume. Comment cela je suis intransigeant?



La devise de la Maison Swyft est sans appel! Awake! Awake! Nous ne laisserons jamais les paysans du Bief s'immiscés dans nos affaires sans contrôle et garderons toujours les Terres de l'Ouest contre les invasions. D'où qu'elles puissent provenir.
La fortune de l'Ouest doit servir à enrôler, équiper et entraîner les forces armées nécessaires à la défense de l'Ouest...et au retours à la raison de voisins récalcitrants dirons nous.
Je prendrais personnellement part à toute entreprise visant à punir les ennemis de l'Ouest.



Une embuscade est une méthode lâche, veule et vil. Bien loin des idéaux de chevalerie. Harren le Noir à montré à tous la noirceur de son âme par cet acte (haha), mais Aegon Targaryen a également fait montre de son incompétence. Ni l'un ni l'autre ne sont dignes de confiances ou fait pour régner. Il faudrait l'âme d'un Lion pour une telle chose...
     

▪▪ Edward Swyft ▪▪ 28 ▪▪ Présence 10 ▪▪ L'un de vos membres ▪▪ Faudrait plutôt me demander comment j'aurais pu résister^^ ▪▪ Assez "fermé" en terme de choix de jeu ▪▪ Rien à rajouter votre honneur! ▪▪ Ha par ce qu'il y a un code?

   

      Bien que farouchement loyal aux Lannister et favorable à une paix durable, c’est la guerre qui permit à Edward Swyft de voir le jour. Cette ironie ne manque jamais de faire enrager Edward, lui qui a tellement été éduqué et empreint de l’idéal de chevalerie de Westeros.
C’est en effet lorsqu’un chevalier lige de la Maison Lannister se présenta à Champmoisson, alors relativement épargnée par les combats, que les Sept décidèrent de donner la vie à Edward.

Grièvement blessé le chevalier dont l’histoire ne retint pas le nom, on murmure que le Lord de Champmoisson de l’époque aurait tout fait pour le faire oublier tant l’insulte perpétrée était grande, tomba éperdument amoureux d’une des filles du seigneur des lieux. Cette dernière lui rendit bien vite ces faveurs, tant et si bien que de leur amour naquit un jeune homme. Mais peu de temps après que leur aventures fut connu, et bien avant la naissance, le chevalier mourut mystérieusement alors qu’il se trouvait être en voie de guérison. Le Lord de Champmoisson, tirant les ficelles, confia sa fille à une septa avant de faire brûler le corps du chevalier en toute discrétion. Les mois passèrent jusqu’à ce qu’il sembla évident que le pire, pour le Lord, était arrivé au cours de cette nuit d’amour. Fou de colère, mais éperdue d’amour pour sa fille, il hésita longtemps avant que sa femme ne propose d’élever l’enfant comme celui d’une servante qui serait décédée, comme cela se faisait bien souvent au sein des maisons nobles qui récompensaient ainsi des serviteurs dévoués.

Le jeune Edward qui vint au monde évita ainsi le pire pour lui, mais grandit longtemps sans rien savoir de son ascendance, élevé comme une jeune garçon parmi tant d’autre. Son éducation était certes bien plus poussé que celle que pouvait recevoir, mettons un fils de maraicher. Mais nul ne soufflait mot des conditions de sa conception.
Même lorsque le Lord Champmoisson tomba lors de la terrible et glorieuse bataille de Castral Roc, où l’envahisseur fut bonnement chassé des Terres de l’Ouest, nul n’osa révéler quoi que ce fût. Il fallut que bien des années passèrent, voyant le fils légitime du Lord accéder à son tour à l’âge d’homme et donc aux devoirs inhérent à sa stature, pour que le voile fut levé. Nul émoi ou effarement. Il ne s’agissait que du fils d’un chevalier dont nul ne se souvenait plus et d’une des sœurs du Lord actuel, fille du précédent. Le Lord nouvellement élevé décida, et nul ne pouvait remettre sa parole en doute en son propre fief, que le jeune homme était de noble naissance MAIS ne pouvait prétendre à son titre et à ses terres par droit de succession. Là encore nul ne pipa mot, les us et coutumes étant respectés.

Edward lui-même ne trouvait rien à redire. Sa mère s’était retirée depuis quelques temps déjà auprès des septa et l’éducation qu’il avait reçue n’avait fait que glorifier la condition du chevalier dans la société de Westeros. Hors il pouvait à présent espérer atteindre cette condition, étant fils de la noblesse. Qu’il ne dispose pas de la possibilité d’obtenir des terres par succession ne faisait que le libérer en quelques sortes, et le jeune Edward saisit cette opportunité nouvelle et glorieuse à pleine main.

Tandis que son éducation des usages et coutumes de la noblesse se poursuivait, Edward débuta un entrainement assidu sur le maniement des armes et l’équitation. Les récits des glorieux combats de Castral Roc et de ses bannerets emplissaient ses soirées et le jeune homme grandissait rapidement en taille et en stature. Une année passa ainsi, avant que le Lord de Champmoisson n’envois le jeune Edward en qualité de page à la Cour de Castral Roc, à l’occasion d’un banquet quelconque.

Il s’agissait pour Edward d’une nouvelle opportunité. Il était à l’âge d’homme, disposant d’une solide éducation tant sur les plans guerriers que lettrés, et la Cour Royale de l’Ouest lui ouvrait les bras. Le jeune Swyft prit rapidement ses marques, apprenant à ne pas s’attirer les mauvaises grâces des nobles Seigneurs de l’Ouest tout en s’attirant les faveurs des Dames et Damoiselles. Il avait pour lui une certaine beauté et un reste de candeur qui ne manquaient pas de plaire. Très vite il se retrouva à participer à des combats à l’épée, la lance ou l’arc. S’il n’était pas le plus redoutable combattant du Roc, il n’en excellait pas moins bien souvent. A son grand désarroi il ne joutait pas, n’étant pas Ser Chevalier, mais il était devenu écuyer de l’un d’eux.


C’est le service de l’un des chevaliers de l’Ouest qui permit à Edward de faire partie de l’escorte de la délégation Lannister qui partit pour les Eyriés. Quelle noble et périlleuse quête s’offrait à lui ! Le but de la mission lui était inconnu, mais il se devait d’escorter de nobles dignitaires et de faire en sorte que rien de fâcheux n’advienne.La mission se déroula sans anicroche. Jamais les redoutables chevaliers de l’Ouest ne furent mis en difficulté, nul n'osant tenter quoi que ce soit sur les milles et les milles du trajet, Westeros est une terre tranquille, ceci dit, un ours particulièrement grand tenta d'attaquer des chevaux au repos. Sans doute ses oursons étaient ils dans les parages, toujours était il que l'occasions fut parfaite pour qu’un jeune écuyer plein d’ambition et avide de faire ses preuves puisse briller l’épée à la main. Ce qu'il fit, terrassant l'animal bien que non sans mal.

Les Eyriés furent pour Edward source d’admiration. Lui qui n’avait pas eu l’éducation Lannister consistant, entre autre, à visiter les sept citées libres, était émerveillé par l’architecture locale. En dehors des qualités militaires intrinsèques de la forteresse du Val, la beauté et la magnificence qu’elle dégageait étaient sans pareil pour le jeune homme. Et les montagnes ! Si différentes des plaines fertiles entourant Champmoisson ! Les chevaliers du Val étaient quant à eux grands et altiers, d’une noblesse certaine, bien proche de l’idéal de chevalerie de l’Ouest.

Edward passa ainsi quelques jours merveilleux aux Eyriés. Certes il ne pouvait circuler librement et son travail d’écuyer était des plus prenant, mais chaque jour avait sa promesse de nouveautés.

Puis vint le temps du retour, sans guère d’histoires, mais à mesure que les Terres de l’Ouest approchaient, la tension devenait plus palpable. L’escorte pressa le pas, ou plutôt le sabot, et arriva bien vite au Roc où le Roi Loren en personne fut présent pour les accueillir. Bien entendue, Edward partis aux écuries avec les montures tandis que les « grands » discutaient des choses importantes. Le jeune homme retrouva ainsi quelques amis, écuyers et soldats Lannister, avec qui il devisa des merveilles du Val lorsque le lendemain, son maître vint le trouver pour lui apprendre qu'un tournoi allait avoir lieux. L'occasion pour lui de prouver sa valeur dans les premières lices réservés aux écuyers! (On allait pas envoyer un écuyer au massacre contre un chevalier après tout, ou l'un d'eux risquer la honte d'être défait par un simple écuyer...)
Edward jouta ainsi parmi une dizaine d'autres écuyers, tous aussi avides que lui de faire leur preuve. La gloire était là, à portée de main.
Le jeune Swyft, qui portait le coq guerrier, désarçonna quatre adversaire aisément sous les applaudissements de la foule. Le cinquième le blessa légèrement, mais Edward continua malgré tout. Le sixième tomba à son tour dans le sable de la lice, mais Edward perdit au cour de l'échange heaume, bouclier et étrier. Il manqua de chuter de cheval et ne se rattrapa qu'au prix de moulinets des bras assez grotesque de son propre avis, mais qui témoignèrent de son abnégation. Il fut néanmoins contraint de mettre pied à terre, sa blessure étant trop sévère pour lui permettre de poursuivre le combat, ce qui laissa la victoire à un autre que lui.
Mais dès la fin des combats des écuyers, le Roi Loren cita le grand vainqueur ainsi que quatre écuyers qu'il jugeait méritant...dont Edward.
Edward fut pris de court, mais ploya bien vite genoux à terre sans mot dire, comme il était convenable pour un écuyer de le faire en présence du Sir de son maître et des terres où il se trouvait. La suite ce déroula comme dans un rêve. Le Roi Loren parla d’une voie calme mais ferme, contant les actes d’Edward dans la lice mais également sur la route des Eyriés et combien le Royaume avait besoin de jeune hommes valeureux comme lui. L’adjectif amena un rouge aux joues du jeune écuyer, mais la surprise le trahie lorsqu’il senti une épée toucher ses épaules tandis que le Roi prononçait la formule rituelle de l’adoubement.
Edward ne se rappela jamais tout à fait du reste de la cérémonie, sinon qu’il prononça le serment d’hommage au Roi Loren en tant que chevalier de la maison Swyft.

Le reste fut quelque peu technique. Edward était certes un Swyft, de par sa mère, mais était davantage un batard légitimé sans droit à la succession direct. Le Lord Champmoisson, et maître de la Maison Swyft, lui autorisait de porter ses armes et couleurs tout en l’écartant de la ligne de succession. Pour un noble l’affront était palpable, mais Edward n’était que chevalier aussi n’y en avait-il guère. Le jeune chevalier accepta de porter les armes et couleurs des Swyft, mais reçu un bouclier frappé du lion de la part du Roi Loren, l’exhortant à toujours défendre le Royaume. Cela ne faisait pas d’Edward un Lannister, de près ou de loin, mais assurément était-il « bien vue » à la Cour du Roi  et bienvenue au sein de la Maison Swyft qu’il jura de défendre de même que le Royaume.



Du haut de ses 23 ans, Edward est un homme dans la fleur de l’âge. Son physique grand et altier, bien que sans en imposer beaucoup, lui permet de dépasser en taille nombre d’hommes…et de femmes pour leur plus grand plaisir. Ses traits de jeunes jouvenceaux persistent encore, mais commencent à disparaître au profit d’une mâchoire plus carrée, d’épaules plus larges. Sa voie est ferme et il a appris à la rendre plus suave, là encore pour le plaisir des femmes.



Royaume de l’Ouest : Honneur et loyauté ! Les Lannister sont les meilleurs !

Royaume du Nord : Des sauvages qui s’inquiètent de trop pour quelques sauvageons en haillons vivant par-delà le Mur. Mais leur honneur est fort et leur guerriers tout autant.

Royaume des îles de Fer : Des pillards et soudards de la pire espèce ! Aucune espèce de confiance à placer dans ces gens-là. Ils savent toutefois se battre, il faut le leur reconnaitre, et leurs navires sont efficaces. Mais Westeros vivrait mieux sans eux…

Royaume du Bief : Il faut se garder des épines de la Rose. Un Lannister à la tête de ces contrés serait un atout pour l’Ouest.

Royaume de l’Orage : On les croyait défait mais les voici qui reprennent du poil de la bête. Une alliance servirait grandement nos intérêts.

Royaume de Dorne : Le soleil du sud n’a certes pas ramollis ces gens-là. Le commerce avec eux est très lucratif, il ne faudrait pas perdre cela.

Royaume de Peyredragon et baie de la Néra : Que d’agitation ! Fiers sont les targaryens, et on le serait à moins, et redoutables sont leur chevaliers. Il faut mettre de l’ordre là-bas. Encore une place de choix pour un Lannister…

Royaume du Val : Une puissance à ne pas chatouiller. Imprenable ou presque. Des partenaires de choix.

Royaume du Conflans : A surveiller là encore. Le commerce est très enrichissant de même, mais seule les montagnes nous gardent de l’agitation qui pourrait surgir de là bas…