Code avatar :

Code:

Eiza Gonzalez <a href="/t8561-e" target=_blank"><span class="Gp-DorneA">Ellaria Forrest</span></a> -

Code Recensement : Dorne Allyrion

Code:

Ellaria Forrest - Lady Forrest - <a href="/t8561-e" target=_blank" >Personnage inventé</a>

Ellaria s’est toujours considérée comme une orpheline de la Sang-vert, tirant ses origines de la Rhoyne, bercée par les histoires des Rhoynars arrivés en terre des Premiers Hommes et des Andals. On la dit rêveuse, naïve, perdue dans ses contes, mais on reconnaît ses qualités d’apprentissage en histoire, la lecture est rapidement acquise au profit des chroniques écrites par les mestres, des lignes à dévorer. On la dit excellente danseuse, elle adore se mouvoir les pieds dans l’eau au rythme des troubadours de la cité, toujours en quête de perfectionnement auprès des troupes de passage. On la dit manipulatrice, capricieuse, excellente dès qu’il s’agit de manipuler son père, Quentyn Dalt, mais incapable de mener son frère jumeau par le bout du nez. Ellaria est un esprit libre, contradictoire, elle se cherche une voie, un but à poursuivre quand bien même son avenir semble tout tracé. Devenir une épouse et tenir une maisonnée. Elle aspire à mieux, à plus, à l’instar de cette guerrière de la Rhoyne, Nymeria.

Des rêves de jeune enfant qui ont disparu avec la puberté, son père parvient à lui faire comprendre la réalité des choses, des alliances et du devoir de la Principauté. Dont le Prince devra sans doute épouser une Princesse d’un royaume extérieur pour former des alliances lorsqu’ils seront en âge de se marier. Pas une jeune fille de lignée secondaire, quand bien même les Dalt sont une maison prestigieuse du Royaume. La jeune fille se lance dans une incroyable introspection, en même temps, elle voit le regard nouveau des hommes du domaine Dalt, les courbes prennent forme et sa beauté s’affirme, au grand désarroi de son frère jumeau qui ne supporte pas leur regard envieux à l’égard de sa sœur. Alors elle expérimente certaines choses, son pouvoir sur la masculinité, couverte de cadeaux et d’attentions, elle ne passe toutefois pas à l’acte charnel avec le premier venu. Son honneur restera intact.

La guerre est à leur porte, son père lui assure qu’ils ne seront pas touchés directement, trop loin des frontières pour être réellement en danger, il lui promet la sécurité. Toutefois, elle a bon souvenir des alliances à nouer, ce qui ne concerne pas uniquement les royaumes, mais aussi les maisons entre elles. Elle possède toutes ses cartes à jouer, l’occasion de se faire sa propre réputation, un nom parmi les nobles de Dorne. Ne pas être la fille du maître d’armes de Boycitre, frère du Lord Dalt actuel, orpheline de mère, ne pas être qu’une épouse bonne à tenir une maisonnée, elle peut exécuter de nombreuses choses si on lui en laisse les moyens. De tous les hommes qui ont cherché à la séduire, c’est auprès de l’héritier Forrest qu’elle se tourne, qu’elle estime aisément manipulable, elle le séduit, elle l’apprécie même s’il sert à atteindre un objectif plus grand, jusqu’à ce qu’il demande sa main auprès du Lord Dalt et son père.  

Leurs fiançailles ne sont pas particulièrement bien accueillies du Lord Forrest, une transaction qui s’est faite dans son dos tandis qu’il espérait sans doute que son fils épouse une grande dame. Les Dalt refusent de revenir sur les accords passés avec Oberyn et la complicité de sa mère qui remarque bien l’attirance entre les deux jeunes gens. Ellaria décide de prendre le taureau par les cornes et demande une entrevue avec Lord Forrest avant que la situation dégénère en conflit. Sûre de ses aptitudes, elle finit par le convaincre qu’elle n’est pas qu’une ingénue, qu’elle est astucieuse tout en exposant ses plans pour l’avenir des Forrest. Les négociations sont âpres, il contrecarre tous ses plans, mais elle brille par la vivacité de son esprit. Ils sont enfermés des heures durant, mais c’est finalement un Lord heureux qui accepte la jeune fille comme belle fille.

Le mariage est célébré à Boycitre et les époux entament leur progression jusqu’à Tombe du Roy qui sera désormais sa demeure. En qualité d’enfant d’une lignée secondaire, Ellaria jouissait d’une certaine liberté à Boycitre, mais ici il est tout autre. Elle doit être irréprochable, sous l’attention sévère de son beau-père. L’entente est heureuse avec sa belle-mère qui souhaitait avoir une fille à défaut d’en avoir eu. Quant à son époux, sur de posséder une charmante vipère, il se montre rapidement plus difficile à manœuvrer. Tous deux ayant obtenu ce qu’ils voulaient. Toutefois, elle fait comprendre qu’elle n’est pas un trophée, ne sera jamais acquise en se rapprochant ostensiblement de son cousin, Sutton, et obtient dès lors toute l’attention de son mari. Leur couple est passionné, affectueux, pas toujours en accord, mais ils apprennent l’un et l’autre les compromis.

Lord Forrest souhaite envoyer les jeunes mariés en voyage, dans l’idée d’améliorer ou d’installer de nouveaux comptoirs commerciaux. Son époux mène les négociations, mais fait preuve d’absence de tact, de diplomatie, tandis que la jeune femme s’impose et fait preuve d’un esprit tactique et pragmatique qui charme ses interlocuteurs. Empathique, elle a un don pour s’assurer des intérêts communs de chaque parti impliqué. Au vu de la réussite de leur mission, Lord Forrest les envoie en Essos avec le même objectif, nouer des relations et enrichir la maison Forrest.

Si son époux apprécie que moyennement qu’elle soit plus douée que lui pour les relations diplomatiques et commerciales, il reconnaît que sa maison n’a jamais été aussi prestigieuse au fil des ans et ses interventions. Il la jalouse, il ne parvient toujours pas à déterminer la sincérité d’Ellaria dans leur mariage, persuadé de n’être qu’un pion dans les ambitions de sa femme. La naissance de leur fille tend à apaiser leur relation, suivie de celle des jumeaux. La mort du Lord, au cours des attaques à la frontière du Bief, apporte également de nouvelles preuves quant à la loyauté d’Ellaria, pleinement engagée dans les intérêts de sa famille d’adoption malgré ses frasques. D’autant plus désormais qu’elle est Lady de la Tombe du Roy.

Lady Forrest est une femme proche de son peuple, qui règle les litiges entre eux avec justesse et impartialité, elle s’accorde toujours à respecter les traditions et les rites Rhoynars et se montre assidûment présente au cours des grands événements de l’Histoire. Il y a toujours quelque chose à tirer de ces derniers, des rencontres que l’on y fait et des affaires à négocier. Sa présence est toujours synonyme de transactions à venir.

Toutefois, rien ne la préparé à l’assassinat de la Princesse et son fils héritier, bien évidemment la maison Forrest soutien l’héritière dans sa succession, mais les représailles tardent à se faire. Le Bief est le coupable tout désigné, depuis le temps qu’ils se querellent à leurs frontières, Oberyn est bien décidé à réclamer la vengeance, prêt à se battre pour l’honneur de leur royaume. Des guerres se sont déclenchées pour moins que ça, pourtant, la Princesse use d’actions pacifiques et accepte même l’invitation du Bief. Si le carnaval est agréable, le banquet est un désastre qui enflamme Dorne. Accompagnant la famille Princière, Ellaria se retrouve pris à partie et anime une grande colère à l’égard des Bieffois qui les accusent. Otages du Bief.

Les événements qui font suites ne sont qu’une succession de déceptions à l’égard de la Princesse dont les décisions semblent irrésolues. Les Forrest nourrissent une haine terrible contre le Bief qui n’a de cesse de bafouer leur honneur, leur fierté. La flotte de fer ravage leur cotes, les dissensions grandissent à la frontière. La Croisade du Grand Septon jette de l’huile sur le feu, en tant qu’orpheline de la sang vert et fervente pratiquante des anciens rites, jamais Ellaria ne s’agenouillera face aux Sept. La situation n’a jamais été aussi critique pour Dorne depuis le couronnement de la Princesse Deria envers qui elle nourrit une rancœur tenace pour ses nombreuses erreurs.

Leurs voisins finissent pour la plupart assiégés par les bieffois, ce n’est qu’une question de temps avant que la Tombe du Roy tombe entre leurs mains, tous les hommes partis rejoindre les armées. Elle prend les devants avant que leurs réserves se vident en prévision d’un siège et rassemble le peu d’hommes et de femmes courageux qu’il lui reste pour former une petite troupe de contrebandiers. Seulement, elle n’aurait jamais imaginé que Dorne se rende, que Dorne se vende et cède les terres des Montagnes Rouges, dont la Tombe du Roy. Le couple Forrest voit ainsi leur cité sous occupations bieffoise. Impuissants.

Ellaria refuse toute influence de la Foi en sa cité, ce qui provoque quelques agitations entre le peuple et l’occupation et ne cessera jamais de leur tenir tête. Hors de question de leur faciliter la tâche. Ils souffrent de voir leur peuple payer les frais de leur entêtement, pourtant, ils sont les premiers à mener les frondes dès que la situation le permet. Les Forrest ne se rendent pas. Si la Princesse s’est soumise, les Forrest restent farouches contre la défaite. Ils entendent parler d’une révolution, menée par Allyrion. Ils ont pris le parti de la jeune Mahée dont les convictions rejoignent les leurs et par rancœur à l’égard de la Principauté qui les a abandonnés aux mains du Bief. Ce qui ne fut pas sans conséquences, Ellaria n’eut jamais autant besoin de ses contrebandiers qu’à l’instant présent.

Une partie de ces derniers finissent pendus, condamnés, mais fort heureusement leur mission de placer les enfants en sécurité fut une réussite. Ils ne cesseront de vivre un enfer, jusqu’à l’arrivée de la rebelle Allyrion. La bataille menée en amont est un désastre sans précédent, réprimée, prisonnière, la dame des lieux voit les corps de son peuple pendus pour réprimander les miliciens réquisitionnés. Sa seule consolation est de savoir ses enfants ailleurs, probablement en sécurité, mais Oberyn et Ellaria subissent le courroux du Bief. La Tombe du Roy assiégé par Allyrion et l’empire.

Ils sont d’autant plus impuissants par la suite, prisonniers, claquemurés en leur demeure, lorsque l’alarme résonne à travers la cité. Ils estiment que le moment venu, son mari passe à l’attaque, mais affaibli par cette semaine de châtiment, se fait tuer dans l’initiative. Elle aurait subi le même sort si les impériaux n’avaient pas assailli le castel, une boucherie qui lui permet d’avoir la vie sauve.