Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? De par mon sang de fer-né je me dois de me sentir concernée, après tout mon royaume est en guerre, il est donc de mon devoir de le défendre et de défaire ses ennemis. Même si je ne suis à la tête d'une grande armée, mon équipage peut toujours causer des ravages sur les côtes ennemies, et même au delà ! Je ferais tout ce qui est en mon possible pour défendre ma terre et la faire prospérer, mes ennemis, qu'ils soient Stark, Targaryen, accompagnés de loups ou de dragons, tous devront payer le prix de l'acier  s'ils osent contester le pouvoir d'Harren le Noir !

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Ma loyauté va avant tout à ma famille, la maison Harloi, ensuite, de par notre serment, au seul et unique Roi de Westeros, Haren le Noir. Néanmoins, tout homme, et toute femme, qui a un minimum d'ambition, se doit d'écrire sa propre histoire, bâtir sa propre renommée, si minime fusse-t-elle, et je compte bien me plier à cette règle. Un jour la maison Harloi sera reconnue à sa juste valeur, elle ne sera plus si éloignée du pouvoir, peut être même y accéderas t-elle ? Qui sait ... Pour cela je dois redoubler d'effort et mener mon équipage dans de nouveaux raids, afin d’asseoir un peu plus la domination des îles de fer sur le reste de Westeros.  

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? La guerre ne me fait pas peur, les morts non plus, qu'ils soient de ma famille, de mon royaume, ou de mes ennemis, cela ne change rien, la mort est inévitable et il faut savoir faire des sacrifices si l'on veut remporter la victoire. Néanmoins le fait que la guerre puisse éventuellement atteindre un jour la région des îles de fer serait désastreux, pour la simple et bonne raison que cela signerait la fin des fer-nés ... Nous sommes avant tout un peuple de marins, de pillards, des guerriers nés, oui, mais pas adaptés à ce genre de guerre, l'attaque est notre meilleure défense.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? Je dois avouer que c'était plutôt brillant ! J'étais loin de me douter qu'Harren le Noir allait nous sortir un tel coups, j'ai été agréablement surprise. L'embuscade était parfaite, dans le plus pur style des fer-nés, il n'a laissé aucune chance aux forces targaryennes ni à leurs maudits dragons. Envoyer les têtes de ces victimes à leur famille n'était peut être pas des plus judicieux mais le Roi n'avait pas vraiment le choix. Dans sa position il faut parfois savoir faire preuve de cruauté, histoire d’asseoir son pouvoir et de montrer qu'on ne plaisante pas avec l'opposition ... Les ennemis des fer-nés y réfléchiront maintenant deux fois avant d'oser contester notre pouvoir.

Salut moi c'est Julia (Juliaxoxo sur Bazzart) J'ai découvert BC en vadrouillant sur Bazzart. J'aime beaucoup Star Wars, la fantasy, Game of Thrones, les séries télés, les jeux vidéos et les donuts    Sur Bc, j'aime bien Le design, le contexte, le fait que ça soit un forum GoT, la gentillesse des modos ?mais j'aime pas trop par contre On ne peut pas cliquer sur les onglets membres/profil/etc. Depuis la page d'accueil, ça me rend folle !! J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

La jeune Neva regardait les navires de guerre quitter un à un le port, lentement, gracieusement, les boutres de guerre de la famille Harloi glissaient sur les vagues qui les emmèneraient vers les côtes des contrées du nord, afin d'y mener les raids annuels. La jeune fille, tout juste âgée de 8 ans, ne comprenaient pas vraiment toute la politique qui se tramait à Westeros, pour elle, ce n'était qu'un jeu, un jeu du chat et de la souris entre sa famille et les gens du nord, les Harloi et leurs soldats pillaient quelques villages, et de temps à autres les Nordiens capturaient quelques pillards. Parfois ils étaient exécutés, parfois il y avait échange. Tout cela n'était pour l'instant que des récits que lui racontait son frère, ou parfois, mais plus rarement, son père.

La jeune fille n'était pas très proche de son père. Comme de coutume, son père, Yorick Harloi, était avec son fils aîné, l'héritier, afin de lui enseigner tout son savoir et son expérience. Neva, elle, était avec son oncle. Normalement elle aurait du être avec sa mère, afin d'apprendre à être une lady respectable, et peut être un jour, de se trouver un bon parti, riche et puissant, afin de lier de nouvelles alliances et de faire prospérer sa famille. Malheureusement, la mère de la jeune fille, Gisla de la maison Greyjoy, n'était plus là pour le faire, la lèpre l'ayant emportée quelques années plus tôt. Neva se souvenait à peine de Gisla, seules quelques bribes de souvenirs lui revenaient parfois et elle gardait l'image d'une femme magnifique et gracieuse, qui pouvait réchauffer rien que par sa présence et sa gentillesse, tout le contraire de son père qui était froid et pragmatique et avare de compliments, surtout envers sa fille. Depuis la perte de sa mère, c'était son oncle qui s'occupait d'elle, ce qui n'était pas pour déplaire à la jeune fille qui apprenait avec lui les tâches qui étaient d'habitudes réservées aux hommes. Son oncle voyait en elle le potentiel d'une bonne capitaine et en avait parlé à son père qui l'avait autorisé à s'occuper de l'éducation de sa fille, non sans quelques réticences, car pour le patriarche de la maison Harloi, il se fourvoyait.

Assise sur le report du ponton, la jeune fille observait le dernier navire sortir du port, elle écarta ses cheveux blonds tressés qui n'arrêtaient pas de lui venir dans le visage à cause du vent. Petit à petit les navires ne furent bientôt plus que de minuscules points noirs à l'horizon, ce qui donnait une scène magnifique avec le soleil qui se couchait en même temps, entourant les minuscules navires d'une aura de flammes. Fatiguée, la fillette se releva et reparti en direction de la Tour des Moires, la demeure familiale, elle était affamée et il était l'heure du repas ...


"Alors il y en a un qui te tente ? Que penses tu du fils Noirmarées ? Il est plutôt beau garçon non ?" Les joues de Neva s'empourprèrent. Elle ne répondit même pas. Elle savait que son oncle aimait la taquiner sur le sujet, mais la jeune fille n'aimait pas trop parler des ces choses là, ça la mettait mal à l'aise. Elle leva les yeux timidement, dévisageant le jeune homme dont son oncle lui parlait. Il n'était pas laid mais ce n'était pas vraiment son style ... Et de toute façon Neva ne voulait pas se marier pour l'instant, elle préférait devenir capitaine de son propre boutre, tout comme son frère, son père et ses ancêtres. C'était sa destinée, elle le savait au plus profond d'elle, elle n'était pas faite pour rester à l'intérieur d'un château à élever des marmots indisciplinés en attendant que son mari revienne, ou ne revienne pas, d'un raid. "Dis, oncle Kern, quand est ce que je pourrais mener mon propre raid ? Tu m'avais promis que je pourrais bientôt le faire, tu sais que j'en suis capable !" Son oncle se tourna vers elle, l'air amusé, mais avec aussi une certaine fierté. "On reconnaît bien là la fille de Yorick Harloi ... Tu ressembles à ton frère d'une certaine façon, cette impatience, cette fois d'aventure ... Es tu sur d'être une lady ?" Neva était partagé entre le rire et l'énervement, elle lui donna un petit coup sur l'épaule, le faisant lâcher sa coupe de vin. "Arrête de te moquer de moi ! Tu vois, je t'ai désarmé d'un simple coup de poing, je ferais une bonne guerrière, je veux mener un raid !" Son oncle qui tentait de nettoyer son pantalon tâché de vin lui répondit d'un ton amusé : "Patience, patience jeune fille ... Tout vient à point à qui sait attendre." Neva n'en pouvait plus des réponses évasives ou moqueuses de son oncle, et se leva, faisant la moue, tandis que son oncle arborait un sourire moqueur.

La salle de réception de la Tour des Moires était pleine à craquer, de taille modeste, quoi que haute, elle était décorée par des bannières de grande taille arborant les armoiries familiales, un grand feu trônait au centre de la pièce, il était entouré par d'énormes tables formant un U, au centre se trouvait la place du maître de maison, Yorick Harloi, à sa droite son fils, héritier de la maison, le jeune Rolon, et à sa gauche le Mestre des Harloi, un vieil homme à l'air joyeux et vif malgré son âge avancé, normalement cela aurait du être la place de Neva, mais son père ne la portait pas dans sa plus haute estime, surtout depuis qu'elle s’efforçait de devenir un capitaine plutôt que de prendre un époux et tisser de nouveaux liens avec une autre maison, comme il le souhaitait. La jeune fille s'était donc « exilée » à un coin de la table, en compagnie de son oncle avec qui elle s'entendait bien. Le banquet était donné en l'honneur de son frère, Rollon, qui revenait d'un raid fructueux sur les côtes du Nord. Des amis de la Maison Harloi et des gens des environs avait été invité afin de célébrer tout cela, mais aussi, peut être, pour trouver une prétendante pour le jeune homme et pour sa sœur.

"Lady Harloi ? Puis je vous inviter à ..." Le jeune homme aux habits chatoyants n'eut même pas le temps de finir sa phrase que la jeune fille était déjà loin, quittant la salle de réception et ses futilités afin d'aller prendre l'air et de se calmer.


Le vent froid et humide ainsi que la pluie torrentielle venaient s'abattre avec force sur le visage de Neva. La jeune capitaine s’efforçait de rester impassible devant la tempête, mais elle n'était pas rassurée. Jamais encore elle n'avait vu les vents se déchaîner comme cela, son boutre personnel, nommé « Cicatrices » en l'honneur de ce qu'elle avait infligé aux terres du Nords après ses premiers raids, se faisait chahuter par les vagues qui devenaient de plus en plus hautes et violentes. La petite troupe de pillards fer-nés, tous sujets de la famille Harloi, s'accrochait tant bien que mal à leur navire pour ne pas passer par dessus bord. Il était malheureusement déjà arrivé pareille mésaventure  par le passé. C'était une chose qui arrivait, presque courante d'ailleurs pour ce peuple qui passait la plupart de son temps en mer, mais la jeune femme n'arrivait jamais à s'y faire. Son équipage, ainsi que son boutre, étaient ce qui comptait le plus à ses yeux. Elle connaissait chaque homme et chaque femme qui œuvrait sur son navire, la plupart, d'ailleurs, étaient des gens qu'elle avait côtoyé durant sa jeunesse, et même s'ils n'avaient pas le même sang, elle les considérait comme ses semblables. "Neva, nous arrivons en vue de la côte nordienne, regardez au loin, on peut voir leurs feux d'ici". En effet la jeune femme voyait des points lumineux non loin d'eux, à quelques kilomètres à peine, il faisait presque nuit et les feux se remarquaient facilement, ce qui valait aussi pour eux. "Eteignez les lanternes, il ne faut pas que l'on se fasse repérer." Les ordres de Neva étaient connus, elle usait souvent de la même stratégie, attaquant la nuit tombée pour mieux surprendre ses adversaire. Cela ne rendait pas la navigation facile, mais elle connaissait bien la route qui menait aux côtes nordiennes. Alors qu'ils se rapprochaient, les hommes et femmes d'équipages du « Cicatrices » fourbissaient leurs armes nerveusement, les forces nordiennes étaient de plus en plus rapides à intervenir ces derniers temps ... Il faut dire que les raids des Fer-nés se faisaient de plus en plus courants et audacieux, obligeant leur adversaire à redoubler leurs efforts. Mais Neva ne se faisait pas trop de soucis, ils étaient armés jusqu'au dent, hache, épées, piques contre la cavalerie, arbalètes, javelots, arcs, ils avaient un véritable arsenal en leur possession.

Silencieusement le boutre glissa jusqu'à la côte sur les vagues qui s'étaient maintenant calmées. Accostant sans trop de difficultés, l'équipage déchargea leur équipement et débarqua le plus discrètement possible. Lorsqu'ils eurent fini de se préparer, Neva donna ses ordres, quelques guerriers allaient rester sur la plage pour garder le navire, et les avertir en cas de venue de forces nordiennes. Le reste, commandé par la jeune femme, allait piller le village à quelques lieues de là. La petite troupe entama alors sa marche marchant rapidement mais silencieusement. Bien armée, les pillards étaient cependant peu protégés, équipés d'une simple cotte de maille, voir d'une armure de cuire, et parfois d'un bouclier, personne ne portait d'armure, contre des paysans et de la milice cela ne posait pas de problèmes mais il ne valait mieux pas tomber sur les guerriers aguerris du Nord. Soudain les guerriers fer-nés s'arrêtèrent. Un milicien montait la garde à quelques dizaines de mètres d'eux, leur tournant le dos. Un fer-né s'approcha silencieusement de lui, et arrivant à sa hauteur, plaqua sa main sur sa bouche tout en l'égorgent proprement, l'homme mourut en quelques secondes, tandis que la troupe de fer-né entrait dans le village ...

Neva esquiva de peu une épée qui venait à la rencontre de sa tête, la lame était passée à quelque centimètre de son visage. La jeune femme se pencha sur la droite, et vint planter son épée entre les côtes de son adversaire, un homme qui devait faire le double de son âge. L'homme tomba par terre, un gargouillement s’échappant de sa gorge alors qu'il s'étouffait dans son sang. Neva retira l'épée du corps encore chaud de sa victime, et continua sa route. Le village était à feu et à sang, les masures étaient en flammes tandis que les villageois étaient passés par le fil de l'épée. Alors qu'elle dépassait une ruelle, elle aperçu deux de ses hommes s'en prendre à une jeune femme nordienne, lui arrachant ses vêtements, ils étaient en train de la violer ... Neva s'arrêta, écœurée. Elle ne supportait pas ces pratiques, mais il savait qu'elle ne pouvait s'y opposer, il fallait bien que ses hommes soient « récompensés » pour leur bravoure, et si elle s'en prenait à eux, elle risquait de voir s'envoler la discipline de son équipage, voir pire, une mutinerie. Elle continua sa route, laissant ses hommes à leur sale besogne, se dirigeant vers la plus grande demeure du village, accompagnée par deux de ses hommes et sa seconde, une femme du nom de Siggy, légèrement plus grande qu'elle, et plus forte que la plupart de ses hommes. Elle était armée d'une hache à deux mains, et pouvait, disait-elle, découper un homme en deux.

Le pieds de sa seconde vint s'écraser sur la porte de la demeure, l'ouvrant d'une volée. Neva s'y engouffra, épée au poing. Deux hommes s'élancèrent à leur encontre, le premier fut accueilli par la hache de Siggy, qui vint lui fendre son crâne en deux, tandis que le deuxième vint planter son épée dans le rebord du bouclier de Neva, qui en profita pour lui donner un coup d'estoc, lui ouvrant le ventre et déversant ses entrailles par terre. Enjambent les cadavres, la jeune capitaine fer-née se mit en quête de richesses.

Ayant fini de prendre ce qu'il y avait à prendre, la troupe s'était rassemblée au centre du village avec leurs prises : des femmes qui allaient servir d'esclaves, quelques coffres remplit d'or, des vivres, pain, viande, et même du vin, ainsi qu'un peu de bétail. Rien de bien folichon, mais de quoi prouver que le raid avait été un succès. Alors qu'elle allait féliciter ses troupes, le son d'un cor résonna. C'était les hommes qu'elle avait laissé sur la plage, ils venaient de les avertir que les troupes nordiennes arrivaient. "Emporter tout ce que vous pouvez, et rejoignez le bateau le plus vite possible, les nordiens ont été alertés !" Ses hommes s'exécutèrent, et repartir en direction du boutre au pas de course, traînant derrière eux leur butin, tandis que leurs captives criaient et pleuraient, effrayées par le sort qui les attendait. Neva se retourna, observant une dernière fois le village en flamme, et au loin, les torches des cavaliers nordiens qui se rapprochaient. Un sourire apparu sur son visage, le prix de l'acier avait été payé !