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 Tour 9 – Bataille de Poterne à la Tombe du Roy - Année 2 - Mois 3 - Semaine 4

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MessageSujet: Tour 9 – Bataille de Poterne à la Tombe du Roy - Année 2 - Mois 3 - Semaine 4   Tour 9 – Bataille de Poterne à la Tombe du Roy - Année 2 - Mois 3 - Semaine 4 EmptySam 23 Avr - 9:51

Bataille de Poterne à la Tombe du Roy
Dorne



Cinquième bataille de la rébellion pro-impériale de la maison Allyrion, contre les forces de Lord des Essaims, Général du Bief.

L’armée impériale et rebelle de Rhaenys Braenaryon et de Mahée Allyrion venait de remporter une victoire éclatante sur l’armée du Bief contrôlant les territoires conquis de la région. Et pourtant, des rumeurs se répandaient. L’Impératrice, enceinte avant la bataille, avait perdu son enfant. On la disait emmurée dans le silence, couvant ce dragonnier mort-né dans sa tente, avant de finalement prendre son envol encadrée des deux terrifiantes créatures qui l’encadraient sans cesse. L’armée restait figée dans l’expectative. Victorieuse, et pourtant arrêtée. Mahée Allyrion, cheffe des rebelles, prit sur elle de continuer l’action commune en l’absence de la souveraine. Elle fit interroger les prisonniers dorniens qui s’étaient battus sous la bannière bieffoise, avec beaucoup de gens du crû parmi eux. Depuis des semaines, la native de La Grâcedieu finançait un réseau de contrebande, en ville, et avait l’avantage d’y avoir des soutiens et des connaissances. Même si la population locale était en apparence forcée de respecter le lien de vassalité voué aux nouveaux maîtres des Montagnes Rouges, les Bieffois, nombre d’entre eux restaient dorniens de cœur…

Mahée apprit que plusieurs poternes et entrées d’égoûts étaient utilisées par les contrebandiers du fief Forrest, et que ses espions, d’ailleurs, étaient passés par là. Loin de l’Impératrice, la jeune dornienne dû prendre une décision efficace et rapide. Au crépuscule, des dizaines de soldats en armures, impériaux pour la plupart, accompagnèrent des guides de l’armée dornienne. Les soldats étaient prêts à prendre d’assaut ces passages, pendant qu’au dehors la vie de camp se poursuivait normalement en apparence, bien que les troupes se tiennent prêtes à profiter de toute percée potentielle.

Equipés plus légèrement que d’ordinaire, les impériaux et rebelles privilégient l’agilité de leur mouvement à la force brute. Ils forcent les entrées. La première poterne, inconnue des gardes, est soulevée sans coup férir et les hommes s’infiltrent par dizaines dans la ville. La seconde, elle, était bien connue. Plusieurs des pendus de la veille, aux créneaux de la ville, y avaient été découverts avant d’être jugés sommairement. Les hommes se battent dans les galeries, près de la porte. On se tue au couteau, à l’épée, à la hache et au poignard. Les couloirs de briques résonnent des cris et du fracas des armes. On se tue sous la surface, parfois sans reconnaître les tuniques ou écus de l’ennemi. Le bain de sang est d’une brutalité sans nom, mais se règle en quelques instants.

Le groupe qui a réussi à s’infiltrer se faufile dans les ruelles. Tout est désert ; un couvre-feu semble appliqué ou en tout cas, les petites gens vivent claquemurées dans leur chaumière. Les soldats de l’Empire, guidés par les rebelles, progressent épée au poing. Mais l’un des hommes, en repérage près des portes principales, est repéré près des portes.

L’alarme est donnée. Les soldats impériaux et dorniens attaquent leurs vis-à-vis sans cri de guerre et l’on s’étripe déjà à coups de lames dans la cour près de la porte, mais un des défenseurs sonne du cor plusieurs fois. C’est l’urgence, car les troupes Allyrion savent très bien que des renforts arrivent… Alors, tous enjambent les corps des défenseurs et de leurs godillots trempés de sang, prennent appui pour tirer l’huis de plusieurs mètres de haut et autant de large pour ouvrir en grand le portail. Au total, des dizaines d’hommes sont déjà morts ; il n’y a eu aucun prisonnier dans les deux camps et les blessés ont souvent été achevés par les vainqueurs pour éviter de laisser des survivants capables de donner l’alerte.


Les portes ouvertes, ce sont des centaines d’hommes qui chargent depuis l’obscurité. Sans crier. Sans rien faire d’autre que de courir, épée, lance ou hallebarde au poing. Chevaliers dorniens d’abord, notamment les Gardes Rhoynar, premiers-nés de la rebéllion. Suivent l’infanterie impériale et les tireurs. Tout ce monde, en pleine nuit, ne peut charger que sans la moindre cohésion car on ne distingue fort mal que les bannières et les blasons, sans parler de la cohésion d’une armée en marche dont l’élan est brisé par les fossés, fortifications et demeures de faubourgs.

Les impériaux entrent malgré tout, car les troupes chargées de l’infiltration tiennent toujours la porte. Frondeurs, archers et javeliniers dorniens défendent le corps de garde et lâchent leurs projectiles sur tous ceux qui les attaquent, tandis qu’au sol ce sont les soldats impériaux qui, épaule contre épaule, tentent de défendre le passage. Les premiers efforts bieffois sont repoussés. Les troupes arrivent en renfort du groupe d’infiltration et les bieffois, à demi équipés, se font sèchement repousser à l’intérieur de la ville. Beaucoup ne sont que des conscrits envoyés là pour le temps de l’occupation et de la pacification de la région, quand les soldats impériaux et dorniens sont majoritairement des vétérans. Les meilleurs soldats du Bief, eux, sont bien plus au nord et les soldats qui ont été vaincus lors de la bataille précédant le siège sont encore blessés ou manquent d’équipements, ce qui n’arrange rien.

Les soldats du Bief sont enfoncés, mis en fuite. Ils se replient dans le plus grand désordre vers le centre de la cité fortifiée, dans l’espoir d’atteindre son castel. Nombre de soldats sont massacrés dans leur fuite, parfois égorgés à même le sol. Cependant, quelques groupes de bieffois se forment à l'improviste pour retenir l'ennemi par un mur de bouclier rendu particulièrement efficace dans des endroits étroits. Cela permet à leurs compatriotes de fuir jusqu'au donjon. Une fois une bonne partie de la garnison dans l'enceinte, la porte est fermée. Les impériaux rattrapent les derniers fuyards à la porte alors ces derniers tambourinent à la porte pour supplier leurs concitoyens de les laisser rentrer. Ils sont massacrés, aucune reddition possible. Les défenseurs ne tardent pas à accabler les assaillants de tirs, notamment avec des archers et des arbalétriers qui se placent sur les toits des bâtiments attenants.

Côté impérial, on ne tarda pas non plus à s'organiser pour enfoncer la porte. Après plusieurs tentatives, la porte cède et le flot de soldats impériaux s'engouffre dans le donjon, qui se transforme en boucherie, les défenseurs donnent chèrement leur vie. Mais aucun n'est épargné. On se tue dans les escaliers, les salles et sur les miradors. Du sang et des boyaux à profusion ! L'Empire prend possession des lieux, une fois le dernier bieffois occis, mais cela se fait au prix de nombreuses vies pour cette dernière phase.

L’étendard Forrest est restauré et au petit matin, alors qu’une crise agite les commandants impériaux et rebelles que retrouve l’Impératrice, les drapeaux de l’Empire et des Allyrion sont hissés à leur tour. La ville est libérée.

Points de l’Empire
+5pts victoire mineure
+5pts objectif rempli
+5pts ville mineure prise

Points du Bief
-5pts victoire mineure
-5pts objectif perdu
-5pts ville mineure perdue

Le Cyvosse
Le Cyvosse
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