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 Cavalry Captain [Tour VII - Terminé]

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MessageSujet: Cavalry Captain [Tour VII - Terminé]   Cavalry Captain [Tour VII - Terminé] EmptyLun 3 Juin - 20:12

Les nouvelles continuaient d’arriver. Certaines étaient plaisantes. Pas franchement joyeuses, mais les choses allaient globalement dans le bon sens. Partout, l’Empire se construisait. S’élargissait. Il s’élevait plus haut, plus beau et plus fort. Les mestres disaient que ces graines de l’étranger, de l’ancien Empire Valyrien, pouvaient très bien prendre dans le sol limoneux des plaines du Trident.  Mais il y avait les autres nouvelles. Les pires. Les graves. Jamais dangereuses en soi pour la survie pleine et entière de l’Empire, mais assez pour faire trembler certaines bases, pour en faire chanceler certaines parties. Il n’y avait pas beaucoup d’honneur à avoir recours à des mercenaires. Nous en avions pourtant dans nos rangs aujourd’hui, ici, à Fort-Darion. Les hommes d’Harren, qui avaient changé de camp quand le vent avait charrié plus de relents de mort et de cadavres que de dorures et d’espoirs de richesses. Ils étaient un mal parfois nécessaire. Ne pas les avoir ici les aurait jetés sur les routes du sud du Conflans, et le Roi Lyham Tully n’avait certainement pas besoin de l’inquiétude supplémentaire que pourrait faire naître chez lui avec une ration de carnages supplémentaires.


Il y avait de ces nouvelles qui vous hérissaient, qui vous fouettaient les sangs.


D’autres mercenaires en Westeros, venus de l’étranger cette fois. Il n’y avait ni honneur ni vertu chez ces gens, de véritables chiens de guerre. J’étais un loup, et n’avais que dédain pour les armes lorsqu’elles étaient plus un métier qu’un devoir. Les Puinés dans le sud de la Néra. J’en avais froissé le papier de la missive réclamant notre aide, et alors que j’envoyais les estafettes quérir les troupes, je me demandais ce qu’il fallait anticiper, désormais. Foncer sur le nord ? Peu utile. La Néra était protégée depuis les premières heures du conflit. Foncer par l’ouest, oui sans doute, mais où ? Foncer vers le sud rapprocherait sans doute beaucoup ces hommes des troupes de l’Orage et de toutes les parties prenantes de la guerre contre le Bief. Ca se ferait sans aucun doute sans le sang et dans l’horreur, mais la fin de cette menace aurait été presque aussitôt entérinée. Finalement, je me demandais si le plus grand danger, même s’il ne serait que provisoire, ne serait pas plutôt que ces hommes ne restent là où ils sont, loin de grandes garnisons, près des lignes de communications entre l’Empire et l’Orage. Je ne savais pas ; Vers l’ouest, qu’ils disaient. Je continuais et d’entrevoir des solutions qu’il faudrait sans doute soumettre sans plus tarder au Collège.


Il y avait tant à voir, tant à faire. J’avais aussi beaucoup promis à Rhaenys, et la voilà qui devrait sans doute aussi partir avec Meraxès, même si la dragonne n’était pas encore remise de ses blessures.


On m’amène des commandants de chevaux-légers. Cette cavalerie de ligne dont j’avais longtemps ressenti le besoin au Nord, mais dont la logistique, la formation et tout en fait, rendait la création compliquée. L’Empire avait sa marque propre sur son armée, comme chaque royaume. La cavalerie y était très lourde, avec les Demalion, mais ils ne formaient qu’une petite troupe. Les chevaux-légers étaient moins lourds que les sergents, les longs hauberts et larges boucliers remplacés par des plastrons plus légers, des plaques en faible nombre autour de la cuirasse. Epée légère et demie-lance. Finalement, la cavalerie était ainsi propre à la reconnaissance comme au combat, même si elle peinerait à se montrer aussi agile que des dorniens, ou aussi lourde que des riverains. Engoncé dans mes pensées, je détends les bras devant l’âtre de mon bureau pour me retourner vers l’entrée, encadré des Demalion. Je le salue d’un signe de tête.



| Entrez, Goldwyne. Entrez. On m’a dit que vous reveniez d’entraînement avec votre escadron. Comment vont mes cavaliers ? Quel est votre ressenti? |


Peu de nouvelles personnelles en premier lieu, car ce n’était pas là la texture de nos rapports. Chaque chose en son temps. Je reportais mon regarde vers cette barbe toujours bien taillée, bien carrée, celle d’un homme que je continuais de jauger.


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Torrhen Braenaryon
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MessageSujet: Re: Cavalry Captain [Tour VII - Terminé]   Cavalry Captain [Tour VII - Terminé] EmptyMer 17 Juil - 22:40

L’air était frais, l’hiver était encore bel et bien là, bien qu’il n’avait plus neigé depuis un petit moment maintenant. En effet, le manteau blanc qui avait tenu au sol pendant plusieurs mois avait disparu avec la légère hausse des températures. Et pourtant, malgré cela, on pouvait penser que le printemps était encore bien loin. Les basses températures étaient là en permanence pour leur rappeler dans quelle période ils étaient. Mais si ça n’était que ça.  D’importantes trombes d’eau s’abattaient sur la région à intervalle régulier, rester dehors dans de telles conditions, il y avait de quoi vous glacer le sang, peu importe les couches de vêtement dont vous pourriez vous couvrir, car l’eau arrivait toujours à trouver un chemin, même infime soit-il. Ils avaient tout de même le droit à quelques accalmies où l’intensité de la pluie diminuait ou bien il arrêtait totalement de pleuvoir, ce qui était la bienvenue.

Mais en soit, qu’il pleut ou non, l’entrainement continuait. Certes, il était beaucoup plus compliqué et hasardeux de s’exercer sur un terrain transformé en champ de gadoue par les précipitations, en effet on augmentait les risques de chute, donc de blessures des chevaux ; on était beaucoup moins à l’aise pour effectuer des manœuvres. Mais après tout, auront-ils le choix du terrain de leurs futurs affrontements ? Certainement pas, lorsque le printemps pointerait le bout de son nez, les hostilités reprendront de plus belle. Ils devaient donc profiter de chaque jour qui s’offrait encore à eux pour perfectionner leur cohésion, tester de nouvelles formations, s’améliorer, progresser par rapport à la veille. Il en avait encore l’occasion et le capitaine ne voulait pas manquer cette opportunité. Il laissait tout de même un temps de repos suffisant aux hommes de son escadron, le but n’était certainement pas de les tuer à la tâche, ça serait contre-productif et ils devaient être frais  pour les combats qui s’annonçaient.

L’escadron rentrait à peine d’un entrainement, Garlan eut à peine le temps de se changer lorsqu’on vint lui porter une convocation. En effet, l’empereur requérait sa présence au château. C’était plutôt un bon timing, juste après avoir revêtu une autre tenue. Enfin, s’il aurait dû se présenter couvert de gadoue parce que la situation l’exigeait, alors soit, l’Empereur aurait surement compris cela. Et même changé, il portait encore les traces de son entrainement, quelques marques de boue ici et là, il était totalement trempé, bref on voyait qu’il revenait de l’extérieur. Le capitaine avait appris que le vieux loup avait convoqué tous les commandants qui exerçaient dans les chevaux-légers ces derniers temps. Le chevalier en ignorait totalement la raison, on ne lui avait pas communiqué. Il ne pouvait alors que faire des hypothèses, comme l’unité était nouvelle, peut-être cherchait-il à savoir si elle était opérationnelle pour les combats à venir. Ou peut-être bien qu’il avait une mission à leur confier afin de préparer la campagne de Printemps.

Il se dirigea alors vers le castel et s’identifia à l’entrée de ce dernier. On le fit patienter pendant qu’on vérifiait ses dires, et finalement un duo de gardes démalions vint le chercher pour le conduire jusqu’au Braenaryon. Garlan les suivit docilement sans mot dire, impossible de les identifier derrière leur casque et armure. Peut-être était-ce ceux qui étaient chargés de monter la garde lorsqu’il s’était aventuré dans les quartiers impériaux sans autorisation ? Il se doutait que certains d’entre eux devaient encore lui en vouloir, c’était légitime, et il était désolé de leur avoir attiré des ennuis par son action stupide. Arrivé devant la porte du bureau, on l’introduit et il peut s’avancer, encadré toujours par les deux gardes, alors qu’il l’accueillait. Le bieffois ploya le genou et lui rendit son salut en disant solennellement :  « Sire. » Il attendit que l’on lui fasse signe de se relever pour s’exécuter.

Se redressant, les jambes légèrement écartées, les mains croisées derrière le dos, il devait appliqué une certaine posture, il n’était pas en face de n’importe qui. « En effet, Sire. Mon escadron revenait à peine de l’entrainement lorsque j’ai reçu votre convocation. Nous nous sommes exercer à la réalisation de diverses manœuvres avec les autres escadrons, le temps ne nous a certes pas facilité la tâche ; mais j’ai toujours considéré que plus une tâche était difficile, plus on mettait d’ardeur à la réaliser et plus la satisfaction se retrouvait importante au final en cas de réussite. Ce n’est que mon point de vue. » Il demandait des nouvelles de ses troupes, il semblait être un souverain qui s’en souciait réellement et que ce n’était pas une parole en l’air, c’était important, il méritait les respect pour cela. « Elles se portent correctement, Sire. Nous réalisons des entrainements quotidiens pour qu’ils ne se relâchent pas trop et surtout pour augmenter notre cohésion. Je leur laisse tout de même suffisamment de temps libre pour qu’ils puissent souffler un minimum, le but n’étant pas qu’ils attaquent la campagne de Printemps sur les rotules, mais frais et opérationnels. »

Bien sûr, par ses questions, l’Empereur cherchait surement à savoir s’il avait misé sur le bon cheval en lui confiant ce poste, c’était compréhensible, il s’agissait de son armée. « Quant à mon ressenti, il est plus que positif en état. Lorsque vous m’avez confié ce poste,  je dois vous avouer que je ne connaissais guère cette unité, Sire. Cependant, de par leurs caractéristiques, les chevaux-légers sont vraiment intéressants et peuvent être utilisé dans de multiples usages au cours d’une campagne. En ce qui concerne mon escadron, il est posé à la fois de vétérans de plusieurs batailles et de nouveaux cavaliers n’ayant connu aucune escarmouche. Grâce à nos nombreux entrainements, nous avons réussi à établir un bon niveau de maîtrise, ainsi qu’une cohésion qui se tient. En dehors des entrainements en eux-mêmes, j’ai trouvé intéressant de rassembler les cavaliers de l’escadron pour qu’ils apprennent à se connaître et que j’arrive à faire leur connaissance. Je souhaitais connaître les hommes qui étaient placés sous mon commandement.  »


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MessageSujet: Re: Cavalry Captain [Tour VII - Terminé]   Cavalry Captain [Tour VII - Terminé] EmptySam 20 Juil - 16:09

L’homme entre, ploie le genou et me salue à son tour d’une marque de respect sans fioritures, allant sans nul doute droit au but. J’aimais cela. L’homme de toute manière, savait qu’il disposait autant de crédit auprès de moi qu’il avait de choses à prouver. Ce n’était pas un mauvais bougre, loin de là, surtout compte tenu de la situation présente, son départ de l’entourage du Roi Fédéré Gardener, de sa désertion de son royaume, de tout le reste. Le jeune Goldwyne n’était pas du tout dans une position facile, vous pouviez en être certain. Je n’aimerais pas être à sa place. Fort heureusement du fait de mon caractère, ce serait sans nul doute chose impossible à concevoir. J’étais bien trop têtu et obstiné pour m’en aller de quoi que ce soit. Ce n’était pas de la vantardise, ou une comparaison volontairement flatteuse pour moi. Âne bâté difficile à raisonner, quelle qu’en soit la raison. Le jour où l’Empire perdrait pour de bon, les choses deviendraient compliqué car je ne saurais sans doute pas tant jouer de la profondeur stratégique de mon royaume que ce que je devrais alors mettre en place. Qu’importe. Ces hypothèses n’étaient pas encore vouées à se réaliser, et j’espérais qu’elles ne le seraient jamais.


Le natif du Bief se redresse dans une posture très digne, fière, presque comme s’il s’attendait à ce que je lui demande de rester de marbre des heures durant. Ses mains sont croisées dans son dos. Quoiqu’il en soit, on ne peut pas taxer Goldwyne de la moindre forme d’irrespect compte tenu des formes qu’il met à sa présentation.


Le jeune homme commence par me confirmer que son unité de cavalerie de ligne était revenue de patrouille au moment où ma demande lui était parvenue. Il parlait de manœuvre entre unités et d’autres entraînements de ce genre. La mobilité des troupes était l’axe sur lequel j’avais développé mon appareil militaire, au Nord, plus que sur le choc ou l’équipement des troupes, car le Royaume était en fait assez peu pourvu en ressources et en capacités de production ; équiper tout le monde était déjà un challenge sans trop en faire.



| Continuez à entraîner vos hommes de la sorte. A la bataille j’ai besoin d’unités qui savent couvrir le déploiement d’autres unités derrière elle, qui savent se battre jusqu’à décrocher en bon ordre. Sait-on jamais également, vous pouvez pousser l’entraînement jusqu’à combattre démontés. Ca n’a pas encore beaucoup eu lieu dans cette guerre, mais entre les collines du sud du Conflans et les montagnes de l’Orage, il est possible, sans parler de nouveaux théâtres d’opération, que les combats se portent dans du relief peu propices aux grands déploiements de cavalerie. |


Je hochais la tête à ses paroles, ne le regardant plus l’espace d’un instant. Je n’avais pas beaucoup de doutes quant à l’idée de me confier à cet homme, puisque je n’allais pas non plus lui donner de secrets formidables, mais juste de quoi avoir bien conscience de sa maison et de ce que j’attendais de lui.


| Quel est l’état de la monte ? Tous les cavaliers ont-ils des chevaux ou reste-t-il des défauts d’approvisionnement ? Les premiers signes du dégel sont arrivés dans certaines régions. Il va falloir se préparer à reprendre les opérations. |


L’homme précise qu’il a plutôt un bon sentiment à propos de la troupe que je lui ai confiée, et il évoque aussi son goût pour la formation d’une telle unité. Il avait bien entendu compris que l’idée de leur formation, aux tous débuts des forces impériales, était de transformer une cavalerie qui ne saurait être assez lourde par formation, naissance ou équipement, en une force de ligne capable d’assurer plusieurs rôles. Si elle s’était montrée largement inférieure au choc aux cavaleries lourdes ennemies, la troupe s’était montrée mobile, et impactante. Elle avait besoin d’espace pour manoeuvrer.


| Sentez-vous votre troupe pour les missions qui seraient susceptibles de lui être confiées ? En toute transparence. J’avais dans l’idée d’en user en avant-garde, mais en arrière et soutien immédiat de la cavalerie légère des royaumes fédérés. Ils agiraient ainsi pour reconnaître l’ennemi et participer à d’éventuels combats d’avant-garde. Et en pleine bataille, votre sentiment, à vous qui avez déjà connu le baptême du feu? |


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MessageSujet: Re: Cavalry Captain [Tour VII - Terminé]   Cavalry Captain [Tour VII - Terminé] EmptyVen 23 Aoû - 22:06

 Dans le Bief, la bienséance et le protocole étaient deux notions très importantes pour pouvoir évoluer avec aisance dans la société. En effet, dès leur plus jeune âge, les membres de la noblesse recevaient bien des leçons dans ce but et pas qu’un peu. Les parents, le mestre et d’autres membres de la maisonnée se donnaient à cet exercice pour préparer la récente génération à être irréprochable. Les convenances, l’apparence, le protocole. L’image, que l’on renvoyait, était primordiale, l’erreur n’était pas vraiment permise, pas dans ce monde. En effet, lorsqu’on était membre d’une maison noble, on portait son nom, on la représentait en tout temps, dans chacune de ses actions, Si bien qu’au moindre faux pas, au moindre mot de travers ou par une mauvaise prestance, vous pouviez mettre à mal la réputation de votre maison et s’attirer donc les foudres des siens pour le discrédit provoqué.

Garlan n’était pas forcément des plus adaptes du strict protocole, il faisait par contre en sorte de ne pas trop se faire remarquer et ne pas attirer d’ennuis à ceux qui lui avaient accordé leur confiance comme Kevan , ser Tyrell ou son mécène d’Hautjardin, Mais en soit, il savait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur aujourd’hui, pas après ce qu’il avait pu faire et par rapport aux derniers événements. On lui avait accordé une occasion de prouver sa valeur et de montrer de quoi il était capable, il n’aurait de nouvelles chances comme celle-là. Il s’y adonnerait donc à fond afin de ne pas décevoir les éventuelles attentes de l’Empereur. Mais surtout, il ferait son devoir, car c’était avant tout le plus important, la gloire et la satisfaction de ses supérieurs n’étaient que des éléments secondaires en comparaison que l’on pouvait mettre entre parenthèses.

Ce fut tout de même satisfaisant lorsque le vieux loup approuva sa méthode d’entraînement. Combattre à pied n’était clairement pas à l’avantage des cavaliers, ce n’était pas leur champ d’action et il était rare de voir une telle scène se produire, souvent utilisé en tant que dernier recours. Mais l’Empereur avait raison, ils y seraient peut-être contraints au vu du relief et des conditions d’engagement. « L’escadron a déjà commencé un entraînement dans cette vision, Sire. Comme vous l’avez souligné, le relief de certains théâtres d’opérations nous y contraindra peut-être. J’ai conseillé aux cavaliers placés sous mon commandement de démonter s’ils n’arrivaient pas à décrocher suite à une charge. Nous avons également effectué des entraînements visant à démonter efficacement un cavalier adverse lorsqu’on se retrouve piéton.»

Le Braenaryon vint à lui demander quel était l’état de ses troupes montées, si elles ne manquaient de rien, entendez par là qu’il voulait s’assurer que la cavalerie possédait tout l’équipement nécessaire. Cela montrait que l’individu se souciait réellement du moral et de la situation de son armée, et que ce n’était pas qu’une formalité, après toutes ces années à combattre, il imaginait qu’il restait un homme d’action avant tout. « Tous les cavaliers possèdent une monture, Sire, ainsi qu’un équipement plus que satisfaisant afin d’accomplir les missions qui pourront leur être confié. Cependant, je dois vous faire part d’une certaine irrégularité quant au ravitaillement de fourrage pour les chevaux. La saison ne facilite certes pas l’approvisionnement, j’en ai conscience, cependant le manque de nourriture pourrait affaiblir les montures à l’approche du Printemps et peut-être réduire l’efficacité de la cavalerie sur le terrain.»

On vint à lui demander son avis en ce qui concerne la réalisation des missions qui pourront être confiées aux chevaux-légers. Cela lui plaisait qu’on lui demande son avis, donc qu’il puisse le donner, ce n’était clairement pas donné à tous les subordonnés. Avec conviction, il répondit à l’interrogation de son supérieur. « En effet, je pense que l’escadron est prêt pour les missions qu’on sera susceptible de lui confier, Sire. Les cavaliers, que vous avez placé sous mon commandement, s’y entraînent tous les jours pour être efficace sur le terrain. Si les chevaux-légers participent à des combats d’avant-garde, peut-être pourraient-ils tenir tête aux cavaliers lourds selon la tactique employée, Cependant, au vu de l’équipement des sergents montés du Royaume du Bief, je ne pense pas qu’ils tiendront une charge frontale face à eux…»

Le capitaine donnait son avis, en toute transparence, comme l’Empereur le lui avait demandé, même si ça pouvait déplaire.« En ce qui concerne mon escadron, dans un premier temps, il est composé à la fois de vétérans, mais également de cavaliers fraîchement mobilisés qui n’ont jamais connu de champ de bataille. Je compte tout de même sur cet ensemble hétéroclite pour qu’il s’avère cohérent en opération, comme c’est le cas lors des entraînements, Les plus anciens n’hésitant pas à partager leur expérience avec les recrues pour optimiser leur formation. Cependant, tout ce qu’on pourra leur dire ne pourra pas les préparer à leur première bataille, ce n’est que lorsque nous y serons que je pourrai les jauger et savoir si je peux appuyer mes tactiques sur eux. »



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MessageSujet: Re: Cavalry Captain [Tour VII - Terminé]   Cavalry Captain [Tour VII - Terminé] EmptyDim 25 Aoû - 15:25

Je lui demandais pas mal de choses au Bieffois, pour la simple et bonne raison que j’accordais toujours une forte confiance aux officiers de terrain. La réalité du succès d’une campagne militaire confinait avant tout à la bonne utilisation des ressources à notre disposition ; il ne fallait en aucun cas que tout le monde se mêle de stratégie, mais c’était aussi le cas de la tactique. Les meilleurs officiers étaient ceux qui étaient au poste qui convenait le mieux à leurs capacités, et notamment, à ceux qui savaient gérer les responsabilités qui étaient les leurs. Sincèrement, je douterais forcément d’un officier qui n’était pas capable de me parler de l’état de ses hommes, tout comme je douterais d’un prétendu stratège qui serait convaincu d’avoir la meilleure manière de vaincre l’ennemi mais sans avoir éprouvé sa stratégie à d’autres officiers qui connaissaient mieux le terrain ou l’état des forces que lui. Garlan Goldwyne était un jeune homme tout à fait capable. Je ne doutais pas qu’il puisse réussir au poste où je l’avais mis, mais je le pensais peut être aussi plus intelligent que fougueux alors que dans ma façon de mener la guerre, il fallait à peu près autant pour un commandant de cavalerie qu’il soit courageux et imprudent, car c’était bien la monte qui permettait d’obtenir des décalages sur le terrain, avant la bataille. Je comptais plus sur mes montés pour la conduite des combats d’avant-garde et des manœuvres de chaque instant pour destabiliser l’ennemi, que sur des charges décisives qui ne l’étaient qu’assez rarement au final.



Si le bieffois pouvait apporter un peu d’expertise sudienne à la cavalerie encore embryonnaire de l’Empire, je signerais sans nul doute tout de suite. Car au Nord, l’emploi de la cavalerie était très différent de celui du sud, et les peyredragoniens n’étaient pas des as du combat à cheval, pour beaucoup et pour souvent, dotés d’une monte très moyenne. Les chevaux ne pullulaient pas sur les îles, mais maintenant que ce royaume avait accès aux pâturages de la Néra, nous étions désormais en droit de souhaiter mieux. L’homme commence donc à me parler de ses troupes.



| Au delà de cette très bonne idée que vous avez, il serait efficace je pense de leur apprendre la manière de l’embuscade à pied, également. Sans parler de résister à une formation d’infanterie plus lourde. Autrement, les démonter risque d’en faire des proies faciles. Vous autres natifs du Bief n’êtes pas réputés pour la vigueur de vos piétons mais des chevaliers qui démontent en face peuvent poser de gros problèmes à une formation de lanciers plus légèrement équipés. |


Et pour cause, les armes massives de la chevalerie permettaient aisément de fracasser les hampes des armes d’hast et de transpercer après les rangs de guerriers qui n’avaient pas d’armures à la hauteur d’un engagement contre la fine fleur de la noblesse du Bief. Il fallait donc prendre garde à la manière d’aborder un tel combat. Quant à l’état plus matériel de la troupe, le Goldwyne eut également des mots relativement rassurants qui permettaient en tout cas de se faire une bonne idée des capacités de la troupe.


| Vous avez tout à fait raison. Et le pire risque de venir de la campagne elle-même car la région où nous allons combattre a été ravagée par la guerre, il y a peu de chances que l’on y trouve du fourrage en quantité. J’espère à tout le moins que l’avoine abonde, ce qui permettra au moins de redonner vigueur aux montures lorsque la bataille viendra. Autrement, nous en serions réduits au simple trot. Pensez-vous que les cavaliers peuvent emporter des musettes de grains en supplément ? Cela les rendrait plus lents, mais plus évidents. A cela je peux convenir et m’arranger, mais seulement si vous sentez ces hommes capables de nous ouvrir la marche d’assez loin, sans toujours beaucoup de ravitaillement à portée. |


Etre prêt… Ce n’était pas toujours le cas, même quand on en avait la conviction, et il ne fallait pas non plus perdre trop de temps à se palucher sur le degré de préparation de l’armée, surtout au niveau de sa valeur martiale. L’art de la guerre auquel je souscrivais était bien plus dépendant de la manœuvre et de la cohésion des troupes que le brio à l’épée ou à la lance. L’homme avait raison, sur le fait qu’il fallait éviter les chocs trop frontaux.


| Comment sont-ils équipés d’ailleurs, ces bieffois ? On vante leur cavalerie, mais elle ne semble pas toujours avoir été dominante contre Dorne ou contre l’Orage. |


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MessageSujet: Re: Cavalry Captain [Tour VII - Terminé]   Cavalry Captain [Tour VII - Terminé] EmptyMer 4 Sep - 20:31

C’était assez satisfaisant pour lui de savoir que sa façon d’entraîner son escadron était approuvée par l’Empereur en personne. Cet homme qui avait connu, disait-on, bien des campagnes et qui possédait une longue expérience militaire, bon stratège donc pour être encore ici aujourd’hui et pour avoir remporté de nombreuses victoires. C’était ce que l’on disait sur l’homme, même si le Vieux Loup transpirait d’un charisme qui imposait le respect à ceux qui l’entouraient, Garlan ne le connaissait presque pas personnellement. Cependant lors de leurs rares entrevues, qui s’étaient toujours déroulées dans un contexte particulier, il avait ressenti qu’il s’agissait de quelqu’un ayant la pleine maîtrise de son sujet et qui était fais pour le poste qu’il occupait. Garlan ne se basait jamais sur les « on dit » en temps normal. Les rumeurs et les commérages étaient le meilleur moyen de répandre des fausses informations selon lui.

Mais à défaut de connaître le personnage, il devait bien se référer à ce qu’il pouvait entendre sur lui. Peut-être que cela viendrait avec le temps. Peut-être que non. Seul l’avenir le lui dira. Le nordien vint à lui proposer également des idées de complément afin de maximiser les chances de survie des cavaliers s’ils venaient à démonter. Comme celle de l’embuscade à pied. La surprise était considéré par certains stratèges comme la meilleure des armes. Un adversaire non préparé, bien que numériquement supérieur et mieux armé, pouvait se retrouver vaincu s’il ne prenait pas ses dispositions. C’était donc une idée intéressante. Garlan incorporerait dans ses prochains entraînements, il ne devrait pas avoir trop de mal à trouver des terrains propices à ce genre de manœuvre dans les alentours de Fort-Darion.   « Je ne manquerai d’écouter vos conseils et d’organiser des entraînements dans ce but, Sire. Quant à leur apprendre à résister à une infanterie lourde, vous souhaitez que nous travaillons des formations comme la phalange par exemple ?   »

Les chevaux-légers étaient trop légèrement équipés pour pouvoir affronter une infanterie lourde comme des fer-nés déchaînés, de la garde royale ou de vrais soldats de métier. Au mieux ils pouvaient leur tenir une résistance et gagner du temps, mais ils ne leur feraient pas grand mal, ça c’était sûr.  « Il est vrai que les armées bieffoises sont souvent composés de piétons peu entraînés et équipés de façon modeste, Sire. Mais si on peut leur trouver un atout, c’est bel et bien la masse de piétons déployés. En plus des chevaliers qui peuvent démonter, et qui sont une réelle menace, bien que préférant la selle de leur monture, la maison Gardener entretenait un bon nombre d’infanterie lourde dans l’armée royale. Des guerriers bien entraînés et équipés, je ne puis que supposer que Manfred Hightower en a fais autant.   »

L’Empereur était d’accord avec son point de vue, le bon ravitaillement des montures sera essentielle pour le déroulement des opérations. Et comme le soulignait le vieux loup, ils risquaient d’essuyer des difficultés dans l’orage. La région avait connue bien des conflits et était donc sinistrée, cela risquait de ne pas aller en s’arrangeant en plus. Oui il y avait de quoi s’inquiéter. Car un des atouts des chevaux-légers était la manœuvrabilité de ce corps. Si les montures étaient faibles, ils ne pourraient pas en tirer pleinement parti. Il faudrait trouver des solutions.  Et l’homme en face en trouvait également : « Je pense que les montures seront capables de transporter de tels suppléments, Sire. Bien qu’ils consisteront à alourdir la charge que les chevaux portent déjà, il est préférable d’opter pour cette option afin de ne pas tirer un trait sur son atout de manœuvrabilité.  »

Le dirigeant de l’Empire souhaitait savoir le niveau de la cavalerie bieffoise, les tactiques employées sur le terrain. La manière dont ils l’utilisaient sur le terrain. Il savait que les informations qu’il pourrait lui fournir à ce sujet l’aiderait peut-être à composer des stratégies pour la campagne à venir. Si bien, il prit un peu de temps pour y réfléchir, afin de ne rien oublier et commença : « La cavalerie a une large part dans la composition des armées du Bief, elle a toujours eu une place importante. En ce qui concerne les chevaliers, comme ceux des autres royaumes du continent, ils sont entièrement armurés et bien armés, leurs montures n’ont normalement pas de carapaçon néanmoins. Les chevaliers du Bief sont souvent placés en avant dans le déploiement et charge parfois dès le début de la bataille. Ils s’alignent sur plusieurs échelons, leur nombre était assez conséquent. Leur charge est particulièrement percutante et peut assez aisément traverser des lignes d’infanterie peu solides, tout en mettant à terre de solides cavaliers. C’est une force de frappe pouvant causer de lourds dégâts à une armée. Cependant, la chevalerie bieffoise est des plus impétueuses, elle charge parfois sans en avoir reçu l’ordre. C’est peut-être une faiblesse qui pourra être exploitée en leur, disons… agitant une carotte sous le nez pour les emmener là où nous le voulons. Il arrive que si un général talentueux et émérite soit placé à la tête de l’armée qu’il réussise à calmer leurs ardeurs, je pense notamment à Lord Tarly.

En ce qui concerne la cavalerie lourde, il s’agit de sergents montés, possédant également un plutôt bon équipement, notamment par leur armure. Elle est moins impétueuse que la chevalerie bieffoise, mais se montre également percutante grâce à la portée et la solidité de leur lance. La cavalerie lourde est souvent placée sur les flancs, le front le plus souvent laissé à la chevalerie. Ils feront en sorte de les placer de chaque côté de leur armée, ils chargent d’habitude après la chevalerie lorsque celle-ci a réussi à désorganiser les lignes pour entraîner encore plus de désordre et écraser l’infanterie. La cavalerie lourde des royaumes fédérés aura fort à faire contre elle.

Je pense que la principale faiblesse de ses deux corps, c’est que si cette dernière se retrouve bloquée en mêlée et qu’elle n’arrive pas à se désengager pour contre-charger, c’est à ce moment là que la cavalerie du Bief aligne le plus de perte.

En ce qui concerne la cavalerie légère, elle est on ne peut plus classique. Elle est minoritaire dans la cavalerie bieffoise et est le plus souvent assigné à des missions d’éclaireur et est donc souvent placée en bon nombre dans l’avant-garde. Elle n’est pas très redoutable, du moins elle ne se démarque pas par ses capacités contrairement à la cavalerie lourde et la chevalerie bieffoise.  

Bien sûr, ces informations sont correctes si l’Hightower a décidé de ne pas effectué de réforme dans la cavalerie. Mais je pense qu’ils se seraient heurtés à la résistance de plusieurs officiers traditionalistes si c’était le cas.  
»



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MessageSujet: Re: Cavalry Captain [Tour VII - Terminé]   Cavalry Captain [Tour VII - Terminé] EmptyDim 15 Sep - 15:21

Je passe mon temps à poser des questions au jeune homme. Je le teste, sans aucun doute. Mais c’est aussi parce que je suis réellement curieux de ce qu’il pourrait avoir à me raconter. Dans tous les cas il semble assez évident qu’il a des compétences, même s’il semble avoir besoin de les étoffer par la pratique. J’aurais pu craindre qu’un officier de cavalerie du Bief ne soit un peu trop porté à la charge et à la pratique du combat monté à la lance. Ce n’était pas toujours évident de surmonter nos habitudes et notre manière de faire, issues d’années d’entraînement et de pratique qui amenaient à fondre notre champ des possibles dans un moule prédéfini. A trop vouloir le changer en supplément, on prenait le risque de perdre tous les acquis. Un peu comme les Hoare qui avaient voulu changer d’un coup d’un seul comment leur armée se battait, et avaient perturbé l’organisation de leurs forces. Je n’avais jamais cru en l’infanterie mixte, par exemple, avec des rangées de tireurs protégées par des lanciers ou des piquiers. Cela manquait de profondeur pour le choc tout en négligeant la distance nécessaire pour viser. Et une fois le combat engagé, que faire de tous ces tireurs ? Tout était affaire de philosophie et de conception de la guerre.


Le jeune bieffois avait au moins l’avantage d’être dans une situation intermédiaire pleine d’intérêt ; il savait se battre et avait pu éprouver tant son courage que son talent, sans parler du fait qu’il avait pu connaître l’organisation de l’armée royale du Bief avant de passer dans l’escorte de Gardener puis dans l’armée impériale. Je secouais la tête à ses paroles.



| La phalange ne conviendra pas, faute d’équipement. Ce ne sont pas des piquiers, et même si les lances sont longues pour les chevaux-légers, elle est faite pour le choc plutôt que la poussée, elle ne tiendrait pas un combat prolongé et une fois la lance perdue, l’épée ne saurait suffire. Pour résister à l’infanterie lourde, il est possible de se former en arc-de-cercle défensif pour veiller au repli. La formation peut être relâchée, espacée, pour plutôt se battre dans les terrains accidentés, où ‘linfanterie lourde sera à la peine. |


Ce qu’il fallait à tout prix éviter, c’était la confrontation directe avec des chevaliers montés ou à pied, à moins que le terrain n’empêche ces montés si lourdement équipés de bouger, de prendre de l’élan, pendant que les chevaux-légers pourraient se mettre à plusieurs sur chaque montée adverse. Il confirmait que l’infanterie bieffoise était relativement hétérogène, et qu’elle alliait infanterie féodale et chevaliers potentiellement à pied. Il fallait d’abord épuiser cette infanterie avant de la charger, car autrement elle submergerait ses adversaires sous le nombre, sans le moindre doute.


| Ne jamais vous laisser enfermer dans une nasse face à de l’infanterie même médiocre, le risque pris autrement serait que vous vous fassiez envelopper et détruire. Dans ce genre de confrontation, il faut d’abord essayer de faire chanceler leur organisation à grands renforts de tirs ou de manœuvres. N’hésitez pas à fractionner votre escadron en plusieurs groupes, ou de manoeuvrer les escadrons autour de l’ennemi comme point de pivot. |


L’homme me rassure sur l’état des chevaux. Je ne me permets qu’un rebond sur le sujet.


| Quitte à abandonner ces baluchons supplémentaires en cas de combat pour retrouver de la mobilité, d’ailleurs. |


Faut d’équipement lourd il y avait toujours eu un doute à ce que la cavalerie lourde nordienne puisse emporter des positions trop solides en face, c’est pourquoi nous avions toujours mis l’accent sur le choc et la manœuvre plutôt que sur la résistance, contrairement à d’autres nations comme les ouestriens qui allaient à la guerre lourdement armurés. Des manteaux de mailles, cottes ou plastrons avec des pièces sur les épaules, coudes et genoux, suffisaient le plus souvent. Cela entraînait toutefois des pertes importantes, notamment dues aux combats quand ils s’éternisaient. L’homme me parle alors de la cavalerie Bieffoise. J’étais étonné sur la caparaçon. J’étais sûr que toutes les nations du sud en usaient. Il parle forcément de l’impact des bieffois, réputés comme étant les meilleurs cavaliers de choc de tout le continent. Je suis plutôt intéressé quoiqu’il en soit par l’impétuosité qu’il décrit, car il y a là manière à tendre un piège à de si percutants cavaliers. Dans tous les cas, il faut prendre garde. Le niveau d’équipement même des sergents montés risquait de donner un avantage aux sergents du bief contre les chevaux-légers de l’Empire, plus légèrement équipés pour privilégier la manœuvre. La charge décrite me semblait assez difficilement franchissable. Heureusement l’Empire n’était pas sans rien, et les piquiers orageois notamment avaient montré quelque talent dans l’art de massacrer la chevalerie. Il faudrait donc sans doute ruser sur le déploiement des troupes.


Je hochais la tête quant à ses conclusions.



| Je vois ce que vous voulez dire. Dans ce cas il faudra sans doute faire charger ces hommes sur des cibles que nous aurons choisies pour leur résistance ou le terrain occupé. Et attaquer par les côtés. Le salut viendra alors, je pense, de la résistance de nos meilleures unités d’infanterie couplées à de larges bataillons de tireurs. Dans l’idée il nous faudra absorber le choc, le contenir et épuiser la cavalerie avec le renfort des tirs. Puis, lancer l’attaque générale par les côtés et la réserve de cavalerie dans l’idée de faire reculer leur cavalerie et emporter le reste de leur armée par le moral en berne que les chevaliers en fuite pourraient provoquer au sein de leur armée. La guerre reste complexe… Il faudra en tout cas éviter le combat frontal contre une telle armée. |



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MessageSujet: Re: Cavalry Captain [Tour VII - Terminé]   Cavalry Captain [Tour VII - Terminé] EmptyMer 2 Oct - 21:08

L’Empereur était un homme d’expérience et qui était reconnu comme un brillant stratège militaire. Garlan ne possédera peut-être jamais un jour la moitié de ses connaissances et de tout de façon il était bien trop humble et modeste pour affirmer cela. La phalange ne parut pas une bonne idée pour son interlocuteur. En effet, pour lui elle était inadaptée faute d’équipement des chevaux-légers et ils auraient tantôt fais de se faire tailler en pièces par de l’infanterie lourde en entreprenant une telle tactique. Le Bieffois était un bon chevalier et avait fais ses preuves en commandant des détachements de cavalerie du Connétable par le passé. Cependant, là il possédait des lacunes, c’était dans le commandement d’infanterie, il connaissait les tactiques traditionnelles et son esprit pourrait peut-être lui permettre de mener un ensemble cohérent. Mais il est clair qu’il manquait d’expérience et de pratique dans ce domaine.

Il se disait que dans l’Empire, sous le commandement de cet homme, il pouvait acquérir cela. Le chevalier ferait tout pour progresser et montrer de quoi il était capable, mais avant tout il accomplirait son devoir. Son supérieur vint à lui proposer une tactique qui pouvait fonctionner contre une infanterie lourde, du moins cela permettrait à la troupe de se replier dans le meilleur ordre possible pour se reformer si nécessaire plus loin.  «Je vois. J’en prends bonne note, Sire. Cela fera l’objet d’un entraînement poussé en la matière.» Il était encore impossible de savoir quand les hostilités reprendront vraiment, ni qui les relancera. Mais ils devaient se maintenir prêts. Et à défaut de combattre, il préférait tout faire pour que ses hommes soient opérationnels et cela passait par des entraînements quotidiens afin d’augmenter la cohésion du corps pour augmenter leurs compétences et acquérir de nouvelles connaissances.

L’homme qui lui faisait face semblait bien prendre en compte les informations que le bieffois lui délivrait sur l’organisation de l’armée ennemie. Bien sûr, cela restait à condition que l’Hightower n’ait pas tout réformé après son ascension au pouvoir. Mais c’était peu probable, il n’était pas envisageable de réformer entièrement une telle armée en aussi peu de temps, en tout cas pas sans une tôlée de seigneurs traditionalistes qui avaient une certaine vision de l’art de la guerre et qui ne souhaitaient pas en changer. Sur ses informations, l’empereur lui recommanda de ne pas se laisser piéger par une infanterie trop nombreuse qui pourrait les démonter aisément. Garlan savait cela de par son expérience dans la cavalerie et cela était logique. Même les plus brillants chevaliers pourraient se faire encercler et démonter par une troupe paysanne nombreuse et motivée. Lorsqu’il y avait combat et en tout temps, la prudence était de mise voilà tout.

« Je comprends bien, Sire, la manœuvrabilité de la cavalerie impériale sera la clef pour venir à bout de certaines formations ennemies, à grand renfort de tir ; puissions-nous nous coordonner dans ce sens-là.  » Cela dépendait de bien des critères, de la composition de l’armée adverse, de qui la commander, de l’état de moral des deux armées engagées, du temps, bref tout un tas de conditions. Tout ne pouvait pas se prévoir en avance, ça n’était pas si évident que cela.  Le vétéran de guerre suggère d’abandonner les rations supplémentaires si nécessité. Le Bieffois se contente alors de hocher respectueusement la tête pour faire comprendre qu’il prenait en compte la consigne et qu’il la transmettrait à son escadron. L’empereur expose une tactique qui pourrait être utilisée pour mettre à mal l’organisation de l’armée du Bief. Selon ses connaissances, cela avait de bonnes chances de fonctionner, de nombreux officiers de l’armée Hightower se feront avoir par cette tactique, trop confiant de la supériorité de leur cavalerie.

Il préféra cependant le mettre en garde, bien qu’il se doutait que l’empereur le savait déjà : « Si vous me permettez de vous fournir mon avis, Sire, cette tactique a de bonnes chances de réussite contre le déploiement traditionnel d’une armée bieffoise. La charge des chevaliers causera de lourdes pertes dans les rangs de l’infanterie, même si cette dernière y est bien préparée. Mais contre une telle force, il n’y a aucune solution miracle. » Pour finir il insista une nouvelle fois sur ce qu’il avait pu dire précédemment : « J’insiste également sur le fait que le commandant bieffois en charge de l’armée pourra rendre cette tactique beaucoup moins efficace. En effet, même si la plupart des généraux soit trop fier de la cavalerie, la chevalerie en tête, pour pouvoir changer de tactique, certains, dont Lord Tarly, n’hésitent pas à étudier les récits des précédentes batailles de leur adversaire pour adapter leurs ordres et leur déploiement, Lord Tarly est un seigneur des plus expérimentés et rusé. Quant à l’Hightower, je le sais être un homme cultivé, on trouve la Citadelle sur le fief de sa maison après tout, il a dû passer du temps à décortiquer les récits des nombreuses batailles auxquelles ont participées chacun des royaumes fédérés afin d’y déceler des points faibles.»





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MessageSujet: Re: Cavalry Captain [Tour VII - Terminé]   Cavalry Captain [Tour VII - Terminé] EmptySam 5 Oct - 16:36

La discussion avait bien avancé et nous avions pu prendre le temps d’échanger sur des cultures militaires très différentes, qui pouvaient avoir de grandes implications pour la campagne à venir. Dans ces circonstances j’apprenais beaucoup, et je n’oubliais que rarement. De ma capacité à mémoriser ce que l’on me racontait et ce qui m’était partagé, pouvait dépendre un nombre considérable de vies, voir même la direction que prendrait l’Histoire lors des prochaines confrontations. Dans ce sens il était donc très dur de pouvoir se satisfaire des premières informations données tant il était évident que les armées du Bief étaient complexes tant de par leur composition que du fait de l’éventail des techniques qui étaient à leur disposition pour faire la guerre. Il n’y avait pas que la cavalerie lourde qui pouvait poser problème, car les différents corps pouvaient se retrouver complémentaires par leurs aptitudes différentes à la guerre. Ils n’étaient pas composés comme les divisions nordiennes ; elles suivaient le traditionnel placement par flanc et par position dans l’échelonnement des troupes. Cela les rendait moins indépendants, ces corps d’armée, mais plus à même de faire peser des menaces spécifiques sur l’adversaire qui se trouvait en face. Cela dit, je demandais à l’homme en face de moi de pratiquer avec ses troupes un entraînement spécifique pour permettre plus de souplesse d’emploi à notre cavalerie.


Il valait mieux ruser et se préparer à utiliser nos forces de façon moins conventionnelles que d’ordinaire, quand viendra l’heure de faire face à des adversaires aussi complets que terrifiants par leur nombre et par leur force. Le Bief était finalement la nation qui avait le mieux affronté la première année de guerre. Moins couverte de gloire que celles du Nord et de Peyredragon sans doute, mais elle n’avait pas eu à prélever trop lourdement dans ses propres effectifs. J’hochais donc la tête aux paroles du Goldwyne.



| Je pense de plus en plus à copier les formations de combat de l’infanterie du Sud, en adjoignant à chaque bataillon d’infanterie impériale une batterie de tireurs. Il y aurait moyen je pense, de disperser notre cavalerie derrière chaque carré de tireurs, afin de le soutenir et de passer au travers pour attaquer l’ennemi amoindri par la charge. Le cas échéant, ces escadrons qui doivent frapper comme autant de dagues sur notre ligne toute entière, pourront se réaligner sur les flancs et les arrières de la réserve de Cavalerie pour suivre la Garde Demalion dans la charge qui doit entraîner la déroute définitive des forces ennemies… C’est cette souplesse tant sur le déploiement que sur la manœuvre que je souhaite privilégier ; nos troupes souffrant pour certaines d’un déficit en « lourdeur » pour l’impact, autrement. |


Je faisais confiance au capitaine pour ne pas se montrer trop dispendieux de nos tactiques, que ce soit auprès de son épouse ou de ses contacts. Il semblait être fiable, mais je savais bien qu’il ne fallait jamais présager de rien avec les bieffois. Je restais méfiant, ne donnant à qui que ce soit une confiance absolue qui serait dangereuse si elle s’avérait finalement mal placée. L’homme semble impliqué tout de même, et il a déjà abandonné le Gardener durant sa félonie pour se ranger sous autorité directe de l’Empire. Je ne pouvais que respecter une force de conviction pareille… Qui l’avait rangé pour la seconde fois de son existence sous une bannière différente de celle qu’il avait initialement embrassée.


Quand l’homme me met en garde sur l’intelligence de l’ennemi, j’acquiesce d’un air carnassier.




| C’est pourquoi nous allons bousculer ces généraux en leur offrant une guerre au rythme qu’ils n’auront jamais connu, Capitaine Goldwyne. Nous allons les prendre à la gorge, et lorsqu’ils seront placés là où nous le désirons, je lâcherais mes Loups du Nord sur ces gens, et nous les poursuivrons épée dans les reins pendant que le Souffle du Dragon achèvera de les mettre en déroute. Il se prépare une campagne comme le sud n’en a pas connu depuis des années… Alors allez, retrouvez vos hommes, et insufflez leur votre motivation et votre confiance dans nos bannières fédérées. Cette guerre, nous allons la mener tous ensemble. Rompez, capitaine, et préparez vos hommes du mieux possible. |


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