Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? Aux vues de la position familiale au sein de cette politique, il semblerait que nous ayons à nous préparer à une éventuelle guerre. Cela l’effraie bien évidemment, une femme ne peut que craindre une telle chose. Néanmoins, le rôle qui lui incombe sera fièrement endossé. Si l’espoir doit se transmettre alors il aura trouvé une fervente admiratrice de son art en sa personne. Nous sommes tous concernés par cette tragédie, aussi devons-nous nous entraider mutuellement dès lors que nos alliances nous le permettent. Sa famille est primordiale, la préserver est donc son devoir.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Comme tous bons vassaux, les Redwynes sont des partisans de la famille régente de leur région. Assidus, ils savent se montrer courtois et parfaitement irréprochables quant au soutien qu’ils apportent, an apparence,  à leurs suzerains. Aussi charmants soient-ils, il n’en reste pas moins qu’ils ne sont pas dupes et savent que cette situation se doit de changer et en mieux. Enterrer la hache de guerre vis-à-vis d’un passé houleux et douloureux s’avérait devenir de plus en plus adéquat. Taïna, tout comme l’ensemble de sa famille, soutient dont officieusement les Targaryens. Hélas le jeu en vaudra t’il la chandelle ? L’instabilité qui réside dans cette envergure saura peut être joué en leur faveur et ainsi redorer le nom des Redwynes trop longtemps laissé de côté. Le double jeu est donc de mise au sein de cette famille. Jusqu’à quand ?

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Comme dit auparavant, la première des réactions de la jeune Redwyne serait d’apporter soutien, protection mais surtout espoir à l’ensemble des membres de sa famille. Seuls les hommes partent en guerre, mais pourtant, ils ont besoin du soutien des femmes pour affronter les adversaires. Quant à l’allégeance, cette dernière se porterait bien entendu en premier lieu en direction de sa région natale. Surtout si les attaques proviennes des ennemis du passé et qu’ils tentent de mettre à nouveau à sac leur magnifique contrée.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? De la barbarie pure et méchante, voilà les premiers mots qui effleurent l'esprit de la jeune fille, dès lors qu'elle songe à cet évènement. Cette horreur reflète bel et bien les toupets on ne peut plus ambitieux et indignes d’intérêt de ce Harren le Noir. La terreur n'engendre que la crainte et la douleur, voici donc pourquoi à l'heure actuelle le monde se cherche. L'espoir s'amenuise à cause de cette tragédie et les divers évènements ne sauront en rien rétablir une quelconque accalmie. Voici donc la position dans laquelle se tient Taïna : une réalité qu'elle garde en son sein mais pour laquelle elle vivote pour le bien de sa famille.

Salut moi c'est  Claire. J'ai découvert BC en voulant protéger mon cher neveu de ce monde hostile dans lequel il pense faire face seul. J'aime beaucoup vos passions ici. Sur Bc, j'aime bien le contexte qui est assez original et le fait que tout soit interactif. mais j'aime pas trop par contre rien du tout. J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Voici donc sous quelle tutelle la famille aux vins fins et délicats a su promouvoir sa descendance et ainsi apprendre à vivre de manière prospère. Riche de ses hommes robustes, aux plastrons scintillants, la Treille a toujours su tirer parti de sa place très bien orientée géographiquement pour relever au plus haut cette famille de plus en plus entendue. Sujette d’une autre bien plus grande, cette dernière a su néanmoins acquérir d’une certaine aisance de son commerce pour tirer son épingle du jeu et n’en devenir que des plus étincelantes. Rumeur ? Prophétie ? L’histoire des Redwyne se construit doucement, semblable à la vigne, elle sait se renforcer de ses expériences et s’en enrichir de plus belle pour n’en dévoiler que ses plus beaux fruits.

C’est en -23 que ce bourgeon sortit des entrailles de sa modeste mère pour ainsi s’acclimater à ce nouveau monde. Une fille. Une héritière du nom dont les desseins ne pourraient qu’entreprendre de nouvelles alliances on ne peut plus réfléchies pour le Lord de la maisonnée. Heureux de cette nouvelle, il l’accueillit donc d’une manière banale à cette époque. Une fête en avait même été donnée en son honneur, tout comme son frère aîné et celui né après avaient eu le plaisir de connaître. Les Redwyne prospéraient et faisaient connaître leur nom par delà les quelques miles qui les séparaient de cette côte ensoleillée. Est –il nécessaire de revenir sur les préludes de l’éducation de la jeune Taïna ? Peut être en serez-vous conforté de trouver dans ses enseignements ceux dont chaque lady se doit de connaître. La grâce fut avant toute chose un intéressement primordial dont Siloë s’attacha à lui inculquer le plus durement possible. Une tenue droite, des mouvements délicats, un port de tête qui révélait qui elle était du premier coup d’œil, voici donc ce à quoi la jeune Redwyne se devait de répondre silencieusement. Bien entendu, une petite fille avait énormément de difficultés à garder son attention toute entière pour ces domaines, néanmoins la persuasion de sa mère lui permit d’en comprendre les secrets. Si elle agissait comme elle le désirait, alors la petite fille pourrait gagner en prestance pour l’avenir et ainsi permettre à sa famille de se distinguer des autres. La famille. Une valeur pour laquelle Taïna fut bien contrainte d’en adopter tous les fondements et préceptes qui en découlaient. Elle apprenait à vivre pour sa famille et continuerait à perdurer cette tradition durant toute son existence.

La route des vignes fut donc rude pour la petite fille. Espiègle, les connaissances, quant à ce savoir qu’elle devait connaître sur le bout des doigts, résidèrent pendant longtemps des énigmes ennuyeuses pour cette dernière. Taïna rêvait d’aventures, de joie, d’amour, de liberté qu’elle ne saurait retrouvée que lorsque son âge le lui permettrait. Pourtant, et ce grâce à cette position géographique, l’on put lui apprendre les bases nécessaires à la natation. Elle n’était pourtant pas l’une de ces naïades vantées dans les chants grivois, néanmoins l’eau parvenait à lui apporter un calme et une pérennité qui veillèrent à apaiser ses tensions internes. En effet, son frère aîné Kéziah trouvait de pus en plus refuge dans l’alcool que leurs sujets distillaient, l’amenant parfois à devenir  plus brutal que de raison. Ce comportement éveilla une méfiance dans le cœur de la jeune enfant, qui entama une longue procession interne quant à cette volonté de ne jamais laisser le vin l’entraîner dans de tels tourments. Heureusement, ce cher frère dormait à points fermés peu de temps après les ébats solitaires durant lesquels il semblait combattre des démons que lui seul apercevait. Taïna en venait à plaindre son épouse et désireuse de lui apporter un certain réconfort, la petite fille cherchait à protéger ses enfants en les gardant en sa compagnie. C’est ainsi qu’en plus de ses propres apprentissages, la jeune Redwyne gardait un œil sur ce premier neveu que les Sept lui avaient offert. A l’image d’un frère, elle le couva de son regard protecteur durant de très nombreuses années, veillant à établir ce lien familial pour lequel elle devait se fondre corps et âme. Mais surtout dans l’espoir que ce jeune Aylan ne deviendrait jamais la parfaite image de son père. Il arrive que parfois la grappe se compose de mauvais grains dont il faut se séparer pour ainsi permettre l’accroissement d’une meilleure qualité. Malheureusement, les Sept n’eurent pas la décence de les aider dans cette tâche et eussent-ils encore ce fardeau à porter sur leurs épaules.

En parallèle à cela, il fallait appréhender de l’art de la politique. Autant l’avouer, cette tâche fut pour Taïna, encore plus délicate à apprendre que ce que la broderie pouvait coûter à ses doigts maigres et fins. Le sujet n’en devenait que plus laborieux encore à mesure que l’esprit perspicace de la jeune Redwyne évoquait des questions qui ne ravissaient point les théories du mestre. D’autant plus que la pratique témoignait d’intention toute autre. En effet, les jeunes années de Taïna furent le berceau de ceux pour qui elle défend les positions mais également les légitimités au sujet d’un pouvoir plus grand. Son passé lui permit de naître dans la famille sujette à une dynastie porteuse de nouveaux espoirs. Les Targaryens venaient parfois, pour ne pas dire usuellement, sur la Treille. Les séjours qui découlaient de ces visites étaient toujours placés sous la bonne augure et l’amusement. Tant et si bien que cela permit de rapprocher Taïna de Rhaenys. Toutes deux d’un âge quasiment approximatif, la jeune Redwyne obtint le privilège de faire partie des dames de compagnie de la dragonne. Ce rôle lui importait énormément, si bien qu’elle s’y affairait avec la plus grande des minuties et ce malgré les réticences de son invitée, qui se plaisait à fuir à la moindre occasion. Taïna la cherchait souvent et terminait cette recherche sur l’une des plages de sa maisonnée. De là, elle admirait l’horizon calme, serein, il lui donnait l’impression d’être au bout de son bras. Une impression qui lui est encore présente. Ainsi pouvaient-ils oser songer en un monde moins enclin à la torture et au trépas ? Pouvaient-ils se trouver un havre de paix sur cette île ?

Le présent les rattrapait de plus belle, plongeant chaque grains de la vigne dans un gel qui se voulait éternel. Le vin de glace approchait à grands pas.

L’Antique Voie, le Soleil et la Lance, les pavillons autrefois à peine imagés, devenaient de plus en plus présents dans la région du Bief. Chacun cherchait à évoquer la peur, la tyrannie, mais aussi la puissance qu’ils s’évertuaient tous à mettre en exergue. Le Bief devenait de plus en plus passif, perdait de son prestige à mesure que chacun des convois semaient des stigmates de plus en plus lourds à porter. La Treille ne fut pas épargnée de tout ceci. Victime de raids, de piraterie, la famille Redwyne devait s’unir plus que jamais pour affronter ensemble les démons qui les hantaient la nuit. Taïna apprit le rôle inculqué par sa mère. Enfin ses yeux s’ouvraient et comprenaient ce pourquoi elle était née : soutenir les hommes. Bien entendu ses rêveries s’étaient envolées dès lors que la réalité les avait tous rattrapée. Se battre demeurait le meilleur moyen d’éradiquer les ennemis, des les pousser au plus loin de cet horizon qui lui était autrefois si tranquille. S’ils tenaient ce n’était que grâce aux commerces qu’ils avaient mis en place et dont chacun avait besoin pour remotiver leurs troupes. Si d’autres jeunes filles songeaient aux chevaliers et aux épousailles qui les raviraient, Taïna, elle, pensait uniquement à la survie de sa famille et cherchait par tous les moyens à trouver des éléments pour la rassurer quant au bon déroulement de cette mission. Jouant le double jeu des Redwynes, la jeune fille accompagna les siens lors de ce banquet tenu à Hautjardin. Une aubaine qui s’avéra devenir un amusement des plus exquis quant aux rencontres qu’ils pourraient ainsi faire tous ensemble. Cette scène scella le destin de Taïna. Du moins c’est ce qu’elle cru comprendre dés les débuts des festivités. En compagnie de son père, Jaden, ainsi que du Lord de la famille Tyrell, Kénan, la jeune fille âgée de dix huit ans entra dans les bonnes grâces des roses. On la promit à Kael, cette union goûtait à des volontés plus que tendancieuses puisqu’elles affirmaient un pacte solennel entre deux puissantes familles du Bief. Taïna n’eut d’autre choix que d’accueillir cette nouvelle avec une neutralité perceptible aux yeux de tous. Sa condition de femme était telle qu’elle ne pouvait s’opposer aux volontés de son père, même si l’idée de quitter la Treille la rendait déjà nostalgique des instants passés. Les épousailles devraient se produire dans six lunes. Un ravissement dans le cœur de ce grain perdu dans les méandres d’un temps qu’elle aurait tant désiré arrêter. Le chemin du retour était semblable à celui d’un pèlerinage en quête de rédemption : pénible. La quatrième lune arriva, les préparatifs poursuivaient leurs avancements, Taïna préparait son esprit à quitter ce berceau tant choyé. Ses confessions ne trouvaient de refuge auprès de personne, pas même son neveu tant adoré. Le courage commençait doucement à l’animer, veillant à oser espérer que ce mariage ne serait pas si difficile et qu’il s’en trouverait heureux. Le soleil brillait un peu plus sur la pâleur de ce grain, la grappe se fortifierait avec le temps. Mais des dissidences entre Tyrell et Redwyne mirent la promesse à mal, jusqu’à son abolition complète. Taïna devenait la fiancée maudite.

L’An 0. Nouveau siècle, nouveau décompte, nouvelles tendances. La vigne résistera t-elle à ce changement ? La terre en sera t-elle fertile ?

Ce joli grain entrait dans sa vingt-quatrième année d’existence. Sa sagesse n’en demeurait que plus grande que par le passé, néanmoins cette dernière resterait à jamais incomplète. Taïna représentait l’image parfaite de la jeune fille du Bief, même si quelques uns de ces défauts se révèlent un peu impertinents. Le fait qu’elle ne soit pas mariée lui ouvrit les yeux sur un aspect plus féministe des choses, tant et si bien qu’elle prône parfois des intentions bien marquées dans ce domaine. Cela vaut quelques railleries de la part de son neveu, mais cela ne s’en va jamais dans des tumultes de non retours. D’ailleurs, le fait de le voir partir en guerre ou en bataille a toujours tendance à éveiller en Taïna de l’inquiétude. Sa famille représente ce qui est le plus important et ce pourquoi elle doit se battre. Aussi craindre la perte de l’un de ses siens faits partis de son quotidien. Ceci a d’ailleurs tendance à se renforcer de plus belle depuis les tracas qui se sont produits au cours du banquet de Hautjardin. Les Gardeners sont-ils allés trop loin cette fois ? Les Dorniens peuvent-ils résider dans cette demeure sans que justice soit rendue ? Les tourments ne cessent d’assaillir le cœur de la jeune femme, éveillant plus encore son caractère protecteur. Qu’en sera-t-il du jeu des pouvoirs ? Malheureusement sa place dans ce grand échiquier ne tient que par les décisions de son neveu.