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 When love sucks

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MessageSujet: When love sucks   When love sucks EmptyMer 11 Oct - 12:41

When love sucks
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2


Tu avais tort Dos à l'empereur, je laissais mon regard s'égarer vers la mer houleuse. Assise entre deux créneaux, je laissais le vent s'engouffrer dans mes cheveux, carresser mon visage. La tempête approchait. Le ciel s'était teinté de gris et des nuages masquaient les rayons de soleil. Bientôt j'allais devoir rentrer et m'enfermer entre les murs de cette demeure que je détestais tant. J'avais laissé mon frère et les autres nobles de ce royaume accueillir les troupes impériales, dont Torrhen était le chef de file. Je les avais vu arriver mais j'étais restée ici, en haut de la plus haute tour de ce château que je haïssais tant. J'étais en colère contre l'homme qui venait d'arriver. Je ne le voyais pas mais je savais que c'était lui. J'avais donné pour ordre de n'être dérangée sous aucun prétexte. Seul Torrhen pouvait imposer sa présence et obliger notre garde fidèle à ne pas respecter mes instructions. Je soupirais en remplaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Kora restée à fort darion avec nos enfants, mes coiffures n'étaient plus aussi élaborées ni pratiques. Tu ne l'as toujours pas envoyé dans le Conflans pas vrai ?Pas besoin de répondre, je connaissais déjà la réponse. Nous courions après le temps et pourtant j'étais certaine qu'elle était arrivée avec lui. Être séparé de moi ne te pose aucun problème. Mais cela est différent concernant Isla. C'était un constat. Il n'y avait aucune once d'amertume ou de reproche dans ma voix. Je constatais simplement. Je n'étais pas jalouse. J'acceptais la situation comme elle l'était, bien plus que lui ne le faisait à mon égard. J'y ai réfléchi. Longuement. Au point même de douter de ce que je pensais être la réalité. Et c'est toi qui a tort Torrhen Braenaryon Stark. Mais se rappelait il vraiment de ce que nous nous étions dis, ou plutôt de ce que lui m'avait dit? Ces mots m'avaient torturé, profondément blessée jusqu'à me faire entrer dans une colère noire, colère que j'avais contenu jusque là. Je n'en avais même pas parlé avec Orys. Cela ne concernait que mon époux et moi… et, quelque part, son amante, qu'il avait mis entre nous, lui et uniquement lui. Où sont passés toutes ses promesses et ses serments que tu as prononcé avant et le jour de notre mariage ? Je suis furieuse Torrhen. Plus que tu ne peux l'imaginer. Je n'étais pas les retrouvailles qu'il espérait mais je m'en fichais. Il avait été trop loin et il devait en prendre conscience. Te souviens-tu de ce que tu m'as dis ? Te rappelles tu que tu m'as affirmé un amour qui, à l'époque, te semblait infini ? Te rappelles tu que tu n'envisageais pas inclure une autre femme dans ta vie et encore moins vouloir fonder une famille avec une autre que moi? Te souviens tu de tous ces mots que tu m'as dis ? Moi je m'en rappelais. Je lui avais même dis que je m'attendais pas cela de lui, qu'il pouvait en aimer une autre si tel était son désir. Et que s'il voulait une autre famille en dehors de la nôtre, je l'accepterai. Te rappelles tu que j'ai répondu à tes exigences ? Que je t'ai promis que je ne porterai jamais aucun autre enfant que les tiens ? Que je ne ferai jamais cet affront et que tu seras toujours ma priorité ? Te souviens tu que tu as accepté que je puisse aimer également Orys, que je ne t'ai rien caché ? As-tu conscience que, depuis toutes ses promesses, contrairement à ce que tu penses, je n'ai partagé ma couche qu'avec toi?  je grondais. Je ne suis pas jalouse. Je n'ai aucun problème avec le fait que tu as changé d'avis et que tu gardes Isla à tes côtés. Ce qui me pose problème c'est que tu fais fie de prudence, que tu mets en danger les fondements de notre empire, l'avenir de nos enfants. Les rumeurs vont vite. Crois tu que je suis aveugle ? Crois tu que j'ignore les regards que pose sur moi notre propre garde? J'ai un minimum de fierté Torrhen bien que tu semble n'en avoir rien à faire. Ce n'était pas la faute des hommes assignés à ma garde. C'était subtile mais j'avais vu la différence. Je suis une artiste. Je suis observatrice. Je tourne légèrement la tête vers lui pour finir par lui dire Mais ce n'est pas ça le pire. Non le pire c'est que tu oses remettre en question l'amour que je te porte. Tu as osé me faire me remettre en question, projeter ta propre situation sur ma personne. As-tu seulement idée de combien cela m'a torturé ? Et tout cela pour quoi ? Parce que j'accepte que ton bonheur soit maintenant entre les mains d'une autre ? Parce que je suis prête à tout abandonner pour que tu sois un homme heureux ? Parce que Dorne m'a laissé des séquelles et que tu ne peux pas profiter de mon corps comme jadis?  Furieuse. J'étais furieuse. Je n'avais pas crié. Je n'avais pas élevé la voix. Mon ton était froid, sec, tranchant. Je lui en veux. Parce que contrairement à ce qu'il a pu me dire, je ne l'aime pas moins. Il a pris une place dans ma vie, dans mon âme, dans mon existence, importante. Il n'est pas Orys tout comme Orys n'est pas lui. Différents mais tout aussi présents. Depuis combien de temps dis moi. Depuis combien de temps as-tu décidé de me tourner le dos, de ne plus me prendre en considération ? Est-ce avant ou après Dorne ? Est-ce depuis que tu as Isla dans ta vie ? Dis moi Torrhen. J'ai besoin de savoir, de savoir la manière dont je dois me comporter avec toi, ce que tu attends de moi et de notre mariage. Dis moi Torrhen puisque tu ne sembles vouloir mener la danse seul et non plus à mes côtés.  Je me levais et, me tenait au créneau de droite, tournant désormais le dos au vide et à la mer, face à lui je finis par lui demander Depuis combien de temps penses tu que je suis égoïste au point de ne penser qu'à moi et à moi seule ? Dis moi Torrhen. Crois tu que je sois enchantée de te proposer de laisser ma place à tes côtés à une autre ? Que tu fasses d'elle ta femme officielle et l'impératrice d'un royaume que NOUS avons fondé ? Depuis combien de temps Torrhen ? Depuis combien de temps toi, tu ne pense plus qu'à ton propre bonheur, égoïstement, sans te soucier de moi, qui suis pourtant ta femme ? Depuis combien de temps te fais tu passer en premier à mon détriment ? Car vois-tu, moi, je n'ai jamais arrêté de TE faire passer en premier. Comme je t'en avais fait la promesse, avant, pendant et après notre mariage. Je peux supporter bien des choses. Mais que toi, tu puisses agir ainsi ? Non. Et puisque tu aimes le mettre constamment sur le tapis, oui je peux pardonner à Orys qu'il me tourne le dos comme il l'a déjà fait. Pas parce que je l'aime plus que tout puisque ce que je ressens pour lui ou toi ne peut pas être comparé, mais parce que lui ne m'a rien promis et parce que je n'attends pas cela de lui. Mais ce n'est pas la même chose te concernant. Parce que tu es mon époux Torrhen. Parce que j'estime que je  mérite mieux venant de ta part, que je ne mérite pas que tu puisses piétiner mon honneur et mon coeur. Alors dis moi. Dis moi ce que tu attends de moi et de nous. Ainsi je ne serais plus furieuse et blessée. Ainsi je n'en attendrais pas trop de toi. Dis moi Torrhen je t'écoute.


So welcome to the fire

  
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Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyMer 11 Oct - 14:24



 When love sucks
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Accalmie, la plus haute des tours, MOIS 7 SEMAINE 1 DE L’AN 1 DE L’ERE DES LUTTESs
C’est peut être à ça que ressemble la fin de l’histoire, me dis-je en arrivant en vue de la forteresse. A un endroit froid et désolé, battu par les vents, déserté par ses défenseurs et par une partie toujours plus importante de sa population. J’étais le pourvoyeur des idées, désormais je ne suis celui que de la mort. Il n’y a plus beaucoup de gloire à tirer de ces combats, plus beaucoup de saveur des réussites. Peut être parce que tous ceux que je connais et fréquente depuis si longtemps sont morts, maintenant. Peut être parce que pour ceux qu’il reste, tous mes cadeaux au monde n’ont que le goût des cendres, et du sang. D’un infâme gruau de tristesse et de désespoir. Peut être aussi parce que le phare de mon existence a cessé de luire, et que c’est largement ma faute.


Je ne m’attendais à rien de spécifique en retrouvant ma femme. Rhaenys a cessé de vivre, à peu près au moment où la vie a été extirpé d’elle. Rien, aucune de mes tentatives, actions, efforts ou vérités, n’aura suffi à la remettre d’aplomb, pour tout ou partie. Je m’attends à la colère ou à la joie, à l’ivresse de la victoire, que j’espère. Une renaissance, enfin. Mais rien que les circonstances d’entrée dans la ville me confortent dans l’idée qu’il n’y a nulle joie dans l’expédition de libération que nous menons.


Ce n’est plus une libération. C’est une vengeance. Et une reconquête.


Il y a ici, en ce pays, quantité de traîtres à châtier.


Je monte, donc, avant tout autre réunion stratégique, pour rejoindre celle qui guide chacun de mes pas depuis deux ans, m’attendant à sa tempête. J’imagine beaucoup de choses, dans l’intervalle. Je me surprends de mon calme, qui au final n’est pas véritablement une surprise.


Je ne suis accueilli de rien d’autre qu’une accusation. Suivi d’une question acerbe. Ainsi, c’est l’Hiver. Le crépuscule dehors et dedans. Comment pouvais-je prétendre un jour la ramener à la vie quand toute la paix et le confort dont elle avait pu profiter à son retour n’avaient eu d’effets, et qu’il faut encore côtoyer la mort ? Je réponds factuellement. La dureté du ton me remet trente ans en arrière. Ils ne sont pas beaucoup à m’avoir parlé ainsi, dans mon existence. La silhouette de mon père, derrière moi. La menace de son cep, qu’il cogne dans sa pomme.



| Non, je ne l’ai pas envoyée dans le Conflans. Jon n’a même pas commencé le siège de Pierremoutiers. Pourquoi l’enverrais-je au-devant d’un danger qu’elle ne pourrait pas gérer ? |


Son ton vibre de colère. Le mien est parfaitement calme. Je suis triste, en vérité. Résigné, désormais. Combien d’occasions, de retrouvailles et d’espérances, gâchées par ma bêtise et son traumatisme. Je ne sais pas recoller les morceaux de ce vase précieux que j’ai moi-même mis en équilibre sur une étagère. J’affronte ses vérités.


| C’est totalement faux. |


De toute façon, elle ne me croira pas. Elle n’a pas cru les vibrantes déclarations d’amour, ni les serments solennels, ni les petites attentions, ni rien. Qu’il fut illusoire de croire qu’elle et Isla pourraient se rabibocher, quand je suis maintenant entre elles comme un obstacle de plus ? Ca, et sa rancœur. Je l’ai sans doute mérité. Epoux infidèle, pris au piège des jeux des autres que j’ai fini par faire mien. Je ressens une certaine culpabilité ; rien de tout ceci n’aurait dû arriver. Mais pas de honte, pour autant. Je me sais coupable. Je l’assume.


Après le vent vient la tempête. Je ne suis plus le petit louveteau que l’on cogne pour lui faire rentrer ses leçons, que l’on éprouve pour tester sa solidité. Mon endurance, je l’ai déjà éprouvée. A me tester plus avant, je ne ferais plus que le dos rond, ou romprais tout à fait. Je laisse passer les invectives, les accusations. Mon honneur et ma parole sont remis en question. Ma probité, en tant qu’homme autant qu’en tant que souverain.


Je ne suis pas le fondateur avec elle d’une nouvelle ère ; je suis le fossoyeur de ma propre génération, avant de lui laisser les clefs de cette forteresse. Je viens à ses côtés ; je ne suis pas un serviteur à devoir rester trois pas en arrière. Je l’affronte du regard, même si l’essentiel du temps elle se détourne, furibonde.



| Je me souviens de mes serments. |


Et elle des siens, vraiment ? Elle avait juré accepter n’importe qui à mes côtés, en sus d’elle, et d’accueillir enfants naturels si tel était mon souhait. Quoiqu’elle en dise, ce n’est plus le cas. Le point de non-retour est peut être déjà dépassé. J’ai déjà le sentiment qu’elle ne m’aime plus, il se renforce. Ce qu’elle recherche-là, ce ne sont plus des solutions. J’en ai proposé quantités, depuis le soir de la bataille du Trident. Je l’ai veillée. Couverte. Soignée. Lavée. Veillée encore. Jamais je n’ai cessé de l’aimer, de la faire passer avant. Alors, quoi ?


| Je me rappelle ce que j’ai dit à l’époque, oui. Je me rappelle ce que j’ai accepté aussi, pour toi. Je l’assume toujours. |


Même si Orys est entretemps passé du compagnon d’armes au beau-frère honni, à manigancer dans l’ombre, à retourner Rhaenys contre moi. Pour preuve Haystack Hall, où elle défit tous nos accords de la veille après avoir revu son si précieux frère et conseiller. Oui, je le jalouse et l’envie. Mais Isla n’est pas une vengeance.


| Je ne t’ai jamais tourné le dos. Je t’ai proposé, encore et encore, de te laisser le temps, de réorganiser la maisonnée, de te laisser l’espace ou non que tu aurais pu souhaiter. Je t’ai soutenue, je t’ai réconfortée et veillée. J’ai continué de suer sang et eau pour notre œuvre commune. |


Je plisse les yeux, gagné enfin par la colère, mais une colère froide.


| Tu n’as de cesse que de t’épingler en concurrence d’Isla, alors que je répète depuis le premier jour qu’elle n’aura jamais ta place, jamais ma main, et que jamais nos enfants n’auront de concurrents pour leurs droits. Je ne sais pas quoi dire de plus. J’ai essayé, il y a une dizaine de jours, de trouver des solutions pour l’avenir d’Isla. Vous les avez toutes rejetées, ton frère et toi. A quoi bon le répéter, que je n’ai qu’une impératrice de mon cœur et sur ce trône ? Tu ne m’as pas cru les dix fois précédentes. |


Elle ne croit plus en ma parole. S’agissant de mon bien le plus précieux, c’est cela plus que tout la marque qu’elle m’aime moins, sinon plus, amèrement, qu’elle ne m’aime plus du tout.


| Ce que me donne Isla, c’est ce que tu me dis être incapable de me donner depuis des mois. Rien de plus. C’est toi même qui me l’as dit. Ton cœur est vide, et froid. Tu ne supportes plus mon contact, quel qu’il soit. Alors que devais-je faire ? Te forcer ? T’infliger ce déshonneur et cet irrespect, pour te convaincre que je t’aime et te désire toujours de la même force ? Ce n’est même pas une mesure de compensation, en vérité. Je l’aime. C’est une vérité. Et je t’aime aussi, sinon je ne serais pas là. J’ai voté pour tes propositions, j’ai écouté tes idées. J’ai imposé au Val la paix que tu souhaitais. J’ai mené la guerre en ton nom. Je suis venu, ici, avec toi, et j’ai déjà pris ma part de risques aux avant-postes. |


Je suis fatigué. Je suis dépassé. Etre arrivé jusque là, vers ce qu’elle m’a promis, fait miroiter, et tout ça, pour me retrouver sur le banc des accusés ? Le « moi » d’avant le mariage aurait eu une solution toute trouvée, évidemment.


| Ce que j’aimerais, je te l’ai déjà dit. Et tu l’as déjà refusé. Alors quoi, je répète ? Je te veux toi à mes côtés, tout le temps, et plus jamais à l’autre bout du continent. Je te veux avec moi, y compris dans ma chambre, et à chacun de mes conseils. Je veux te revoir peindre et dessiner, et préparer ton attirail de guerre avec moi. Je veux éduquer nos enfants avec toi. Et en avoir d’autres. Et je ne veux pas renoncer à Isla. Je veux la vie que tu m’as jadis vantée. |


Et quel résultat, ce plateau généreux a un goût de cendres.


| Mais j’ai aussi compris entretemps que c’était un rêve creux, et vide de sens. |


C’est définitif ; je suis clairement en train de renoncer à l’idyllique et stupide idée d’un ménage à plusieurs où l’on s’aime et coopère avec Rhaenys en bonne intelligence, validant voire profitant des choix de l’autre. C’est un rêve mort-né. Une bizarrerie que j’avais eu raison de rejeter jadis, au regard des dégâts qu’elle provoque aujourd’hui.


| Je vais vivre ce que j’ai à vivre avec Isla. Je vais vivre avec toi ce que toi, tu me laisses vivre à tes côtés. Et pour le reste, et bien, je pense que j’en aurais accompli bien assez. |


Au bout du compte, le reste du chemin est connu de tous les vieux guerriers.


Cette campagne aura ma peau. La nôtre, peut être, si nous en sommes déjà là. L'Hiver vient, désormais. Il est déjà là.


(c) DΛNDELION


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Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyMer 11 Oct - 16:22

When love sucks
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Je secouais la tête. Torrhen n’écoutait pas. Il ne répondait pas puisqu’il n’écoutait pas ce que je disais. Pire, il détournait mes propres et ma position. Au fond de moi j’espérais qu’il ne le fasse pas de manière conscience. Il s’était aventuré sur un chemin fait d’illusions. Il arpentait une voie qui n’était pas celle de la vérité. J’étais fatiguée. Fatiguée et furieuse. Non. Le nordien n’en faisait qu’à sa tête et n’écoutait pas. Pas assez en tout cas pour répondre à mes questionnements plus que légitime. Il se leurrait, s’imaginait une fois de plus des choses qui n’étaient pas la réalité.  Chaque personne appartenant à l’Empire est en danger. Elle a accepté de l’être et d’assumer les conséquences de ses choix. pas comme lui, mais je me gardais bien de le dire à voix haute même si je le pensais fort. Et, puisque tu sembles vouloir me faire dire ce que je ne dis pas, je ne veux pas qu’elle le soit. Mais c’est ainsi et nous n’y pouvons rien puisqu’elle n’acceptera jamais de retourner à Peyredragon et y rester, en sécurité. Est-ce que je voulais que Isla disparaisse? Non. Absolument pas. Elle était dans ma vie bien avant d’entrer dans celle de Torrhen et même si elle m’avait tourné le dos et que je ne savais plus réellement si je pouvais avoir foi en elle je ne lui souhaitais pas de souffrir, ou mourir. En es-tu sûr? Autant que lorsque tu m’as dis que je t’aimais moins? Tu ne sais pas tout Torrhen. Et tu es bien loin de ne jamais te tromper. Il n’arrêtait pas de le faire avec moi après tout. Et s’il y avait des choses que je pouvais laisser passer, les plus importantes, je ne le pouvais pas. Et cela me mettait dans une colère noire. Tu t’en souviens? Tu l'assumes toujours? Arrêtes Torrhen. Tu ne l’as jamais finalement accepté et c’est bien là l’un des plus gros problèmes que nous avons. Peux-tu me regarder droit dans les yeux et me dire que cela ne pose aucun problème que je puisse être proche avec Orys, non pas comme une soeur mais comme une femme? Peux-tu me regarder dans les yeux et me dire que cela ne te fait ni chaud ni froid de l’imaginer m’embrasser, me toucher? Il ne le pourrait pas. Et nous le savions tous les deux. Ne t’ai-je jamais veillé? Ne t’ai-je jamais donné le choix concernant ta maisonnée et ton avenir? Ne t’ai-je jamais soutenu, réconforté? N’ai-je pas tout donné pour notre œuvre commune, jusqu’à mon propre corps? J’avais donné même au delà de ce que j’aurais sans doute du donné. Je n’avais reculé devant aucun obstacle ou danger. Je continuais encore à le faire alors que je voulais juste obtenir un répit, une pause, une trève, que je n’aurais jamais. Je ne me sens pas en concurrence avec Isla. Ni hier, ni aujourd’hui, ni demain. Le problème n’est pas que tu couches avec elle, ni même que tu l’aimes. Tu es libre de tes sentiments. Non. Le problème est que tu fais fis de tes engagements envers nos enfants, notre empire et nous. Tu as rejeté des solutions concernant cette situation, toi Torrhen, pas moi. Tu veux le beurre, l’argent du beurre et le cul de la fermière. Mais tu ne peux pas tout avoir. Tu as brûlé les étapes… Non, VOUS avez brûlé les étapes. Nous avons vécu des années à Peyredragon sans que personne ne puisse savoir ce qui se passait derrière la porte de ma chambre la nuit. Et vous en quelques mois, vous avez piétiné mon intégrité, ma fierté, et celle de l’Empire. Et oui, oui je suis en colère contre elle sur ce point là. Qu’adviendrait-il alors de l’avenir de nos enfants? Qu’adviendrait-il de l’intégrité de l’Empire. Nous avons tous les deux convenus de ne pas dépasser la ligne avec Argella parque nous la savions incapable de discrétion… Et tout cela pour quoi Torrhen? Pour qu’Isla et toi ne preniez garde à rien si ce n’est qu’à vos petites personnes? Ce n’était pas tolérable ni acceptable. Je ne leur demandais pas de renoncer à ce qu’il avait. Je ne leur demandais pas de ne pas coucher ensemble ou de s'aimer. Non. J’avais simplement attendu qu’ils soient discrets, que rien ne se sache. Mais cela, ils n’en avaient cure. Comment veux-tu que je te crois Torrhen alors même que tu te fiches de ce que ton comportement implique? Tu ne m’écoutes pas. Comment pourrais-je alors le croire? Les mots s’envolaient. Les faits, eux restaient. Et il le savait très bien. Je descendrais du créneaux et me rapprochais de lui. J’ai aussi mené la guerre en ton nom. J’ai rallié Dorne alors même que je venais de perdre notre enfant. J’ai volé jusqu’au Conflans et j’ai aidé à terrasser le val sans aucune hésitation. Ce n’était pas un concours mais s’il voulait énoncer ce qu’il avait fait, je pouvais en faire de même. Je n’avais pas à rougir de ce que j’avais fait ou accompli. Mon corps en portait encore les séquelles. Tu me veux à tes côtés, avec toi? Alors pourquoi tes actes montrent le contraire? Alors même que tu as embrassé ou couché avec Isla, que sais-je devant nos propres hommes? Alors même que tu piétines les fondements de notre empire? Alors même que tu es le premier à m’avouer que vous ne faites pas attention, attention à rien? Alors même que tu viens me balancer au visage que je t’aime moins, tout cela pour te rassurer, ou je ne sais pas quoi? Alors même que tu t'es offusqué lorsque je t'ai demandé d'attendre que nos enfants grandissent avant d'avoir des enfants avec elle qui pourraient mettre en péril l'avenir d'Aeden et d'Athynea? Cela, Torrhen, je n'aurais jamais dû à avoir à te le demander. Toi qui prévois tout aurait dû, de toi même, le faire sans que je ne sois forcée à avoir ce mauvais rôle que vous n'avez surement pas manqué de m'attribuer. Crois tu que cela m'a amusé? Que je sois en paix avec cela? Je me rapproche encore un peu. Il ne reste que peu d’espace entre nous désormais. Que devrais-je dire de mon côté? Que tout ce que à quoi tu m’as fais croire est un rêve creux et vide de sens? Que tu n’écoutes pas ce que je te dis alors que tu m’as promis de le faire? Que tu ne prends pas en considération ma personne lorsque tu te retrouves en présence de ton amante? Que tu n’es pas capable d’accepter ce que tu m’as pourtant juré d'accepter? Que parce que j’ai besoin de temps, tu m'accuse de moins t'aimer ? Je ne t’aime pas moins Torrhen. Est-ce que je me sens brisée? Oui. Est-ce qu’un jour je ne le serais plus? Je n’en ai aucune idée. Mais je fais de mon mieux même si cela ne semble pas te suffire. Tu veux vivre ce que tu as à vivre avec Isla sans penser en conséquences? Ce sera alors sans moi. Je t’ai toujours pris en considération mais cela suffit. Cela suffit car tu n’en fais pas de même. Je t’aime Torrhen mais je ne tolérerais plus ton comportement à mon égard. Qu’il s’agisse de piétiner l’affection que je te porte, de la minimiser, de la renier, ou qu’il s’agisse de piétiner le peu de fierté et dignité qu’il me reste. Il n’y avait aucune rumeur concernant Orys et moi, et il n’y en aurait jamais. Jamais nous ne pourrions douter de la paternité de Torrhen. Jamais. Il ne pouvait pas s’en vanter de même. Couche avec qui tu veux. Aime qui tu veux. Mais ne vient pas dire que je ne t’aime moins, ou plus. Ne projette pas TA propre situation sur moi.



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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyMer 11 Oct - 20:38



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Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Accalmie, la plus haute des tours, MOIS 7 SEMAINE 1 DE L’AN 1 DE L’ERE DES LUTTESs
Est-ce que c’est ce que je fais, de projeter ma situation et mes sentiments sur Rhaenys ?  Non. La question se pose, peut être. Mais la réponse n’est pas « oui », ni maintenant, ni jamais. Je sais faire la différence entre ce que je ressens, et ce que je perçois des autres. Cela fait longtemps que je ne me laisse plus transporter d'attentes et d'espoirs... Ou peut être si, encore un peu. La concernant, elle. Et concernant Isla. Ce qui aura été bien infécond. Quoiqu'il en soit, je suis atteint, non par la colère ni par la rage, mais par ce qu'elles sous-tendent


Je rétorque simplement, factuellement.
 
 
 
| Isla a un devoir à accomplir, elle aussi. Il ne nécessite ni de se cacher, ni de se mettre en avant dans une position aventurée. Elle sait beaucoup de choses, du fait de sa position ; elle a été concernée par nos rapports avec le Collège, et dans l’élaboration du traité de paix valois.
 
 
Il est donc inutile de lui faire courir une campagne qui n’est pas pacifiée, et comme son escorte ne saurait être trop lourde, il vaut mieux la garder ici dans l’intervalle. C’est tout ; pour le reste, elle se fait acide. C’est injuste, à mes yeux. Mais je comprends sa réaction pour Orys. Je l’ai accepté sans mot dire près de deux ans, avant que sa présence à lui ne devienne contre-productive, et qu’il vienne me parler à moi de devoir et d’obligations, de responsabilités. Lui, Orys le sage, Orys le preux, qui s’est pourtant illustré dans ses aventures dorniennes et son amour ineffable pour sa propre sœur, sans parler de ses constantes provocations. Qu’importe, au fond ; que j’accepte ou non, il y a des choses qui sont, et sur lesquelles je n’ai aucun pouvoir. 
 
 
| Alors quoi, me reproches-tu de me montrer jaloux comme la mort, mais dans le même temps de ne plus m’intéresser à toi, ni tenir à ma femme, ni même l’aimer ? Je suis peut être un vieux Loup stupide, mais ça me parait paradoxal.
 
 
La phrase aurait pu paraître ironique, voire sarcastique. Mais elle ne l’est pas. Je ne la comprends pas. Et cet énième revirement colérique, jeté à ma face, me renvoie à ce que je n’ai jamais cessé d’être. Mon père sourit, lui. Et les autres ne me jugent guère mieux ; combien de fois ai-je été directement tancé ou remis en question par mon aîné, par les actions de ma fille ? Par tous les autres, qui complotent ou dévient ?  Je baisse les yeux. Tout doit toujours se terminer de la même façon, c’est d’une logique invariable de l’Histoire qui ne se répète jamais, mais qui bégaie. La nuance reste elle, importante.  
 
 
J’accuse le coup, pris en faute.
 
 
 
| Soit. Je n’ai aucune expertise dans l’art de fôlatrer, c’est un fait. Je n’ai pas votre expérience à tous dans le fait de maquiller mes amours et mes relations ; je n’avais jamais eu à le faire jusqu’à maintenant. Mais je comprends le problème de fond.
 
 
Je dois donc nettoyer mes traces. Comme je l’ai fait jadis pour Brandon, et pour Sigyn. Quant à qui est allé raconter, cela pose déjà le problème de la confiance et du reste. J’estime comprendre de quoi elle se sent lésée, et je m’en veux de mon inconséquence. Mais je ne m’excuserais pas pour ce que je vis avec Isla. Ni à elle, ni à Orys, ni à personne d’autre. Les souverains –et parfois souveraines- sont nombreux à s’être montrés adultérins, dont nombre d’entre eux de façon publique, ou tout du moins notoire. Combien de fois dans l’histoire un obscur bâtard est venu interférer en présence d’héritiers légitimes ? Fort peu. C’est quand les derniers légitimes meurent que ça devient le bordel. Et je ne compte pas que cette situation survienne un jour, même si je ne suis ni devin ni maître des événements. A quoi cela servirait maintenant, que je lui renvoie dans les dents son propre serment d’accepter partenaires et enfants, serment qu’elle a depuis conditionné à des années d’attente que j’ai acceptées… Même si c’est après avoir vu son cher frère qu’elle est revenu dessus ? Ca ne servirait à rien. Contrairement à ce que RHaenys pense, je considère l’Empire, et les serments passés. La passion m’a fait oublier quelque prudence. Ca ne se reproduira plus ; on ne me prend jamais à faire deux fois la même erreur.


Je ne compte pas renoncer à Isla, mais Rhaenys a raison sur le fond plus que sur la forme ; nous aurions dû nous montrer plus prudents. Pas tant par rapport aux autres, que pour elle.
 
 
 
| Je suis désolé que tu te sois sentie offensée par notre comportement. Ca n’a jamais été ma volonté, en aucune manière. Je ferais plus attention. | Je fronce les sourcils, atteint. | Je n'ai jamais voulu t'humilier, en aucune façon. Je pensais, j'ai pris pour argent comptant, tout ce que vous m'aviez évoqué de vos amours d'autrefois. Mais je comprends que je n'ai pas fait preuve de tact, de prudence. Puisque ma parole est remise en question, je le prouverais par les faits. Je suis désolé si je t'ai fait du mal. Ca me rend triste.
 
 
Autant être honnête, quitte à paraître naïvement ridicule. Mais on ne m'y reprendra plus. A quoi bon s’épancher ? J’ai pris acte de ses blessures. Et j’ai bien compris qu’elle n’avait pas besoin de moi pour en guérir, elle me l’a répété suffisamment pour que je le comprenne. Je ne juge pas. Je n’ai eu besoin de personne pour guérir de mes propres blessures. En vérité, j’ai simplement préféré les laisser à vif, par faiblesse, comme toujours on me l’aura dit.  
 
 
| Je ne me mettrais en rien entre toi et Orys. J’ai toujours respecté cette parole. Il n’empêche que je ne tairais pas mes sentiments à cet égard. Rien ne nous force à être amis. Je suis son Empereur, et lui, il est régent de Peyredragon. Les choses n’ont pas à être différentes de ça. Et elles ne le seront plus jamais.
 
 
Je n’ai qu’une envie, de fuir tout cela. Je savais que c’était une mauvaise idée, de m’ouvrir comme ça. Maintenant, c’est trop tard. Je suis piégé, parce que je ne veux ni ne peux plus renoncer à rien. La seule échappatoire reste l’habituelle fuite en avant, et de me réfugier corps et âme dans mon devoir et lui seul. Comme toujours. Comme je n’aurais jamais dû en dévier.


Rhaenys ne me croit plus sur rien.


Peut-être l’ai-je mérité, mais tout cela continue de me sembler injuste, car je n’ai rien demandé de tout ceci. Ils s’y complaisent tous, avec leurs grands discours sur l’amour véritable, celui qui se noue librement, sans contrainte, quand leur monde n’est qu’un tissu de mensonges de plus. Ils ont menti, en disant que c'était beau et simple. Tous autant qu'ils sont. Rien n'est jamais tout à fait simple. Et rien n'est jamais tout à fait beau. Ces mensonges m'ont mis sur une voie à laquelle je ne comprends rien, et que j'ai grand-peine à ne pas rejeter.


La seule vérité que je n’ai jamais rencontrée a lieu entre hommes, les yeux dans les yeux, lame au poing. Il y a toujours la ruse et la tromperie, mais en fin de compte, il n’y a que la vérité de la vie et de la mort qui s’impose. Cela, je ne l’aurais retrouvé nulle part ailleurs. Soit. Mes preuves d’amour n’en sont pas, et tout ce que fait Rhaenys en sont, alors.  
 
 
J’ai dû me perdre quelque part.


La suite, je la connais déjà. Et Rhaenys aussi. Je ne vais pas renoncer à Isla. Ni à elle. Ni à rien. Mais j'accomplirais les choses avec plus de distance, plus de froideur, plus de maîtrise. Et alors, je finirais par le perdre, comme j'ai fini par perdre tout le reste.
 
 
 
| Isla restera le temps que l’on statue sur la situation de l’Orage, et qu’un décret soit signé. Puis, elle partira pour Pierremoutiers ; attendra d’abord à Fort-Darion que la situation s’en décante. Ne la blâme pas pour mes propres emportements ; elle ne fut à l’initiative de rien, et moi, de tout.
 
 
Comme toujours. Je suis le Roi, désormais l’Empereur. C’est moi le responsable, c’est moi qui décide, arbitre, et tranche. Même dans les choses de l’amour. Je regarde l’horizon. 
 
 
| Organisez vous comme vous le souhaitez avec Orys. Je n’ai rien besoin de savoir. Et rien envie non plus.
 
 
Quand je pense que dans ma folie, j'étais même prêt à participer à quelque chose l'impliquant. On ne m'y reprendra plus jamais. Même pour tout l'amour du monde, ou tout son or, ou sa réussite. Ca au moins, elle me l’avait promis jadis aussi. Je hoche plusieurs fois la tête, en paix avec ma décision. Ne pas en rajouter serait preuve de sagesse ; même impliquer que je continuerais de vivre avec Isla, même sans enfants, elle ne l’a pas compris ainsi. Reparler de ce sujet n’ajoutera qu’un peu plus d’incompréhensions et d’écueils sur lesquels je finirais par me re-casser les dents, alors que j’ai depuis longtemps perdu l’essentiel. Pas la liberté, non. Celle-là, je ne l’ai jamais eue. Mais la confiance de Rhaenys. Et au regard de l’importance de ce fait dans notre bînome, c’est bien pire qu’avoir perdu son amour. 
 
 
| J’imagine que tu as fait installer un bureau de travail, ou des appartements. Conduis-moi et voyons ensemble notre prochain mouvement. L’inaction me fait, selon l’évidence, mettre en danger la vertu de notre plus proche conseillère et son futur, le destin de l’Empire et jusqu’à mon propre mariage. Il est temps que je revienne à mes fondamentaux.
 
 
Et alors, j’aurais donné tout ce que j’avais à donner à la naissance.


Le ton ne souffre pas de réplique. A trop nous faire de mal, c'est nous que nous finirons par perdre.
 
 
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Torrhen Braenaryon
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyMer 11 Oct - 22:09

When love sucks
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Je n’ai pas de bureau. finis-je par lui répondre en reculant d’un pas. Je détestais cet endroit. Je l’avais fuis autant que possible, trouvant des prétextes pour ne pas y rester. Je passais en revu notre flotte, nos hommes, la ville ou mes dragons. Je le quittais même au beau milieu de la nuit pour aller dormir dans le giron de ma Soeur. Ce lieu m’était inhospitalier au possible et j’étais sur mes gardes dès que j’y étais. Ma main était constamment posée sur Noire-Soeur et je me faisais violence pour ne pas laisser Ebryon m’accompagner à chaque instant. Ne fuis pas Torrhen. ajoutais-je en le regardant droit dans les yeux. Cette discussion est loin d’être fini et il n’est pas question de quitter cette tour sans qu’elle ne le soit. A nous de nous dépêcher si nous ne voulions pas nous prendre de plein fouet la tempête qui grondait désormais au loin.  Je ne prétends pas être parfaite. Ni tout savoir. Certaines choses sont pourtant claires et limpides à mes yeux. Je le répète une fois de plus mais je ne suis pas jalouse, en colère ou que sais-je au sujet d’Isla. J’acceptais qu’il puisse vouloir la garder à ses côtés, à condition qu’il fasse preuve de discrétion. Qu’il reconnaisse ne pas l’avoir fait et qu’il s’en excuse, qu’il comprenne ce que je lui dirais faisait descendre cette colère qui m’animait. C’était tout ce que j’attendais de lui, qu’il m’écoute. Je suis sincère lorsque je te dis que je suis heureuse qu’elle puisse te combler et t’apporter l’amour que tu mérites. Je comprends bien plus que tu ne le penses cet amour que tu lui portes puisque je lui portais jadis. Ce n’est pas juste un joli corps, c’est une âme solaire, douce, réconfortante. Et tu l’es toi aussi même si c’est quelque chose avec laquelle tu ne sembles pas à l’aise, et que tu caches sous une épaisse couche de glace. Il ne se livrait pas facilement et c’était dur de percer cette muraille qu’il avait érigé. Je ne le blâmai pas pour cela puisque j’en faisais désormais de même. Je le suis aussi lorsque je t’affirme que tu n’as aucune crainte à avoir vis à vis de mon Valonqar. Vous êtes différents et si je vous écoute tous deux, je ne me laisse pas influencer ni par lui ni par toi. J’ai bien plus de caractère que cela.  Il n’y a rien à savoir le concernant et il n’y aura sans doute jamais rien de plus que ce que tu sais déjà. Et cela quoi qu’il puisse s’imaginer. Mais, parce qu’il y avait toujours un mais, ce n’était pas suffisant. Ce qu’il m’avait dit ne me convenait pas, et je ne me cachais pas pour lui dire, même si je prenais le temps de lui expliquer clairement le fond de ma pensées, de mes sentiments face à tout cela. Que tu rejettes cela, cette part de moi est douloureux et me met en colère. Je ne rejette pas ta relation avec Isla. Je ne veux pas être tenue à l’écart de cela car tu fais partie de mon histoire et donc cette relation en fait partie. Nous sommes deux. Et quatre. Si je détestais Isla, que ressentirais-tu? Si je la traitais comme une nuisance, comment te sentirais-tu? S’il pensait que cette situation était compliquée, il devait se rendre compte que cela le serait bien plus si j’adoptais la même attitude que lui à l’égard d’Orys. Cela n’arriverait jamais. La Peyredragonnienne appartenait  à mon passé, mon présent et mon futur. Si je n’arrivais pas à tourner la page sur cette séparation qu’elle nous avait imposé, je la comprenais bien, et je l’acceptais chaque jour un peu plus. D’autant plus avec la mort de Viserys. N’avais-je pas voulu couper les ponts avec tout le monde pour les préserver de moi? Vous n’êtes pas ennemi. Je ne devrais pas être un sujet de division. Je refuse de l’être. Tant que les choses ne seront pas apaisées et simples entre nous, rien de tout cela ne le sera. L’un comme l’autre, vous devez accepter la réalité : ce n’est pas lui que j’ai épousé, c’est toi ; ce n’est pas à ses côtés que j’avance, mais aux tiens ; j’en attendais toujours plus de toi de ce fait et laisserai plus de choses couler à Orys. C’est à double tranchant. Ils avaient, l’un et l’autre autant de facilités que de difficulté. Aucune position n’était parfait, facile ni enviable. Mais ils l’avaient accepté l’un comme l’autre. Mon ton se fait plus doux alors que je continue. Je ne suis pas sigyn et je ne le serai jamais.Je sais tout le mal qu’elle t’a fait, mais je ne suis pas elle Torrhen. Je ne te trahis pas. Je ne le ferai jamais. Pourquoi crois-tu que je sois aussi en colère que tu puisses douter de mon amour à ton égard? Je ne suis pas indifférente, je suis furieuse Torrhen. Je fais quelques pas, essayant de chasser ce sentiment qui m'envahit. Quelques pas seulement avant que me retourne vers lui  Il y a tout, le meilleur et le pire. C’est la promesse que nous nous sommes faites. Jusqu’à ce que la mort ne mette fin à notre devoir. J’en ai assez de devoir me battre contre toi et non avec toi. Je te l’ai dit la fois passée alors même que tu m’as renvoyé à la figure que je ne me montrais pas à la hauteur de ton affection : c’est à tes côtés que je me tiens. Je me force à desserrer les mains et les dents. Je soupire, peste quelques instant puis m’approche de lui. Tu as besoin de moi et j’ai besoin de toi. C’était une évidence. Je soupire et pose mon front contre son torse. Je suis fatiguée Torrhen. Je suis fatiguée de devoir m’emporter, m’insurger contre toi. Je suis fatiguée d’être morte de trouille à l’idée que toi aussi tu te me tourne le dos, tu t’en ailles. Je suis fatiguée de devoir me méfier de tout et tous. Je suis fatiguée de ne plus savoir à qui je peux faire ou non confiance. Je suis fatiguée de cette femme que je suis devenue, colérique, pessimiste, peureuse, pleine de doute. Je ne me reconnais plus. Et cela faisait un moment maintenant. Mes démons étaient en train de me ronger. Je les avais laissé gagner un temps et j’avais l’impression de ne plus arriver à m’en défaire. A chaque fois que j’avançais, deux autres me tombaient dessus. Ils venaient de toute part, sous toutes formes possibles. Ils m’avaient pris tant de personnes, encore sur cette terre ou tout simplement disparue. L’amour ça craint. Les choses seraient bien plus simples s'il n'était pas là. Ca ne faisait aucun doute.




So welcome to the fire

  
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ;
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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyMer 11 Oct - 23:17



 When love sucks
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Accalmie, la plus haute des tours, MOIS 7 SEMAINE 1 DE L’AN 1 DE L’ERE DES LUTTESs
Je la toise, haussant les sourcils avec surprise. Je comprends à son ton qu'elle n'aime pas ou cet endroit, ou bien les circonstances qui l'amènent à s'y tenir. Sans doute un peu des deux... Et forcément, ce n'est pas quelque chose qui nécessite grande investigation. C'est ici que nos enfants ont failli être assassinés pour la deuxième fois. Et où elle a perdu l'une de ses plus chères amies.


| Il en faudra un, même si nous restons peu. |


Il est de toute évidence fini le temps où l'on peut déplier une carte sur notre lit et la toiser entre deux étreintes brûlantes ; les temps ont changé, et de son propre aveu de ces derniers mois, elle ne nourrit plus ni désir ni confiance. Elle ne veut plus qu'un homme la touche. Alors j'imagine assez bien que l'on ne s'autorisera pas le moins du monde cette méthode de travail-là. A cette époque en tout cas, nous nous serions rabibochés à coups de reins, et jusqu'au bout du dernier souffle. Je la toise, fronçant les sourcils, même si sa voix s'adoucit peut être un brin.


| Je ne fuis pas ; je tire toutes les conséquences de ce que tu viens de me dire. |


Je soupire, l'écoutant d'abord parler d'Isla. Je ne me vois rien ajouter ; pourquoi le ferais-je ? Elle ne nourrit plus les mêmes sentiments, et nous verrons à l'épreuve tout ce qui naîtra de tout ça. Mon visage se ferme pour Orys, qui depuis un temps déjà, m'a couru sur le haricot. Du Val où il me défiait jusqu'à réclamer la main d'Isla, jusqu'à la faire fêter l'Empire avec lui plutôt qu'avec Rhaenys et moi. Et les événements de Haystack Hall, ses prises de position jusqu'à ses mots envers Rhaenys et pire, envers Isla, avaient fini de faire de sa présence un poids.


Je sais ce que je lui dois. Je sais aussi quel genre d'homme il peut être. Mais il a trop usé de sa sœur en ma présence pour que je le tolère, pour le moment, venant me faire tancer par Rhaenys comme un petit garçon de tous les sujets qu'il est immanquablement allé lui confier, de mes idées d'union pour solidifier l'Empire jusqu'au reste.



| Pour Orys, voire. Je pense qu'il joue des jeux dangereux. | Je pense évidemment à ses manœuvres pour épouser Isla avant de la repousser. | Mais j'ai promis de ne plus m'en mêler, de le remarier ou de quoi que ce soit d'autre. Qu'il accomplisse son rôle de Régent et de général en chef des forces de Peyredragon. Ca l'honore plus que le reste. Et si tu as besoin de sa présence à lui pour aller mieux, ainsi soit-il./ |


Quant au reste... Etre quatre, ça ne rime absolument à rien quand le Peyredragonien et moi en sommes là, et quand Isla et Rhaenys en sont rendues à leur propre position aussi. Je n'ai pas à me mêler de Peyredragon, de toute façon. A chaque fois que je l'ai fait je n'ai eu qu'à m'en mordre les doigts. Je redresse un regard las vers mon épouse, quand elle évoque ne pas être Sigyn, et être furieuse que je remette ses sentiments en question.


| Mais pourtant mon amour, c'est toi qui me traites en ennemi, à chaque étape. Toi qui me repousse si violemment. J'ai compris mes erreurs, le fait que tu aies besoin de temps, de distance. J'ai essayé de combattre ces repoussoirs que tu me tendais, par bêtise, plutôt que d'accepter. Et maintenant que je le fais, ça ne te convient pas plus. J'ai besoin que tu m'expliques. Que tu communiques. Ce que tu me dis ce soir, tu aurais dû me le dire il y a longtemps. |


Mes épaules redescendent. Je suis abattu en vérité ; ce tendron de femme-là me rompt mieux que n'importe quel ennemi.


| Moi, j'aurais simplement été content qu'on puisse se retrouver. Tu comprends ? Et avec Isla, aussi. Je sais que tu n'en as pas envie, tu me l'as déjà dit. Mais je n'ai jamais rien voulu d'autre que ta propre quiétude d'abord, la mienne ensuite. Je me suis leurré, et je suis désolé. |


Elle se rapproche, et un poids considérable de mes épaules se retire quand vient le contact, enfin, de son front contre mon torse. Alors, je l'enlace. Bras passés derrière ses épaules, la tenant contre moi.


| Je ne vais nulle part, Jentys-Zaldrize. Si ce n'est dans un nouvel enfer, mais avec toi. Parce que c'est ce que nous sommes. |


Je secoue doucement la tête, contre elle.


| Non, je ne suis pas d'accord. C'est dur, oui. Nous sommes si différents. Toi, moi, Isla, Orys, n'importe qui d'autre... Mais sans ça, sans ce que j'éprouve pour toi, jamais je n'aurais trouvé la force de survivre à Buron. Je me mourais, tu comprends ? Il n'y a que la pensée de toi qui m'a ramené. Que ça. |


Et ça continue. Isla est une autre force. Plus positive, peut être. Plus douce. Elle est l'Empire qui me porte, la conscience que je fais bien. Rhaenys est étrangère à tout ça. Elle est l'obscurité nécessaire, la flamme qui embrase, qui purifie.


| Au début, avec Isla, c'était un jeu. Une forme d'interdit. Et une passerelle supplémentaire. Entre nous. Je ne pensais pas que ça irait aussi vite, ni aussi loin. La mort comme l'amour nous font faire de vilaines choses... Mais jamais je n'ai voulu que ça nous éloigne. C'est tout le contraire. Je pensais au début qu'en faisant ça, nous serions plus proches. Que je te comprendrais mieux. Et vice-versa. |


Je baisse les yeux, vers elle. Embrasse son front. Doucement, tendrement.


| Je ne veux plus jamais que tu penses que je te fais du mal à dessein. |
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyJeu 12 Oct - 13:31

When love sucks
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Non. Je ne le disais pas à voix haute mais je le pensais tout haut. Torrhen en aura besoin mais moi non. Je ne voulais pas rester outre mesure ici, même si la présence d'Orys et de Torrhen aidaient à faire passer la pilule plus facilement. Je me contentais d'un bout de terre à l'extérieur quand le temps me le permettait. Et sinon une salle quelconque et jamais la même, évitant de me retrouver dans celles qui étaient les causes de mes tourments. Ou plutôt d'une des parties De mauvaises alors Oui cela ne faisait aucun doute à mes yeux. Je n'avais pas l'impression qu'il écoutait réellement ce que je lui disais. Il tirait des conclusions vis à vis de ce qu'il avait connu. Je savais que Sigyn avait fait des ravages mais je ne m'étais pas rendue compte à quel point. Je la haïssais pour cela alors même que je ne l'avais jamais connu. La moindre considération pour sa personne s'était totalement effacée. Elle s'était jouée du Nordien au lieu de faire preuve d'honnêteté. J'étais furieuse et cette conversation n'était pas plaisante, que ce soit pour lui ou pour moi mais je ne fuyais pas. Je lui présentais les choses, mes pensées. Crûment. Violemment oui. Mais je ne lui cachais rien. Que cela lui plaise ou non, je lui donnais le fond de ma pensée. Je me refusais de lui mentir. Je me refusais de feindre que tout allait bien alors que ce n'était pas le cas. Je refusais de rester calme alors que je ne l'étais pas. Peu importe les conséquences, je lui dévoilerai ce que je pensais, ce que j’avais sur le coeur. S'il n'était pas capable de l'encaisser, de l'entendre alors nous n'avions plus rien à faire l'un avec l'autre. De cela j'en avais la certitude. Nous méritions plus que cette situation dans laquelle nous étions. Je méritais mieux que cette situation dans laquelle il m'avait, quelque part, plongé. Oui je sais et il le sait aussi. Je le bouscule bien plus que tu le penses Torrhen. Orys a toujours été ainsi. C'est le fils d'un Dragon même si nombreux d'entre vous l'oublie. Il avait un caractère parfois épouvantable, violent, intransigeant. Il était buté comme pas possible et ne pensait pas toujours aux conséquences de ses actes et de ses mots. Et il le savait aussi bien que moi. Mais il était bien plus que cela. Il était aimant, protecteur au possible, fidèle. Il donnerait sa vie pour les siens. Il était dévoué, tendre, malicieux, intelligent. Il avait été obligé de se forger d'épaisses écailles pour se protéger. Vous vous ressemblez bien plus que vous ne le pensez. S’ils n’arrivaient pas à se parler, s’ils n’arrivaient pas se dévoiler je le ferais pour eux.  Il n'a pas eu une enfance facile. Nous avons essayé de le préserver mais nous n'y sommes pas parvenus. Il a été insulté, traîné dans la boue. Il a dû faire ses preuves bien plus que nous tous et on lui a fait comprendre que cela ne suffisait et ne suffirait pas. On le fait douter de ses capacités, de qui il est, de sa légitimité. Mon Père en est le premier responsable et c'est mon devoir de remédier à cela. Je soupirais. Si nous ne passiez pas votre temps à vous battre, vous vous rendriez compte que vous avez beaucoup à gagner à apprendre à vous connaître. Il n'est pas simple. Mais tu ne l'es pas non plus. Si Isla et moi vous aimons l'un et l'autre, ce n'est pas non plus pour rien. Plutôt que de vous voir comme des rivaux, vous devriez nous faire confiance et vous ouvrir l'un et l'autre… Tu es bien plus sage que lui. C'est à toi de faire le premier pas. Je souffrais de cette situation. J'en avais assez de devoir m'interposer entre eux deux. J'en avais marre de marcher sur des œufs avec l'un quand l'autre était là. Peut être devrais-je faire comme Père faisait à l'époque : les enfermer dans une pièce et ne les laisser sortir qu'une fois leurs différends réglés… Si je ne craignais pas qu'ils en viennent à s'entretuer. Toute sa vie, on lui a rabâché qu'il ne faisait pas assez bien, qu'il ne sera jamais à la hauteur. Cela ne te rappelle pas quelque chose? Il n'a jamais eu le droit à l'erreur. Il était trop bâtard pour la cour et embrasser tout l’héritage Valyrien qui est sien… Et trop noble pour le peuple. Pas assez Targaryen, pas assez fils de poissonnière..de nous quatre il était le plus observé. J'étais un mouton noir mais on s'amusait, s’accomodait de mon originalité. Pour Orys, on s'en offusquait. Même Aegon le traitait ainsi sans s’en rendre compte. Il reproduisait ce que les autres faisaient à son propre frère. Il l’aimait, oui, mais pas assez, ou pas de la bonne manière. J'ai mis du temps à le comprendre. Mon aîné connaissait mes sentiments pour lui et plutôt que de les accepter il a tout fait pour éteindre ce feu. Par égoïste. Parce qu'il estimait que je ne pourrais jamais être à Orys. Parce qu'il ne supportait pas l'idée que je puisse l'aimer plus que je ne l’aimais lui… Actuellement, n'y a-t-il pas un goût de déjà vu? Orys n'était pas un monstre, loin de là même. Il était complexe et je sais que, comme nous en avions déjà eu, nous aurions des mots plus hauts l’un que l’autre. Je ne m’étais rendue que trop tard compte de toute sa souffrance qui était la sienne. Je l’avais toujours défendu, mais parfois bien trop maladroitement. Je lui en avais voulu pendant longtemps, parce qu’il avait préféré me tenir à l'écart plutôt que de s’ouvrir. Je me pensais être soutient pour lui, comme Aegon et Visenya. Je m’étais trompée. Je ne referais plus la même erreur. Lui et moi étions liés depuis la première fois où nous nous étions vus. Et nous le serons toute notre vie. Nous n’étions pas deux, comme je l’indiquais à Torrhen. Nous étions quatre, tous dans le même bateau qui manquait constamment de chavirer, à cause des intempéries mais aussi et surtout à cause de nous. Nous devions mettre les choses à plat, apaiser tout cela sinon nous allions nous détruire, nous noyer. Je secoue la tête. Je ne te traite pas comme un ennemi. Et je m’excuse de te faire ressentir cela. Tu n’es pas mon ennemi. Tu es mon époux, mon confident, mon amant, mon amour, mon pilier, mon phare dans cette nuit si obscure. Je ne possède pas non plus tous les savoirs. Je fais des erreurs et j’en ferais d’autres. Je suis perdue Torrhen. Encore une fois, je fais au mieux. Ce n’est pas parfait et ça ne le sera jamais. Mais je fais de mon mieux. Je fais de mon mieux pour que cela aille aussi pour toi. C’était peut-être bête à dire mais au fond, nous ne nous connaissions pas autant que nous le voulions, que nous le devrions. Nous avions passé beaucoup de temps séparé loin de l’autre. Connaître le passé de l’autre ne suffisait pas.  Cela faisait moins de 3 ans que nous nous cotoyons et nous nous étions rapidement mariés. Nous nous étions immédiatement lancé dans cette guerre qui nous prenait toute notre énergie. Je n’étais même plus sûre que nous ayons passé plus de temps ensembles que séparés pour dire. Je ne voulais pas renoncer pour autant à ce que nous avions mais Torrhen devait écouter et prendre en compte ce que je ressentais, et non pas ce qu’il pensait que je ressentais.  Non, ce n’est pas que je n’en ai pas envie. C’est que je n’en suis capable. le rectifiais-je. Je finis par rompre la distance entre nous et vient poser ma tête contre lui. Qu’il vienne m’enlacer me soulage, me rassure et quelque part, ôte un poid de mes épaules. Il y avait encore de l’espoir. Et tant qu’il y en avait, je continuerais à me battre, contre lui s’il le fallait pour qu’on le fasse ensemble. Je laĉhe un rire jaune quand il m’affirme que non, l’amour ne craint pas. Quand il fait plus de mal qu’autre chose, si, il craint. lui répondis-je avant de l’écouter me parler à son tour d’Isla.   Je connais ton coeur. Je sais que tu aimes sincèrement et je sais aussi que tu pensais ce que tu m’as dis avant notre mariage. Pardon d’avoir remis cela en doute dans ma colère. Je sais aussi que si tu as changé d’avis ce n’était pas pour me heurter même si, j’insiste, vous ne vous y êtes pas bien pris et que vous avez été inconscients et égoïstes. Je soupirais et ajoutais  Isla est… C’est Isla. Je sais pourquoi tu l’aimes. Mais… Je lui en veux. Je lui en veux, parce qu’elle était l’un des soleils de ma vie… et qu’elle m’a abandonné. Elle m’a abandonné Torrhen alors que j’avais cruellement besoin d’elle. Ce n’était pas seulement mon amante. Elle était ma confidente, ma meilleure amie, celle qui m’apportait le plus de soutien. Je n’avais pas besoin de lui parler pour qu’elle connaisse mon humeur et mes pensées. Pour elle, j’aurais décroché la lune. Je l’aurais protégé et préservé de tous. Je comprends maintenant pourquoi elle l’a fait. Mais je lui en veux quand même. Le temps a apaisé mon ressentiment mais qui me dit que si je la laisse entrer totalement de nouveau, elle ne va pas partir encore une fois? Peut-être me trouves-tu dure avec elle? Oui je le suis. Parce que je suis fatiguée, fatiguée de voir tout le monde partir.




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Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyJeu 12 Oct - 22:10



 When love sucks
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Accalmie, la plus haute des tours, MOIS 7 SEMAINE 1 DE L’AN 1 DE L’ERE DES LUTTESs
Elle me touche. Et c'est tout le temps le cas. Je sais qu'avec Rhaenys, je ne peux décider de rien. Parce que je peux décider de l'attitude que j'adopterais, de ce que je ferais. Et il suffira d'un mot, d'un regard, pour que la belle fasse fondre toutes mes résolutions. Je comprends ce que j'ai fait, à ses yeux. Le fait qu'elle comprenne malgré tout ma position me touche, forcément. Me fait prendre conscience de tout le reste. Et pourtant je ne compte pas simplement tendre l'autre joue. Le dos rond, oui. Envers elle et ses accusations, pour la plupart infondées. Ne reste de toutes ses attaques qu'une vérité cruelle, qui me remue amèrement ; celle que je n'ai pas pris en compte sa fierté et sa dignité. Elle a raison. Et le fait qu'elle ai raison sur ce point remet en question tout le reste de mon raisonnement et de ma position, qui s'écroule comme un château de cartes.


Je lui en veux de m'accabler d'avanies, de mépris même, pour quelque chose qu'elle m'incite à faire depuis avant même l'annonce de nos fiançailles, pour quelque chose qu'elle m'a promis et proposé tant de fois. Je trouve ça injuste. Plus encore de revenir, même seulement partiellement, sur ses paroles de jadis, et plus que tout, sur ses serments.


Mais elle a raison ; notre comportement avec Isla n'est pas assez précautionneux. La rumeur peut l'atteindre. Rhaenys n'est plus le roc, le brasier permanent qu'elle était jadis. Fragilisée par les conséquences de cette guerre, émotionnellement instable, meurtrie. Par ma faute. Et par ma faute elle vit cet amour libertin qu'elle m'a tant prôné comme une insulte. L'Histoire n'est qu'une plaisanterie cruelle, et les dieux se moquent de nous de là où ils se trouvent. Forcément, il ne peut pas y avoir de terrain miné avec Rhaenys sans que son Valonqar soit de la partie. Je reste neutre. Froid. Son sort à lui m'importe peu ; l'homme a claqué la porte à toute forme d'entente en même temps qu'il l'a fait, physiquement, de la porte de la pièce dans laquelle nous nous expliquions à quatre.



| C'est parce qu'il est ton sang qu'il est encore en vie. Donc, non, je n'oublie pas qui il est, ni d'où il vient. |


L'aurais-je abandonné à Buron, s'il n'était qu'un amant qui n'avait de lien avec elle que les mots doux et les caresses partagées, aurait-il eu droit à cette forme de sacrifice ?


Non. Je ne devais rien à Orys, alors, rien si ce n'est l'insulte permanente et insoutenable d'un gamin aux passions incestueuses, qui veut pourtant bien faire dans une cause que nous partageons.


Je l'ai sauvé pour elle. Pas pour lui. Ni pour moi. Pour elle. Et il m'a sauvé en retour. Nous sommes quittes.


Quel général avais-je été de me jeter dans la gueule de l'ennemi avec quelques centaines de cavaliers armurés, même si la valetaille percutée ne méritait pas cet acier que nous lui avions voué ? Il a été cruellement châtié ; la charge de Buron, dans ses tourbillons de neige et de blizzard. Et la dernière chevauchée pour Orys et lui seul, pour sa poignée de chevaliers isolés, pour laquelle nous avons tant souffert et saigné. J'ai fauté, ce jour-là. Par amour pour Rhaenys. Peut être aussi par sens de l'honneur. Mais j'ai fauté. Je n'ai pas présidé à la retraite de l'armée, et je n'ai gagné que quelques minutes aux forces qui décrochaient quand j'aurais pu gagner des heures si j'avais tenu.


Je ne suis pas d'accord avec Rhaenys, et inspire profondément, obtus.



| Je n'ai aucun pas à faire. Je respecte l'homme, et la fonction. Je n'ai que faire de l'individu. Il n'a montré qu'un bien vilain visage, lors de toutes nos récentes entrevues. Qu'il soit capable de dire ou réclamer des choses pour blesser, je le sais, le tolère. Chacun ses vices. Mais il est allé trop loin dans ses mots. Je ne ferais aucun pas. |


Je le répète, le soutiens mordicus.


Et pourtant, Rhaenys sait que je ne peux pas lui refuser grand chose. A peine ai-je promis à Isla que je ferais tout pour nous sauvegarder que je m'apprêter à l'envoyer au diable vauvert, à la sacrifier sur l'autel de la paix des ménages. Est-ce-là tout ? Je sais que non. Je fais ça pour assainir le présent. Et nous permettre un avenir. Je l'ai naïvement rêvé avec Rhaenys ET avec Isla. Il se fera avec l'une et l'autre, oui. Mais pas ensemble, pas en même temps. Toute la réaction de mon épouse, toute la tempête qu'elle vient de déchaîner, plante le dernier clou sur le cercueil de cette ambition naïve et puérile. Qu'à cela ne tienne. Je ferais les choses correctement, désormais. Que Rhaenys dresse des parallèles entre Orys et moi ne me chaud guère. Je comprends néanmoins ce qu'elle fait.



| Ton frère me semble tout à fait capable de réussir. C'est un bon Régent, et un général correct, sur terre comme sur mer. Il a eu ses victoires, et ses défaites ont toutes eues du sens. |


Qu'elle comprenne bien que je ne le mésestime pas, même si dans les pires moments, je peux l'évoquer en pensant à quel foutu bâtard il est, compte tenu que tous les bâtards importants de ma vie ont toujours été voir d'un peu trop près le giron des femmes qui l'ont peuplée. Je serre les dents, elle contre moi. C'est dur, tout ça. Encore un abcès de percé. Combien en restent-ils ? Je ne sais même plus, avec le temps. J'ai l'impression que nous sommes à vifs depuis si longtemps que dans les moments les plus cruels de désespoir, il me vient que nous n'avons jamais eu l'occasion d'être véritablement heureux.


Qu'elle me demande pardon m'achève, pour de bon, et je pars d'un long soupire, en la serrant plus fort, en embrassant son cuir chevelu. Je comprends un peu mieux sa colère et sa posture rageuse, vindicative. Je l'accepte, aussi, même si je ne devais pas.



| Isla ne partira pas. Isla ne partira plus. |


Le dirais-je pour la rassurer elle, ou moi?


| Si tu lui laisses une chance, elle te le prouvera. Je pense qu'elle t'aime encore. Non, j'en suis même sûr. Et rien de ses actions ne t'a jamais porté préjudice. |


Au contraire d'Orys, qui flirta avec la trahison à l'époque de Dorne. Mais je ne le dis pas.


| Je pense en vérité qu'elle avait plus besoin de toi que toi d'elle. Son mari était un fils de pute. Et sa famille, honnêtement, ne l'a pas beaucoup aidée. Elle m'est dévouée à moi par amour, parce que je lui accorde confiance et crédit. Et du respect, ce dont elle a manqué cruellement. Mais je sais bien qu'au fond elle ne brûle que de te retrouver. |


Mais j'ai abandonné cette idée. Ce serait bien trop tôt, et bien trop compliqué. Je me rends compte aussi que je défends sa cause comme Rhaenys l'a fait d'Orys. Encore que non, c'est différent. Je laisse Rhaenys choisir. Je ne lui demande aucun rapprochement, même si je pense que nous en serions tous grandis.


Je soupire. Elle a encore réussi à faire fondre la muraille de glace. Combien de temps. Quelques minutes ? Quelques heures?



| Je peux aller voir Orys. Avec, ou sans toi, quand il reviendra de son aventure navale. Mais toi alors, tu viendras avec moi voir Isla. Elle te doit sûrement des excuses aussi, pour notre comportement, à elle et moi. Mais je ne la forcerais en rien. Et toi, tu lui en dois plus encore de ta défiance alors qu'il n'y a pas eu plus loyale qu'elle. Mais je ne te forcerais pas non plus. Je veux faire amende honorable, si c'est ce dont tu as besoin. Parce que ça compte, pour l'Empire. Regarde ce que nous avons accompli, quand nous nous sommes voués la plus absolue des confiances ? Nous avons commencé à bâtir un monde nouveau. |


Je la lâche d'une main, qui caresse l'horizon de la cité fortifiée.


| Tu as vu ce qu'ils en ont fait ? Je veux en finir, Rhaenys. Une bonne fois pour toutes. Et pour ça, j'ai besoin de toi. [


Je déglutis, face à elle. Impossible de tenir, face à ses prunelles d'améthystes.


| Et moi aussi, j'ai besoin de toi. Aimer Isla n'y change rien. J'ai toujours eu besoin de toi, et c'est un drame que tu sois arrivée si tard dans ma vie, et que la guerre m'a retiré toute jeunesse de corps ou d'esprit. Je t'aime, Jentys-Zaldrize. Et je ne veux plus te blesser, ni t'humilier. Je ferais attention, désormais. Vraiment, je veux dire. J'ai compris ton point. Mais si tu veux que je donne une chance à Orys dans toute cette histoire, tu te dois d'en accorder une à Isla. |


Je caresse du bout des doigts les mèches rétives de sa coiffure désordonnée, presque relâchée. J'ai un mince sourire en coin, qui étire mes cicatrices.


| J'ai très envie de t'embrasser. Est-ce que tu me jettes du haut de la tour, Terreur, si je le fais? |

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I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyVen 13 Oct - 13:10

When love sucks
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Un pas en avant, deux en arrière. C'est ainsi que je vois les choses. Torrhen ne veut pas. Torrhen refuse et cela me blesse. Nous n'arriverons jamais à quitter cette barque qui prend l'eau. Il restait borné, et j'en étais là principale fautive. Si Orys et lui n'arrivaient pas à coexister c'était entièrement de ma faute. Je me trouvais entre eux, comme je l'étais avant entre Orys et Aegon. J'en avais assez. Je refusais de demander à mon Valonqar de se mettre une fois de plus en retrait, de se sacrifier sur l'autel du devoir, et de la paix. Il n'était pas parfait. Oh non loin de là. Et je n'oubliais pas ce qui s'était passé à Dorne avec Deria. Comment le pourrais-je alors même que mon cœur saignait encore et qu'il restait sur ses gardes pour ne pas, de nouveau, souffrir d'une trahison venant de nouveau de sa part. Nous en avions parlé et il l'avait admis. Il avait reconnu ses erreurs, fait amende honorable les concernant. Je croyais en lui. Tout comme je croyais en les excuses de Torrhen. Je n'étais moi non plus pas parfaite et quelque part, j'avais également trahi le fils du Dragon plus jeune.  Je n'avais pas vu sa souffrance. Je n'avais pas vu tout ce qu'il avait été obligé de sacrifier, tout ce à quoi on lui avait demandé de renoncer. Je pensais le connaître mieux que personne et je n'avais pas su comprendre et voir. Il était pourtant celui que j'observais le plus, souvent sans qu'il ne le sache même si je me disais qu'il devait s'en douter. Je n'ai rien vu. Je m'étais bercée dans une illusion totale, le pensant heureux, épanoui. Je lui en voulais encore pour ça. Lui aussi m'avait tenu loin de la réalité, loin de ses sentiments, de sa souffrance. Je nous pensais plus proche que nous ne l'étions en réalité. Je ne pouvais plus changer le passé. Mais le présent et le futur si. Et si Torrhen ne m'accordait pas ma requête alors je me débrouillerai seule. Je ferai tanguer un peu plus notre canot et je me battrais pour Orys, mais aussi contre lui. Je l'avais dis à mon époux, j'avais conscience qu'il pouvait avoir un caractère épouvantable. Mais il m'écoutait, m'entendait même quand cela ne lui plaisait pas. Il finit toujours par le faire même si cela lui en coûtait de le faire. Je ne répondais que par un soupir las. J'abandonnais déjà parce que je connaissais aussi Torrhen. Deux pas en arrière. Mais un malgré tout en avant et je voulais m'accrocher à cela. Si j'avais besoin du Peyredragonnien, j'avais cruellement besoin du Nordien également. J'acceptais de perdre cette bataille mais pas cette guerre. Je devais me contenter de cela pour aujourd'hui.

C'est à mon tour de m'excuser auprès de lui. Ma colère était légitime oui mais elle ne justifiait pas que je lui fasse du mal, que je remette en doute sa parole que je savais précieuse à ses yeux. Sur ce point, nous étions identiques. Nous tenions nos engagements, nos serments. Nous ne faisions pas de promesses en l'air. Je sens que cela le touche. Des bras me serrent un peu plus et je souffle de soulagement. Je ferme les yeux, profite de cette étreinte. Il m'avait manqué. J'avais besoin de lui, de l'avoir à mes côtés. Et je savais qu'il en était de même pour lui. C'était compliqué entre nous, houleux et ça le sera encore dans le futur. L'amour n'est jamais simple. Nous ne nous l'étions pas promis, et je ne l'avais pas attendu non plus. Notre mariage n'était que politique, l'union de deux personnes en quête de vengeance et d'un avenir meilleur pour tous. Je ne m'étais pas attendue à tomber amoureuse de lui. C'était à la fois une bénédiction et une malédiction. Cela compliquait tout entre nous autant que c'était beau. Nous en venons de parler d’Isla. Je lui livre ce que je pense sans chercher à minimiser la situation. Je ne l’avais pas fait plus tôt pour ne pas impacter sur sa propre relation avec elle. Je l’avais laissé se faire sa propre opinion et ne pas tenir compte de la mienne. Est-ce que j’appréhendais qu’elle puisse lui aussi le laisser tomber? Oui. Je l’avais d’ailleurs mise en garde à ce sujet là. Je resterais toujours un peu méfiante sur ce point à son égard. Elle l’avait déjà fait alors que nous avions partagé un lien extrêmement fort pendant des années. Cela ne faisait que quelques mois qu’elle s’était donné à Torrhen. Nous n’avions aucune garantie. Je secoue la tête Elle devra faire ses preuves. Je ne crois désormais que ce que je vois. Et, si elle m’aimait vraiment comme tu le penses Torrhen, avant même de se laisser aller avec toi, elle serait venue m’en parler. En l’énonçant, je me rendais compte que j’en voulais à la Peyredragonnienne de ne pas l’avoir fait… Tout comme elle ne l’avait pas fait jadis avec Orys. Pourtant, nous en avions parlé et elle savait combien cela m’avait blessé. Je m’étais mise en retrait, j’avais été sincèrement heureuse pour lui et elle. Mais cela m’avait blessé qu’elle ne tienne pas compte de moi alors même ou, j’estimais peut-être à tort, que, de mon côté, je l’avais toujours fait. Je ne suis pas d’accord avec toi. Je la connais depuis bien plus longtemps que toi. Même si elle a changé comme moi j’ai changé, ce n’est pas moi qu’elle recherche, c’est toi… Elle est attachée à l’ancienne Rhaenys oui. Mais pas à moi. Elle s’accroche à une personne que je ne suis plus, à une époque où tout était plus simple, plus facile. Je suis le passé. Tu es le présent… En tout cas c’est l’impression qu’elle me donne. Je ne lui reprochais pas cela. J’acceptais la situation comme elle l’était réellement. Isla courrait après une chimère. Ce n’était pas la femme que j’étais qui l’intéressait. Tout le montrait : la manière dont les choses avaient commencé avec mon époux ; l’imprudence et l'indiscrétion dont elle avait fait oeuvre ; les erreurs qu’elle avait commise et cumulée. Torrhen n’était pas fautif car il ne connaissait pas tout cela. Isla, elle, n’avait aucune excuse. Elle connaissait les tenants et les aboutissants de ce genre de relation. Elle savait comment se comporter. Elle savait les mesures que l’on devait prendre. Comment ne pourrais-je pas lui en vouloir? Ne va pas trouver Orys si tu ne le désires pas. Avec ou sans moi, c’est à toi de voir. Je pouvais faire le pont entre eux. Ou non. Pour ce qui est d’Isla, j’irais lui parler mais ne t’attends pas à ce que cela soit simple et que tout se règle rapidement. Et je ne veux pas que tu sois là. Je t’en parlerai ensuite. Elle le fera sûrement avant. Mais ce sera entre elle et moi. Il se retrouvera sinon entre deux feux. Il essayera de prendre position, et cela ne pourra que mal finir. Je regarde l’horizon quand il me le désigne. La cité est triste, morne, sans vie. Je n’aime pas cet endroit mais je ne lui souhaite pas d’être dans cet état. Je me sens, quelque part, coupable de cette situation. J’aurai du arriver plus tôt. J’aurais du prévoir que l’Orage allait tomber. J’aurai du mieux protéger son peuple et sa Reine. Je n’oubliais pas. Je n’oubliais pas qu’elle était entre les mains de notre ennemi. Moi aussi. Je suis fatiguée de tout cela. De cette guerre, de tous ses morts, de cette souffrance. Je tourne le regard vers lui à sa demande et lui souris doucement.  La tempête est désormais à notre niveau et la pluie commence à tomber. Je caresse doucement son visage, chasse l’eau qui le mouille et imbibe ses cheveux, sa tenue, même si elle revient rapidement. Un éclair zèbre le ciel au dessus de la mer déchainée alors que j’approche ses lèvres des miennes. Je scelle le baiser qu’il m’a demandé. Papillon qui se pose sur sa bouche, qui laisse ensuite place à un dragon plus passionné et plus vorace. Mes doigts glissent dans ses cheveux. Mon souffle se fait de plus en plus court, et je me détache de lui légèrement haletante. Je caresse du dos de la main une dernière fois son visage avant de lui dire.  Tu vas finir par tomber malade. Une chambre t’a été préparée. Quelques pièces séparent la sienne de la mienne dans laquelle je ne reste, de toute façon, pas. Isla a été logée un peu plus à l’écart, à l’étage de Mina Swann. Non pas pour la chasser mais parce qu’il n’était pas question de donner un grain à moudre aux rumeurs. Orys et Lord Connington se trouvaient, pour leur part, dans notre couloir également. Prince et régent de l’Orage. Je vais demander à ce qu’on te montre tes quartiers. Je vais aller voler. Il voudra sans aucun doute passer du temps avec Isla alors je m’effaçais sans qu’il n’ait besoin de me le demander. Une fois changé, il pourra prétexté une quelconque réunion pour la faire venir à lui. Tu peux utiliser ma chambrée comme bureau. Je n'y suis que de passage. ajoutais-je avant qu'il ne me demande où il pouvait travailler. Elle était surveillée et il pouvait y laisser des documents stratégiques. Ce n'était pas moi qui irait les lire s'il ne me disait pas de le faire.




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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyVen 13 Oct - 21:32



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Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Accalmie, la plus haute des tours, MOIS 7 SEMAINE 1 DE L’AN 1 DE L’ERE DES LUTTESs
Je peux passer de la chaleur au plus grand des froids, avec Rhaenys. Elle a ce pouvoir, sur moi. Je peux ressentir la plus grande espérance, avant de vibrer de plus amères tribulations de l'âme. Je ne sais pas comment tout ça va se terminer. Que l'on retrouve un peu de paix ne me rend pas l'impression que nous finirons par l'emporter et par être heureux, un jour. Ca m'incline à croire que cette paix-là peut durer. Qu'elle peut adoucir l'épreuve à venir. Celle de la souffrance, et de la mort, qui sont les sœurs jumelles de la guerre. D'une gloire partagée dont nous pouvons toujours nous saisir. Peut être mieux, plus tard.


Je ne sais pas. A chaque fois que j'ai cru qu'il y avait de plus grands motifs d'espérance, tout est redevenu pire qu'avant. Sans doute parce que Rhaenys n'est pas le soleil ; elle est une comète, qui transperce le ciel, les nuages, et toute la voûte céleste. Elle irradie le monde. Mais se consume au passage, pour toutes les horreurs que ce monde lui inflige. Ce pour quoi j'ai aussi ma propre part. Je m'en veux, mais si l'on fait toute la somme de mes insuffisances, à quoi cela servirait sinon qu'à gourmander tous ceux qui se définissent et se reconnaissent comme mes ennemis ? Je baisse la tête, devant la rancoeur de Rhaenys pour Isla.



| Tu es injuste. Elle ne t'a pas abandonnée par plaisir ou par désintérêt, pour toi. Tu sais autant que moi qu'elle se faisait cogner, et forcer en toutes choses, par son connard de mari. |


Je soupire, me masse l'arête du nez, là où ma cicatrice me démange moins qu'autrefois, mais que j'effleure malgré tout du bout des doigts comme pour essayer de l'effacer discrètement. On ne se refait sans doute pas... Et elle a raison, sur le fait qu'elle aurait pu lui en parler. Oui, elle aurait pu. Mais l'aurait-elle dû?


| Quant au reste, lui as-tu fait un accueil susceptible de la mettre en confiance pour ce genre de choses ? Je ne te reproche pas votre relation, Rhaenys. Mais si tu te mets un instant à sa place, tu comprendras que désormais, elle a surtout l'impression de t'avoir perdue pour de bon. Tout en ne rêvant que de te retrouver. Je la crois, quand elle le dit. Elle ne m'a je crois menti sur rien. Mais ce n'est pas à moi de défendre son point de vue. Je te dis juste que comme je me suis trompé, et elle aussi, sur le fait de vivre notre relation comme nous l'avons fait, toi tu te trompes sur ses intentions. Et tu en exiges trop, de la part d'une femme qui est une victime et qu'elle est aussi désormais ton sujet, et plus tellement ton amie. |


Pas du fait d'Isla. Pas du fait de Rhaenys. Mais comment soutenir qu'elles le sont encore, quand on voit cette guerre de l'intime qui se joue. Rhaenys avait promis devant Isla et devant moi, lors d'une de nos précédentes entrevues, qu'elle nous laissait libre. Quels avaient été ses mots, déjà ? « Je n'ai jamais été jalouse, apporte lui le réconfort et la passion... » Je ne sais plus. Mais cette relation, Rhaenys l'a validée, avant de l'avoir entrouverte et promue dans nos jeunes mois. Et puis, elle a vu Orys, et elle a rétropédalé. Je comprends les raisons. Je regrette l'affront. Mais si à chaque fois qu'elle entrouvre la porte puis la reclaque sur les doigts d'Isla, comment peut-on espérer arranger les choses ?


La discussion m'épuise. Quelque chose de gros, et d'ancien, se joue entre les deux anciennes amantes. Je prends les flèches perdues. J'ai la carapace épaisse. Mais maintenant que j'ai compris que ce que j'ai idéalisé après l'avoir rejeté n'est qu'une chimère, je ressens beaucoup moins d'enthousiasme à l'idée de persévérer. Il me semblait cependant essentiel de rappeler à Rhaenys que le rejet ne venait pas d'Isla. Mais aussi... Que c'est sa volonté propre.



| Je ne te force pas plus, avec Isla. Tu lui parles si t'en ressens le besoin. Sinon, nous ferons sans. |


Nous n'avons rien du quatuor que l'Impératrice décrit. Toute potentialité est mort-née dans les non-dits, dans les secrets, et dans la précipitation. Leurs passifs à tous les trois sont complexes, et je me retrouve piégé dedans. J'ai un mince sourire quand ma femme évoque sa fatigue. Un sourire triste, d'abord, et plus mauvais, ensuite. Presque carnassier.


| Fatigué, et pourtant, je suis à ma place, n'est-ce pas ? J'aurais dû être là plus tôt, mais je ne peux pas tuer sur le Trident, tuer dans le Val, dans les îles, et tuer ici en même temps. |


J'inspire, profondément.


| Maintenant que le Bief s'est enhardi à croire qu'il peut nous battre, nous pouvons le corriger. |


La pluie tombe. Elle tape la terre, et les tuiles d'ardoise du toit de la redoute, tout en haut de la tourelle. Très vite, je suis trempé, et reste là, devant elle. Le tonnerre claque, et la voilà qui avance. Qui m'embrasse. Aussitôt je soupire, d'aise et de soulagement. Remue à peine les lèvres, d'abord, avant de répondre maladroitement à un baiser plus empressé de sa part, grognement contenu bouche fermé quand ses mains embrasent mon cuir chevelu. La belle finit par me laisser là, le souffle court et frustré autant que gratifié, le regard surpris d'avoir été ainsi repu et pourtant remis à distance. J'écoute le reste, mais mon regard jamais ne se détourne de ses prunelles.


J'attire sa taille, contre moi, d'une main passée dans son dos, sur ses cuirs.



| Viens avec moi, plutôt. |


Je lui souris. Le premier sourire franc et réjoui depuis longtemps, moi qui avais tant essayé de me montrer réconfortant et pas plus, mais cette fois le Loup se réveille, il a les crocs, et je dois pourtant tout contenir.


| Toi, montre moi mes quartiers. Ou le bureau. Je m'en fiche. Et redonne-moi un baiser, ou deux. |


Je lève les mains, en l'air, paumes ouvertes.


| Je vais attraper froid, tu l'as dit. Tu es le feu, alors joue ton office ? Et tu iras plus tard retrouver Isla, ou moi. Ou tous les deux. Et nous réglerons tout cela. En attendant, tu ne peux pas m'avoir soumis au souffle du dragon et me laisser mi-cuit comme ça, tu te ferais plus cruelle que tu ne l'es réellement. |


De l'humour, maintenant. Après tout le reste. L'avenir est sombre, et nous souffrirons tous encore de nos amours. Mais quand il est beau, on peut se permettre de le polir un brin, avant de le couvrir de sang. Non ?
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Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyMer 18 Oct - 15:50

When love sucks
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Je secoue la tête Tu n’étais pas là Torrhen. Juger une situation au seul regard que tu connais, c’est à dire le sien, c’est ça qui est injuste. Ce n’était pas moi qui l’était. Isla avait fait un choix, et même plusieurs. Elle avait les moyens de faire changer sa situation. Elle avait eu plus d’une occasion de le faire. Elle n’en avait rien fait. En quoi étais-je la fautive? J’avais essayé. Combien de lettres avais-je envoyé? Combien de fois lui avais-je proposé que nous nous voyons? Je ne minimisais pas ce qu’elle avait subi, loin de là. Pour autant, ce n’était en rien moi qui avait coupé les ponts, qui avait abandonné l’autre. Ce débat, de toute façon, je n’avais pas à l’avoir avec l’homme en face de moi. J’irais la trouver. Pas aujourd’hui, plutôt demain après que nous ayons discuter de l’avenir du royaume. Et qu’aurais-je donc du faire? Encore une fois, tu n’étais pas là Torrhen. Aurais-tu accueilli les bras ouverts une vieille connaissance qui t’a tourné le dos sans raison par le passé, alors même que tu viens de perdre l’une des personnes les plus proches de toi? Lui aurais-tu fait confiance? Encore une fois, tu ne regarde que de son côté et non du mien. Soit, tu estimes que j’ai mal agis avec elle et que je suis en tort. Pour autant, tu n’as pas ton mot à dire, amant ou non. Je soupirais. Je pouvais comprendre qu’il l’écoute, mais de là à me juger aussi sévèrement qu’il le faisait? Ca, je ne l’acceptais que difficilement. Ce qui se passait entre Isal et moi ne le regardait pas et à vouloir jouer les intermédiaires, il ne ferait qu’aggraver les choses. Pire, à me faire que des reproches sur mon attitude, il ne faisait que me conforter dans l’idée que désormais, je n’avais peut-être plus ma place à ses côtés. Je n’aimais pas l’image qu’il renvoyais de moi. Je n’étais pas sans coeur. Je n’étais pas insensible. La Peyredragonnienne lui avait parlé à lui et non à moi. c’était à lui qu’elle avait livré son passé, ses terreurs, ses déboires, ses tracas. lui, et lui seul. Qu’aurais-je dû faire? Je n’avais pas la faculté de lire dans les esprits. On pouvait bien me donner des défauts mais l'égoïste n’en faisait pas partie.J’avais un goût amer dans la bouche que Torrhen puisse sous-entendre le contraire. Il avait l’oreille qu’elle avait choisi. Encore une fois, elle avait fait ses propres choix. Elle non plus ne pouvait pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. Qu’importe. Je n’irais pas convaincre du bien-fondé de mes agissements. Si le nordien voulait lui donner raison qu’il le fasse. Pour l’heure, nous avions nos propres problèmes à résoudre. Je voulais que les choses s’arrangent entre mon époux et moi. J’aimais Torrhen, cela ne faisait pas le moindre doute. J’étais fatiguée par tout cela, par cette guerre, par ce qui nous séparait. J’avais besoin de lui et j’osais croire qu’il en était de même pour lui à mon égard. Nous n’avions que trop longtemps était loin l’un de l’autre. Nous avions couvert plus de terrain, mais nous avons creusé un fossé entre nous. Ensembles nous étions bien plus forts que séparés. Profitons de la mésestime qu’il a à notre égard pour le frapper de plein fouet. Il nous pensera affaibli, et touché en plein cœur. Il nous sousestimera et alors nous lui montrerons… Non, nous montrerons à tous ce qu’il en coûte.

La tempête est désormais sur nous, et la pluie règne en ces lieux. Je libère le nordien. Je ne l’ai retenu que trop longtemps à un endroit où je ne l’attendais pas d’ailleurs. Je sursaute de surprise quand il m’attrape par la taille pour m’attirer de nouveau contre lui. Je l’interroge du regard à travers le rideau d’eau qui tombe entre nous, sur nous. Ce n’est pas tant ces mots que son sourire qui se dessine sur son visage. Ce dernier s’adoucit et ses demandes me font secouer la tête et arquer un sourcil. Sa majesté désire-t-elle également que je lui frotte le dos et que je lui masse les pieds? lui répondis-je sur le ton de la taquinerie tout en levant les yeux au ciel.  Et pourquoi donc le Dragon voudrait-il rester avec un homme qui ne fait que parler d’une autre encore et toujours? ajoutais-je en reculant, puis en tournant le dos. Je fis plusieurs pas en direction de la porte de la tour, puis frappa deux coups. Les gardes l’ouvrirent aussitôt, s’écartant pour me laisser passer. Sur le palier je tournais la tête vers le nordien  Je vais finir par croire que les loups aiment prendre l’eau et avoir froid. Je le taquinais bien évidemment. Je lui souriais avant de lui faire signe de me suivre. A l’abris, je pris sa main dans la sienne, le guidant - ou nous perdant allez savoir - à travers les couloirs et les escaliers jusqu’à arriver dans ce couloir où nous logions. Je lui désigne une chambre et lui indique que c’est celle qui lui a été attribuée, avant de le conduire jusqu’à la mienne. On nous ouvre la porte, inspecte l’intérieur avant de nous laisser y entrer. Je prends l’un des deux linges secs posés devant le feu de la cheminée qui a été allumé, pour revenir jusqu’à lui. Assis-toi. lui ordonnais-je tout simplement. En attendant qu’il le fasse, je détache Noire-Soeur et la pose non loin. Une fois l’homme en place, j’entrepris de sécher autant que je le pouvais ses cheveux, imbibant le tissu d’eau. Cela fait, je le laissais retomber à terre. Ne bouge pas. lui soufflais-je, avant de venir caresser doucement son visage. Je traçais le contour des marques sur sa peau, avant de venir y déposer de légers baisers. Arrivée à ses lèvres, je mêle d’abord nos souffles Passe tes mains autour de ma taille Torrhen. lui dis-je avant de venir m’asseoir sur ses jambes. J’inspire par le nez et expire par la bouche doucement, laisse passer la tempête en moi… Ou plutôt essayant de l’apprivoiser. Je me concentre sur ses yeux, si sombres et pourtant si expressifs, m’accroche à la familiarité et à la sécurité qu’il m’inspire. Je tremble légèrement, mais je n’ai pas froid  Je ne gagnerais pas ce combat, je le sais, mais je ne renonce pas pour autant. Je finis par poser mon front contre le sien, mes mains posées sur son cou. Je reste ainsi de longues minutes avant de venir sceller nos bouches. Je finis par l’embrasser, d’abord doucement puis plus passionnément, essayant de chasser le trouble que je ressens par un autre bien plus agréable.





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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyMer 18 Oct - 21:30



 When love sucks
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

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J'entends les arguments de Rhaenys. Mais je veux qu'elle entende aussi les miens. Je comprends ses réticences et ses précautions ; il faut prendre garde dans nos analyses, c'est indispensable. Et pourtant il faut aussi s'ouvrir aux autres pour les comprendre, sous peine de devenir fou à se torturer l'esprit pour tenter de rationaliser tout ça. Je sais qu'Isla n'est pas blanche comme neige, non plus. Je sais qu'elle a parfois cultivé le doute, volontairement ou non. M'étais-je emballé trop vite à Fort-Darion, quand elle en était venue à négliger ma propre invitation, personnelle, et mon cadeau, pour privilégier ses amis de Peyredragon, et Orys avec eux ? La plupart des récriminations de ce genre partent simplement de non-dits, d'omissions malencontreuses. Il est temps d'en finir avec tout ça.


| Je ne te donne pas de leçon, mon amour. Je sais que tu en as souffert. Et je sais que tu n'en veux pas aux autres juste comme ça, sur un coup de tête. Mais ce qu'a subi Isla, c'est pire que tout. Je connais le poids des violences quotidiennes, des assauts de ceux que l'on considère comme les nôtres. Je dis simplement que sa position n'était pas enviable et ne lui permettait certainement pas de s'ouvrir à toi. Et je pense qu'après... Peut être aurait-il pu mieux faire. Mais tout le monde ne sait pas forcément comment combler un fossé, même quand il ne s'est creusé que malencontreusement. |


Son attaque finale m'arrache un sourire, même si pas vraiment de bon cœur. Touché.


| Coucher avec elle ne me rend pas légitime pour défendre sa cause. En revanche, défendre tes amitiés passées qui feraient mieux de se raviver pour ton propre bien, et celui des autres d'ailleurs, c'est tout à fait dans mes cordes. |


De toute manière, il n'y aura nulle guérison sans dialogue. Nulle avancée sans sacrifices. Chacune devra mettre de côté, ou plutôt non, partager, ses peines et ses déceptions, pour que l'autre en prenne pleinement confiance de ce qu'elles avaient subi, l'une comme l'autre. Ca ne se ferait pas sans heurts. Parce que l'amour indicible d'Isla ne souffre plus les vexations, et que la rancoeur et la déception de Rhaenys se mâtinent de défiance. Et tout ça à cause de moi... Je n'ai pas été très finaud, dans cette affaire. Mais il est trop tard pour avoir des regrets. Je les aime tous les deux, et maintenant je ne peux plus arrêter la marche en avant de ces deux relations. Je ne le souhaite pas, de toute façon.


Cet espoir que me donne Rhaenys, ténu, au milieu de la tourmente, je m'y raccroche comme un fanal en plein milieu d'une bataille. Je sais qu'il n'y aura pas de fin heureuse pour tout le monde, et que nous souffrirons forcément de nos choix, de nos amours. Mais je ne peux pas la rejeter, pas quand elle s'avance vers moi. Pas au milieu de la pluie qui dilue nos silhouettes et nous brouille la vue, et qui pourtant nous rapproche.


La belle me tance.



| Le dos vas bien, les pieds aussi. En revanche, les épaules, c'est une vraie plaie, et mon genou gauche va me faire grandement souffrir avec toute cette eau. |


Quant au reste...


| Peut être parce que le Dragon aime ce fameux Loup, et que cela suffit. |


La belle aux cheveux d'argent appelle la garde et nous fait escorter à travers couloirs et escaliers, alors que sa main rejoint la mienne. J'ai un regard amusé, enfin un peu confiant, pour elle. A l'intérieur, je rugis, mon thorax vibrant d'une victoire rageuse. Je n'ai aucun égard pour mon propre appartement. Seulement pour le sien. Je n'ai pas froid, dedans, même si je suis totalement trempé. Je déboucle mon propre fourreau, et laisse Hurlements rejoindre Noire-Soeur, m'assieds, obtempérant de bonne grâce, avant qu'elle ne commence à me sécher les cheveux. A m'embrasser de petits baisers, si doux, presque timides. Mon cœur ne vrille pas. Il cogne, ne souhaitant que se dégager de la prison de côtes et de chair qui le recouvre. Nos souffles se mêlent. Elle est si près...


Plus près qu'elle ne l'a jamais été en bien des mois... Je déglutis, obéissant à son dernier ordre, grosses paluches de tueur encadrant son bassin à son invitation.


Ses fesses se posent sur mes jambes. Elle discipline sa respiration, et n'ai d'yeux que pour toutes les infinies nuances de son visage, de son expression. Ses mains sur mes joues... Les miennes restent sur son bassin, alors que le bout de mon nez pousse le sien pour m'ouvrir le chemin de ses lèvres, que je ne franchis pourtant pas. Je la laisse, là. Savoure son odeur. Sa chaleur, incroyable comme toujours, que je ressens sous son front, transpirant chaque pore de sa peau.


Et puis, le baiser. Une caresse, d'abord. Chaste. Tendre. Un baiser de pression, l'un contre l'autre. Et très vite sa bouche qui s'entrouvre, ma langue qui cherche la sienne. Timidement, d'abord. Mais leur contact m'électrise. J'expire lourdement du nez, quittant son bassin pour son visage, filant mes larges mains courant sur sa peau de ses joues à ses tempes, et le bruit de nos baisers, humides, sonne la sarabande de mon cœur qui s'envole. Et je romps, finalement, front contre le sien, souffle lourd.



| Est-ce que tu m'autorises à te toucher la peau ? |


Je discipline mon souffle.


| Est-ce que je peux te débarrasser de tes cuirs, de ta veste, et profiter de toi, peau contre peau ? |


Je l'embrasse, d'un lent, très lent baiser, à nouveau, alors qu'elle doit bien sentir sous elle le désir éruptif qu'elle provoque ; je retrouve ma femme, l'amour de ma vie. L'un des deux, désormais. Mais Rhaenys est ma femme. Comme aimer Isla est atypique, aimer Rhaenys est spécial. Je ne veux pas la forcer, ni la briser, par mon empressement.Je souffle, avant de rire silencieusement contre elle, ma large carrure secouée de mon amusement.


| C'est horrible, comme j'ai envie de toi, si tu ne m'avais pas prévenu d'y aller doucement, on serait déjà au sol, par les dieux. |


Je rouvre les yeux. L'embrasse, sourire jusqu'aux oreilles, la serrant un peu plus fort, mais toujours au travers de ses vêtements.


| J'ai très envie de te faire l'amour, ma Dame l'Impératrice. J'espère que ta guérison implique d'y sacrifier ta vertu sinon je ne saurais jamais dormir après ça. |


Je m'amuse de ma propre bêtise, l'embrasse, toujours avec tendresse, ne souhaitant que goûter encore à sa passion, à son souffle, son odeur et son goût. Ma main droite glisse le long de sa chute de reins, gâchée par sa tenue mais qu'importe, je la sais divine, là, juste en dessous. Du bout des doigts de ma main libre, j'effleure sa joue.


| Je t'aime tellement, tu sais. Je sais que tout ça ne nous fera pas oublier cette période, dure et cruelle. Mais je t'aime. Tu m'avais manqué, comme ça. Et même si ça ne va pas plus loin ce soir. Je suis content, et fier. Et je vois tes efforts. C'est tout ce qui compte, pour moi. C'est tout ce qu'il me fallait pour comprendre que malgré tout ça, tu m'aimes encore. Je t'aime Rhaenys. |


Je suis sincère, et ému. Je dois encore déglutir, et la serrant plus fort de ma main dans le creux de ses reins, j'embrasse son front, le bout de son nez, le coin de ses lèvres, l'arête de sa mâchoire...
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MessageSujet: Re: When love sucks   When love sucks EmptyJeu 19 Oct - 21:46

When love sucks
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Je ne réponds que par un haussement des épaules concernant Isla. Je lui avais indiqué que cela, au fond, ne le concernait pas. Le regardait oui, mais il n’avait pas son mot à dire sur la manière dont je devais ou non me comporter avec elle. Cela était entre elle et moi. Il ne pourrait pas comprendre mon point de vu, pas alors qu’il avait eu celui de son amante en premier. je ne lui en voulais pas pour cela, même si c’était injuste. Je n’étais pas une femme cruelle et il me savait. J’avais tout de même le droit d’être en colère et de ressentir de la rancoeur envers elle et les choix qu’elle avait fait.

La pluie sur nous, je finis par l'entraîner dans les couloirs et lui montre d’abord sa chambre et ensuite la mienne qui pourrait lui servir de bureau vu que je n’y étais pas franchement souvent. Je lui avais dit, je n’aimais pas cet endroit et je ne m’y sentais pas en sécurité. Je posais Noire-Soeur parce qu’elle restait à portée, et uniquement pour cela. Mon époux dépose à son tour Hurlements. J’imaginais sans mal que Glace lui manquait mais me réconfortait en me disant que je lui avais offert une épée de bonne qualité et facture. Elle n’avait pas tout le passif de sa première lame, mais elle avait été forgée avec une partie de mon ancienne arme que j’avais moins même hérité de certains ancêtres. Il la lèguera plus tard à notre fils et j’en ferai de même avec celle de ma sœur à Athynea. Elle pourra retourner à Peyredragon et dans la lignée des Targaryens. C’est ce qu’aurait voulu Visenya, j’en étais certaine. Epée posée, Torrhen s’assit sur la chaise comme je lui avais demandé. Je pris place sur ses jambes, difficilement, je le reconnaissais. Ma respiration s’était emballée, que je réfrénais plus ou moins bien. Je n’étais pas à l’aise, mais je prenais sur moi. Il pose ses mains sur ma taille comme je lui avais indiqué. Une partie de moi veut partir en courant. La seconde rationnalise, et était prête. C’était moi qui lui avait demandé. c’était moi qui était donc maitresse de la situation. Je ne la subissais pas. Le Nordien me laisse faire, s’adapte à mon rythme et cela m’aide plus qu’il ne le pense ou s’imagine. J’ai besoin d’avoir s’impression de contrôler même si une voix me chuchotait qu’il pouvait faire de moi ce qu’il voulait. Il était assez fort pour cela, et ma condition physique n’était pas optimale. J’avais perdu beaucoup de poid et si je me remplumais légèrement, je restais maigre comme je ne l’avais jamais vraiment été. Bouche contre bouche, l’homme est prudent même si ses mains finissent par quitter ma taille pour venir doucher ma peau à d’autres endroits. C’est beaucoup, et lorsqu’il éloigne légèrement son visage du mien, je ressens comme un certain soulagement. J’ai initié ce baiser et je ne le regrettais pas, mais le tout c’était… Trop. Je suis incapable de lui répondre de prime abord alors même que je connais déjà la réponse. Je n’ai que trop conscience de ce qu’il a en tête. Je sais qu’il ne me ment pas quand il m’affirme avoir envie de moi. Je sais aussi que ces mots n’ont pas de vocation à me mettre la moindre pression. Je soupire et pose ma joue dans sa paume de main quand il me dit être conscience des efforts que je fais à son égard. Ce n’était pas parfait, et cela ne le sera pas du jour au lendemain non plus. Un pas après l’autre. Je savoure ses baisers et quand ces yeux retrouvent les miens, je ravale les excuses qui me brûlent les lèvres. Je n’ai pas à m’excuser. Je ne suis pas fautive. Et je n’ai pas à lui donner l’impression qu’il me donne, justement cette impression. Pas aujourd’hui finis-je par lui dire. Ce n’était pas un non. C’était un oui même s’il m’était pas immédiat. Merci ajoutais-je Et je vois aussi tous les efforts que tu fais. ñuha jorrāelagon. Hēnkirī iksi kostōba. Ao own ñuha prūmia. Avy jorrāelan. Je ne peux sans doute pas t’offrir tout l’amour que tu mériterais avoir. Mais je remercie les Dieux d’avoir fait croiser nos destinées. Ne doute plus jamais de ce que je ressens à ton égard. Tu m’imagines pas à quel point cela m’a fait du mal que tu puisses penser que je t’aime moins.




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Rhaenys Braenaryon
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When love sucks
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Accalmie, la plus haute des tours, MOIS 7 SEMAINE 1 DE L’AN 1 DE L’ERE DES LUTTESs
C’est doux. Et c’est terrible. Ca m’échauffe tout à fait, avec une aisance qui paraît inaliénable. L’optimisme ne règne pas, pourtant. IL n’est pas ravivé. La vilaine destinée me colle à la peau comme un sentiment tenace depuis des mois, maintenant. Depuis que j’ai envoyé ma femme au sud. Et pire encore depuis que j’y ai perdu un fils à naître. Les autres enfants sont tous vivants, encore. Et moi aussi. Mais à Herpivoie, durant la bataille du Trident, je suis encore passé très, très près, de me faire tuer. La bataille a été brutale et sans concessions, je n’ai eu que pour seule chance d’avoir RHaenys qui arrive à temps pour parachever un plan d’opportunité, et un acte de foi envers elle. Si elle avait ajourné sa venue pour se consacrer à une urgence locale sur le front sud, alors les choses seraient vraiment devenues terribles, pour moi et pour mon armée. Nous aurions simplement été encerclés, et puis détruits.


Je serais mort, sans la revoir.


Sans avoir revu mes enfants, non plus, ni conforté Jon et Walton, ni réconcilié avec Jeyne. Ni vu mes deux plus petits grandir.


Sans avoir pu aimer Isla, non plus.


La vie, ça ne tient pas à grand-chose. Une seconde de retard pour lever son bouclier ou parer un coup. Un tir malchanceux, une péripétie quelconque, et on se fait raccourcir d’une tête, on perd un membre, on se vide de son sang, et on risque l’intrusion dans notre corps d’esprits malins qui nous donneront la fièvre, et qui nous tueront à petit feu.


Ses baisers, eux, ne me donnent pas plus d’espoirs que le reste.


Ils me donnent du bonheur. Brut. C’est très différent, et pourtant tout aussi indispensable. Ca apaise mon âme, et si les battements de mon cœur sont lourds, puissants, ils n’en sont pas moins fréquents, réguliers, comme si l’horlogerie de mon cœur était doucement remise à sa place. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que l’on me laisse là, désireux de plus et pourtant contenté d’assez. J’entends l’appel de son corps à la limite, je sens ses muscles se tendre, son souffle rester là, captif. Je soupire, autant d’aise et de frustration, mais compréhensif. Comment me jeter en avant dans les bras de ma femme, alors que je comprends sa retenue ? Je continue de l’embrasser, avec la plus grande précaution, la plus profonde tendresse.


Son front. Sa joue, sa pommette, l’une de ses mains, que je redresse jusqu’à mes lèvres. Je reste tendu, désireux de plus. Mais c’est cela qui m’a le plus manqué, avec ma femme. Ces moments d’exploration et de partage, ces instants volés au monde malgré le poids écrasant de nos couronnes et de nos responsabilités. Je souffle, contre elle. La serre, plus fort.



| D’accord. Pas aujourd’hui… |


Je souris, le nez dans son cou, mes lèvres et ma barbe au creux de sa clavicule.


| Demain, alors ? |


Je souffle du nez, amusé, partant d’un rire léger.


| Je ne douterais plus. J’ai compris, maintenant. Et moi aussi, je t’aime. C’est l’une des rares évidences et certitudes que j’ai encore, devant la tempête et l’abîme qui nous guettent. Moi aussi, je donnerais tout, pour toi. Ensemble, et c’est tout ce qui compte. Laisse-moi m’habituer à tout cela, à toi et à tes sentiments, à ceux d’Isla, à ce que nous devons faire. Je t’ai donné ma parole de faire mieux. Je compte bien la tenir. Je veux te rendre heureuse. | Le début est lent. Les phrases hachées.


La câline, encore. L’embrasse. Caresse ses joues, ses tempes, le bord de ses yeux. Capture encore ses lèvres, son cou. Commence à me reposer contre son épaule, ou elle contre mon torse. Nous nous serrons l’un l’autre, un temps indéfini. Dans mon âme, rien d’autre que le violon de nos cœurs, de notre amour. Je n’ai pas beaucoup d’espoir. Mais je me sens en paix, malgré tout. Je finis par la réveiller à demi quand je la sens dodeliner de la tête.


| Je vais aller voir la troupe, Jentys-Zaldryze, et voir comment tout le monde s’installe. J’ai reçu quelques missives qu’il me faut trier. Ensuite, je te rejoins sous tente pour grapiller quelques heures de sommeil ? |


Je l’embrasse sur le front.


| Je t’aime, Rhaenys. |


Et sors, après une dernière pression sur sa main, un dernier regard, un dernier sourire de ma face ravagée.

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Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
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