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 Tour 9 – Escarmouche sur la Sang-Vert - Année 2 - Mois 2 - Semaine 2

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MessageSujet: Tour 9 – Escarmouche sur la Sang-Vert - Année 2 - Mois 2 - Semaine 2   Tour 9 – Escarmouche sur la Sang-Vert - Année 2 - Mois 2 - Semaine 2 EmptyJeu 9 Sep - 20:53

Escarmouche sur la Sang-Vert
Dorne



Seconde bataille de la rébellion pro-impériale de la maison Allyrion contre les forces de Roward Martell, Prince de Dorne.

La rebéllion menée par Mahée Allyrion embrasait Dorne depuis plusieurs mois maintenant. Après une victoire inaugurale contre l’expédition punitive menée par le Prince Roward, les rebelles étaient restés proches de leurs bases, par souci d’économie des forces et de protection de la Grâcedieu, capitale provisoire des séditieux. Proches ne voulait pas dire inactifs. Une troupe détruisit les ponts sur la sang-vert pour contraindre les mouvements offensifs des Martell depuis le Tor, où ils s’étaient un temps rassemblés. Yael Allyrion menait ce petit groupe, tout en raflant vivres et matériel sur son passage. D’autres patrouilles allaient tâter les dispositifs loyalistes entre Le Tor et Lancehélion… Mais finirent par provoquer un mouvement des forces Martell dans leur direction. En effet, ces semaines d’inaction relatives avaient permis au Prince Roward de préparer des renforts pour son armée. Troupes de retour de l’Orage et nouvelles recrues venues des maisons loyales de la Principauté, les Martell disposaient de troupes fraîches, aguerries ou non, pour mater la révolte.

Prudent, le jeune Prince savait qu’un mouvement direct sur La Grâcedieu avait toutes les chances d’échouer. Ses éclaireurs le renseignèrent sur les ponts détruits, et en quête de passages à gué là où le fleuve était plus bas, puisqu’il n’avait pas plus depuis l’hiver, ses hommes rencontrètent des troupes de cavaliers de retour de leurs patrouilles vers le Nord. Alertés, les mercenaires au service des Allyrion se mirent en branle ; ils voyaient là l’occasion rêvée d’encercler et de détruire des groupes Martell… Rassemblant quelques centaines d’hommes, et sans attendre le retour de Yael, commandant la garnison, le capitaine de mercenaires Lars Quedvrain monta un piège dans les collines couvertes de Garrigue, au nord de la Grâcedieu. Mais le Martell fut plus vide. Si le Prince Roward avait souvent échoué en bataille rangée, il avait une longue expérience des manœuvres et escarmouches sur les frontières de Dorne. Il su habilement cacher la taille de sa troupe à ses ennemis en manoeuvrant par petits groupes, et quand il eut confirmation que l’ennemi le cherchait, il lança ses troupes en avant.

Le soleil était à son zénith quand les mercenaires, qui faisaient boire leurs montures dans un ruisseau affluent de la sang-vert, distinguèrent sous les pins et oliviers sauvages des mouvements de cavaliers légers arborant bannières du Soleil et de la Pique. L’alerte fut donnée, et les deux camps, forts de quelques centaines d’hommes, se préparèrent pour la tuerie.




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Plan de Bataille des Martell

Roward Martell revient avec détermination vers La Grâcedieu. Il sait que toute erreur, et pire encore, une défaite honteuse, pousserait de nouvelles maisons et de nouveaux effectifs dans l'escarcelle de Mahée Allyrion. Il doit vaincre. Alors il y va par petites touches. Des petits groupes de cavalerie, légère et lourde, pour s'infiltrer sur les flancs des mercenaires et progresser sous la végétation et surtout, en profitant des creux du relief de la région vallonée. Il veut provoquer les mercenaires, les faire sortir de leurs positions pour les massacrer ensuite avec ses différents groupes de cavalerie par des charges violentes sur des formations en mouvement et dispersées.

L’objectif de Roward est de détruire le groupe de reconnaissance des Allyrion en l'encerclant et en le chargeant après un déluge de flèches.


Plan de Bataille des Allyrion

Les défenseurs n'ont pas encore beaucoup de pression. Ils ont déjà contribué à une large victoire contre les Martell en enfonçant l'armée princière à La Grâcedieu et n'ont pas beaucoup de respect ni pour les talents militaires du Prince, ni pour la compétence de son armée. Ils sont confiants, mais restent sur leurs gardes. L'ennemi paraît nombreux, et largement monté d'après les reconnaissances. Ils sont donc prudents et comptent utiliser le terrain, de façon défensive, pour infliger de lourdes pertes aux cavaliers loyalistes en les accablant de tirs, car l'infanterie légère dans la garrigue est très efficace, dispersée dans les buissons et les arbres. Ils n'ont pas les troupes pour percer, mais comptent harasser l'adversaire d'un tir nourri pour le pousser au recul.

Ils veulent repousser les Martell, leur infliger une nouvelle déconvenue déshonorante.


Premier Tour ; Combat d’avant-postes


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Le soleil monte dans le ciel. La matinée est bien entamée, et les soldats des deux camps ont parfois entamé un repas frugal, fait de fruits secs, de viande grillée sur le pouce, ou de légumes crus. Ils font comme ils peuvent, alors que les commandants des deux camps donnent leurs ordres. Les tirailleurs rebelles, pour large part des bandits de grand chemin et survivants des armées dorniennes ayant combattu le Bief -voire des déserteurs récupérés sous les drapeaux- franchissent à gué le petit ruisseau pour prendre pied sur l’autre rive. Dans le même temps, des cavaliers légers de la compagnie de la Lance Brisée, alignée par les Allyrion dans la région, vont à la rencontre d’un premier groupe de cavaliers Martell. Le reste des cavaliers de la Principauté reste hors de vue de l’ennemi, mais les rebelles se doutent de la présence de centaines d’hommes aperçus les jours précédents dans la région. Ils restent prudemment recroquevillés sur leurs positions, d’autant que des archers sur une colline sont plus difficile à déloger que d’autres troupes.

Sur la droite, le premier groupe Martell arrive à bride abattue sur les mercenaires dorniens, moins nombreux. Les échanges de tirs sont féroces et on se tue à quelques dizaines de mètres. Les cavaliers feintent plusieurs chargent, mais lâchent des volées en tirs tendus, visant montures et poitrines de ceux qui les montent. Les munitions sont copieusement mises à contribution mais alors que les rebelles craquent sous le nombre, les archers dispersés en tirailleurs sur la colline centrale lâchent des volées précises sur les cibles idéales que forment des cavaliers, même dispersés en petits groupes. Les Martell endurent à leur tour des pertes sévères, et ce groupe se retrouve mis à mal sous les volées de flèches. Les rebelles qui s’opposaient à leur avance, eux, amorcent un repli bienvenu…


Pertes
- Les Martell perdent 120 hommes dont 100 cavaliers légers et 20 cavaliers lourds
Le moral passe ébranlé pour le groupe du flanc droit, du fait de l’importance des pertes subies, près de la moitié des cavaliers.
- Les Allyrion perdent 120 cavaliers légers.
Le moral passe déroute pour le groupe du flanc droit, car l’ennemi est plus nombreux et les cavaliers sont étrillés.


Second Tour ; Les collines retrouvent le silence


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Les premiers accrochages ont été sanglants et les deux armées y ont laissé des plumes. Sonneries de cor, et les cavaliers Martell refluent pour panser leurs plaies. Ils vont s’abriter derrière le sommet d’une colline toute proche sur le flanc des rebelles. Les troupes du Prince restent plus nombreuses sur le terrain, comme le confirment les guetteurs placés à l’abri des pins sur les collines. Mais les mercenaires Allyrion ne sont pas des guerriers nés de la dernière pluie. Une attaque repoussée par le côté. Ils craignent de se faire déborder, aussi se replient-ils et rallient les fuyards de leur aile droite. Sans dangers immédiats pesant sur les fuyards, les officiers de la compagnie de la Lance Brisée rallient les hommes et montures en panique et une nouvelle ligne se reconstitue. Les collines sud restent aux mains rebelles et l’on guette. Où se cache l’ennemi ? On le sent masqué par le relief, mais où ? Le Prince Roward, lui, espère un mouvement adverse. Il ne peut qu’être cruellement déçu, car une fois les troupes mercenaires quittant leur position, ce n’est pas pour se rapprocher, mais pour s’éloigner et se regrouper, laissés libres de leurs mouvements !


Pertes
Le moral du groupe Allyrion endommagé repasse normal, vu le temps pris pour souffler.
Le moral des rebelles en déroute passe « ébranlé » et non plus déroute, l’absence poursuite signifiant leur ralliement progressif.


Pertes totales
- Les Martell ont perdu 120 hommes dont 100 cavaliers légers et 20 cavaliers lourds.
- Les Allyrion ont perdu 120 hommes dont 120 cavaliers légers.


Troisième Tour ; Les Martell se dégagent


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Le champ de bataille devient bien silencieux, un long moment, alors que la seule chose qui trouble la quiétude de la garrigue est le bruit de quelques chevaux qui renâcle. Autrement, fantassins des routiers ou des mercenaires au service des Allyrion restent bien camouflés dans la végétation et les cavaliers des deux camps restent masqués par le relief. A l’abri des collines, les Martell décident toutefois de faire mouvement. D’abord le groupe du Prince, trois cent cavaliers d’élite, triés sur le volet. Vétérans de la récente guerre contre le Bief… Mais c’est aussi le cas de nombre de leurs adversaires. Ils chevauchent tous vers le groupe mis à mal par les volées de flèches des mercenaires. Alertés par le mouvement capté par leurs guetteurs, les mercenaires s’établissent en nombre sur une colline près du ruisseau pour lutter contre une éventuelle charge ennemie, la cavalerie loyaliste étant plus nombreuse et plus lourde. Un peu moins de cinq cent cavaliers Martell contre moins de quatre cent rebelles, en bonne partie à pied mais bien pourvus en archers de talent. La bataille va sans doute reprendre de plus belle…

Mais sur le flanc gauche, la bataille prend une tournure plus sauvage. Les cavaliers Martell chargent les tirailleurs rebelles, qui trop peu nombreux et à découvert relatif malgré le relief, sont submergés. Quelques flèches et javelots sont envoyés sur la masse de cavaliers, dont seulement quelques-uns sont atteints. Loin de leurs soutiens, les tirailleurs, pour beaucoup bandits recrutés contre la promesse de butin, sont dépassés et rejetés à la rivière. Esquivant à temps la charge de cavalerie loyaliste, ils franchissent le ruisseau sur les pistes de pierre et de galets permettant sa traversée mais l’encaissement du cours d’eau coupe le rythme de fuite des tirailleurs, sur lesquels s’abattent des tirs précis depuis la colline. Les cavaliers dorniens bandent leurs arcs à l’arrêt, ou presque, et plutôt que d’engager leurs chevaux dans un gué toujours un peu dangereux à traverser pour les montures, abattent un grand nombre de fuyards. Les corps transpercés de flèches tapissent les pierres du ruisseau.

Les rebelles sont désormais encerclés.


Pertes
- Les Martell perdent 20 hommes dont 10 cavaliers légers et 10 cavaliers lourds
Le moral reste stable sur toute la ligne.
- Les Allyrion perdent 80 fantassins légers.
Le moral passe ébranlé pour le groupe de tirailleurs pourchassés. Le groupe de cavaliers légers chassé au premier tour remonte en moral normal.


Pertes totales
- Les Martell ont perdu 140 hommes dont 110 cavaliers légers et 30 cavaliers lourds.
- Les Allyrion ont perdu 200 hommes dont 120 cavaliers légers et 80 fantassins légers.


Quatrième Tour ; La Mâchoire se referme


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L’escarmouche prend un tournant plus sanglant. Toujours avec méthode et prudence, les Martell replient leurs troupes ayant subi des pertes. Il n’en faut pas plus pour que les rebelles et mercenaires, se sachant maintenant menacés par trois côtés, ne décident de décrocher. Mettant à profit la distance entre les forces et celles des loyalistes, restés hors de portée de tir, les mercenaires et routiers refluent en masse, troupes légères en tête. Ce mouvement déclenche la charge des ailes loyalistes, mais l’éloignement du Prince Roward implique un temps de flottement pour l’aile opposée au champ de bataille, le temps qu’un messager ne leur parvienne. L’attaque est générale, toutefois.

Au centre, la cavalerie de choc du Prince Roward se prépare, cavaliers positionnés étriers contre étriers. Les lances se couchent, les fanions claquent au vent, et voilà les premières volées qui sont lâchées par les routiers qui ont rejoint les rebelles. Les flèches abattent ou blessent quantité de montures, et plusieurs cavaliers sont touchés à la gorge, en plein poitrail. Les fauchés tombent au sol, et les chutes sont rudes. Malgré ces volées très efficaces, car les archers tirent depuis une colline sur la pente et la tapissent de traits acérés, les arcs ont un pouvoir pénétrant moindre comparativement à des arbalètes ou des arcs longs. La cavalerie lourde loyaliste passe, et c’est la boucherie. Une meute de loups sur un troupeau sans défenses ; les archers lâchent bien une dernière volée à bout portant mais sont impitoyablement massacrés par les cavaliers loyalistes. Du haut de leurs montures, en armure lourde et acier au poing, les Martell équarissent les pauvres tirailleurs rebelles. Le Prince Roward fend plusieurs tireurs ennemis et donne ses ordres pour parachever le massacre.

Sur le flanc gauche, les cavaliers Martell enfin en route étrillent au tir des fantassins légers toujours en fuite et dispersent les retardataires à coups de sabres. Mais le passage du lit du ruisseau, bien que guéable, rompt leur formation. Les cavaliers mercenaires des Briseurs d’Orage, natifs du Conflans, de la Néra et de l’Orage, chargent les cavaliers en désordre. Ils ne percent pas leurs rangs, mais cueillent leurs adversaires loyalistes en manque d’élan. Ils abattent un grand nombre de cavaliers, malgré leur faible nombre. Les combats se jouent au sabre, à l’épée ou à la lance, et beaucoup de cavaliers chutent dans les deux camps. Les chevaux portant morts et blessés s’égayent dans la plus grande pagaille. Le jour baisse, après toutes ces phases, et alors que le crépuscule survient les Martell sont restés maîtres du terrain, bien qu’une large proportion des rebelles ai pu s’enfuir.

Pertes
- Les Martell perdent 150 hommes dont 70 cavaliers légers, 60 cavaliers lourds, 20 chevaliers.
Le moral reste stable sur toute la ligne.
- Les Allyrion perdent 290 hommes dont 50 cavaliers lourds, 200 archers, 40 fantassins légers.
Le moral passe ébranlé pour le groupe de tirailleurs pourchassés. Le groupe de cavaliers légers chassé au premier tour remonte en moral normal.

Pertes totales
- Les Martell ont perdu 290 hommes dont 20 chevaliers, 180 cavaliers légers et 90 cavaliers lourds.
- Les Allyrion ont perdu 490 hommes dont 50 cavaliers lourds, 200 archers, 120 cavaliers légers et 120 fantassins légers.


EPILOGUE

L’escarmouche a rapidement tourné en faveur des Martell, qui étaient plus nombreux et aussi bien mieux équipés pour un combat de manœuvre et de choc. Les rebelles n’étaient qu’un agglomérat de patrouilleurs et de fourrageurs, de mercenaires en quête de butin facile et de renseignements sur les dispositifs ennemis. Pour beaucoup, d’anciens soldats ou miliciens levés dans la guerre contre le Bief, et dont les destructions subies par Dorne les avaient privés de leur famille ou de leur foyer. La cavalerie dornienne avait toutefois subi des pertes assez lourdes, quand la majorité des pertes subies par les rebelles était composée de troupes légèrement équipées et entraînées. Cela n’en restait pas moins une victoire, car Roward Martell tenait enfin une victoire à laquelle il avait personnellement participé, en mesurant les risques et en évitant de tomber dans des pièges. Bien sûr, l’interrogatoire des prisonniers faits durant les combats l’informa qu’il y avait encore des milliers d’hommes, de l’autre côté du fleuve, et que les Allyrion ne comptaient pas abandonner leur fronde contre le pouvoir de Lancehélion. Sans renforts, Roward semblait bien démuni pour s’en prendre au cœur de la rebéllion à Dorne, d’autant qu’il existait d’autres foyers rebelles qui se déclaraient dans la Principauté, comme à Bois-Moucheté, domaine des Santagar. Avancer sur La Grâcedieu n’allait-il pas laisser d’autres groupes menaçant les arrières de l’armée princière ?

La question était complexe à trancher car tout dépendait des objectifs princiers. Le Prince Roward n’avait sans doute pas les forces, la Principauté étant diminuée, pour éteindre tous les feux de la rebéllion, tandis que les rumeurs persistaient sur un retour des forces de Mahée Allyrion, cheffe des rebelles, depuis le nord du pays, dans l’Orage. Bientôt la situation risquait de se tendre et il faudra alors une stratégie claire et les reins solides.

Côté rébellion, le revers ne modifiait pas pour le moment le rapport de forces. Au regard des troupes qui s’étaient illustrées dans la victoire de la Grâcedieu, les pertes étaient quantité négligeable et pas parmi l’élite des forces à disposition de Yael Allyrion dans la région. Il s’agissait toutefois d’une mise en garde ; laisser les choses en l’état risquait de pousser les mercenaires et groupes de routiers en proie à l’appât du gain dans la région, et au désordre dans la troupe en absence de directives claires sur la suite des opérations. Pour battre des Martell décidés à procéder avec méthode, il fallait aussi trouver de quoi bouleverser les dispositifs pris par l’ennemi.

En cette Ere des Luttes et dans le chaos persistant dans la Principauté, chacun des deux camps venait de se rendre compte que la période d’observation était terminée, et qu’il était venu le temps de se battre.

Points de l’Empire
-5 pts défaite mineure
-5pts objectif perdu

Points de Dorne
+5pts victoire mineure
+5pts objectif réussi



Le Cyvosse
Le Cyvosse
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