Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? La situation est très tendue et il semble qu'elle est bien partie pour empirer malgré le conclave qui se déroule actuellement dans le Val. Il n'y a aucune solution idéale qui se profile et la guerre pointe à l'horizon. Pour le Bief, il est évident que je me sens concerné. L'ouest mobilise des troupes au nord et les dorniens sont vindicatifs et revenchards au sud.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Je suis avant tout loyal au Bief, à mon peuple, pour prendre les décisions qui s'imposent. Ma vie personnelle n'est que secondaire à cette échelle du Royaume. L'héritage légué par mon père n'a pas été positif en terme de relations diplomatiques et il faut que je pense aussi à assurer au mieux ma succession pour le bien du Royaume.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Il est clair que je souhaite la paix sur le Bief. Mais si la guerre se profile aux portes de ces contrées verdoyantes, ce qui est actuellement le cas, je devrais réagir en demandant à mes troupes d'intervenir. D'un côté je suis persuadé que cela finira par arriver. Il me reste juste à déterminer contre qui et quand cela se va se produire et à préparer la guerre pendant cette période de paix relative.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? Bien entendu. L'embuscade symbolise la terreur qu'Harren le Noir impose partout sur son passage. Je n'aime guère les personnages belliqueux mais Westeros en est malheureusement peuplé et je devrais peut être le devenir moi aussi. Harren le Noir veut clairement le pouvoir sur les sept couronnes et je pense que cette embuscade est le reflet de son ambition.  

Salut moi c'est Mern J'ai découvert BC en allant sur PRD je crois. J'aime beaucoup GoT, les films tarantinesques, la science fiction Sur Bc, j'aime bien l'univers GoT ! mais j'aime pas trop par contre rien pour le momentJ'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Conquérir, conquérir, encore conquérir…Ce fut le leitmotiv de mon père, le Roi Garse. A lui les honneurs du Bief, la clameur du peuple et la gloire de voir son nom inscrit en lettres d’or sur les livres d’histoire.  Allant titiller les Durrandon avant de mener une guerre fratricide contre l’Ouest, son règne cessa brutalement à Port-Lannis.  Et je me suis ainsi retrouvé, moi, Mern neuvième du nom, à régner à seulement neuf ans, vulnérable alors que l’image publique du Bief n’avait jamais été aussi mauvaise.  Je me suis assez vite rendu compte que l’exercice du pouvoir peut être fatal. Les incertitudes m’ont ôté toute quiétude, toute innocence de la jeunesse. Très vite, j’ai réalisé que le monde est un échiquier sombre contrairement à l’image resplendissante que le Bief renvoie dans les cœurs.

L’apprentissage prodigué par les mestres de Villevieille est d’une qualité époustouflante. Mes connaissances se sont développées grâce aussi à cette envie d’apprendre, à ce besoin de régner du mieux possible et de connaître les rouages de ce monde…que ce soit en terme de diplomatie, de navigation par exemple. D’un autre côté, je m’octroyais du temps pour m’exercer à l’épée avec Kevan et le maître d’armes de Hautjardin lors de longues journées ensoleillées. J'aimais être vu avec mon frère avant de naviguer sur les barges de plaisance qui sillonnent la Mander avec certaines filles de notre âge. Nous parvenions à profiter de certains instants de quiétude loin des préoccupations du Royaume. Pendant ce temps, ma génitrice assurait la régence alors que les conflits se multipliaient au sud à la frontière dornienne  et que les fer-nés organisaient quelques raids sur nos côtes. Lors de mes dix-neuf ans, Hildegarde disparut pour me laisser seul au pouvoir. Et j’ai très vite réalisé et remarqué cette odeur nauséabonde du massacre d’êtres humains se dégager dans une atmosphère aussi marquée par cette fumée épaisse que provoquent les incendies. Je connaissais peut-être certains de ces hommes.

Alors, j’ai réalisé que je devais réagir de manière innovante.  Nous ne pouvons pas toujours régner grâce à la pointe de l’épée. Ce raisonnement n’est pas toujours viable mais il permet parfois de maintenir plus longtemps la paix. J’ai tout de même vécu un événement heureux en épousant Tricia, née Hightower. Toutefois, la montée en puissance des Hoare au milieu de Westeros et la faiblesse relative de certains royaumes a progressivement auguré une guerre prochaine. Et pas une guerre semblable à celles que mon père a pu connaître. Dans le même temps, il est particulièrement difficile d’engendrer une descendance avec Tricia et cela dégrade nos relations progressivement. Cinq années de bonheur qui semblent déboucher sur le risque de voir le Bief se déchirer pour le pouvoir. Les Hightower pourraient être tentés de prendre le pouvoir à ma disparition par l'intermédiaire de Tricia qui serait reine régente. Ou alors les Tyrell pourraient sortir leur épingle du jeu ? Je ne me méfie que trop d'une atmosphère où règne le chaos et l'absence d'ordre établi.

Ainsi, les difficultés rencontrées se sont accentuées, étant obligé de surveiller certains seigneurs du sud dans le même temps et de discuter davantage avec un vieil ami, Loren Lannister, pour dissuader le peuple de l’Ouest de recourir à la vengeance pour réparer le siège de Port-Lannis. Je ne serais pas surpris de voir les Durrandon réclamer vengeance eux aussi...  Il est évident que je ne laisserai pas le Bief brûler et que toute attaque aux frontières sera sévèrement punie. Peut-être qu’il est temps de se montrer conquérant et que mon géniteur, le Roi Garse, s’était comporté de la meilleure manière qui soit : l’homme n’est qu’un animal qui se destine à dominer les siens. Je suis un idéaliste en proie au désastre, à la désillusion. J’ai un goût prononcé pour la justice alors que le monde n’est qu’un perpétuel jeu des trônes où le pouvoir, la ruse et le sang dressent le portrait d’hommes réalistes.  Mon père était puissant, un brin sanguinaire mais ne maîtrisait en aucune façon la subtilité, l’art de la ruse.

Je demande parfois l’avis des Sept en sondant le ciel lors de nuits étoilées. Et je me rends compte que tous mes principes ne me rapprochent en rien des cieux et que tous suzerains que je suis, les vices me gagnent alors que mon Royaume est en danger. Ce fut le cas quand j’ai aperçu lady Sian Florent à qui j’ai permis d’accéder au savoir des mestres de Villevieille lorsqu’elle m’en a formulé le souhait.  La guerre, les femmes, l’alcool…Est-ce cela le seul moyen de s’assurer une longévité digne des plus grands souverains de Westeros ? Une chose est sûre : j’ai perdu mes idéaux et peut-être que cette recherche de la paix me fera paradoxalement céder aux sirènes et au goût de la guerre, du pouvoir, des conquêtes…