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 Tour 8 – Incendies à la Grâcedieu - Année 1 - Mois 12 - Semaine 2

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MessageSujet: Tour 8 – Incendies à la Grâcedieu - Année 1 - Mois 12 - Semaine 2   Tour 8 – Incendies à la Grâcedieu - Année 1 - Mois 12 - Semaine 2 EmptyDim 22 Nov - 20:08

Incendies à la Grâcedieu
Dorne



Première bataille de la rébellion pro-impériale de la maison Allyrion contre les forces de Roward Martell, Prince de Dorne.


La rébellion initiée par Dame Mahée Allyrion contre le pouvoir des Martell en Dorne était en plein essor. Après la mutinerie d’une partie de l’armée au début de l’invasion de l’Orage, il était clair que les Martell ne pourraient pas éviter longtemps de regarder le problème bien en face. La Princesse avait alors chargé son frère, le Prince Roward, de prendre la tête d’une petite armée de réserve à Lancehélion pour marcher droit sur la Grâcedieu, et châtier les éventuels rebelles qui auraient suivi la Dame de la maisonnée Allyrion dans sa folie. Le Prince n’était pas fort bien loti ; ses troupes n’étaient pas de première fraîcheur et n’avaient pas reçu de solde depuis près d’un an maintenant. Le moral était au plus faible ; personne ne voulait se tuer entre dorniens et moins encore sans le sou. Le Prince, énergique, pris possession des faubourgs de la ville. Quand il arrivait, rumeurs de mercenaires et de rebéllion, mais c’était déjà trop tard pour une transition pacifique du domaine Allyrion ; les portes du château dominant la ville étaient claquemurées et une forte garnison en tenait les créneaux. Le peuple, lui, avait commencé à se retirer dans le désert et les montagnes, selon le rapport des éclaireurs.

Etaient-ce les envoyés de soudards et d’épées à louer qui avaient rapporté les germes d’une maladie, ou les goûteurs du Prince Roward, trop peu nombreux, n’avaient pas empêché aux hommes de troupes de se servir très le premier jour dans les réserves prises dans les bâtisses abandonnées ? Très vite, une fièvre dévorante, qui laissait ses victimes sujets à de fortes fièvres et hallucinations. Sans qu’il ne puisse être au courant, Roward Martell ne savait pas que les défenseurs commençaient à souffrir des mêmes maux, mais avaient vite enfermé les malades dans des granges seulement visitées par des volontaires encagoulés qui leur apportaient vivres et eau. La mort frappait la Grâcedieu… Et bientôt, par la force des armes. Une attaque fut menée contre la porte, mais la carapace amenée pour la mettre à bas fut incendiée avant de toucher le mur. Les deux camps s’échangeaient des tirs quasi-quotidiens, mais sans plus d’actions d’envergure. Au cinquième jour, les défenseurs regardèrent à l’ouest, mais il n’y avait aucun signe des renforts prévus. Car tout ceci n’était qu’un piège pour détruire l’armée loyaliste ; attirer l’ennemi au siège de la ville avant de le détruire par une attaque à revers. Mais deux jours plus tard, toujours aucun signe de l’armée de secours. Que s’était-il passé ? La mère de Mahée Allyrion et son conseil ne tardèrent pas à se retrouver face à un dilemme de taille ; fallait il attendre au risque que l’épidémie ne se répande et abatte toute chance de succès, ou bien attaquer maintenant en grave infériorité numérique ?

La décision fut prise un peu par la force des choses ; une escarmouche entre tireurs sur les créneaux et archers Martell sur les toits des faubourgs dégénéra. Harassés de flèches, un capitaine Allyrion prit sur lui d’engager une sortie limitée par une poterne, mais à sa suite c’est l’ensemble de la garnison qui se mit à attaquer, selon le plan initialement prévu pour l’armée de secours…


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Plan de Bataille des Martell

Roward Martell a conscience des lacunes de son armée, qui a un moral défaillant, qui est touchée par une épidémie, et qui n’a plus été soldée depuis longtemps. La discipline ne tient qu’à un fil et personne ne veut d’une confrontation sanglante entre dorniens. Il doit composer avec l’urgence de sa situation ; son frère bâtard Anders lui fait relayer une alerte depuis le secteur de la porte et il se méfie de l’ennemi… Dans tous les cas, Roward compte profiter de la confusion pour s’emparer de la cité fortifiée par un coup de main audacieux sur le côté, bien que ses travaux pour combler les douves ne soient pas passés inaperçus aux yeux des défenseurs.

L’objectif de Roward est de prendre la ville.


Plan de Bataille des Allyrion

Le plan des Allyrion est simple ; préserver la citadelle à tout prix et forcer l’ennemi à abandonner le siège de la Grâcedieu. Les gros bataillons ne sont pas du côté des rebelles mais ils combattent pour leur liberté, et en ont assez de la politique Martell qui a sacrifié tant de maisons pour le bon plaisir du Bief, pays rival et honni de l’essentiel des dorniens. Ils sont déterminés à se battre, et à faire de la Grâcedieu le point de départ de la reconquête de leur liberté. Malheureusement, l’arrivée de l’armée de secours des Allyrion ne fait que réagir aux flammes qui ravagent la ville dans le lointain et font marche forcée sans avoir aucune idée de ce qu’il se passe sur place. Cette force a conscience de son retard sur le plan prévu, du fait de la lenteur de la mobilisation des fils des domaines les plus éloignés des fiefs sous emprise Allyrion, et a peur de trouver une ville prise par les Martell, ou en passe de l’être.

Les défenseurs veulent rompre le siège.


Premier Tour ; La Ville est en flammes


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La bataille commence dans la plus grande confusion. Ses ordres correctement distribués aux troupes qui l’environnent, Roward Martell jette ses renforts dans la bataille et ne laisse qu’une modeste arrière-garde en surveillance du camp et des centaines de malades qu’il renferme. Ses troupes progressent en rencontrant des soldats placés auparavant près des portes, mais qui s’enfuient dans la confusion et la panique des combats. On crie au feu, partout, et la fumée rend l’établissement de barricades et de points d’appuis extrêmement compliqués. Pire, les toits des maisons proches du château, en feu pour beaucoup d’entre eux, illuminent le champ de tir des défenseurs qui peuvent aligner plus facilement leur mire. Des dizaines d’archers Martell sont abattus et plusieurs, blessés, ont le plus grand mal à échapper aux flammes. Les tirs de volées n’étaient que des préludes à une sortie, et des centaines de combattants se déversent de la porte principale, surveillée, et d’une poterne non loin. Si les premiers tirs de défense fauchent plusieurs assaillants, les deux vagues se percutent violemment et on se tue dans des rues obstruées par la fumée, les débris, et les corps des blessés et des mourants. Très vite, le Prince arrive à la tête de ses troupes et peut renforcer son frère Anders, qui tient bon malgré la pression Allyrion. Les chevaliers à pied de Dorne et son infanterie lourde, gênés dans leur déploiement par les rues en plein incendie, prennent toutefois le dessus sur l’infanterie Allyrion et de nombreux lanciers et miliciens sont occis par la fine fleur de Lancehélion, qui pousse. Les tirs venus du créneau étrillent les assiégeants, mais le combat d’infanterie tourne très vite à l’avantage des Martell qui poussent en direction des portes.

D’autres unités prennent position sur les flancs. Les cavaliers lourds sur la droite ont du mal à passer dans les venelles sombres de la cité, mais parviennent aux positions qui leur ont été assignées. Sur le flanc ouest, d’autres sergents d’armes Martell contournent cette fois la ville pour gagner plus vite leur point de rendez-vous. Ils accompagnent une forte troupe d’infanterie qui va essayer de passer les douves comblées les jours précédents l’assaut, mais l’endroit est logiquement surveillé par les défenseurs et encore une fois, les flammes ravageant les maisons les plus proches des défenses illuminent le pas de tir des Allyrion, qui blessent et abattent plusieurs dizaines de fantassins.

Plus grave, la colonne de cavaliers lourds qui remonte le flanc gauche voit plusieurs cavaliers ou chevaux s’écrouler en criant… Et des tirs viennent des champs à l’ouest de la ville ! C’est une embuscade ! Après plusieurs jours de retard, l’incendie de la ville par les défenseurs a rameuté l’armée de secours des Allyrion. Celle-ci, formée de la totalité des hommes en âge de porter les armes du fief, viennent de toute la région et de dizaines de bannerets mineurs. Les défenseurs, comme le Prince Roward s’en aperçoit bien vite, ne sont que de très jeunes hommes, ou de très vieux. Les soldats Allyrion de métier ou en âge de conscription, revenus pour beaucoup de la guerre contre le Bief leur tombent dessus après une marche forcée de plusieurs jours pour compenser leur retard.

Cette embuscade était pourtant en train d’être déjouée. Plus au sud, le corps principal Allyrion vise directement le camp Martell et le mouvement, même opéré sans la moindre lumière et en pleine nuit, est repéré par les éclaireurs placés sur les collines environnantes par le Prince. C’est presque un coup de chance, car les Allyrion connaissent si bien la région qu’ils avaient pu jusque là masquer leur avancée, d’autant que les Martell n’avaient pas poussé leurs reconnaissances jusqu’aux massifs plus au nord. Mais c’est trop tard pour que l’armée de secours ne tombe sans coup férir sur le camp. La confusion y est malgré tout intense et la panique se répand que toute cette bataille et l’incendie de la ville par les défenseurs, un piège. Des milliers de flèches sont décochées par les cavaliers et archers de l’armée Allyrion et malgré l’imprécision, de nombreux cavaliers légers laissés en arrière par le Prince Roward sont touchés, les canassons faisant de meilleure cible. Les tentes commencent à être incendiées par les projectiles que l’armée de secours enflamme à distance de tir, et de nombreux malades sont ainsi pris au piège. Impossible de dénombrer ces pertes, mais elles risquent d’aller en s’accroissant.

En attendant, les défenseurs du camp forment leurs unités pour se défendre ; les cavaliers légers répliquent et malgré leur faible nombre et leur absence de visibilité, touchent des cibles dans la masse ennemie, tandis qu’un corps de piquiers Martell forme le carré en plein centre du camp, accueillant en son sein blessés et malades tirés de force des tentes menacées.

Le Prince Roward, à peine en train d’abattre des miliciens avec ses chevaliers, est enfin trouvé par plusieurs estafettes qui hurlent au piège et à l’avancée de l’ennemi ; un messager l’informe qu’une attaque est en cours par l’Ouest, un autre l’informe de la menace qui pèse sur le camp, et plusieurs autres font état de bruits de chevaux à l’est, par delà le pont de la ville… La problématique est énorme ; s’il sait son armée normalement plus nombreuse que ses ennemis malgré l’envoi de l’essentiel des troupes dorniennes dans le nord et l’orage, le Prince est opposé de face à des défenses intactes qui canardent ses troupes, la ville est en feu et gêne son armée tout en contribuant à ses pertes, et des troupes encore mal identifiées le menacent de plusieurs directions. La situation reste largement à l’avantage Martell à la porte, et derrière elle, le Graal, et l’écrasement possible de la révolte. Mais à quel prix ? Le Prince doit prendre des décisions fortes et rapides, s’il ne veut pas voir l’allant des Allyrion menacer son armée toute entière et ouvrir aux rebelles la route de Lancehélion…

Pertes flanc sud
- Les dorniens perdent 120 hommes dont 100 cavaliers légers et 20 piquiers.
Le moral passe ébranlé à cause de l’attaque de nuit et de l’alerte, alors que les renforts sont déjà partis au combat.
- Les Allyrion perdent 50 archers.
Le moral tient bon.

Pertes flanc ouest
- Les dorniens perdent 180 hommes dont 40 lanciers et 40 piquiers, 100 cavaliers lourds
- Les Allyrion perdent 60 hommes dont 30 fantassins légers et 30 archers

Pertes secteur des portes et de l’est
- Les dorniens perdent 380 hommes dont 20 cavaliers lourds, 80 archers, 280 lanciers
- Les Allyrion perdent 330 hommes dont 30 archers, 200 lanciers et 100 piquiers


Pertes totales
- Les dorniens perdent 680 hommes dont 100 cavaliers légers, 60 piquiers, 320 lanciers, 120 cavaliers lourds, 80 archers.
- Les Allyrion perdent 440 hommes dont 30 fantassins légers, 110 archers, 200 lanciers et 100 piquiers.


Second Tour ; Chaos dans la nuit enflammée


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Le Prince Roward met un moment à recevoir des nouvelles de ses différents flancs. Les combats autour de la porte restent intenses, mais l’incendie qui se répand dans toute la ville gêne considérablement les combats. Les piquiers des deux côtés peinent à manier leurs armes d’hast à très longues hampes, jusque six mètres, dans les venelles exiguës d’une cité médiévale. C’est pire encore avec les flammes. Plusieurs toits s’effondrent, des bâtiments aussi, contribuant au drame que vivent les combattants. La fumée a au moins le mérite de masquer un peu les guerriers s’écharpant au corps à corps de la visée des archers des murs ou des toits, mais ces derniers sont toujours très facilement pris pour cible par les défenseurs de la citadelle, sans protections efficaces contrairement aux assiégés bien camouflés derrière les hourds de la muraille. Les piétons autour du Prince font place nette et les lanciers et piquiers de la milice de la Grâcedieu se font étriller. Pressés de toutes parts, ils commencent à reculer en demi-cercle vers la porte… Roward tente alors de leur proposer de se rendre, de changer de camp, en argumentant qu’il y avait beaucoup à gagner à rejoindre les Martell. Quolibets haineux en réponse, on l’accable de la honte de la reddition face au Bief, et le fait que les troupes princières ne soient plus payés depuis des lustres était de notoriété commune… Mais la victoire aux portes est en passe d’être remportée par le jeune Martell quoiqu’il en soit.

A l’est, le Prince Roward envoie des renforts tenir le pont sur le fleuve. Nul ennemi ne semble se présenter, mais le déploiement des troupes est fortement ralentit par l’incendie qui gagne toute la ville désormais ; les fumées font perdre leur chemin aux petits unités qui tentent de gagner leur position. Plus grave, des cavaliers rappelés par le Prince pour protéger le camp passent dans le secteur au même moment, et la plus grande confusion s’installe. En dehors de la place du marché, il n’est pas facile de se mouvoir dans une ville médiévale ; les bâtiments sont bas, débordent sur les rues elles mêmes couvertes d’étals, d’immondices, de denrées et d’objets de toutes sortes. Les cavaliers sont à la peine, d’autant que l’incendie effraie grandement les cheveux. Les communications ont déjà peiné à trouver les troupes ; celles-ci ont ensuite des difficultés à rejoindre leurs positions.

A l’Ouest, la problématique est encore pire. Les cavaliers longeant la cité sont pris à partie par des tirailleurs à pied ou à cheval ; des centaines de tireurs bien camouflés dans les cultures qui harassent de pluies de traits les cavaliers Martell, qui vident les étriers par dizaines. Des cavaliers à l’arrêt forment des cibles faciles, avec la nuit éclairée de la lueur des incendies des maisons proches. Ils n’attendent pas les ordres pour charger ; Anders Martell sait qu’attendre qu’une estafette parvienne du camp ou du centre ville coûterait cher en hommes. Il charge donc par les côtés la formation Allyrion… Qui se débine, et esquive. Comme le veut la tradition dornienne, l’essentiel des forces doit harasser l’ennemi jusqu’à ce qu’un bloc de cavalerie lourde ou de piquiers ne perce les lignes ennemies… Fidèles à leur doctrine, les troupes légères Allyrion lancent flèches, javelots, carreaux, billes de frondes, qui étrillent les cavaliers Martell. Renvoyés par le Prince, les soldats qui s’apprêtaient à prendre d’assaut la citadelle par le flanc vont soutenir la cavalerie, mais débouchent face à une plaine cultivée où règne une grande confusion.

C’est au sud que tous les visages se tournent alors. Avançant sans obstacle dans la plaine, l’armée de secours des Allyrion a aperçu la charge d’Anders, menée à grand renforts de cors et de trompettes. La cavalerie Allyrion bifurque alors, masquée en large partie par une colline et guidée par son avant-garde. L’occasion est trop belle ; l’ennemi se met tout seul à portée d’être durement sanctionné pour sa hardiesse ! La cavalerie rebelle prend de flanc une des troupes Martell et l’étrille : les lances lourdes des chevaliers et des cavaliers lourds rebelles transpercent les rangs Martell, surclassés en nombre et en qualité par les chevaliers, plus lourdement équipés. Le carnage est grand, et un vent de panique souffle sur les troupes Martell qui marchent encore sur l’ennemi ; Anders Martell aurait été blessé !

Au sud, c’est au tour des troupes Martell de réagir. Les unités formées en protection du camp reçoivent l’ordre de reculer, ce qui fait souffler un vent de panique sur les malades et blessés qui se trouvaient sur zone. Cahin caha, ceux qui la fièvre n’a pas terrassé refluent dans le désordre mais un grand nombre doit être abandonné sur place, alors que le feu gagne toujours plus les tentes, dévorant effectifs et ravitaillement de l’armée assiégeante. Toutefois, la position gagnée par l’armée du Prince est meilleure ; malgré un échange de tirs à un contre dix, les archers princiers occasionnent beaucoup de dégâts aux tireurs adverses. Et rusant à son tour, la cavalerie légère Martell s’engouffre dans le flanc de la phalange Allyrion pour lui lâcher des volées précises, qui entament les effectifs de l’armée de secours.

Roward Martell est plus que jamais sur le fil du rasoir ; son pari aux portes est gagnant et son camp abandonné volontairement est en grand danger, mais il a su protéger ses effectifs au sud, bientôt renforcés. En revanche, le combat à l’Ouest tourne à la déconfiture, faute de cavalerie en nombre ou de tireurs pour accrocher les redoutables troupes légères Allyrion, présentes en masse. Et la cavalerie lourde rebelle est en train de donner…


Pertes flanc sud
- Les dorniens perdent 80 archers
Le moral reste ébranlé, ce qui nui au bon déploiement des unités et à l’enveloppement des cavaliers. L’abandon des malades pèse lourdement sur le moral…
- Les Allyrion perdent 70 hommes dont 10 archers et 60 piquiers.
Le moral tient bon.

Pertes flanc ouest
- Les dorniens perdent 490 hommes dont 320 cavaliers lourds, 100 lanciers, 50 archers et 20 piquiers.
Les troupes Martell passent ébranlées. La déroute n’est pas loin ; la charge de cavalerie depuis la colline a été vue au loin par les troupes. En sus, Anders Martell a été blessé à la tête des cavaliers.
- Les Allyrion perdent 120 hommes dont 80 fantassins légers, 10 chevaliers, 30 cavaliers lourds
Le moral tient bon.

Pertes secteur des portes et de l’est
- Les dorniens perdent 200 hommes dont 100 archers, 100 lanciers
Le moral tient bon.
- Les Allyrion perdent 200 hommes dont 40 archers, 100 lanciers, 60 piquiers
Les Allyrions passent ébranlés pour les troupes combattant dans la sortie ; les archers tiennent bon.


Pertes totales
- Les dorniens perdent 1450 hommes dont 320 cavaliers lourds, 100 cavaliers légers, 80 piquiers, 520 lanciers, 120 cavaliers lourds, 310 archers.
- Les Allyrion perdent 830 hommes dont 10 chevaliers, 30 cavaliers lourds, 110 fantassins légers, 160 archers, 300 lanciers et 220 piquiers.


Troisième Tour ; Jeter l’éponge dans le noir


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Le Prince Roward est accablé de mauvaises nouvelles, aux environs des portes. Alors que sous la lumière des flammes -qui ravagent maintenant la quasi-totalité de la ville- ses troupes se préparent à l’assaut final sur les portes, il reçoit plusieurs estafettes. Le front ouest est rompu. Des chevaliers à pied encadrent son frère Anders, mais l’essentiel de ses troupes s’est fait massacrer. Débordées par l’arrivée massive de centaines de cavaliers lourds et de chevaliers montés, ses forces déjà clairsemées sous les tirs mortels de tirailleurs à pied ou montés, le bâtard n’a pas eu d’autre choix que de battre en retraite avec ce qu’il lui restait de forces, taillées en pièces par les tirs et la charge de flanc. Plus au sud, l’ordre du Prince Roward de quitter les positions du camp parvient avant l’arrivée massive de l’infanterie Allyon. Ainsi, ce sont des centaines d’hommes qui avancent dans les rues en flammes. De nombreux soldats sont légèrement blessés mais tous battent précipitamment en retraite. Des ordres de sauver le ravitaillement, il ne reste toutefois pas grand-chose, car le camp était déjà ravagé sous le déluge de tirs des archers Allyrion. Des centaines de malades sont morts, brûlés dans leurs tentes ou fauchés par les pluies de flèches.

Malgré cette succession de mauvaises nouvelles – près de la moitié de son armée est présumée perdue – le Prince Roward garde son sang froid et donne des ordres précis. L’essentiel de ses forces bat en retraite de l’autre côté du fleuve et garde le pont, pendant que les quelques milliers d’hommes qui lui restent le passent. Le désordre règne, car l’incendie, la bataille et les pertes ont désorganisé les unités. Toutefois, la panique ne se répand pas et les unités refluent en bon ordre.

Tout à leur joie, les rebelles Allyrion voient vite leur grande victoire douchée par la constatation que de la ville basse il ne restera bientôt que des cendres fumantes…


Pertes
- Les dorniens perdent 520 hommes dont 120 archers, 80 cavaliers lourds, 140 piquiers, 180 lanciers
- Les Allyrion perdent 150 hommes dont 10 archers, 50 cavaliers légers, 20 piquiers, 20 fantassins légers, 50 cavaliers lourds.


Pertes totales
- Les dorniens perdent 1970 hommes dont 520 cavaliers lourds, 100 cavaliers légers, 220 piquiers, 700 lanciers, 430 archers.
- Les Allyrion perdent 960 hommes dont 10 chevaliers, 80 cavaliers lourds, 50 cavaliers légers, 130 fantassins légers, 170 archers, 300 lanciers et 220 piquiers.



EPILOGUE

La bataille reste anecdotique du point de vue des effectifs engagés. Ni l’une ni l’autre des armées a mis en déroute son adversaire et les deux forces conservent leurs capacités de se battre. En revanche, c’est une vraie réussite de la part de la Rebéllion, compte tenu du fait de leur infériorité numérique et de la difficile coordination de forces éloignées. Le recrutement et l’équipement de supplétifs pour l’armée rebelle a pris plus de temps que prévu, et la citadelle a failli tomber avant l’arrivée de l’armée de secours. Toutefois, la bataille a été sauvée par les défenseurs, car même si le plan était risqué, faire incendier la ville avait au moins le mérite d’être un signal clair de l’attaque.

La chose a failli virer à la catastrophe. Même si les tireurs Martell sur les toits étaient des cibles faciles depuis les murailles, les combattants de Lancehélion étaient si nombreux et bien mieux apprêtés au combat que les miliciens de la Grâcedieu, qui se sont fait dépasser sous le nombre et la qualité, et qui ont failli perdre les portes de la Citadelle, et ainsi précipiter la maison Allyrion dans l’horreur des conséquences de sa félonie.

La bataille n’a en fait été qu’un immonde Capharnaüm. Les assiégés étaient convaincus qu’ils étaient abandonnés et ont tout risqué dans une sortie qui seule, ne pouvait pas réussir. Le Prince Roward a opportunément sauté sur l’occasion, mais il a aussi dispersé ses forces, qui se sont retrouvées en difficulté dès lors que l’armée de secours Allyrion retournait les tactiques typiquement dorniennes contre ceux qui les avaient le mieux maîtrisées ; son aile gauche était couverte par une quantité de tireurs sans formations de combat, qui se contentaient de tirer et de reculer, clairsemant des troupes déjà désorganisées par les défenses de la citadelle et l’incendie en cours. C’est peut être justement ce fait de bataille, qui changea tout. L’incendie. En lançant des projectiles enflammés et boules de paille et de suif sur la ville, les Allyrion avaient durablement gêné le déploiement et les communications des forces Martell, coupées les unes des autres. Les pertes n’avaient pas été que légères…

Mais tout était parti en fumée.

Au matin, le Prince Roward était certes vaincu, mais retraitait en bon ordre. Son armée n’avait plus été payée depuis longtemps, elle avait été valeureuse dans chacune de ses batailles contre le Bief, puis les rebelles, mais souvent vaincue. La cohésion ne tenait plus qu’à un fil, mais son expérience lui permirent de rassembler ses hommes pour une retraite en bon ordre. Les rebelles avaient vaincu, et se retrouvaient en position d’enflammer Dorne voire de menacer maintenant la capitale… Mais ils avaient perdu l’essentiel de leur ville d’origine de leurs propres mains.

La seule chose qui était certaine, c’était la détermination d’un peuple tout entier à faire la guerre, qui sacrifiait ses hommes et ses villes sans hésitation pour la victoire.

L’Empire venait de subir plusieurs revers cuisants ; villes perdues dans le Conflans, raids fer-nés, bataille navale désastreuse et défaite terrestre dans l’Orage, mais il se retrouvait d’un coup en position de menacer la Principauté de l’intérieur, grâce à la sédition menée par Mahée Allyrion et sa famille.

A Dorne, la situation était plus explosive que jamais. La rebéllion pouvait rêver de déposer les Martell, qui avaient envoyé armées et flottes dans l’Orage et venaient de se faire battre à proximité de la capitale. Mais si la révolte finissait réprimée, elle le serait brutalement, et confirmerait l’emprise des Martell pour des années…



Points de l’Empire
+5 pts victoire mineure
+5pts objectif rempli

Points de Dorne
-5 pts défaite mineure
-5pts objectif non atteint


Le Cyvosse
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