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 On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre. [Tour IX - Terminé]

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MessageSujet: On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre. [Tour IX - Terminé]   On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre. [Tour IX - Terminé] EmptyLun 25 Jan - 11:50

L’air était frais, ce matin. Et le champ de tentes des festivités de Goeville s’étalait au-delà des murs de la ville portuaire. J’emplissais mes poumons, depuis le balcon des appartements qui m’étaient réservés dans le château des Grafton. L’activité était déjà intense. La ville s’était couverte d’un marché permanent pour nourrir des milliers de nobles venus de tous les royaumes du continent, tandis que l’on apercevait des hallebardiers aux couleurs du châtelain local ou des Arryn patrouiller les rues. Les enfants dormaient encore, rompus des festivités de la veille. Aujourd’hui, je devais encore me rendre dans la salle principale du château, et échanger avec mes pairs. La veille, les relations s’étaient tendues. Argilac Durrandon, roi de l’Orage, avait menacé de répondre à l’appel aux armes des nobles de la Néra, qui se soulevaient contre Harren le Noir qui les avait conquis deux ans plus tôt. En sus de la Targaryen qui ne lâchait rien pour venger son frère et sa sœur, assassinés par Harren. L’équilibre des discussions était précaire. Dorne se rapprochait de la position de Peyredragon… Les tensions montaient. La guerre allait avoir lieu ; c’était le premier enseignement que je tirais de ma visite.


Est-ce que le Nord y participerait ? C’était à voir. Ce soir, je dînerais avec la Reine Sharra la Belle, pour négocier un rapprochement entre le Nord et le Val d’Arryn. Je n’avais aucune intention de me laisser capter par le conflit sudien entre le Sel et le Roc et Peyredragon, qui étaient impactés par un conflit qui ne nous regardait pas. Je n’oubliais pas les mots de la jeune dragonne, qui nous avait renvoyés dos à dos, Harren et moi. Avait-elle tort de nous considérer l’un comme l’autre comme des bouchers ? Dans tous les cas, le Nord devait trouver des partenaires, tout en évitant de se retrouver impacté par le conflit en cours qui ne demandait plus qu’à éclater. Si je dégotais un allié d’importance, l’un ou l’autre des protagonistes aurait plus de scrupules à s’en prendre à mon royaume…


Il était très tôt. Le soleil se levait à peine, à l’horizon. Je décidais alors de partir avec quelques Gardes-Loups de façon informelle. Epée au dos, dont le fourreau était passé en bandoulière et jeté par-dessus l’épaule. Chemises amples, pantalons de marche et bottillons serrés, à la nordienne. Cheveux mi-longs au vent, barbe impeccablement taillée. Je devais me préparer… Parce que pendant qu’on parlait au sud, les sauvageons avaient envahi le Nord. Moins de cinq ans de paix relative. Et encore, combien de raids fer-nés avais-je dû combattre ? Je m’étais emporté la veille contre le Noir, qui avait dit respecter scrupuleusement les termes de notre traité de paix, mais je lui avais alors déclamé froidement les noms des villages pillés, incendiés, et avais préparé des listes sur velin relatant les noms de toutes les femmes violées et emmenées, les hommes et enfants brutalisés et massacrés.


La prochaine fois avais-je dit, ce serait la guerre. Et pas qu’aux pillards, à tout son maudit royaume.


La course est vivifiante, car l’air presque froid de ce timide matin de printemps nous fait fouler une herbe humide de rosée du matin, et nous dépassons vite les postes de garde et les tentes. Tout le monde semble s’éveiller peu à peu… Et au détour de quelques arbres à flanc des monts tout proches, encore baignés de brume, je stoppe ma petite troupe au bruit de quelqu’un d’autre qui s’entraîne… Et curieux, je m’approche dans une petite combe forestière, percée des rayons d’un soleil enfin conquérant.


Je tombe sur une femme. Svelte, presque mince. Cheveux châtains. Belle stature, visage anguleux. Je me rapproche, mains ouvertes à mi-hauteur en signe de paix.



| Si vous voulez trancher quelque chose, ma Dame, vous devriez vous tenir moins raide. Un pied en arrière, pour fléchir le genou de celui mis en avant. Vous serez ainsi plus fluide dans vos gestes, et capable de tendre plus de muscles et d’articulations d’un coup sans faire de gestes dangereux. Moins de risques de blessures, et plus de chances de cogner assez fort pour que votre adversaire regrette de s’être laissé toucher par votre grâce, plus que de s’en être méfié au départ… Puis-je ? |


Je désignais d’un regard son bassin et ses bras, pour lui demander la permission de corriger sa position. J’avais déjà compris qu’elle devait se cacher, et n’avait semblait-il rien d’une dornienne ou d’une fer-née, alors l’inconnue devait prendre garde à ne pas se faire voir, ce qui expliquait sa présence ici.


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Torrhen Braenaryon
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« An 0, mois 1. Geoville »

Helena s'était rendue au conclave pleine d'espoir, ne voyant que l'occasion de participer à quelque chose d'important, quelque chose de plus grand, participer à l'avenir du Conflans. Elle qui avait dû se battre toutes ces dernières années pour sa liberté, évitant de justesse des fiançailles dont elle n'avait jamais eu envie, était heureuse de pouvoir faire entendre sa voix. Mais si le conclave avait été plein de promesses pour elle, la journée d'hier avait été décevante. Elle ne pouvait accéder aux discussions entre dirigeants et les conversations entre nobles, lorsqu'elles n'étaient pas inintéressantes, ne prenaient jamais en compte ses opinions. La soirée avait été dans la continuité de la journée, les alliances allant bon train. Helena avait préféré se coucher tôt et ne pas prendre part aux festivités.

Il faisait encore sombre ce matin-là, lorsqu'elle quitta les siens. Elle avait pris soin de prévenir personne. Son père n'était pas enclin à voir sa fille, déjà bien âgée pour ne pas être mariée, s'entrainer à faire ce qui est réservé aux hommes. Il avait d'ailleurs probablement dû essayer de nouer des alliances avec d'autres contrées, en mettant à nouveau en valeur sa charmante ainée. Mais Helena ne s'en inquiétait pas vraiment, si le scénario des fiançailles imposées devait se reproduire, elle refuserait une nouvelle fois. Elle prenait en revanche garde à ne pas provoquer son père en s'exerçant devant lui ou devant d'autres. Elle s'était déjà pris bien des remontrances dont elle se passerait bien.

Helena laissa peu à peu les quelques lumières derrière elle et chevaucha jusqu'à une petite clairière en flanc de montagne où elle fit arrêter son cheval. L'endroit était parfait, calme et éloigné de l'effervescence qui n'allait pas tarder à reprendre. Elle sorti son épée et commença à reproduire les gestes qu'elle avait observé la veille chez les nombreux chevaliers. Elle s'entraîna ainsi de longues minutes, l'aube commençant à percer. Aussi concentrée que peut l'être un homme courageux sur un champ de bataille, elle ne fit pas attention aux craquements de branche laissant entrevoir un étranger.

Elle se retourna vivement au son d'une voix, surprise mais pas décontenancée, brandissant alors devant elle son épée. Helena hésita quelques secondes en reculant d'un pas. Elle dévisagea en retour cet étranger ne sachant encore si son intention était bonne. Les mains qu'il lui présenta en guise de drapeau blanc et la petite voix dans sa tête, piquée d'une certaine curiosité, la poussèrent finalement à baisser son arme, acceptant ainsi que l'homme se rapproche. Il était vrai que la souplesse n'avait jamais été son fort.

« Ne vous méprenez pas, je sais déjà frapper fort quand il faut! » dit-elle sur un ton de défi, mais lui faisant aussi comprendre qu'elle restait sur ses gardes.

La surprise passée, elle était toutefois assez étonnée de voir qu'un homme inconnu se propose de la corriger. Mis à part son oncle et son grand-père, ce n'était pas dans les us et coutumes des Riverains d'accepter cela sans émettre un jugement. D'où pouvait venir cet étranger ? A son accent, il ne venait surement pas du Conflans, mais à son accoutrement, il devait être quelqu'un d'important. Elle ne dit pourtant mot, après tout qu'importe son statut, le principal était ailleurs.

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MessageSujet: Re: On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre. [Tour IX - Terminé]   On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre. [Tour IX - Terminé] EmptyLun 15 Fév - 15:56

L’exercice physique me faisait évidemment le plus grand bien. Il m’évitait de trop réfléchir, de trop prendre le temps de considérer certains problèmes mineurs au détriment de ceux qui étaient bien plus importants, voire qui pouvaient littéralement bouleverser aussi bien l’ordre de mes priorités que mon existence elle-même. J’avais toujours aimé me dépenser. Et plus encore quand je n’en avais pas le temps, car dans ce cas mes autres tâches étaient du genre à m’accaparer le corps en même temps que l’esprit, mais sans pour autant lui fournir quelque motif d’évacuation de ses tensions. Courir était synonyme de liberté, comme chevaucher. Me battre était autre chose… C’était nécessaire que de m’entraîner pour la guerre. Condition inconditionnelle à la survie. Si je m’émoussais de quelque façon que ce soit, je ne manquerais pas de tomber à la prochaine escarmouche. Le corps devait être une machine perfectionnée. A mes yeux, un outil de mort. Musculeux, dense, capable de soutenir le poids de mes protections tout en restant assez vif et agile pour distribuer la mort et la souffrance, lame au poing. J’avais compris depuis longtemps que je ne ferais jamais partie des esthètes de la mort que pouvait compter le monde ; je ne tuais que vite et bien, mais jamais joliment.


Rhaenys Targaryen avait eu raison de me comparer au Noir et aux Bouchers qui faisaient de ce monde un champ de bataille ; c’était ce que j’étais en substance. Un homme capable de découper la viande. D’abattre la vie.


La jeune femme que j’ai sous les yeux est bien différente. Heureusement pour elle, la pauvrette. Sa silhouette est fine et gracile, mais pour autant pas véritablement mince. Vingt ans de guerres et de combats m’ont depuis longtemps alerté sur le souci du détail. Elle a la musculature pour bouger son épée. Pour manier la lame, son poids, et pour en contrôler quelque peu l’inertie. Forcément, elle brandit son épée…


Il ne fait jamais bon d’être femme seule dans un monde de brutes, dont la moitié pourvue d’attributs virils ne s’embarrasse pas de bonnes manières quant à celles qui portent le futur du monde en leur sein. Elle baisse les mains, l’inconnue. Se doute-t-elle de qui elle vient de rencontrer ? Difficile à dire.S ans doute pas. La moitié de la noblesse de Westeros a débarqué au Val ces dernières semaines. Mon visage se fend d’un sourire, qui me déchire la barbe avant qu’un petit rire franc et grave ne s’échappe de mes lèvres.



| Je n’en doute point, ma Dame, vous êtes assurémment de celles dont la morsure peut causer la mort, pour le rustre qui ne saurait se méfier de votre posture… mais elle peut être encore meilleure. |


Je crois déceler, sous la méfiance et la rigidité de sa posture, une certaine bonne volonté que je prends pour une acceptation. Derrière moi j’entends un craquement et mes hommes se rapprochent, mais je leur fais un signe de la main pour qu’ils me laissent quelque intimité avec la donzelle ; elle sait sans doute se battre mais moi aussi. Je ne mourrais pas dans une embuscade sur ces collines valoises.


Délicatement, avec une douceur que ma carrure ne laisserait pas soupçonner, je pose une main large et calleuse sur la sienne qui brandit l’épée, pour la relever plus haut. Mon buste près de son dos, je pousse de mes genoux ses jambes. De ma main libre, je tire un peu une de ses jambes en arrière, fait fléchir son genou d’appui. Un rien. La posture entre nous pourrait être équivoque mais mon comportement restait neutre, purement professionnel ; un boucher disposant sa leçon. Une fois satisfait de la position adoptée, je me retire, m’avance devant elle et brandit mon épée.



| Frappez, ma Dame. Frappez fort. Pour m’arracher l’épée des mains, si vous y arrivez. |


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« An 0, mois 1. Geoville »

Elle cru déceler un brin d'ironie dans le ton employé par ce mystérieux inconnu, mais la promesse qui lui était faite d'être meilleure prima sur l'envie de répliquer. Cela faisait longtemps qu'un homme ne lui avait pas porté ne serait-ce qu'un peu de crédit. Elle allait donc simplement se contenter de prendre les conseils qu'il semblait bien vouloir lui partager. Helena resta silencieuse, mais lui lança un regard approbatif.
Le craquement d'une brindille non loin derrière les arbres environnants remit en revanche tout son corps en alerte, mais elle n'eut pas le temps de se poser plus de questions, l'étranger réagit bien plus vite avec un simple geste de la main. Il n'y avait aucun doute, cet homme devait avoir un statut bien particulier pour avoir des hommes sous ses ordres.


L'homme s'approcha alors un peu plus et la contourna pour se mettre dans son dos. Il lui remonta sa main puis lui corrigea une à une, toutes ses mauvaises postures. Helena se laissa faire, bien qu'un peu raide, laissant son corps à la merci d'un homme dont elle ne connaissait ni le nom, ni l'origine. Il était si près qu'elle pouvait sentir son souffle dans son cou. Si lui semblait imperturbable dans sa leçon, la proximité la déstabilisa elle un peu. Ses joues s'empourprèrent, sa fréquence cardiaque s'emballa et ses membres devinrent plus fébriles que raides. Elle se mordit la lèvre et fronça un peu plus les sourcils, pour reprendre le contrôle et s'efforça de se concentrer sur le cours. Il était hors de question que l'inconnu ne saisisse ce bref moment de confusion.

Lorsqu'elle finit par atteindre la bonne posture, il s'éloigna d'elle pour lui faire à nouveau face, et la pousser à le défier. La mise à distance lui permit de retrouver l'esprit clair. Elle prit une grande inspiration sans le quitter des yeux. Frapper fort ? Aucun souci.

Elle fit un grand pas en avant avec élan, mettant tout son poids sur sa jambe d'appui et fléchit le genou comme il lui avait montré quelques minutes auparavant. Elle frappa de toutes ses forces, malgré la carrure imposante d'en face. L'épée adverse frémit, mais elle ne réussit pas à lui arracher.
Helena soupira, baissa son épée et sortit de sa réserve en s'agaçant.

« Je ne comprends pas.. J'ai pourtant bien utilisé la force de mes jambes et de mes appuis.. »

Elle se repassa son geste dans sa tête. Peut-être n'avait-elle pas suffisamment prêté attention à son adversaire et à sa posture, trop concentrée sur ses positions ? Peut-être l'avait-elle sous-estimé ? Elle le dévisagea à nouveau de haut en bas et repensa au léger signe de la main qui avait semblait-il, stoppé quelques hommes. Elle repensa également à la brève leçon qu'il venait de lui donner, cela ressemblait aux conseils d'un guerrier bien aguerri. Elle fut soudainement piquée d'une irrépressible curiosité.

« Puis-je vous demander qui vous êtes ? »

La question était un peu hasardeuse certes et elle ne savait à vrai dire pas s'il répondrait, mais il n'était pas coutume chez les Bracken de s'embarrasser pour si peu. Si la franchise n'était pas la devise de sa maison, c'était au moins une qualité qu'on ne pouvait leur enlever.

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MessageSujet: Re: On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre. [Tour IX - Terminé]   On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre. [Tour IX - Terminé] EmptyLun 22 Mar - 17:13



On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre
Torrhen & Helena

Près de Goeville, Royaume du Val et de la Montagne. Semaine 3 du mois 3 de l'an 0 de l'Ere des Luttes
S’entraîner, encore et encore. Se préparer à tout endurer. A résister à tout, et surtout au pire. Se dire que de toute façon, il n’y aura rien pour nous sauver quand viendra le moment fatidique de mettre sa vie dans la balance d’un combat, qui peut déjà être perdu avant même qu’il ai commencé. Je partageais mes conseils, alors. Car une femme, amie ou ennemie qu’importe au final, ne pouvait certainement qu’être courageuse et vertueuse, honorable, quand lui venait le cran de surmonter l’interdit culturel, voire religieux, de porter les armes. Mes Gardes-Loups étaient de trop dans cet environnement, c’était certain. Alors je les congédiais. Ce n’était pas pour signifier quelque mâle intention vis-à-vis de la jeune femme et de sa vertu, même si voir débarquer un homme massif et relativement hirsute pouvait en mettre plus d’une sur le qui-vive. Au sein des rangs de ma propre armée, je ne me faisais que peu d’illusions sur l’aisance avec laquelle certains profiteraient d’une femme seule. Les nordiens n’étaient pas pires que les autres, et certains meilleurs que certains. Le fait était que cette femme avait pris un risque en se tenant à part du campement et des lices, sans protection d’aucune sorte. Elle ne semblait pas seulement débuter à l’épée, donc qui en voudrait à sa vertu en aurait sans doute pour son désir… Et tant pis pour ce pâle type. Il n’empêchait qu’elle était en danger. Seulement un brin. Mais quand même. Je n’aurais pas aimé que ce soit Jeyne qui se retrouve dans cette position.


Je sentais bien la retenue de la jeune femme. Se faire ainsi manipuler par un étranger, de façon aussi physique que totale, ne présageait sans doute pas de la plus grande sûreté. Je la sentis s’émouvoir sous mes mains de ce contact. Elle se fit plus… Hésitante ? Je soufflais, pour ne pas troubler sa concentration ni accroître sa gêne.



| Concentrez vous sur votre posture. Pas encore sur la mienne. Je vous prie de croire, ma Dame, qu’il ne s’agit pas d’une ruse de ma part. |


J’étais un homme d’honneur, Roi du Nord, et veuf. Courtisé, parfois. Méprisé souvent. Mes cicatrices ne me rendaient pas beau, et l’avenir m’en réserverait d’autres pires encore. Je savais que l’essentiel des femmes qui me poursuivaient de leurs assiduités ne voyaient qu’une couronne, la richesse et le prestige, et je n’avais nullement besoin d’un surcroît de chacun de ces éléments. J’étais seul. Pour mes besoins, Mathie y pourvoyait. Inutile de chercher autre chose ; je ne le méritais pas. J’avais donc achevé mes explications et reprenais calmement ma position.


Je me prépare moi-même à recevoir le choc de sa lame. La belle s’escrime, abat l’acier. Je pare, je bloque. Pas sans peine, mais j’ai connu bien pire. Elle manque de force, de puissance, pour m’inquiéter en un contre un, en face à face. Vingt cinq ans d’expérience. Pas loin du double de son poids, et en masse musculaire… Mais elle y va. Avec bravoure, avec hargne. Elle ne manque certainement pas de cran, ni de talent. Elle s’agace, et baisse son épée. Mince sourire, au coin des lèvres.



| Vous êtes trop impatiente. On n’y arrive jamais du premier coup. Pas quand on s’en prend à bien plus fort que soit. Je l’ai moi-même appris à mes cruels dépends, jadis. |


Je dénude mon épaule en tirant sur le col du haut de laine que je porte depuis la fin de ma course, y montrant une balafre zébrant l’arête de l’os et le muscle. La jeune femme s’interroge sur ma nature, mon identité, mon rang. J’hésite. Je n’aime pas plus que ça que l’on me remarque pendant mes entraînements, mais c’est moi qui ai aboli la distance, qui ai pris le temps de m’arrêter. J’incline la tête, tenant la garde de mon épée contre ma poitrine.


| Torrhen, de la Maison Stark. Roi du Nord, et Sire de Winterfell. Dois-je être vexé que ma réputation ne me précède guère ? |


Ironie, je me fichais bien de ma réputation si elle ne me donnait pas un avantage sur le champ de bataille. Je reporte mon regard sur son épée.


| Que voilà une lame de bien bel ouvrage. Vous n’avez ni le langage, ni le port, ni l’armée de la roture ; vous êtes noble de naissance. Et vous vous cachez du regard des autres. De quel royaume sudien êtes-vous, ma Dame ? Et quelle maison renferme en son sein le cœur courageux d’une femme désirant s’entraîner pour la guerre ? |


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« An 0, mois 1. Geoville »

Oui la patience n'avait jamais été sa plus grande qualité. Elle avait toujours aspiré à plus, et plus vite. En l'occurence, elle voulait être l'égale d'un homme, apprendre jusqu'à en être meilleure encore. Peut-être que cette ambition était née en même temps qu'elle, alors que son père aurait préféré un garçon comme ainé. Mais, elle était née dans un royaume où les femmes n'ont qu'une place secondaire. Qu'importe, elle avait fait de sa première place, désirée ou non, une force de caractère.
Il était en revanche vrai qu'Helena n'avait jamais pu combattre. Elle ne pouvait qu'imaginer ce que c'était que de sentir un homme plier sous le poids de son épée, ou encore sentir l'acier s'enfoncer dans sa propre chair. Elle s'entraînait souvent avec les autres enfants jadis, puis avec certains jeunes hommes un peu plus grande. Bien sûr, elle avait encaissé des coups et des blessures, mais sans jamais avoir peur réellement pour sa vie. Mais un jour elle se battrait, pour ses terres, pour son souverain et pour ses idées. Et ce jour-là, elle serait prête.

« Je n'ai jamais combattu il est vrai, et j'ai des défauts cela l'est encore plus. Mais je m'entraîne dur, plus que la plupart des hommes d'ailleurs. Et un jour viendra où ceux-là s'en mordront les doigts. » dit-elle sur un ton de défi, l'étincelle dans le regard. « Et je tiens à préciser que je suis bien meilleure à l'arc qu'à l'épée. » poursuivit-elle en fanfaronnant.

Puis elle observa avec curiosité l'homme dévoiler son épaule et, avant même de se poser la question, elle vit apparaître une énorme cicatrice. La vision de la déformation de la chair lui rappelait en quelque sorte que se battre n'était pas un jeu mais bel et bien une réalité, cruelle parfois, qui laisse des marques indélébiles. Helena aussi avait des cicatrices mais, plus petites, et cela n'avait pour sûr, pas la même origine. Les siennes étaient révélatrices d'un tempérament intrépide, étant tombé à maintes reprises d'un cheval beaucoup plus haut qu'elle jadis, ou de bien d'autres péripéties.


« Oh ! » lâcha-t-elle avec surprise, en apprenant qui se tenait face à elle.

Helena avait grandi dans un Conflans convoité par plusieurs ennemis et Harren Le Noir avait été le seul en capacité de le défendre avec ferveur. Des années de conflits et de guerre avaient par ailleurs opposés le Nord et le royaume Hoare. Et même si un traité de paix avait été signé quelques années depuis, il perdurait toujours des inimitiés entre ces deux royaumes et Helena avait toujours considéré le Nord comme un adversaire. Se retrouver alors face à face avec son Roi et dans une clairière probablement entourée de soldats Nordiens, n'était alors plus vraiment rassurant. Elle recula même d'un pas par précaution, en serrant un peu plus le pommeau de son épée en main.
Elle pris ensuite le temps de réfléchir rapidement, après tout, il ne lui avait laissé aucun signal présageant que sa vie était en danger jusqu'à présent. Au contraire même, elle ressentait une étrange sincérité dans sa manière de se comporter et de s'exprimer. Quelque chose de.. rassurant même. Il est vrai qu'elle ne l'avait jamais rencontré et s'en était fait une image beaucoup plus monstrueuse dans son enfance.

« Pour être honnête, je vous imaginais plus.. hm.. effroyable ! » dit-elle sur la défensive. Reprenant un peu ses esprits, elle fit une légère révérence, tout en gardant sa main bien agrippée à l'épée.

Devait-elle se présenter sous sa vraie identité ? Après tout, peut-être que le conforter dans l'idée qu'elle venait du sud serait plus sage. Mais elle ne connaissait aucune maison Sudienne dont il ne connaitrait sans doute le nom. Et puis tant pis. Elle se renforça un peu plus dans ses appuis, se donnant le courage nécessaire pour avouer seule face à un Roi, qu'elle était loyale à un royaume adverse.

« Helena Bracken, de la maison.. Bracken. Je suis riveraine et je souhaite me battre pour le Conflans, Messire Stark. » se décida-t-elle avec aplomb, prête à attendre le couperet. « Devrais-je me sentir vexée que ma réputation ne me précède ? » rajouta-elle avec un brin d'ironie, un sourcil à peine arqué et le sourire en coin.

Elle avait beau avoir détesté de principe le Nord pendant des années, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir flattée par la valeur dont semblait accorder le Roi du Nord aux femmes courageuses.

« Les femmes se battent-elles dans le Nord ? » demanda-t-elle intriguée. « Je veux dire, ont-elles au moins le droit d'apprendre les arts du combat si elles le souhaitent ? »

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MessageSujet: Re: On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre. [Tour IX - Terminé]   On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre. [Tour IX - Terminé] EmptyMer 12 Mai - 17:09



On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre
Torrhen & Helena

Près de Goeville, Royaume du Val et de la Montagne. Semaine 3 du mois 3 de l'an 0 de l'Ere des Luttes
L’entraînement ne remplaçait pas l’expérience. Mais lui seul permettait de développer le talent, qui ne se suffisait jamais à lui-même. Sans s’entraîner, un guerrier prenait simplement le pari de ne jamais rencontrer un guerrier qui serait plus chanceux que lui, ni plus entraîné. Il misait sa vie sur un coup de dés. Ni plus, ni moins. Je n’étais pas de ceux qui croyaient à la chance. Je considérais plus souvent que les choses étaient plutôt en ma défaveur, et jamais je ne m’étais considéré comme chanceux d’avoir pu survivre à tous ces compagnons d’armes, à ces frères, à tous ceux qui avaient peuplé les rangs des armées nordiennes au fil des années et qui n’étaient plus aujourd’hui. On ne pouvait pas vraiment dire que je ne les avais dépassés que par talent, mais surtout par chance. Le constat, froid et terrible, d’avoir toujours été au bon endroit au bon moment quand mes propres frères avaient subi les armes des fer-nés et leur absence totale de pitié.


Pour moi, rien ne remplaçait l’expérience. Plus je subissais, plus j’étais marqué dans mes chairs, et moins je serais friable pour un ennemi même averti. Le cuir suffisamment tanné pour endurer à peu près tout et n’importe quoi. J’ai un léger sourire au coin des lèvres quand la jeune guerrière se fait farouche. A tout le moins, je respectais sa force de caractère alors que je ne l’avais qu’à peine rencontrée.



| Vous êtes honnête, c’est une bonne chose. Il est vrai que nous autres, les hommes, pouvont pécher par orgueil, alors que notre posture vous prive du même défaut. A vous d’en user comme il se doit, vous avez tout à fait raison de le souligner. |


Mais je redeviens sérieux ; la guerre et la mort étaient choses trop terribles pour qu’on se satisfasse de vœux pieux.


| Quant à l’arc, oubliez. Sur le champ de bataille il faut des centaines de traits pour abattre un seul homme, en moyenne. Vous pouvez me croire ; je veille à la dépense en consommables de mes troupes. |


L’arc était utile, certes. Indispensable même, mais il n’était pas sans défauts. Gourmand en ressources. Peu de portée utile. Soumis aux aléas du temps, de la météo. Et plus encore, sujet aux effets du terrain sur lequel on l’employait. Je croyais aux armes de tir, mais plutôt pour leurs effets secondaires que pour leur seul don de mort.


La jeune femme est quoiqu’il en soit de mon identité, lorsque je la lui dévoile. J’accueille l’étonnement avec neutralité, patience, ne dévoilant aucun sentiment d’une part parce que je ne savais pas quoi mettre derrière ce « oh », et d’autre part parce que c’était dans ma nature, et de simplement dévisager les gens d’un regard d’acier. Beaucoup se sentaient dénudés, auscultés, voire pire encore quand je les dévisageais de la sorte. J’en déduisais quoiqu’il en soit qu’elle était née sudienne. Aucune personne du Val ou du Nord n’aurait réagi avec autant de réserve ainsi manifestée, de façon si spontanée. Et nordienne, son visage m’aurait forcément dit quelque chose. Il n’était pas de ceux que l’on pouvait facilement oublier. La belle recule d’un pas. D’un coup, j’optais pour le Conflans et encore, uniquement parce qu’elle n’avait pas les coiffures dont je me rappelais chez les insulaires. La jeune femme hésite un court instant avant de me lâcher, toute à sa vérité, qu’elle ne m’aurait pas pensé si humain ? J’essayais de lire dans ses mots sans que cela ne soit si facile.


Le mot effroyable me laisse coi, avant que je n’éclate d’un grand rire franc et grave. Ah ça, si j’avais imaginé pareille honnêteté.



| Effroyable ? Mais je le suis, voyons. Je suis un loup qui dévore les enfants… ! |


je continue de rire. Pas moqueur, mais ouvertement taquin et plein d’une douce ironie qui me rassénère. Je finis par me calmer quand la sudienne évoque son identité, mais je ris de plus belle quand elle me tance sur la valeur de sa réputation.


| Bien, très bien, vous m’avez eu je crois, Lady Bracken ! Vous battre pour le conflans, hum ? Alors j’imagine que si je vous entraîne, c’est pour que vous puissiez mieux encore étriper mes gens la prochaine fois que votre Noir de Sire ne vienne à nouveau nous envahir ? |


Le sujet devenait trop grave pour plaisanter, alors en quelques instants, je reprenais contenance, et reprenais mon sérieux le plus naturel. Je secoue doucement la tête à ses questions.


| Oui et non. Dans tous les cas, elles ne peuvent en faire un métier. Mais les attaques permanentes des fer-nés et des sauvageons nous laissent souvent en grande pénurie d’hommes dans certaines communautés, et les femmes compensent alors, de même que nos jeunes et que nos vieux. J’ai vu des piqueuses de Oyster empaler quelques pillards insulaires, à l’occasion. Elles ont leur place dans la milice, mais non dans l’armée permanente. |


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Torrhen Braenaryon
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On peut mieux se passer des hommes que des femmes; c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre.
Torrhen et Helena


« An 0, mois 1. Geoville »

Helena n'avait entendu pareil avis sur l’utilisation de l'arc mais elle voulait bien croire les conseils d'un homme autant marqué par l'expérience de la guerre. Peut-être était-ce aussi pour cette raison qu'il avait toujours été plus admis ou en tout cas mieux toléré, qu'elle sache manier l'arc plutôt que l'épée.

Après avoir dévoilé son identité, elle le dévisagea avec plus d'attention, essayant de lire une quelconque information dans son regard. Mais au lieu de cela, le Roi lui resta impassible, regardant Helena avec insistance mais sans dévoiler ce qu'il pouvait penser de sa réaction pour le moins spontanée.

Elle l'observa ensuite éclater de rire en entendant le préjugé dont elle venait de faire confession. Un sourcil arqué, l'autre froncé, la grimace qui se lisait sur le visage de la jeune femme traduisait sa stupéfaction quant à la réaction du soit-disant effroyable. La réponse de ce dernier eu au moins le mérite de la détendre quand au danger dont elle avait envisagé la possibilité quelques minutes plus tôt.

« Vous seriez étonné d'entendre les histoires que l'on racontent sur vous dans le Conflans, Messire Stark. » dit-elle en souriant. Il n'était peut-être pas question de loups ni d'enfants, mais le point commun de ces récits était le méchant qui y était décrit.

Le ton du Roi Stark, toujours plus ou moins enjoué après les réparties d'Helena, sembla devenir tout à coup plus grave en rétablissant leurs positions de manière insidieuse.

« Le combat n'en serait que plus beau ? » répondit-elle un peu trop vite, avec une certaine désinvolture non maîtrisée. Mais devant le visage à nouveau fermé du Roi, elle ravala aussitôt son imprudence, tout à coup un peu gênée d'aborder ce sujet délicat avec lui.

Il était à vrai dire beaucoup plus simple de parler batailles au sein de son propre camp, sans avoir à s'imaginer réellement les conséquences de ses actes. Et elle en avait passé du temps à écouter les récits de guerre de sa famille. Elle avait également assez tôt rencontré son souverain, venu s'assurer de la loyauté de ses plus fidèles alliés riverains, les Bracken. C'est d'ailleurs de cette manière que très jeune, elle avait associé le Nord au plus grand ennemi du Conflans. Adolescente, elle s'était même sentie révoltée lorsqu'Harren avait signé la paix avec ce royaume. Traité respecté par les riverains en tout cas, un peu moins par les fer-nés ayant poursuivi leurs raids de pillages.  Toutes ces années à grandir en haïssant le Nord, et la voilà faisant face, de la manière la plus ironique qui soit, à Torrhen Stark.

Elle reprit donc presque aussi vite avec prudence.

« Eh bien..j'imagine que si l'on s'est tous réunis à Geoville, hm, c'est pour apaiser tout cela ? » tenta-t-elle hasardeuse en se pinçant les lèvres.


Bien heureuse du changement de sujet qu'elle avait initié, elle écouta alors attentivement la réponse du Nord quant à la place des femmes dans les armées, une petite lueur de curiosité dans les yeux. Lueur de courte durée car les femmes n'avaient une fois de plus qu'un rôle secondaire, au même titre qu'un enfant ou un vieillard.

« J'ai bien cru un instant que vous alliez me dire que les femmes étaient acceptées dans vos entraînements, étant donné, eh bien, la manière dont vous m'avez conseillé. » dit-elle, une pointe de déception dans la voix. Les choses étaient ainsi faites et il n'y avait rien d'étonnant par ailleurs. Elle regarda quelques secondes sa lame avant de replonger son regard dans celui qui ne lui était plus tout à fait étranger désormais. « Un jour peut-être cela changera ! » s'exclama-t-elle.

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Certains étaient du genre à ne surtout pas vouloir des femmes dans une force militaire permanente. Il s’agissait parfois de raisons religieuses, pour d’autres d’une pure question de tradition, pour les autres d’une question qui se cantonnait à la nature et aux cadeaux donnés par elle aux Hommes pour leur vie en ce monde ; le pragmatique en moi n’était pas aussi catégorique. Pour un pays sans cesse assailli, sans cesse en guerre, il n’y avait rien de pire que de devoir arbitrer entre compléter les postes productifs et remplumer les bataillons voués à défendre nos territoires. Je me fichais bien du sexe des combattants, l’essentiel étant qu’ils soient compétents, courageux, et déterminés à mourir plutôt qu’à voir le Nord et ses richesses prises par nos ennemis. Bien sûr, j’avais depuis longtemps appris à composer moi-même avec les traditions, mais je ne mésestimais ni l’apport des femmes à l’appareil productif, ni celui qu’elles pouvaient procurer à la guerre.


Peut être les choses évolueraient-elles, un jour, et j’avais déjà entendu les rumeurs de peuples de l’autre bout du monde où les femmes étaient en tous points les égales des hommes, ou alors qu’elles étaient même aux commandes dans des sociétés matriarcales qui nous paraîtraient si incongrues, ici.


Dans tous les cas, je souriais en étirant un rien le coin de mes lèvres, réhaussant ma barbe d’un léger surcroît de spontanéité.



| Oh, je n’ai aucun doute sur ce qu’il se raconte, ma Dame… J’escompte même être l’objet de tous les fantasmes, de toutes les histoires de croques-mitaines. Je me suis donné beaucoup de mal pour inspirer les vôtres, et leur donner matière à réflexion si le désir d’envahir mes terres leur revenait. |


C’était lancé sur le ton de la boutade, mais j’étais autrement sérieux en disant tout cela. Je hoche la tête d’un air grave quand elle parle de beauté d’un combat.


| Oui, on peut trouver de la beauté dans la guerre. Elle peut parfois donner des motifs de l’aimer, même sous la forme d’un jeu. Mais elle marque, aussi. Dans la chair et dans l’âme, même quand il ne s’agit que d’un jeu. Cela n’a rien à voir avec toutes les autres occupations ; le combat vous révèle à qui vous êtes, qui vous êtes vraiment au fond de vous, et c’est une vérité qui taraude. |


Certains adoraient ce qu’ils devenaient lorsqu’il fallait se battre. D’autres abhorraient cette facette sombre d’eux-mêmes, ce qu’ils découvraient sur leur nature profonde et l’ampleur réelle de leurs capacités. J’ai un sourire plus large, plus franc, quand la belle évoque l’intérêt des rencontres de Goeville. D’aplanir la situation ? Etait-ce réellement le principal objectif ? Je n’en savais rien. J’avais plutôt le sentiment qu’il s’agissait de nouer accords et alliances, avant qu’il ne soit trop tard. J’acquiesçais sans mot dire, regardant un instant autour de nous pour me rendre compte de notre environnement et de sa quiétude, qui tranchait sous la surveillance de ma Garde avec le chaos joyeux de la ville un peu plus loin.


La riveraine me tance un rien et se fait source d’espoir.



| Qui sait… Le Roi de l’Orage transmettra à sa mort sa couronne à sa fille, la Princesse Argella, dont il se dit qu’elle ne rêve que de gloire militaire et d’une place dans l’Histoire. Peyredragon et les Iles de la Néra sont déjà guidés par une jeune femme qui chevauche un dragon et Dorne est sous le commandement d’une Princesse qui devra briller pour faire face à tout ce qui tombe sur la Principauté depuis l’assassinat honteux de ses ascendants. Cette nouvelle ère sera peut être celle où les femmes brilleront, comme les Nymeria et les Lyanna des légendes. |


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