Sujet: Tour 8 – Déferlement sur Château-Rosières - Année 1 - Mois 10 - Semaine 2 Dim 2 Fév - 18:15 | |
| Déferlement sur Château-Rosières Conflans Bataille entre les Forces du Roi des Fleuves et du Crépuscule Yoren Hoare et celles du Roi des Rivières et des Collines, Lyham Tully.Le Conflans sortait de l’hiver dans la violence. Les fer-nés pillaient les villages et ravageaient les côtes du royaume depuis déjà plusieurs semaines. Ayant nettement fait du pays sa priorité, le roi Yoren avait mis en marche son armée dès qu’elle fut rassemblée. Minée par le coup d’état et les désertions pendant des semaines, la force restait cohérente autour de son souverain. Le ressentiment entre soldats du Conflans et des Iles de Fer était palpable, mais la présence du Roi et celle, décriée par la Foi, de la Reine, avait permis de garder de la cohésion dans cette force. Les généraux et les nobles étaient quant à eux dans une drôle de posture ; il y avait des motifs d’espoir mais l’armée qui accompagnait le Roi était bien plus petite que celle d’Harren Hoare ; les campagnes tout azimuts de Dorne au Nord en passant par l’Orage, la Néra et le Conflans, avaient miné les forces du Sel et du Roc, sans parler des défections en faveur des Tully. Toutefois, le bâtard d’Harren avait de la ressource et lançait ses forces contre l’ennemi. Il trouva peu de villages occupés sur sa route, et partout on lui indiquait la même chose ; le Roi Lyham de Vivesaigues avait appelé à lui toutes ses épées. Le chemin libre, il s’avança donc vers son objectif ; Château-Rosières. Son avant-garde réussit à se positionner à proximité du château… Mais une patrouille venue d’un fort sur la Culbute la repère et donne l’alerte. Aussitôt, Lord Keath qui mène l’avant de l’armée Hoare prend la décision de charger aussi sec ; il a deux mille hommes sous ses ordres. D’après ce qu’il aperçoit du sommet d’une colline, les Piper n’ont qu’une faible milice à leur proposer. Prévenant le Roi qu’il prend l’initiative, il charge aussitôt. En face, la milice riveraine tient bon. Des barrages hâtifs d’étals et de marchandises sont dressés à la hâte alors que la population panique. Les derniers hommes laissés sur place tiennent bon alors que des centaines de soldat Hoare chargent en hurlant. Les premiers tirs d’arbalète fauchent les premiers rangs ennemis et ralentissent sa charge. Le choc est brutal dans les faubourgs ; on se tue à lance, à la hache et à l’épée tandis que Ser Piper, le fils du lord, se bat becs et ongles autour de ses quelques hommes d’armes. Son petit frère sera blessé très tôt dans les combats et évacué au château. Son inexpérience le pousse à laisser les portes ouvertes le temps que tous les civils de la bourgade soient bien mis à l’abri. Pendant ce temps dehors on se tue ; les soldats s’écharpent autour des barricades improvisées. Ils abattent plusieurs hommes d’armes du Conflans loyaliste, chaque camp se vilipendant mutuellement pour sa trahison. Les cavaliers légers Hoare sont à la peine et plusieurs charges sont repoussées sous les tirs d’arbalète depuis les toits, tandis que les lanciers se battent courageusement -même quand ils s’arment de fourches- font des dégâts dans cette cavalerie mal protégée. Le corps à corps est bien plus brutal quand l’infanterie moyenne, notamment fer-née, entre dans la danse. Les combats sont alors à sens uniques ; les défenseurs sont étrillés, quelques uns sont capturés. La garnison de seulement deux cent hommes aura fait ce qu’elle a pu. Lorsque plusieurs barricades cèdent, c’est l’hallali. Les féroces combattants insulaires se rabattent sur la foule qui se pressent contre les portes du castel et y font grand carnage ; les portes sont enfoncées et alors que le corps principal du Roi Yoren fait son arrivée à l’horizon du champ de bataille, le drapeau Hoare flotte déjà sur les créneaux. Le bilan est léger, avec quelques centaines de pertes pour les riverains fédérés, essentiellement des civils et la quasi-totalité de la garnison. La ville est pillée par l’avant-garde, ce qui la ralentit dans sa progression dans le castel, dont la porte de la dernière tour n’est enfoncée qu’au crépuscule. Les derniers hommes Piper vendent chèrement leur peau et refusent de se rendre ; ils sont massacrés jusqu’au dernier et la tour est incendiée dans les combats. Le vieux Lord Lawren y meurt à son tour. Le Roi arrive à temps pour qu’on lui montre les prises de guerre ; fruits du pillage avec quelques richesses, quelques centaines de civils marqués par les combats et le pillage, et les deux fils de Coliff Piper enchaînés. Cela lui aura coûté environ trois cent hommes. Cette grosse escarmouche livrait à Yoren Hoare sa première place ennemie et donnait de l’air à Pierremoutiers. Le Roi Yoren tenait sa première victoire, par la ruse et en profitant du fait que l’armée Tully ne se trouvait pas dans les environs. Entre la guerre qui avait prélevé les ressources en hommes par deux fois à un an d’intervalle, un premier assaut par Harren un an plus tôt et les patrouilles menées contre les pillards Hoare, il ne restait plus beaucoup d’épées pour défendre l’endroit. Dépeuplé par la mobilisation, Château-Rosières n’était pas en mesure de se défendre à un contre vingt et fut prise par la tempête fer-née. Le bain de sang rapide, et à sens unique, eut toutefois pour effet notable de prévenir le Roi Lyham que l’ennemi s’avançait… Un succès contre une information, c’était la cruelle logique de la guerre. Points des Hoare+5pts Victoire mineure +5pts Objectif rempli +5pts Ville prise Points des Tully-5pts Victoire mineure -5pts Objectif rempli -5pts Ville perdue |
| Le Cyvosse Chaos is a ladder. Many who try to climb it fail, and never get to try again. Messages : 23752 Membre du mois : 5359 Maison : Je ne sers aucune maison Célébrité : Aucun
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