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 When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]

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MessageSujet: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyJeu 2 Jan - 17:59







When Fury stirs the Storm
Torrhen Braenaryon

Des bruits d’armure dans le couloir, les portes qui s’ouvrent en grand, des soldats d’Accalmie et des Démalions entrèrent avec fracas dans la grande salle de banquet. Argella qui discutait se tourna avec la vivacité d’une panthère à l'affût malgré l’alcool dont elle était à présent bien imbibée. Déjà elle savait que quelque chose venait d’avoir lieu, gravissime vu la tronche qu’ils tiraient. Certains avaient du sang sur eux. Elle chercha son épée à son côté, rien. Et l'alcool avec ça qui ne l'aidait pas à garder son calme.

__ Qu’on aille me chercher mes armes et mon armure sur le champ !

Hurla-t-elle avant même qu’ils aient pu lui rapporter l’incident tout en se jurant que plus jamais elle ne se déplacerait sans arme ni armure. Mais quand elle sut, se fut pire, elle fut submergée par une fureur telle qu’elle ne sentit rien quand sa coupe se brisa entre ses doigts entaillant sa main. Le chevalier qui lui faisait un rapport complet regarda le sang couler de la paume de sa Reine et s’interrompit une seconde.

__ Sous MON toit !

Rugit-t-elle sans même regarder sa main. Le chevalier reprit, un peu déstabilisé, mais pressé de transmettre ses informations avant qu’elle n’explose littéralement sur le premier venu. Il était évident qu’elle bouillait intérieurement, cela transpirait par tous les pores de sa peau, elle brûlait d’une colère incontrôlable, dangereuse, mortelle. Un regard à Rhaenys qui venait elle aussi d’être informée par un Démalion et elle tourna les talons, sortant à grandes enjambées de la fête. La honte se battait avec la rage dans chacun de ses membres, dans chacun de ses pas, dans sa tête et dans son cœur, dans ses yeux, dans ses veines. Lesyn Raybrant, Yesaminda Forel. Garlan, pauvre Garlan. Son épouse et son enfant à naître.
Des serviteurs arrivèrent avec tout son barda.

__ Mon cheval !

L’aide de camp de la Durrandon partit s’occuper de seller la royale monture. Elle entra dans la première pièce qu’elle trouva, mit tout le monde dehors en un mot, sauf deux servantes et se déshabilla en hâte avant d’enfiler son armure de cuir et sa cotte de maille, aidée par les deux femmes qui sentaient bien qu’elle avaient plutôt intérêt à se dépêcher. Le silence entrecoupé de cliquetis et de bruits de lanières de cuir qu’on boucle à la hâte étaient si pensant qu’on entendait presque les grondements sourds de l’Orage qui se déroulaient dans les yeux céruléens de la grande brune. La honte venait de prendre le dessus. Ses gens, chez elle, pour la deuxième fois. Elle ravala ses larmes et se dirigea vers la porte, alors que quelques parties de son armure n’étaient pas encore fixées. Elle l‘ouvrit tellement fort que le battant manqua d’exploser en frappant le mur avant de revenir rapidement sur elle. Mais elle était passée. Les servantes qui la suivaient manquèrent de se prendre la porte, mais l’évitèrent de justesse, cependant quand elle sortirent, il était trop tard pour rattraper la furie. Cheval et écuyer dans la cour. Les gardes royaux déjà prêts à partir avec elle. Torrhen était là. Elle s’arrêta net sur les marches du perron et le fixa un moment, se noyant dans le remords. Elle ne comprenait pas, elle avait pris toutes les mesures, elle avait tout fait pour que le drame de la dernière visite de Rhaenys ne se reproduise pas. Cela n’était donc pas suffisant ? Des larmes à nouveau lui piquèrent le nez. Ce sentiment d'échec, d’avoir failli à sa tâche, à son devoir en tant qu'hôte et en tant que Reine, avant même le début de la campagne de Printemps. Elle eut un rictus de dégoût, puis elle descendit les marches et lui posa brièvement la main sur le bras sans oser lever les yeux vers lui. Elle se mit en selle. Elle ne pouvait pas parler, elle ne pouvait même pas le regarder dans les yeux. Elle les ferma un instant et soupira avant d’éperonner durement Sombre Orage qui était déjà prêt à exploser. Le fait que l'Empereur arrive à suivre lui importait peu. Elle avait envie de battre la campagne de tuer tout ce qui se trouvait sur son chemin et d’aller directement vers Hautjardin défier les véritables responsables de tout cela : Le Grand Septon et le Hightower.

Arc et flèches sur le dos, épée au côté, couteaux sur la poitrine, dagues aux cuisses et aux mollets, elle suivait la direction indiquée par ses hommes en scrutant la nuit. Les chiens avaient été lâchés aux trousses des fuyards, le battement des sabots sur la terre sonnait comme des tambours de guerre. Une fois suffisamment loin de la cité et de la foule, elle arrêta sèchement son cheval. Elle descendit afin d’analyser les traces repérées par un des chiens. L’homme courait aussi vite qu’il le pouvait et avait bifurqué hors du sentier. Elle hurla de toutes ses forces espérant que les traîtres l’entendent. Un rugissement de rage brute. Même ses hommes pourtant habitués à la fureur de la Reine guerrière se regardèrent interloqués. Elle tremblait. En s'attaquant à sa famille, ils avaient réveillé le plus sauvage en elle, attisant les braise de l'Orage qu'elle était.


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyVen 3 Jan - 13:25

La traque est rapide. L’enquête aussi. Quatre-cent gardes Demalion retournent le château, le camp, Accalmie. Outrepassant mes prérogatives, j’ai instauré un couvre-feu, j’ai fait fermer les portes, et mes troupes patrouillent partout pour ne rien manquer ni personne, pour rester sur le qui-vive. Retrouver les complices n’est jamais très difficile. Il ne faut pas longtemps pour que les choses se gâtent pour ceux qui ont été acheté, ont rendu service, ou ont simplement obéi au chantage qui leur était fait. Je ne peux pas dire que je prends de gants, dans cette course de vitesse et d’intelligence ; je ne m’interroge qu’à peine, quand vient le temps de cogner, de cogner fort, et de faire parler le plus vite possible les suspects d’un crime innommable, d’une tentative que je ne peux oublier ni pardonner. Ma conscience est nette. Guidée par le feu qui m’habite, par la tension qui étreint et étire chacun de mes nerfs, de mes muscles.


Ce moment où la rage change les hommes de bien et les rend cruels.


Homme de bien, l’étais-je encore, avec tout ce que j’avais fait ? Les guerres, les mises à mort, les conquêtes et les assassinats… J’avais les mains pleines de sang, plus que jamais. Nous battons les pavés de la ville, tirant de leur sommeil ou de leur labeur les gens que l’on nous désigne, au fur et à mesure. Je reviens après les deux complices trouvés au dehors, qui faisaient le guet à la sortie des catacombes. Déjà malmenés, déjà emmenés en prison… Et je croise Argella, qui vient d’être mise au courant. Combien de temps s’est passé depuis que j’ai tiré Athynéa hors de son berceau en proie aux flammes qui déjà léchaient ses couvertures ? Peu de temps. Mais j’ai l’impression que ça fait déjà une vie, et que j’ai encore vieilli de dix ans de plus d’un coup d’un seul. Sentiment désagréable, impression que je rejetais en bloc. Alors que la Reine de l’Orage part en piquant des deux, visiblement au comble de la fureur, je me tourne vers l’une de mes patrouilles qui revient de la ville. On m’informe qu’au moins deux réfugiés orageois ont été aperçus baluchon à l’épaule et sont partis. J’acquiesce sombrement.



| Amenez moi mon cheval, et faites prévenir la Reine. |


Rhaenys était partie avec quelques dizaines de gardes, ses dragons et les enfants, pour mettre ces derniers en sécurité pour de bon. Nous chevauchons alors. Et retrouvons bien vite la trace de la Reine, et du groupe qui l’escorte. Au trot, nous arrivons à leur hauteur. La Reine est vêtue et équipée en chasseresse, et je la connais assez pour savoir qu’elle irradie littéralement de colère et de hargne ; elle est bouleversée. Je fais signe de la main, paume vers le bas, à ma garde qui me suit, et je conduis ma monture aux côtés de celle de la souveraine. Moi aussi, j’enrage. Mais au-delà de la colère il y a le devoir.


| Ce n’est pas de votre faute, Argella. C’est plus la mienne. Et celle de nos ennemis. Alors, réfrenez cette haine que je lis en vous, amie, car elle vous fera tuer les félons alors que nous avons pour l’instant besoin de leurs secrets. |


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyVen 3 Jan - 16:33








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Argella connaissait le terrain comme sa poche. Elle avait effectué ici, de jour comme de nuit, à pied et à cheval, des centaines, peut-être des milliers de sorties, de patrouilles, de gardes, de fugues, de chasses. Chaque arbre, même dans l’ombre lui était familier, les sentiers boueux n’avaient aucun secrets pour elle. Elle était chez elle. Chez moi, sous mon toit, mes propres hommes, les réfugiés. J’avais mis en place un double système de sécrité pour les trier, s’assurer qu’ils n’étaient ni traîtres ni bieffois. Et pourtant ils sont passés à travers les mailles du filet?. Et ici même, malgré les précautions, ils sont entrés. Ils connaissaient eux aussi les passages. C’est ma faute, tout est ma faute, je n’ai pas été assez prudente, et pourtant je n’arrive pas à comprendre quelles erreurs j’ai commises. Elle ne digérait pas la trahison, elle ne digérait pas d’avoir été mise en faute et prise en défaut dans sa demeure, dans son royaume. L’Ordre… quel est-il ? Qui sont des gens. Nous avons surveillé les Septons, tout semblait calme. Où est notre point faible ? Nous avons tout fait pour que cela n’arrive pas. TOUT ! Elle grognait, elle reniflait. L’odeur de la rage avait prit le dessus sur le subtile mélange d’humus et d’iode venue de la mer toute proche. Parfois elle l’entendait frapper la falaise comme le lointain tonnerre. Les bruits de sabots couvraient ceux de la forêt et d’une éventuelle fuite, mais elle ne s’y perdait pas pour autant, concentrée guidée par les chiens et le lieu. Traces ici, branche cassée là, elle voyait comme seul le prédateur en chasse sait voir, malgré la vitesse de son cheval que sa garde Royale suivait difficilement. Pourtant je savais que Manfred aurait retourné certains des miens, je le savais, je le sentais. Bien sur qu’il la fait usant de tous ses atouts pour me voir tomber. Elle pensa à ses propres atouts, Mina, Garlan, Aylan, Rowenna peut-être Mahée et bien sur l’Empire. Suis-je donc une Reine de pacotille ? Elle grogna à nouveau.

L’Empereur restait froid, la jeune biche savait qu’il était touché, elle savait qu’il était en colère lui aussi, elle pouvait le voir même si c’était moins évident que sur son visage, elle le connaissait suffisamment désormais. Cependant il savait raison garder afin de faire son devoir, tandis que pour elle, s’était parfois plus difficile, même en temps normal. Mais là, c’était pire, la culpabilité de n’avoir pas rempli ses obligations vis à vis de ses amis et hôtes était telle qu’elle frôlait la folie, ce qui grondait sourdement à l'intérieur de son corps irradié par la tempête était une bête sauvage et féroce. Elle leva vers lui ses yeux azurs qui brillaient de rage et de larmes contenues. Bien sûr que si c’était de sa faute, et bien sûr que c’était avant toute chose celle de leurs ennemis et oui, elle les aurait tous tués, et des innocents avec eux s’ils s’en étaient approchés, mais elle savait aussi qu’il fallait les attrapper en vie pour les passer à la question. La question, la torture. Un éclaire de cruauté animale passa dans son regard. Encore mieux. La traque, la capture et la torture. Elle eut un léger sourire carnassier avant de tourner la tête et de se remettre en selle pénétrant dans le sous bois à une allure un plus faible qu'auparavant afin de suivre la piste et de ne pas finir par terre.

Un bruit. La Reine guerrière lèva le poing pour faire signe à tous de s’arrêter. Elle écouta, elle observa, quelques secondes seulement. Elle jeta un coup d’oeil à Torrhen. C’était un chasseur lui aussi. D’un geste de la main, elle lui indiqua la direction et se tournant sur sa selle, toujours en silence, elle fit signe à ses hommes, de faire le tour par le sentier pour les coincer un peu plus loin. Elle prit le pas, continuant à écouter et regarder toutes les traces que ses proies désormais conscient de ce qui les poursuivaient laissaient partout. Elle en montrait certaine à l’Empereur afin qu’il connaisse lui aussi leur façon de se déplacer. Ils fuyaient à toutes jambes, la peur au ventre.


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyVen 3 Jan - 21:19

Je connaissais moins Argella que Rhaenys. Elles étaient proches, toutes les deux. Et depuis un bon moment maintenant. Mais pas moi. Nous étions très différents, et semblables. C’était un étrange paradoxe que celui-là, d’autant plus que nous avions plus d’une dizaine d’années d’écart. Elle ne pouvait pas être ma fille, mais pas si loin, somme toute. Nous étions entre deux générations très différentes, entre celle d’Harren le Noir et la sienne. Cela ne voulait pas dire que nous étions trop différentes pour entrer en rapport l’un avec l’autre. Loin de là. Mais Argella était tout ce que je n’étais pas. Jeune, belle, fougueuse. Elle était plus semblable à Rhaenys, dont elle partageait beaucoup du tempérament. Elles faisaient la paire, ensemble. Ce n’était pas tous les jours que l’on pouvait voir pareille association. Somme toute, elles avaient beaucoup de chance de s’avoir. Surtout dans ce genre de moments, où on venait de manquer de perdre nos enfants et qu’on pouvait compter sur quelqu’un de fiable et d’amical comme Argella pour nous en sortir, pour nous appuyer, le temps que les coupables soient tous trouvés et arrêtés.


Nous nous retrouvions, alors, et je pouvais constater qu’en dehors de son regard, quand elle était belle, apprêtée, calme, la Reine de l’Orage n’avait rien d’une biche.


La colère dans son for intérieur pouvait elle rivaliser avec la mienne ? C’étaient mes enfants qui avaient manqué de se faire tuer. Mais elle le vivait comme une atteinte personnelle. Difficile à nier ; elle devait se sentir coupable. Parce que c’était arrivé sous son toit. Si ce qu’on savait déjà dédouanait tout à fait sa propre compétence, mais elle ne le savait pas encore, ou ne le considérait peut être pas encore comme valable. Dans tous les cas, les choses pouvaient plus mal se passer, sans aucun doute. Tout le monde était sauf. Et bientôt, tous ceux qui avaient trempé là dedans ne le seraient plus, eux. Ca nous faisait un cruel rappel de notre propre vulnérabilité. Sans les dragons, je n’aurais plus jamais entendu mes bébés pleurer ou gazouiller quand on leur parle, je n’aurais pas pu les serrer et sentir la vie en eux, ni me plonger dans leurs yeux. Je n’aurais pas pu les voir grandir, ni rien de ce genre. Ca aurait été simplement fini. Pour tant et tant de choses que je ne pouvais pas y penser sans ressentir un terrifiant vertige.


La Reine reste silencieuse. Elle sourit sauvagement, et j’ai bien vu la lueur folle dans ses yeux. Je ne cherche pas à la dissuader, à la ramener à la raison. Je ne sais pas si c’est elle qui me contamine ou si je me fais une raison, mais je la suis, alors que ses hommes rabattent nos proies. Je finis par mettre pied à terre. Ne tire pas l’épée. Me penche, et m’accroupis sur la piste, frôlant les traces du bout du doigt. Terre meuble, trempée, pas séchée sous le pas. Ils sont passés là seulement quelques instants plus tôt, pourtant on n’entend rien. Je fais signe à Argella de démonter. Doigt sur la bouche. Et alors qu’on entend les chevaux hennir plus loin, je tire enfin ma lame, que je macule de terre détrempée pour en assombrir l’éclat valyrien. Il ne nous faut pas longtemps pour les rattraper, même si je suis en peine de suivre la guerrière de l’Orage.


Quand nous leur tombons dessus, les cavaliers chargent en criant, mais els premiers coups échangés dans les taillis sont pour nous. Le mien implore la pitié, et la lame le couche en tapant du plat contre son sternum, avant de l’assommer d’un coup de garde en plein visage. Je me tourne vers Argella.



| Ramenons-les. |


Ficelés aux montures, comme il se doit, tandis que nous sommes rejoints par les cavaliers. Je m’approche d’elle, et pose ma grosse paluche sur ses mains alors qu’elle se prépare à monter en selle. Je capte son regard, tout proche.


| Démelons cela ensemble, Argella. Arrêtez de vous tancer ; je le vois dans vos yeux. J’ai besoin de votre esprit et de vos connaissances d’Accalmie, de vos gens, plus que de votre colère. D’accord ? On doit rester concentrés. Pour les enfants. |


>Et je savais très bien ce qui allait suivre ; c’était trop facile d’abattre quelqu’un dans un interrogatoire.


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptySam 4 Jan - 15:27







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Les tueurs de bébés étaient tout près et Argella le savait. Torrhen aussi, il était descendu. Ils avaient déjà eut cette conversation, elle s’en souvenait encore. Il était meilleur à pied, elle à cheval. Aussi, quand il lui fit signe de descendre, elle n’en fit rien, se retenant de grogner. Elle écoutait l’homme et le stratège d'expérience qu’il était, la plupart de temps et elle ne lui nierait jamais cela. Mais elle n’était pas d’humeur à écouter qui que ce soit ce soir, et elle savait ce qu’elle faisait en restant le cul sur son palefroi. Elle ferait son devoir, envers lui, envers Rhaenys, les enfants et surtout envers Yesaminda, Garlan, Leslyn. Mais elle le ferait à sa façon. En silence, lentement, elle prit son arc et le banda, tira une flèche de son carquois et la glissa sur la corde. La seule sensation de l'empennage noir entre ses doigts était presque aussi exquise qu’une mise à mort. La force de l’arc qui luttait avec celle de son bras lui rappelait bien des souvenirs agréables que son corps avait presque oublié depuis le temps qu’elle n’avait pas chasser. S'entraîner sur une cible ou même un animal n’était jamais aussi amusant que sur un traitre. Un arc pouvait être une arme mortelle entre ses mains, mais puisqu’ils devaient vivre pour parler, elle viserait en conséquence. Soit.

Les fuyards étaient cachés quelque part, non loin de là. Un seul coup d’œil avec Torrhen et ils arrivèrent à la même conclusion. La Reine Guerrière n’avait pas eut besoin de toucher les traces, elle avait vu, et elle lui faisait confiance pour le reste. Il n’y avait pas un bruit et comme elle et le Braenaryon n’en faisaient pas, ils auraient dû entendre leurs chevaux marcher au moins, plus ou moins loin. Concentrée, elle écoutait, car à un moment ou à un autre, une monture finirait par renâcler un peu trop fort ou faire craquer une brindille en changeant ses appuis avant que ses jambes ne s'ankylose trop. Patiente, elle était en pleine ligne de mire, mais même s’ils avaient un arc, ils ne visaient pas comme elle, ils n’étaient pas aussi rapides, et ils tremblaient devant la bête sauvage qu’ils venaient de réveiller. La furie. Or, et c’était le piège tendu par la brune, le simple fait d’encocher une flèche pourrait les trahir, le bruit était absolument sans équivoque et elle le connaissait par cœur, il révélerait leur position, et elle aurait tout juste le temps de tirer avant de se cacher derrière son cheval.

La Durrandon scrutait l’obscurité tandis qu’elle servait de point de mire, marchant au pas. Elle permit à Torrhen de suivre, avançant doucement. Et elle souriait, creusant la cicatrice sur sa lèvre supérieure. Sa bouche déjà, était envahie par le goût du sang, son regard de tueuse attendant patiemment une cible, son souffle lent, mesuré, la traque touchait à sa fin et elle savourait ses derniers instants. Quand ils arrivèrent sur les fuyards, ils chargèrent à cheval. Les fous. Ils pensaient avoir leur chance à deux contre deux alors que la garde Royale les rabattait comme deux chevreuils prêts à être dévorés. En une fraction de seconde, elle tira. Une épaule. Il lâcha son épée. La deuxième épaule. Il lutta pour ne pas lâcher les rênes et essayer de fuir. Alors, elle piqua des deux, ne tenant pas les rênes, guidant sa monture avec ses jambes et son assiette, les yeux fixés sur sa proie. Elle aurait pu tirer sur le cheval, mais c'eût été un aveu de faiblesse. Quand Sombre Orage fut à la bonne hauteur, elle avait troqué son arc contre deux couteaux effilés. Avec le premier, elle repoussa la dague du félon et elle sauta de son cheval sur le sien avant de planter le deuxième dans sa cuisse en prenant soin d’éviter la fémorale. Son étalon cherchait à rester à hauteur de l’autre cheval malgré l’absence de cavalier et il le mordait, aussi, l'équidé finit par ralentir. Alors elle jeta l’homme à terre et prit sa place sur la selle avant de faire faire demi tour à sa nouvelle monture. Elle tira son épée au clair et le chargea. Il leva alors les mains pour demander pitié et se protéger alors qu'elle lui fonçait dessus. Elle les lui coupa lancée en plein galop et se retint de le culbuter avec son cheval, sachant que le choc pourrait le tuer. Après un instant de silence à regarder ses moignons auquel une de ses mains était encore accrochée il se mit à hurler en ses tortillant au sol tel un ver. Elle fit faire demi tour à sombre Orage et s'approcha le regardant souffrir sans broncher pendant quelques minutes avant de démonter pour terminer son œuvre sanglante.

La jeune femme qui n’avait rien d’une biche lui ficela les poignets pour éviter qu’il ne se vide de son sang, le Braenaryon avait dit en vie, mais il n’avait pas précisé entier. Puis elle le ficela sur son propre cheval et revint à l’endroit où elle avait laissé Torrhen. Se contentant de hocher la tête lorsqu’il proposa de les ramener elle allait se remettre en selle quand il posa sa grosse main sur les siennes. Elle s’arrêta dans son élan et baissa la tête avant de se tourner vers lui et de le regarder. Elle respirait fort et vite, envahie par l’adrénaline qui ne redescendait pas. Elle serait les dents. Elle eut un mouvement pour se dégager. Mais ce contacte lui faisait du bien, il la calmait un peu et au fond, elle savait qu’elle en avait besoin même si elle n’avait pas envie de se calmer.

__ Je croyais que je connaissais mes gens. Mais je ne connais personne. Je ne sais rien, je ne vois rien. Je pensais que vous étiez en sécurité. Je ne sais rien à part tuer. Ça je sais. Alors c’est ce que je vais faire. Tuer jusqu’au dernier membre de l’Ordre, tuer Manfred, tuer Lycaon. Tuer tous ceux qui se mettront en travers de mon chemin et tuer les traîtres.

Argella eut beau serrer les dents de toutes ses forces, elle ne put pas empêcher ses larmes de couler. Mais cette fois elle ne détourna pas le regard, à quoi bon, il n’était pas idiot, il avait bien vu qu’elle était au bord du gouffre. Elle balbutia une dernière fois :

__ J’avais tout fait pour que vous soyez en sécurité.

La brune connaissait pourtant les risques avec son projet pour les réfugiés, elle savait qu’ils risquaient d’être infiltrés, mais elle n’avait pas pensé que déjà, le fanatisme avait prit possession de ses propres hommes, des soldats pour qui elle aurait donné sa vie.


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyDim 5 Jan - 23:51

Rester concentré. Comme si c’était possible dans ce genre de circonstances. Comme si nous pouvions garder notre calme devant l’impossible, devant l’immoral et le déshonneur. Comme s’il était possible de garder la tête froide dans ce genre de circonstances… Qui essayais-je de leurrer ? Les hurlements qui venaient du blessé ne faisaient pas grand-chose pour me calmer, pour me donner un sentiment de satiété. Sous tous mes beaux discours je ne rêvais que d’une chose ; de pouvoir équarrir vivant tous ces fils de putes. La Reine de l’Orage ne m’aidait pas à la tempérance, loin de là. Mais je ne devais pas compter sur elle. Les choses étaient déjà suffisamment compliquées comme cela. Je devais bien me discipliner tout seul. Je le devais. Si ce n’était pas pour moi, ça devait être pour les petits. Leur dire bien en face, quand ils seront assez grands pour comprendre, que je n’avais pas commis de faute honteuse pour trouver les coupables de l’attentat qui les avait visés, mais que j’avais fait tout ce qu’il fallait, ou du moins l’essentiel, pour les empêcher de nuire à nouveau. Rien de plus, rien de moi.


J’étais la Glace du Nord.


Mais j’étais aussi le Loup de Winterfell.


L’odeur du sang m’inspirait et m’incitait de la même façon à toujours pire, à toujours plus grand. La jeune femme n’est plus conforme à l’image que l’on se fait d’une dame. En vérité, elle ne l’a jamais été. Argella Durrandon est bien plus qu’un cliché. Plus complexe, et bien plus rude. Elle était tout ce que la vérité en Westeros avait de beau et de terrible à la fois ; elle était un diamant brut de vérité. Un rubis ayant pris forme humaine ; rouge sang. Je hume l’odeur du sang. La fatigue et la colère me font apprécier l’odeur, et l’obscurité dilate mes pupilles un rien. Le Loup, vous dis-je. J’écoute sa violente diatribe, mortifère, et ma main remonte sur son épaule. La force à affronter mon regard, ou ce qu’elle en perçoit dans la pénombre. Je lui essuie les larmes du revers de la main, caresse sa joue du pouce rugueux. Et soutiens son regard, un long moment.



| Mais voyons, votre Grâce… Nous ne serons jamais en sécurité. |


Je n’induisais pas qu’elle était bête, ou qu’elle s’était fourrée le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Mon ton était plutôt au fatalisme le plus absolu. Ma main glisse sur sa nuque. Attire son visage contre le mien, front contre front. Comme lors des pires épreuves de ma vie. Avec mes frères. Avec mes camarades de front. Avec tous ceux qui étaient assez proches pour avoir déjà vu mon âme.


| Ne te fustige pas. Mes enfants, c’est ma responsabilité avant tout. Alors, ça veut dire que nous les tuerons ensemble. Sur le champ de bataille, ou dans leur lit. Qu’importe. J’aurais la tête de ces fils de putains. |


Je l’ai tutoyée, pour la première fois. Je la relâche, et sans un regard, retourne vers mon cheval amené par un Demalion. Nous chevauchons un long moment. Connington et la Garde, qui ratissent la ville, ont mené d’autres incursions et ont ramené d’autres prisonniers. Ils sont là, dans des cachots, entassés les uns sur les autres. Une douzaine ? peu ou prou. Leur nombre gonflera sans doute. Il y a des femmes dans le lot. Pas beaucoup, mais un peu. Je réclame qu’on m’amène le premier retrouvé ; un réfugié qui connaissait bien le chef de groupe, qui avait été piquier avec lui dans l’armée d’Argilac. Mes hommes le lient à un chevalet, qu’ils redressent et calent face à moi. Je me rince les mains, et me tourne vers la reine.


| Tu n’as pas à affronter ça. Trouve-moi les autres, je m’occupe du reste. |


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyLun 6 Jan - 1:55







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Jamais ? La jeune biche interrogea Torrhen du regard sans s'attarder sur le titre de Grâce qui lui seyait moins bien encore qu'a l'ordinaire. Au fond d'elle malgré la rage que suscitait cette vérité, elle savait qu'il avait raison. Ils ne seraient jamais en sécurité tant que leurs ennemis auraient encore un souffle de vie. Et, si elle refusa catégoriquement de se l'avouer, après ceux qu'ils connaissaient, et dont elle refit la liste dans son esprit : Manfred Hightower, Le Grand Septon, l'Ordre. D'autres viendraient. Toujours il y en aurait. Elle ne voulait pas y penser, pas maintenant. Elle croyait en la paix, elle croyait que l'Empire pouvait offrir cela à Westeros. Voir la vérité en face alors que déjà la tempête grondait dans ses veines risquerait de a faire basculer définitivement dans l’abîme. Elle repoussa donc cette idée et remonta, solidement accrochée au regard du Braenaryon.

La Reine guerrière soutint le regard de l'empereur, les lèvres encore tremblantes de colère tandis qu'il essayait ses larmes. Puis il colla son front contre le sien. Elle ferma un instant les yeux et la tension dans son corps se relâcha un peu. Ils ne seraient jamais en sécurité, mais au moins, ils seraient ensemble, comme une famille soudée, unie à jamais par des liens invisibles, intangibles, qui prenaient tout leur sens dans ce geste qu'elle réservait à ses plus proches frères d'arme. Alors, elle sourit.

__ NOUS aurons la tête de ses fils de putain. Tes enfants ne sont pas les miens, mais ils sont ma famille Torrhen.

Sans compter qu'elle était leur Marraine. Enfin un mot en Valyrien dont elle ne se souvenait pas et qui voulait dire la même chose...

__ Merde.

Tout l’alcool ingurgité pendant la fête remontait vitesse grand V après la montée d'adrénaline qui à présent délaissait peu à peu ses organes, la laissant vide de ce qui la tenait debout. Ou peut-être était-ce à cause de la gueule de Torrhen qui, de si près particulièrement, était véritablement hideuse. Elle eut juste le temps de se dégager avant de se pencher pour vomir pas très loin des bottes de l’Empereur, mais pas non plus dessus. L’estomac purgé de ses excès, l’œil vif, le poil brillant, elle était prête pour retourner chasser, et cela avait eut le mérite de lui éclaircir un peu les idées, mais si la furie qui était sienne continuait d’attiser l’Orage dans chacune de ses cellules. Il remonta à cheval et elle fit de même après s'être rincé la bouche avec l'outre d'un des prisonniers. Elle se plaça au botte à botte avec son ami, mais garda le silence jusque dans la cour.

Lord Connington lui fit un rapport et elle fit signe à l’Empereur d’approcher afin qu’il écoute lui aussi les dernières informations sur la traque et les indices et témoins laissés par ce mystérieux Ordre. Puis, ils descendirent dans les geôles d’Accalmie ou les prisonniers s'entassaient peu à peu. Passant lentement devant la cellule, elle reconnu certains visages, sentant alors la rage remonter en apercevant des gens qu’elle connaissait, qu’elle avait côtoyé, avec qui, même elle s’était battue il n’y a pas si longtemps que ça. Elle se demandait comment ils avaient pu en arriver là. Ils imploraient, ils l’appelaient Majesté Argella. Croyaient-ils qu’elle allait se laisser attendrir ? Elle les regarda froidement sans mot dire et désigna un piquier d’Argilac, un rescapé du Chant du Cerf. La déception se lisait sur son visage, profonde et glaciale, vertigineuse et brûlante. Elle inspira profondément tandis que la garde Démalion préparait le prisonnier au supplice. Torrhen lui proposa de partir, mais elle le fixa quelque secondes, les lèvres pincées, se demandant pour qui il la prenait, avant de répondre.

__ Je le dois. Je reste. Lord Connington trouvera les autres.

Était-ce parce qu’elle voulait les voir souffrir ? Était-ce parce qu’ils étaient ses gens ? Est-ce parce que l’Empereur ne devait pas endosser seul cette responsabilité, surtout pas ici, à Accalmie, sur ses terres ? Parce qu’il n’avait pas à se salir les mains tout seul, surtout pour une faute qu’elle avait commise. Les réfugiés. Un peu tout ça à la fois, mais en tout, cas, elle ne partirait pas. Si des Orageois devaient souffrir ou même mourir ici ce soir, se serait par sa main et elle lui fit comprendre en prenant un lame effilée dont les boucher ses servaient pour écorcher le bétail. Elle n’avait jamais torturé personne, mais elle avait déjà écorché le gibier, alors elle ferait ce qu’elle savait faire. L’homme suppliait sa Reine de l’épargner essayant de jouer sur la corde sensible, son amour de l’Orage, de son peuple, des armées de son père, sur ses qualités de femmes. Elle s’approcha de lui avec un regard assassin et répondit à ses prières :

__ Vous m’avez trahi, moi et tout ce en quoi je crois. Vous n’êtes plus un Orageois. Les Orageois ne tuent pas des bébés au berceau, les Orageois ne fomentent pas d’attentat contre l’Empire, les Orageois ne font pas le jeu de l’ennemi en imaginant servir une cause divine dictée par un homme aussi vil que son Roi.

Avec un rictus cruel, elle commença à ouvrir la peau sur le ventre, coupant avec précision sur toute la longueur comme elle aurait fait sur un animal mort.

__ Parles et tu auras une mort rapide.


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyMar 7 Jan - 22:48

Les choses dégénéraient sans doute plus que d’habitude, mais avec Argella nous étions bien trop lancés pour pouvoir nous arrêter. La mêlée avait été courte et brutale, et j’avais été forcé d’expédier le plus vite possible l’espèce de duel qui se jouait avec l’un de ces enfoirés. Si je prenais le temps de savourer cette éphémère vengeance et toutes les délicieuses sensations libératrices que l’expression de la violence me procurait, je prenais alors le risque de ne plus savoir m’arrêter et d’équarrir tout vif l’un de ces salopards. Ce ne serait pas dur. A vingt-cinq années de combats presque ininterrompus, j’avais largement de quoi abattre n’importe qui. La compétence, l’expérience, la ruse, la volonté de survivre qui écrasait tout, même l’honneur au combat, et j’avais les armes qu’il fallait. Que pouvait un gueux face au loup du nord ? Même ma jambe qui traînait, et me rendait moins rapide et agile qu’auparavant, n’en faisait pas encore un handicap majeur. L’épée valyrienne tranchait tout et n’importe quoi. Et surtout les fils de putes.


Argella était tout aussi proche de la rupture. Peut être plus, encore. J’avais une certaine expérience du fait qu’on veuille ma mort depuis des années, et celle de tous mes proches. Pour elle, c’était sans doute encore assez nouveau. Ca ne changeait rien au degré de colère ressenti ; je jouirais comme jamais au moment d’enfoncer des clous dans ces chiens pour les hisser sur les croix de la colère. Mais en attendant, je savais me contenir. Mon apparence était plus raide qu’à l’ordinaire, car cela demandait concentration. Pour le reste, mon for intérieur en était réduit à un véritable maelstrom de pensées nauséabondes, de pulsions de violence tout juste contenues. Il n’y avait rien d’autre en moi que l’appel de la mort, qui parcourait mes veines jusqu’à ces mains pleines de fourmis qui ne demandaient qu’à se dégourdir. Mais si je voulais protéger mes enfants, ma femme, mon Empire, je devais prendre sur moi. Alors, je continuais de me concentrer, et je faisais ce qu’il fallait pour qu’elle aussi ne succombe pas à l’appel de la vengeance. Pas tout de suite en tout cas.



| Bien sûr, qu’ils le sont. |


Argella avait passé presque plus de temps près d’eux que moi, finalement. Surtout si l’on comptait le temps de la grossesse de Rhaenys, passé pour l’essentiel en campagne dans l’Orage avec son amie. Mais la Reine de l’Orage voit son tempérament lui jouer des tours, et ça plus la bonne chère d’Accalmie sont de trop et la voilà qui dégueule, après avoir contemplé ma trogne. Par les dieux, voilà enfin un peu de vérité me concernant, je me disais non sans ironie que ça me changeait de tous ces faux semblants. J’en riais presque, avant de me dire que, somme toute, je pouvais en rire. Le bruit rocailleux traversa les futées et le sous-bois alors que je faisais signe à sa garde qu’on n’avait pas besoin d’eux. Le rire, ce n’était pas de la joie. C’était tout qui ressortait en même temps. La peur panique de perdre les miens, la résolution que jamais ça ne changerait, la colère et la rage, et le dépit. Je ne savais même pas ce qui l’avait fait vomir concrètement ; son œuvre de bouchère ou ma trogne, le reste, qu’importe. Je passais une main de chaque côté de son visage pour y récolter ses mèches brunes et les tenais en boule sur sa nuque le temps qu’elle termine.


| Mon père, c’était lui, le vrai Loup de Winterfell. Quand j’ai vomi la première fois, je devais avoir… treize ans ? J’avais fini les godets de liqueur de la table royale. Il m’a retourné un revers de la main en plein visage. Pour me dire que j’étais faible d’avoir tout rendu, qu’un futur Roi devait connaître ses limites, qu’il devait se maîtriser. Et un  second soufflet parce que je m’étais donné en spectacle alors qu’il suffisait de serrer les dents, de se discipliner, et de ravaler. |


Je riais de nouveau. J’avais déjà dû le refaire, depuis. C’est le Loup du Nord, qui par endurance et par ruse, doit tenir plus longtemps que les autres. Bref. Nous nous remettons en route. Connington nous salue et fait son rapport, mais ce n’est qu’une parenthèse alors que nous descendons aux geôles de la ville. Ils étaient déjà quelques uns à se retrouver ici. Je notais que les traîtres et félons présumés -les vrais suspects étant tous morts- se répandaient déjà en appels à l’aide et en imprécations de pitié. Je les écoute avec négligence et désintérêt. J’avais supporté dix mille voix sauvageonnes, hommes, femmes, enfants, qui gueulaient et pleuraient pendant des jours d’agonie sans eau, dans le froid, cloués vivants sur la route de Winterfell. Je souffle, dans la tignasse d’Argella.


| Il n’y aura pas de mort rapide, que des exemples, ma Reine. |


Je me rapproche de l’eau qui crie de douleur et pleure, le ventre salement entaillé. Ma voix est plus tranchante que la glace.


| Ta complicité a presque permis à des salauds d’égorger mes deux enfants. Tu sais comment ils sont morts ? Brûlés vifs par le dragon, qui a commencé à les manger alors qu’ils vivaient encore. J’entends encore ses crocs briser les os, sa langue lécher la peau brûlée, et sa mâchoire écraser leur gorge, et leur souffle à l’intérieur. Dis moi qui est venu te voir. Et pour te demander quoi, précisément. Sinon, tu partiras de ce monde avec la même image que celle que j’ai eu tout à l’heure ; Ebryon est trop petit pour te tuer aux premières morsures. |


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyLun 13 Jan - 15:07







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Argella fut contrainte par la force des choses d’avoir terminé de rendre son dîner trop copieux tant en bonne chair qu’en bon vin avant de se mettre à rire d’elle même avec Torrhen qui ne s’était pas privé. Elle pouvait-être parfois assez obtuse sur le respect qu’on lui devait pour son rang et la loyauté due au fait que sans cela elle risquait fort de vous péter les dents, mais la situation actuelle était par trop ridicule pour garder tout son sérieux. Le loup et la biche laissaient donc sortir le trop plein de peur, de colère, ainsi que les excès du baquet tout à la fois et chacun à leur manière. Elle lui fut reconnaissante de donner congé à sa garde et de lui tenir les cheveux et quand elle se redressa après que l’Empereur ait parlé de son père et de sa réaction face à la première cuite de son fils aîné elle s'essuya la bouche d’un revers de manche.

__ Moi mon père me mettait des mandales seulement sur la lice, pour me faire passer l’envie de me battre. Ca n’a pas marché.

La brune connaissait ses limites, ce n’était pas la première fois qu’elle buvait autant et qu’elle devait se tenir malgré tout, quitte à ravaler son vomi. Parce que si une telle situation était ridicule pour un jeune héritier de treize ans, elle était inadmissible pour une jeune héritière et dangereuse en plus, car beaucoup pouvaient tenter de profiter de cette faiblesse apparente. Mais elle n’avait pas prévu cet attentat et ce qui s’en était suivi, ni la réaction de son corps qui, dans l’urgence, se débarrassait violemment du trop plein afin qu’elle soit de nouveau alerte et prête à faire face. Pour sûr si Argilac était là, il n’aurait pas été fier, même s’il n’avait levé la main sur sa fille dans de telles conditions. Rowenna serait très deçue si elle l'apprenait, et tant d’autres avec elle. Mais elle s’en fichait, elle voulait bien les voir ne pas faire de même dans une telle situation, et le premier à lui rappeler cet incident s’en mordrait les doigts. Elle fixa donc le Loup et se mit à rire une fois de plus.

Ils quittèrent les bois pour rejoindre les geôles, tout aussi sombres et humides, mais plus bruyantes, bien plus bruyantes, pleines des suppliques des prisonniers, des félons, les complices des assassins d’enfants.

La Durrandon lève les yeux vers Torrhen quand il lui dit qu’il n’y aura pas de morts rapides, mais uniquement des exemples. Elle hésite un instant, elle est ici chez elle, les interrogatoires se passeront comme elle l’entends, mais elle a beau avoir un caractère empli d’orgueil, elle ne peut que le rejoindre. Des exemples pour que cela ne se reproduise pas, pour qu’ils sachent que nul n’attaque l’avenir de l’Empire impunément au sein de l’Orage ou ailleurs. Des exemples pour que ceux qui hésitent aient trop peur pour rejoindre les fanatiques, et que cela reste gravé suffisamment longtemps dans leur esprit pour qu’ils n’aient plus la moindre velléité de se rallier au Bief et à ses pantins. Pour cela ils devaient craindre la mort qui leur serait réservée en cas de trahison plus encore que le jugement du père d’en haut en personne. Elle avait fait cette promesse avant que le Braenaryon ne quitte la salle de leur conseil de guerre, et non seulement elle ne pouvait pas lui enlever ça, mais elle le rejoignait pleinement dans ce choix.

L’empereur s’adressa au prisonnier et tandis qu’il racontait comment les jumeaux avaient failli être égorgés, la rage remonta soudain en elle. Elle donna la lame qu’elle tenait à Torrhen, ou plutôt elle la lui plaqua sur le torse avant de la lâcher. La vague de folie meurtrière avait manqué de lui faire égorger l’homme d’un geste et si elle s’était retenue, elle craignait de ne pas y arriver plus longtemps. Son ami avait plus de maîtrise semblait-il, depuis le début de cette histoire. Elle fit de nouveau face au prisonnier après s’être un peu reculée en serrant et desserrant le poing droit sans discontinuer. Il fallait les interroger pour en apprendre le plus possible, elle en était consciente et ne voulait surtout pas commettre d'impaire de tuer celui-ci ou un autre trop vite, mais s’en prendre à des bébés lui était si insoutenable qu’elle se voyait l’égorger encore et encore, et voir la vie se répandre sur lui, rouge et chaude jusqu’à quitter ses yeux. Les dents serrées, elle accueillait ces pensées morbides les unes après les autres en se demandant comment allait Rhaenys à présent. Cela a renvoyait durement à sa fausse couche et à la tentative d’empoisonnement, ici même encore, qui avait manqué de coûter la vie à Athynea. Elle ferma un instant les yeux et prit une grande inspiration, mais rien n’y fit, elle avait en mémoire le corps sans vie de sa fille qu’elle avait aperçue avant que le Mestre ne la retire de sa vue. Elle prit une pince destinée à fracturer les petites articulations des doigts, mais elle n’avait pas la patience pour briser les phalanges une à une, alors elle s’avança et mit de toutes ses forces un coup dans la rotule. Mai elle ne s’arrêta pas là, elle continua à frapper le même genoux, encore et encore et encore, et encore. La jambe commençait à ressembler à de la viande hachée, avec les os qui ressortaient de-ci de là, le sang qui giclait à chaque coup et la chair en lambeaux tout autour du genoux. Elle continua, encore, et encore, les tendons et les ligaments commencèrent à sauter à leur tour. Mais elle ne s’arrêtait toujours pas...


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyLun 20 Jan - 18:08

Les choses pouvaient dégénérer à toute vitesse. Les choses avaient déjà changé lorsque j’avais découvert le berceau léché par les flammes, dans lequel se trouvait Athynéa. Lorsque j’avais récupéré mon fils, Aeden, couvert du sang d’un homme déchiqueté par les crocs du dragon. Les choses avaient changé à partir du moment où ce n’était plus une querelle d’idées ou entre royaumes ; depuis bien longtemps en fait. C’était personnel. Depuis bien des années. Et les choses prenaient une tournure bien plus difficile, bien plus terrible, depuis que nous avions perdu des membres de notre famille. Depuis que le sang, le nôtre, s’était mis à couler. En abondance. Heureusement pour la dynastie et pour l’histoire que ma première épouse comme la seconde s’étaient montrées prolifiques, autrement notre nom serait déjà en train de disparaître et notre sang se tarir.


Ca commence comme ça. Cette fièvre. Cette fureur qui rend les gens de bien… Cruels.


Avais-je vraiment été une personne de bien, un jour ? Je pensais en toute honnêteté que ça n’avait jamais été le cas. J’avais répandu le sang très jeune, et n’avais pas hésité à me montrer cruel avec ceux d’un autre camp tout au long de mon existence. Je ne savais même plus à partir de quel moment j’avais commencé à changer, à me transformer en personne capable de violence et de cruauté à chaque instant.


Argella aussi changeait. Elle aussi avait ce genre de violence bien ancré en elle. Je n’étais pas son père, ni son mari ; je n’étais pas non plus son supérieur hiérarchique, car il n’y en avait dans l’Empire qu’entre personnes morales, et non entre personnes. Je l’avais voulu ainsi. Pourtant, il y avait des choses qui changeaient, à ce sujet aussi. Parce que ce soir, on s’en était pris à quelque chose qui était trop fragile pour que je ne le protège pas avec la dernière des extrémités et si Argella semble comprendre que nous devons nous réfréner pour en finir salement en public avec ces hommes, son accord ne fait pas long feu depuis que son cœur semblait s’enflammer rien qu’à la vue du pâle type ; la brune rendit son arme et je la donnais à l’un des hommes sur mes talons. Les gardes avaient suivi, et ne me lâcheraient pas. L’un d’eux prend la lame. Mais la Reine de l’Orage, alors que le type ne répond pas encore, se met à l’éclater. Je dois lui prendre son outil des mains, le jeter sur le côté alors que les hurlements du type et ses jérémiades se répercutent en écho dans les couloirs des geôles sans discontinuer, qu’il chiale toutes les larmes -et le sang- de son corps, sa jambe fracassée. Je saisis brutalement la Reine par les épaules, la maintient fermement pour qu’elle puisse me voir, les yeux dans les yeux. Nous n’avions jamais été si près.



| Calmez-vous, Majesté ! Calmez-vous vous dis-je ! Je ne peux rien retirer de ce fils de putain si vous le massacrez ! Comment va-t-il me donner des informations, maintenant ? |


Je la lâche, alors que le type continue de pleurer bruyamment entre deux plaintes ; sa jambe était dans un sale état. Le défendre ne voulait toutefois pas dire que je nourrissais de la pitié ou de la compassion pour ce putain de couard.


| Ramène-moi une outre de vin, et toi, tu me fais venir un mestre. Plus vite, soldats ! |


On allait le souler s’il le fallait pour endormir la douleur, et pour lui délier la langue. Peur, douleur et alcool pour qu’il endure. Ca irait bien. Ou je finirais par l’éplucher vif à mon tour. Je relève les yeux vers Argella, et elle pouvait s’y perdre comme dans une étendue de glace, du Nord ; je n’étais plus l’Empereur, l’ami, j’étais le père de gosses qui avaient manqué de se faire ouvrir comme des poulets.Je me détourne au bout d’un instant, adopte une autre tactique. J’empoigne les cheveux sales du type pour le forcer à me regarder. Le gifle pour lui remettre les idées en place. Une fois. Une seconde. Il chiale en silence, maintenant.


| Ecoute moi bien. Soit tu me dis qui vous a fait entrer, et qui d’autre fait partie de votre groupe, soit je laisse ta Reine te punir sans l’arrêter, avant de filer ce qu’il reste de toi à mes chiens de chasse. C’est bien compris ? |


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyVen 21 Fév - 22:47







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C'était personnel, c'étaient des enfants, les enfants de ses amis, sa fille, son héritière. Il n'y avait rien de plus personnel, rien de pire non plus. Car contrairement aux Stark et aux Braenaryon, les Durrandon n'étaient pas prolifiques du tout. Elle était la dernière et cette guerre serait donc peut-être la dernière menée sous la bannière au cerf couronné. Alors oui tout changeait, elle changeait, consciente du danger des enjeux. Nous ne serons jamais en sécurité. Terrible vérité du pouvoir, des relents de haine venus des conflits précédents et de ceux à venir. Combien fallait il d'enfants pour assurer l'avenir d'une lignée ? Probablement plus qu'elle n'en porterait jamais. Elle devait déjà commencer par un, et avant cela se marier, tomber enceinte et mener sa grossesse à terme. Rien que ça. Se tenir tranquille pendant neuf mois, ne pas se battre, éviter les batailles et les longs voyages. Régner le cul vissé sur le trône d'Accalmie et grossir, s'empâter, perdre son corps affûté par l'entraînement, mais aussi ses réflexes, sa vivacité, sa technique. Cela avait été difficile la première fois, malgré l'amour pour l'enfant qu'elle portait.

Avant que le genoux du prisonnier ne lâche complètement, Torrhen prit la pince des mains d'Argella et la jeta à terre. Si elle planta un regard furieux dans celui, de glace, de l'empereur, cela eut néanmoins le don de l'arrêter avant que le traître ne perde connaissance. Elle entendit ses hurlements auxquels elle n'avait pas vraiment prêté attention avant. Y'avait il des noms dans ses gargarismes de douleur ? Elle n'eut pas vraiment le loisir de l'écouter plus avant. Elle serra les dents, ne souhaitant pour rien au monde retourner sa rage contre son ami. Elle se laissa faire, sans rien dire, sans lutter. Mais si, en surface, on aurait pu penser qu'elle avait retrouvé son calme, ou une passivité s'en approchant, ce qui brûlait en elle n'était pas la mesure. Elle jeta un bref coup d’œil au complice des assassins et répondit en fixant à nouveau le Braenaryon.

__ Il parlera. Il reste un genoux, il reste dix doigts deux poignets et deux coudes. Il parlera.

La Reine de l'Orage se demanda pour qui était le vin, elle aurait bien bu, mais n'était pas certaine que ce soit une bonne idée, surtout après, déjà, avoir rendu son repas, peut-être plus à cause de la colère et de la peur que de l’alcool finalement. Quand aux prisonnier, il ne méritait pas une telle faveur, mais Torrhen semblait penser qu'il lui fallait un petit remontant pour pouvoir parler au lieu de chialer. Elle haussa les épaules. Au pire, il suffisait de couper et cautériser le genoux au fer rouge s'il perdait trop de sang. Le Mestre s'en chargerait. Le prisonnier, durement rabroué par l'empereur balbutia quelques mots. La peur, peut-être, faisait son chemin, la douleur aussi, ou la peur de souffrir à nouveau, surtout après ce qu'elle avait dit, la promesse de s'attaquer ainsi à chacune de ses articulations, et la menace du Braenaryon de le laisser entre les mains de l’Impétueuse.

Le Mestre et le garde apportant le vin entrèrent et il les regarda comme ses sauveurs. Comme s'il pouvait être sauvé après ce qu'il avait fait. Non, ni par les hommes ni par les Dieux. Le vieil homme de science regarda le genou sérieusement amoché. Il fut obligé d'éponger le sang avec un linge pour y voir clair. Argella s'était retirée dans un coin sombre. Il l'interrogea du regard.

__ Il doit vivre pour parler, Mestre.

Fit elle sur un ton détaché.

__ Faites rougir mes fers.

Argella sourit avec cruauté. Ça n'allait pas être une partie de plaisir pour le prisonnier, mais pour elle si. Une fois les fers rougis, l’homme de science cautérisa les vaisseaux sectionnés avec soin sous les hurlements du prisonnier tandis que la brune aux yeux céruléens le fixait en se demandant à quel moment il perdrait connaissance. Après ce qu’il avait déjà subi, ce ne fut pas long. La Reine de l’Orage se dirigea alors vers la cellule contenant les autres prisonniers et d’un regard en désigna un dont le visage lui était familier. Un habitant d’Accalmie, peut-être même un garde, un homme de son père. Elle le fit amener jusqu’à la pièce où l’homme attaché pendouillait avec son genoux en lambeaux. Il semblait sans vie, il y avait du sang partout, jusque sur le visage de la jeune femme, ses vêtements. Elle le jeta devant son complice.

__ Parles ou tu subira le même sort.


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyJeu 5 Mar - 15:10

La situation échappait à mon contrôle… Si seulement j’avais pu la contrôler un jour. Bien évidemment, ce n’était qu’illusion que de croire que les choses pouvaient être dominées, qu’elles pouvaient être entièrement soumises à notre bon vouloir. Dans tous les cas il y avait quantité de paramètres qui pouvaient toujours tout faire dérailler ; ce n’était qu’une chimère de penser que je pouvais faire en sorte de protéger tout le monde et tout le temps. Depuis le début de cette guerre, ils étaient des dizaines de milliers à avoir payé le coût nécessaire de chaque action entreprise lorsque l’on est souverain.


Je me sens fatigué.


J’ai besoin d’intimité, avec le prisonnier. Je n’ai pas envie que tous puissent voir le Loup. Je reproche à Argella ses méthodes… Pas pour ce qu’elles sont. Pas pour ce dont elles peuvent nous priver. Pas parce que je pense que ça ruine toutes nos chances. Pas seulement. Surtout parce qu’il n’y a des ténèbres qui n’appartiennent qu’à moi. Parce que ça me concerne directement. Plus que quiconque, en dehors peut être de Rhaenys, ou de mes propres enfants. Dans tous les cas, je ne me voyais pas donner à ce chien ce qu’il méritait devant un public qui n’était pas Rhaenys ou Conrad ; les seuls au monde à savoir ce qu’il y avait au plus profond de mon âme. Je me sentais dérangé. C’était bête, stupide et contre-productif, mais remontait le besoin puéril de faire ce qui suivrait de façon cachée, comme si c’était un moment ou une facette de moi-même qui n’appartenait qu’à moi. Je répondais avec humeur mais toujours raide et figé, sans manifester ma colère et mon impatience d’une autre façon qu’avec mon regard. Je me penche vers elle, sans la toucher, sans la frôler, mais la regardant en coin d’un air impavide.



| C’est un fait que la plupart parle par peur de se voir partir morceau après morceau. Si la douleur est trop forte ou l’espoir retiré trop vite, le type ne nous dira plus que n’importe quoi pour sauver sa peau. La souffrance embrouille l’esprit à mesure de la puissance de son ressenti. |


Donneur de leçons. J’avais déjà torturé des hommes. Elle ? Je n’en savais rien. Pas tant, si elle commençait pas le fracasser en se laissant dominer par ses propres émotions. Le calme revient au milieu des pleurs et des gémissements du type, qui ne semble plus pouvoir se retenir. Ce n’est pas très grave en soi, pour le moment. Il va pouvoir prendre la mesure de notre détermination à le faire parler et il n’est pas question de le laisser s’en tirer à si bon compte. Forcément, nous devons attendre un moment avant qu’un mestre ne revienne avec le garde qui est parti le chercher. En silence, nous le vîmes éponger le sang et le vieil homme conclut de l’ordre de sa reine qu’il fallait cautériser, ce qui déclencha un sourire terrible de la part de la jeune femme. Je la considérais d’un œil neuf. Qu’elle soit impétueuse, je le savais.


Mais cruelle ?


A quel point était-elle proche ou différente de Rhaenys et de moi-même ? Je patientais, loup presque excité par l’odeur de ces corps encore chauds et du sang qui en coulait, de l’odeur de porc grillé des chairs qui se faisaient cautériser. La Reine va en chercher un autre, pour l’interroger, et le premier lui sert alors d’exemple. Il se met à bégayer, visiblement terrifié.



| Il nous a promis qu’il saurait nous faire entrer, madame, il nous a dit que nous pouvions racheter la paix pour l’Orage si nous nous en prenions à la famille du Loup et du Dragon, que nous aurions prouvé notre foi ! |


| Qui t’a fait rentrer ? |


Il chouine, il pleure, il implore ma pitié quand je sors de l’ombre du coin de la porte où j’attendais. Le voir se fait se confondre en jérémiades et en plaintes diverses. Je le gifle une fois, deux fois, à lui en décrocher la mâchoire de ma grosse paluche.


| Son visage messire, c’est comme s’il bougeait, et on ne l’avait jamais vu en ville, parole ! |


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptyJeu 19 Mar - 0:48







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Torrhen s’était penché vers Argella pour lui parler et elle tourna légèrement la tête pour le regarder dans les yeux. Elle soutint sans peine le regard dur de Torrhen, mais elle y aperçut une lueur qu’elle n’avait jamais vue auparavant. Pourtant si, elle connaissait cette lueur, n’avait-elle pas la même ? Au fond de ses yeux sombres elle venait de voir le loup sauvage et cruel qui sommeillait en lui. Mais elle n’avait pas cillé, pas eut peur. Elle avait ce même animal qui grognait au fond de ses tripes. Elle n’était pas une louve et à bien des égards, elle était moins rude que lui.

__ Montres moi…

Souffla-t-elle. S’il fallait qu’elle devienne aussi féroce que lui, elle le ferait, parce que c’était aussi sa famille, Rhaenys, les jumeaux, son héritier si les Sept lui donnaient cette chance. De mémoire de biche, elle n’avait jamais été cruelle parce qu’elle n’avait jusqu’ici jamais eut à l’être. Elle se battait contre des hommes qu’elle pouvait voir et frapper, elle se battait pour sa vie ou celle des siens. Mais là, des enfants avaient été visé de la plus vile des façons et ce sous son toit. La culpabilité la rongeait tant et si bien que la souffrance du prisonnier lui faisait un bien fou, lui faisait oublier pour quelques heures qu’elle était la première responsable. Tandis qu’elle le torturait et l’entendait hurler, tandis qu’elle l’interrogeait, elle ne pensait pas. Elle ne pensait ni à l’horreur qui aurait pu être ni à celle qui était bel et bien avec la mort de Yesaminda et Leslyn. Elle ne pensait ni à ce qu’elle aurait dû faire pour éviter ça, ni aux conséquences. Demain était loin, la nuit était Reine. Les sombres desseins de ses assassins la rendaient ombrageuse plus qu’orageuse.

Sous mon propre toit. Elle ne supportait pas cette idée. Accalmie avait été souillée, bafouée. La loyauté de l’Orage tout entier remis en question. Sa famille mise en danger à cause de son peuple. Le Braenaryon parvenait peut-être à garder son sang froid, mais elle, elle perdait la raison et sa colère était tout ce qu’il lui restait pour ne pas sombrer dans la folie. Cette tentative d’assassinat la déchirait de l'intérieur. Elle venait de tomber de haut, de très haut, elle qui avait toujours fait confiance à son peuple pour la suivre, ses hommes pour se battre à ses côtés, les voilà qui la trahissaient et s'insinuaient dans sa demeure pour tuer les enfants de ses amis et alliés. A présent, elle ne pouvait que douter, de tout et de tout le monde et cette perspective la rendait paranoïaque, elle voyait le mal partout. Heureusement qu’elle ne pouvait pas remettre en question la confiance et l’amitié accordée à Rhaenys et son époux, mais à part eux, tous les autres étaient suspects en cet instant. Demain peut-être aurait elle fait un peu plus le point et pourrait-elle nouveau accorder sa confiance, mais là, quelque chose s’était brisée en elle. Les sbires du Grand Septon n’étaient pas parvenus à assassiner les bébés, juste deux jeunes femmes qui auraient mérité un tout autre sort, et la naïveté d’une jeune Reine qui plaçait tenait ses gens en haut estime. Une Souveraine fière de son nom et de son peuple, de ses terres et de sa capitale. Tout cela venait de perdre tout son sens en une nuit, un instant, juste parce que certains avaient ouvert des portes et que d’autres avaient sortis de longs couteaux dans la nuit. Si elle pensait, elle allait s'effondrer, si elle sentait l’odeur du sang et voyait la douleur et la mort dans leurs yeux de félons, alors elle pouvait rester debout. Et par dessus tout, elle ne voulait pas être seule.

Le Mestre finit par faire tomber le prisonnier dans les pommes et la brune alla donc en chercher un autre. Celui-ci semblait bien plus décidé à parler. La force de l’exemple. Cette fois, elle n’eut pas à le frapper, l’Empereur s’en chargea lui même. Mais lorsque les mots sortirent de sa bouche, ils semblaient vrais, mais cela n’avait aucun sens. Elle regarda l’homme puis le loup sans comprendre…

__ Braavos.

Argilac était allé dans la cité libre, il en avait rapporté un as d'histoire et de légendes, dont une qui venait de frapper l’esprit de l’Impétueuse. Il lui avait raconté qu’une confrérie d’assassin qui ne rataient jamais leur cible et s’appelaient les sans visage œuvraient dans cette ville. Son père racontait à qui voulait l’entendre qu’ils pouvaient en changer. Elle n’avait jamais vraiment cru cette histoire.

__ Des sans visages ?

Fit-elle étonnée en regardant Torrhen. Il devait en savoir plus, il était marié avec une Peyrdragonnienne qui devait connaitre bien mieux l’histoire et les peuples d’Essos que la Durrandon. Bon cela dit, ils ne parlaient peut-être pas des assassins de Braavos sur l’oreiller, il devait y avoir des sujets plus sympathiques à aborder, surtout une fois couché avec Rhaenys.


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MessageSujet: Re: When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé]   When fury stirs the storm | Torrhen [Tour VII - Terminé] EmptySam 28 Mar - 13:46

La jeune femme n’est pas prête d’être domptée. Elle ne le sera peut être jamais. Mais ça ne change rien ; il faut qu’elle se calme, sinon c’est moi qui m’en chargerais. Il y a trop en jeu. Beaucoup plus que sa colère, beaucoup plus que sa fierté, ou que la mienne d’ailleurs. L’important aujourd’hui, c’est la sécurité de mes enfants, et de celle de tous ceux qui sont capables de nous suivre. Si on ne savait pas les protéger, alors on ne resterait pas leur suzerain bien longtemps. Argella me souffle, m’intime de lui montrer comment faire. Je ne mets pas longtemps à l’exécuter ; il ne s’agit donc pas tellement de charcuter ou de provoquer immédiatement une succession de punitions et de douleurs indicibles, mais d’effilocher tout espoir que les choses se termineront vite et bien pour la personne interrogée. Les coupures et autres douleurs lancinantes sont donc utiles, mais leur intensité doit monter crescendo.


Les choses commencent toutefois à avancer et l’homme finit par voir sa patience et son endurance soumises à rude épreuve. Jusqu’à ce qu’il ne lâche ce qu’il savait, ce qui n’était pas forcément très précis, mais qui suffisait à nous mettre sur la piste de ce qu’il s’était passé. Quoiqu’il en soit, nous commençons à voir un schéma se dessiner grâce au second interrogé, plus loquace que le premier.


Je croise le regard de la jeune femme. Elle évoque Braavos et je savais qu’elle connaissait un peu cette cité. Elle n’en était sans doute pas une experte, surtout avec les bouleversements qu’avaient connu la cité libre au cours de l’histoire récente, mais je me rappelais des liens qu’Argilac évoquait jadis avec l’outre-Détroit. Je hochais la tête aux paroles de la souveraine. Je ne voyais pas d’autres explications.



| Peut-être. Poursuivez, je dois aller trouver mon épouse. |


Parce que si c’était vrai, j’avais des dispositions spécifiques à prendre. Salut de la tête à la souveraine, et sans me retourner pour les autres je sortais de la cellule pour aller marcher d’un pas vif à la rencontre de Rhaenys, non sans demander à l’un des capitaines des Demalion de veiller avec la Reine de l’Orage à la poursuite des interrogatoires.


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