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 Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]

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MessageSujet: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyDim 29 Déc - 11:10

Jamais je n’aurais pensé être aussi heureuse d’arriver à destination. J’aurais préféré rester plus longtemps chez moi, dans le Nord, à faire le tour du domaine de mon fils et, sans doute, à aller sur mon île. Pélerinage on ne peut plus déprimant j’en ai conscience, mais j’aurais aimé rendre hommage et me rendre compte par moi-même. Malheureusement, je n’en avais guère eu l’occasion et encore moins le temps. Je ne vais pas me plaindre de ne pas avoir pu profiter plus avant de la compagnie de la jeune Eléanor et de ses dames de compagnie, ce type de demoiselles ayant toujours été un mystère pour moi, pour ne pas utiliser d’autres termes. Je ne sais trop si je suis davantage amusée qu’effrayée par le fait qu’elle soit reine des terres du Nord, mais je suis soulagée qu’elle n’ait pas  réellement de poids je le reconnais. Peut-être changera-t-elle et s’endurcira-t-elle, peut-être deviendra-t-elle plus… subtile et sagace avec le temps, et je l’espère très fortement pour l’avenir de mes terres. Même si je n’y suis plus vraiment.

Je suis donc revenue plus rapidement que nécessaire sur les terres impériales, à la demande de mon cher époux, demande aussi surprenante qu’agréable il est vrai. A la différence près que j’ai cette fois amené mes enfants, afin qu’ils puissent visiter la nouvelle capitale, revoir leur frère et rencontrer Conrad. Et les trois semblent les enthousiasmer plus que de raison, même si la réputation de ce dernier les inquiètent un peu sans qu’ils ne le disent. Quant à moi, je m’amuse d’avance de voir la réaction de Conrad à leur présence et de le regarder tenter de les gérer, ce que je le laisserai faire avec grand plaisir.
Mais pour le moment, je tente vainement de repousser cette pointe de migraine, que mon cher fils alimente en ne cessant de parler. Ils commencent tous deux à fatiguer de ce voyage, tout comme moi, et je le comprends fort bien, mais autant Lyarra prend sur elle, se comportant comme une jeune dame, autant Kiran… Je retiens un soupir quand il recommence à chouiner et que la nourrice essaie de le calmer, et je commence à me demander s’il va courir partout d’excitation ou s’écrouler comme une masse en arrivant. Je penche certes pour la première solution, mais avec les enfants de cet âge, on ne sait jamais.

Et quand enfin se dessine les murailles de la ville, le silence envahit, enfin, la voiture. Sauf que je n’ai guère le temps de donner des directives, mon attention étant captée par la silhouette imposante qui semble nous attendre. Mon coeur se serre, craignant qu’il ne soit là pour m’annoncer une nouvelle que toutes les femmes mariées redoutent, mais il n’a point l’air accablé, même s’il ne le montrerait aucunement j’en ai conscience. Toujours est-il que s’agissant d’un ami d’aussi longue date, et le connaissant un peu, il n’aurait pas cet air… tranquille dirons-nous. Et si je m’approche de lui en souriant, m’inclinant face à lui, Lyarra offrant une révérence parfaite à ma droite, Kiran lui le fixe de ses grands yeux. Grands yeux qui se font apeurés, et dont des larmes sortent avant que je ne puisse ajouter quoi que ce soit. « Majesté. C’est un plaisir de vous voir. » Kiran se réfugie contre moi quand je me redresse, retrouvant des réflexes d’enfants que je pensais perdus. Je grimace un sourire d’excuse, reportant mon attention sur l’Empereur. « Je crois que la route l’a épuisé. Et vous êtes plus impressionnant qu’il ne devait s’y attendre. » Surtout que mon fils ne l’avait pas revu depuis qu’il s’est pris un coup en biais sur le visage… Passant mon bras autour de l’enfant, j’inspire doucement. « Je suis honorée de vous avoir pour accueil, n’en doutez point, mais je suppose que Conrad est occupé? » Façon fort diplomate de m’enquérir de son état et de changer de sujet je trouve.

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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyDim 29 Déc - 19:52

Il allait falloir partir et vite, maintenant, car l’Orage n’attendait que nous et tout était déjà fin prêt, des plans de campagne à tout le reste ; les troupes, les missives, la flotte elle-même. Il fallait encore pouvoir embarquer un certain nombre d’hommes qui se mettaient en chemin de partout, tandis qu’il fallait également gérer une logistique déficiente et distendue par les milliers de kilomètres que l’armée impériale devait aussi bien nourrir qu’avaler, tant il était évident qu’elle se retrouvait dans une position difficile ; celle de devoir abattre un ennemi multicéphale qui n’avait pour seule ambition que de nous attaquer de partout pour pouvoir nous submerger, ou s’infiltrer dans nos position afin de pouvoir semer le chaos et la désolation dans cet empire que nous étions en train de bâtir. Il était en effet plus simple d’attaquer de l’intérieur des territoires, mal défendus, que de s’en prendre aux fronts les plus hermétiques, aux frontières les plus garnies en hommes comme en armes.


Je veillais personnellement à l’embarquement des fournitures de la Garde Impériale, et voyais au loin des centaines de montures, de puissants destriers, être préparés petit à petit à la traversée. Pour qu’elle se passe dans de bonne conditions il fallait que les chevaux passent un temps à bord avant même le départ, afin de s’accommoder du roulis aussi bien que de l’air marin, qui était inconnu pour beaucoup d’entre eux, entre l’iode et le vent. Les chevaux aussi pouvaient être malades, et ils pouvaient aussi l’être au point d’en mourir… Alors, il valait mieux prendre ses précautions, car le Détroit à la fin de l’hiver pouvait être aussi dangereux qu’en d’autres périodes de l’année, où il ne fallait pas mésestimer l’importance et la récurrence des tempêtes d’hiver. Je ne voulais pas prendre plus de risques que de raison, et entre le choix des petits déplacements côtiers en bonds successifs et ceux d’une traite pour une traversée longue mais directe, mon cœur n’avait pas balancé longtemps.


Je détestais la mer. Et depuis des années. Je n’avais pas l’eau. Pour la blague, j’aurais pu dire que je préférais la bière, mais ce n’était pas seulement une question de préférence en matière de boissons ; j’avais peur de l’eau. Peur de la mer, surtout, car je n’avais rien contre les rivières et torrents. Peur de la mer, car pour nous autres nordiens, elle signifiait bien trop souvent la mort. Un Demalion monté, étendard au poing, me dit que la Maréchale Omble est annoncé aux portes de la ville. J’étouffais un juron, dents serrées, car j’avais totalement oublié sa venue et Conrad lui, était parti pour le sud avec des troupes pour faire reconnaissance autour des fleuves d’importance. Je ne pouvais pas me débiner, en tant qu’épouse du Maréchal elle était par extension l’une des plus hautes dignitaires de l’Empire. Je vais donc l’attendre, ne sachant trop si j’étais heureux de revoir ma première maîtresse, mon amour de jeunesse, qui avait depuis beaucoup changé.


Et moi, non ?


Il ne me faut pas longtemps pour la rejoindre aux portes de la Cité en plein essor, avec son petit dernier. Elle me salue et me dit qu’elle est ravie de me voir. Elle est toujours si belle, quand elle sourit. Mon visage touche les cicatrices qui me barre le visage d’un V grossier, alors qu’elle évoque le fait que je dois l’intimider.



| N’aie pas peur, garçon. Je suis plus laid que méchant. Encore que… |


Je lui ébouriffais les cheveux en approchant de sa mère dont je prenais la main dans la mienne pour en porter le revers à mes lèvres et y déposer un baiser courtois. J’accuse la pique dirigée envers son mari.


| Le Maréchal a beaucoup à faire avec la campagne qui s’annonce, vous comprendrez, Lady Omble, qu’il doive préparer le terrain pour les batailles à venir, et il est compliqué d’anticiper la venue de quelqu’un venant d’aussi loin que vous ; il y a tant d’aléas dans les voyages de ce genre qui peuvent avancer ou reculer les jours d’arrivée. |


Je lui tends le bras.


| Je crains donc que je doive vous chaperonner, au moins jusqu’à être certain que vous soyez bien installée. |


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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyVen 10 Jan - 21:02

Arriver enfin à destination est un soulagement presque aussi grand que celui d’avoir quittée la horde caquetante des dames de compagnie de la jeune reine du Nord. Je suis partagée à la fois par un certain désarroi, une légère inquiétude et un fond d’amusement de la voir à la tête du royaume qui m’a vu naître et grandir. Je sais bien, fort heureusement, que le roi est plus apte et capable qu’elle, mais ça ne me rassure pas totalement pour autant. J’ai beau avoir quelques défauts et être relativement indépendante, je n’en aime pas moins mes terres. Si mon époux a choisi sans hésiter de suivre l’Empire, je suis pour ma part bien plus réservée que lui. Le Nord est et restera mon royaume. Même si l’Empire est dirigé par Torrhen Stark.

Empereur que je suis surprise de voir nous accueillir en personne, sa présence amène plus de questions qu’autre chose. Plus de peurs surtout. Je connais fort bien les risques encourus chaque jour par les soldats, gradés ou non, et je sais on ne peut mieux que je peux me retrouver veuve d’un jour à l’autre. J’ai certes appris à apprécier Conrad, qui s’est révélé plus intéressant et moins… bourru que de prime abord, et je serais fort attristée qu’il disparaisse, mais je suis assez pragmatique pour ne pas m’y attacher plus que de raison… Il n’y a guère d’hommes que j’ai véritablement aimés de toutes manières. Mais quoi qu’il en soit, j’aimerais autant que ce ne soit pas de suite, pas quand mes enfants viennent le rencontrer, pas sans avoir de domaine, et accessoirement, sans être enceinte pour pouvoir prétendre officiellement à des droits…  

Je souris et m’incline, heureuse de le voir malgré les possibles raisons négatives de sa présence. Ceci nonobstant le comportement de mon fils qui, fatigué et intimidé, et effrayé surtout effectivement, se montre quelque peu désobligeant et insultant. À sa décharge, les cicatrices ne sont pas belles à voir et donne un air assez effrayent au visage déjà austère de l’homme. Et tout empereur qu’il soit, il choisit de s’en amuser et de ne pas en prendre offense, les Dieux soient loués. Il aurait été dommage qu’après tout ce temps, une vexation du genre me mette dans ses mauvaises grâces.

Kiran continue de le fixer, ses yeux écarquillés, mais il semble se reprendre un peu et les larmes cessent de couler, même s’il ne se détache pas de moi pour le moment. Mon sourire s’agrandit quand il saisit ma main pour la baiser, et j’incline la tête non sans une lueur amusée dans le regard.

« Je comprends fort bien Majesté. Les longs voyages sont compliqués et difficiles à anticiper en effet. Et vous me voyez rassurée de savoir qu’il est en train d’œuvrer et de préparer vos futures victoires. J’ai craint un instant que votre présence ne soit dû à de tristes nouvelles, je suis soulagée qu’il en soit autrement. »

J’attrape son bras avec légèreté, non sans faire signe à la nourrice et Lyarra de bien vouloir s’occuper de Kiran. Je relève la tête vers Torrhen alors que mon sourcil se hausse.

« M’accompagner est-elle une tâche si pesante que vous la redoutiez ? » Je lui souris, pressant ma main sur son bras. « Je comprendrais également que vous soyez fort occupé et ayez plus pressé à faire. J’apprécie votre compagnie croyez-le, et j’en suis honorée, mais je ne voudrais pas que cela pèse sur vos épaules… Je préférerais être là en soutien et réconfort plutôt qu’en fardeau. »Je laisse filer un silence avant de reprendre. « Puis-je demander comment se porte son Impératrice et vos enfants ? »

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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyJeu 16 Jan - 19:51

C’était un rien étrange de se retrouver proche de Nelya, de lui parler directement. Cela n’avait plus eu lieu depuis combien de temps ? Vivesaigues ? Avant encore, avant son départ pour l’Ouest ? Je ne savais plus. Elle avait été ambassadrice du Nord que je dirigeais, avec plus ou moins de succès. Difficile sans doute de défendre une idée pour laquelle on n’est sans doute pas la plus fervente des soutiens. Il y avait aussi ces non-dits entre nous. Ces rendez-vous manqués. Cet amour de jeunesse, qui avait depuis le temps laissé la place à des souvenirs qui avaient dû se retrouver pour beaucoup fantasmés, oubliés à demi ou travestis à mesure que le temps avait fini par passer. Cela faisait des années, après tout. Et l’un comme l’autre, nous avions déjà vécu bien des vies, et toutes bien remplies. Nous avions aimé, nous avions eu des enfants. Nous avions combattu, chacun à notre manière. Nelya était à la fois la même qu’avant, mais aussi tellement différente. Elle était toujours aussi belle, malgré le poids des ans, quand moi e n’avais cessé de devenir plus vieux et plus laid, marqué par les batailles et les campagnes. J’avais fondé un Empire, et elle une famille. Peut être bientôt une seconde, sous le nouveau nom qui était le sien.


Maintenant que je l’avais en face de moi, cela faisait un peu drôle quand même de me rendre compte qu’elle partagerait ce soir la couche d’un homme que je connaissais aussi bien qu’un frère, et que j’avais vu forniquer et violenter quantité de femmes de bas étage au fil des voyages et des campagnes. J’escomptais sur sa retenue avec sa femme, qu’importe si Conrad allait passer ses nerfs sur quelque gueuse prête à encaisser contre espèces sonnantes et trébuchantes.


Je me demandais ce qu’elle en pensait, elle. Son esprit était plus vif que jamais et si je n’étais pas à cent pour cent convaincu de sa loyauté je devais bien dire que j’étais toujours surpris de son intelligence. Pas qu’une femme ne pouvait pas en montrer, loin de là, ni que je la pensais bête auparavant. Mais de notre jeunesse commune j’avais gardé l’image d’une jeune fille aventureuse, curieuse, mais aussi diablement timide. Au début, du moins. Avant que nous découvrions ensemble ce qu’était l’amour. Celui de la jeunesse, le plus pur qui soit. Celui qu’on croit éternel. Qui ne l’est jamais, pour une raison ou une autre. La brune semble tenir un enfant un rien plus calme maintenant. Elle se montre polie, avenante. Rien à me réclamer, cette fois-ci ? Elle était plus intelligente que timide, vingt ans plus tard. Alors, je restais méfiant, comme envers quiconque. Cela ne m’empêchait pas de sourire à mon tour.



| Non, votre mari va bien, j’en ai bien peur. Vous pouvez en être rassurée ; il est plus vif et emporté que jamais. La dernière fois que je l’ai vu, il distribuait quelques baffes à l’entraînement contre des cavaliers de Blancport, et je pense qu’il doit être parti houspiller quelques piquiers du Conflans. |


Une nourrice vient s’occuper du petit en bas âge nous permet alors de discuter en tête à tête et la belle me taquine, mais je réponds sur le même ton, sans qu’un mince sourire ne vienne agrémenter ma vilaine trogne d’une virgule, au coin des lèvres.


| Pesante ? Je ne dirais pas cela, Nelya. Mais étrange, sans nul doute. |


Nul besoin d’en dire plus, tandis qu’elle évoquait encore quelques politesses et bonnes volontés, que je ne pouvais que respecter. Je hochais la tête en guise de remerciement de sa gentillesse tandis qu’elle en était à me demander comment allait Rhaenys et les Jumeaux. Je me tournais pour marcher vers le Château qui dominait l’ïlôt au centre du fleuve sur lequel la ville était bâtie.


| Elle se porte bien. Partie porter le fer et le feu dans le Détroit, alors que des flottes venues du Levant nous ont apporté grand embarras ; cavaliers dévastant l’Orage pour le compte des Hoare. En attendant, les enfants grandissent. A vue d’œil. La Princesse, de constitution fragile, commence enfin à se fortifier un peu. Et le Prince Aeden, lui, ne demande qu’à grandir trop vite. Vous connaissez tout cela, vous-même… Et vous de votre côté, Dame, comment se portent les vôtres ? |


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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyJeu 6 Fév - 21:15

Le soulagement d’être enfin arrivée, bien que l’agacement et la fatigue perdurent grâce aux incessants bavardages de mon fils, est de courte durée alors que la silhouette de l’Empereur se dessine devant nous. Ce qui a l’avantage certain de faire taire Kiran il est vrai, mais cela reste vexant non ? Il doit avoir l’habitude, et savoir à quoi il ressemble, mais ce n’est pas là ce que l’on attend comme réaction devant un Empereur. Je ne peux toutefois pas m’empêcher de chercher dans ce visage marqué les traces du jeune homme qui avait su faire battre mon cœur, et me prendre ce qu’une femme est censée avoir de plus cher… Sottise évidemment, mais il n’en avait pas moins été important à mes yeux. Et si les années m’ont rendus plus discrète, plus prudente peut-être, elles ont été plus exigeantes avec lui. J’ai certes vieilli aussi, mais je garde des traces de ce que j’étais alors. De son côté, l’espièglerie qu’il avait parfois dans le regard a disparue depuis longtemps, et le charme propre aux Stark a malheureusement été quelque peu anéanti par ses balafres.
Mais il demeure Torrhen Braenaryon, Empereur de son état, je peux donc bien faire l’impasse sur ses détails.
Je souffle un rire en le regardant.

« Je suis effectivement rassurée. Pas pour ces malheureux soldats qui doivent subir son ire et son mécontentement, mais le voir autrement serait inquiétant. »

Tout comme ne pas le voir du tout peut soulever des questions. J’embrasse les enfants, les laissant aux bons soins de la nourrice, avant de recentrer mon attention sur mon interlocuteur. Mon sourire se fait taquin, même si je hoche la tête plus sérieusement à sa remarque. Étrange oui, on peut le dire ainsi. Si l’on m’avait dit, il y a près de vingt ans de cela, que le gamin dont j’étais un peu amoureuse, trop fanfaron, à l’image de mes frères et des siens – de tous les garçons de cet âge-là – deviendrait Empereur, j’en aurais ri.
Je le suis vers le château, continuant de me montrer aimable et affable, composant sans aucun mal avec ce que l’on attend d’une dame de la cour. Il faut bien que ces nombreuses années aient apportées quelques contreparties. Hochant la tête, j’esquisse un sourire alors qu’il me répond. Et je peux être fière de moi, je n’ai ni haussement de sourcils, ni autre signe démontrant mon amusement, et mon incompréhension, concernant l’Impératrice ainsi que leur lien. Oh, je comprends tout à fait que la jeune femme soit éprise de liberté et soit exubérante. Elle a démontré ses… qualités et son assurance cela est certain. Mais combattre ? Apprendre à se défendre est une chose, protéger son domaine, sa famille est normal. Mais je dois malgré tout être quelque peu trop vieux jeu pour comprendre qu’une femme puisse mener une armée… Ce qui me ferait rire de nouveau si je n’étais en présence de Torrhen. Moi qui pensais être plutôt ouverte d’esprit et trop aventureuse, je me rends compte que finalement, je peux encore être consternée par certaines choses. Je ne sais trop si je dois en être soulagée ou non.

« Vous m’en voyez ravie. Une grossesse gémellaire comporte toujours tellement de risques, il est heureux que la jeune Princesse prenne des forces et que le Prince semble déjà si vigoureux. » Mon regard se porte vers la nourrice et mes enfants, avant que je ne sourie de nouveau à l’Empereur. « Les plus jeunes vont fort bien, beaucoup trop agités après une telle route. Mais l’excitation de découvrir la capitale, le nouvel époux de leur mère, et de pouvoir revoir leur frère, ont exacerbés leur faculté à être intenable. Quant à l’aîné… Vous êtes sans doute plus à même de me renseigner. Aux dernières nouvelles, il brûlait d’impatience de retourner au combat. Impatience que je ne partage guère… » Je regarde autour de nous, me laissant guider. « Mais je le comprends et comme ce n’est pas près de s’arrêter, je ne peux que l’encourager. » J’inspire,  avant de reprendre. « L’Impératrice est partie combattre dans le Détroit depuis longtemps ? Vous y guiderez le reste de l’armée présente, Conrad vous accompagnera je suppose ?
Je sais que je viens d’arriver, mais… Puis-je vous être utile en quoi que ce soit Majesté ? »

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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyDim 9 Fév - 1:54

Le voyage devait être fatiguant, pourtant Nelya n’était pas du genre à en montrer quoi que ce soit. C’était une femme forte depuis toujours, une vraie nordienne. Elle n’était pas du genre à se lamenter, pas du genre non plus à essayer de donner mauvaise conscience à qui que ce soit. Elle était là de son propre chef, après tout, et il était assez clair qu’en plus c’était bien elle qui était à l’initiative de ce voyage. Entre le domaine Corbois et les responsabilités dans le Nord, madame la Maréchale avait déjà bien assez à s’occuper, mais il était assez sûr la connaissant qu’elle avait une idée derrière la tête. Faire taire les racontards en tout premier lieu ? Après tout cela faisait des mois maintenant qu’elle était séparée de son mari et elle n’avait pas non plus été engrossée par lui. De ce que j’en savais elle était encore nubile. Peu m’importait. Conrad en soi n’avait pas besoin de descendance, sa femme non plus. Tous avaient des enfants dans son cas à elle, quantité de cousins dans son cas à lui. Il n’était pas forcément très porté sur l’idée de la fondation d’une famille.


Encore que, les hommes changeaient. Et si l’âge me rendait laid ce n’était pas le cas de Nelya. N’importe quel homme normalement constitué aurait eu envie d’elle. Même Conrad. Restait le problème de pouvoir surmonter ses pulsions pour ne pas trop l’abîmer. Je notais son regard, en tout cas. Il avait bien changé. Jadis, il était plein d’admiration, de désir aussi. Elle me voulait. Aujourd’hui… Aujourd’hui je n’étais qu’un homme qui vieillissait plus vite que ce qu’il devait, et tout était pour le mieux malgré cela. Compte tenu de l’année écoulée les choses auraient pu tourner de façon bien pire.



| J’imagine qu’il ne tardera guère à venir vous voir ; je sais de source sûre que vous lui avez manqué. |


Même s’il a sans nul doute trouvé son réconfort dans quelques putains qu’il pouvait trouver pour épancher tout manque,. Nelya embrasse ses enfants et les laisse à la nourrice, alors que j’évoque le passé et que je nous guide petit à petit vers le château. Je comprenais tout à fait que ces souvenirs ne soient pas forcément les meilleurs qui soient, pour elle. Perdre sa vertu aussi jeune et sans rien derrière de mieux qu’un peu de romance… Je ne pouvais pas réparer le passé, c’était certain. Je pouvais quand même faire en sorte que sa vie ne soit pas si terrible, dès à présent. Elle avait épousé un homme dur, c’était vrai aussi. Mais au moins avec lui serait elle à l’abri de tout besoin pécuniaire qui risquerait autrement de la mettre à mal. La sécurité physique était assurée par un monstre aussi grand que large et fort, et dans ces conditions… Tout se passerait bien. J’en étais certain. Nous en venons à parler de Rhaenys et je sais pour nos dernières conversations, des mois plus tôt, que sa croyance en mon Empire comme en ce mariage n’était pas franchement ce qu’elle avait de plus solide… J’hoche la tête quand elle évoque mes enfants.


| Oui, les risques je pense que l’Impératrice a bien le sentiment de les avoir vécus… Je ne souhaite l’angoisse de savoir comment les choses vont évoluer à personne. Mais vous le savez aussi ; vous avez vos propres enfants. |


Je comprends ce qu’elle dit aussi bien rapport à ses puinés qu’à l’aîné. Je la regarde plus longuement


| Votre fils est rentré avec l’armée du Nord, mais repartira sitôt que la neige y aura fondu. Je comprends votre inquiétude, mais vous avez au moins l’assurance que nous sommes économes du sang de nos hommes ; ce qui n’est pas le cas de tous. Quant à l’impératrice, elle chevauche son dragon vers le Détroit, en effet. Mais votre époux ne m’accompagnera pas ; il mènera campagne ici, dans le Conflans. Il sera ainsi plus près de vous, ou plutôt vous de lui. |


Je souris quand elle propose son aide.


| Que voudriez vous accomplir, dame ? |


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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyJeu 27 Fév - 21:20

La cité, la capitale, croissait à vu d’oeil… ou tout du moins, avait-elle fortement changé durant mes quelques semaines d’absence, ce qui est d’autant plus impressionnant étant donné que la guerre faisait toujours rage aux alentours. Mais c’est bien la le but, non ? Impressionner et désarçonner chacun, donner cette image de force et de grandeur… A l’image de l’homme qui me fait face, aussi couturé que la robe que j’ai sur le dos. S’il est bien moins bel homme qu’il ne l’était, il n’en garde pas moins sa prestance et son aura… plus nuancée que celle de son meilleur ami, qui elle reflète plus la brutalité et la violence qu’autre chose.

Je souffle un rire, lui jetant un regard aussi amusé que sceptique. « De source sûre ? Je ne pensais pas tant lui manquer, après tout, ce n’est pas comme s’il n’avait pas de quoi s’occuper ici. » Et pas uniquement en journée ou d’un point de vue militaire, nous le savons tous deux. Je ne me suis jamais leurrée sur les hommes, encore moins sur ceux comme Conrad. Je n’ai jamais non plus été modèle de vertu, même si je tairais évidemment que ce fait n’a guère changé. « Vous m’en voyez flattée autant que ravie. Il est toujours agréable de savoir que notre présence est appréciée et attendue, même… surtout à notre âge. »

Surtout quand on apprécie être quelque peu au centre de l’attention, ou que l’on redoute malgré tout ce que l’on peut dire les années qui passent et qui marquent votre visage et votre silhouette. Et votre esprit. Certes, je n’en suis pas là, fort heureusement, mais nous avons beau avoir discuté plus que je ne l’aurais cru avec mon époux, je ne suis pas certaine que ce soit ma verve ou mon intelligence qui lui aient manqué… Mais après tout, qui sait s’il ne peut se montrer aussi surprenant de ce point de vue là, comme l’a été celui qui m’accompagne. Mais qu’un gamin change et mûrisse est dans la logique des choses, surtout en devenant Roi, puis Empereur. Alors que Conrad… Peu importe dans le fond, je pourrais toujours le taquiner à ce sujet quand je le verrais, assez rapidement donc. Pour le moment, je me focalise sur Torrhen, m’intéressant à ses tout jeunes enfants, et plus ou moins par conséquent,à sa non moins jeune épouse.

« Oui, je ne voulais pas raviver de douloureux souvenirs, j’ai bien conscience que la grossesse de son Impératrice a été particulièrement dangereuse et malaisée. Mais oui, dès qu’il est question d’enfant, il est impossible de rester serein, quand bien même n’avons-nous aucun réel poids sur leurs devenir et destinée. »

Je lui rends son regard quand il me répond, concernant mon fils justement, sur la vie duquel je n’ai encore moins de prise qu’avant. J’ai un sourire et je secoue la tête.

« Mon père dirigeait une partie de l’armée du Nord, mon frère en a également la charge, je sais fort bien comment sont traités les soldats. C’est plus la volonté de ces jeunes sots à prouver leur valeur et à vouloir faire plus que nécessaire qui m’inquiète. » Mon sourire s’agrandit un peu à sa remarque suivante. « Vous rejoignez donc l’Impératrice sous peu, et j’ai la chance de pouvoir demeurer près de mon époux. Autant que possible du moins. »

Quant à savoir s’il en sera réellement ravi ou si je pourrais être utile… Cela sera toujours moins terrible que si j’étais restée dans le Nord avec la horde caquetante…  

« Ce que je voudrais... » Je le regarde, les sourcils levés, presque surprise par sa question. « Je vous avoue ne pas avoir réfléchis à cela dans ce sens-là… J’aimerais offrir la paix à mes enfants, ne plus voir planer sur eux le spectre de la guerre ou d’envahisseurs haineux. » Je souffle un rire. « J’aurais dû préparer un discours sur les rêves et utopies. Disons du moins, que j’aimerais aider à ce que cela soit le cas. Je ne sais si je peux vous être utile, à vous ou à l’Empire, en restant ici à Fort Darion, ou ailleurs. Le domaine Corbois semble fort bien fonctionner sans que ma présence ne soit nécessaire, tout comme la cour de Winterfell ne requiert pas ma présence. Et je n’apprécie l’oisiveté que sur une courte période, dépassée depuis longtemps. Avez-vous besoin d’une personne pour vous aider à gérer les lieux ou pour… ailleurs que sais-je… » J’ai un sourire en le regardant. « Je ne sais trop ce qui pourrait vous être utile Majesté. »

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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyJeu 5 Mar - 19:12

L’endroit dans lequel je conduisais Dame Omble était grouillant et plein de vie, mais les apparences pouvaient être trompeuses sur l’ambiance de ce nouveau cadre de vie. Les choses s’y passaient bien, et l’on n’aurait pas su dire qu’un an plus tôt l’endroit était assailli et pris d’assaut par des guerriers venus se battre de nuit, avec une large supériorité numérique. L’endroit avait été pris presque sans heurts, dans des combats courageux et désespérés mais qui n’avaient pas vocation à entrer dans les annales ; il était clair que je ne souhaitais pas que les choses n’aillent plus loin que les racontards d’une campagne exigeante qui avaient laissé mes arrières assez peu garnies et mal protégées. J’avais dû faire des choix à l’instant fatidique de m’en prendre à Harren le Noir et à ses séides. Je n’avais jamais voulu que les choses aillent si loin, mais je n’avais plus guère le choix désormais. La place avait été reprise. Puis, elle avait commencé à croître, sous l’effet des navires qui venaient sans cesse amener le matériel de construction du palais impérial et de sa forteresse, sans parler des vivres et du matériel pour des armées entières. Cela faisait beaucoup de trafic, et cela faisait aussi passer beaucoup de monde. En coulisses, le sang continuait de couler. En politique comme sur le champ de bataille, les prises de risques étaient parfois terribles. Les mondanités s’écoulent à la même vitesse que les flots que nous traversons par le pont sud de la ville pour entrer en son cœur et passer par-dessus le fleuve, presque là où il se jetait dans la mer.


J’arquais toutefois un sourcil aux paroles suivantes de la belle, car elle faisait preuve d’un rien d’esprit vis-à-vis de son mari tout en soulignant son âge et laissant induire que je pouvais la vouloir près de moi pour… Son physique ? Nos liens passés ? Toujours cette façon de manier subtilement les doubles sens, Nelya n’avait pas changé. Bien sûr, elle n’était pas comme ça lors de nos jeux adolescents mais elle s’était toujours montrée vivace, et la revoir m’avait déjà montré de quel esprit elle pouvait se targuer.



| Il se languit de vous, n’en doutez pas, et je puis vous garantir que votre âge n’éloigne aucunement le désir de vous revoir, ni le sien ni le mien d’ailleurs ; le temps n’a pas de prises sur vous, contrairement à votre époux et moi-même. |


C’était difficile pour moi de me montrer loquace, charmant et avec le même esprit qu’elle. Ce n’était pas dans ma nature et j’avais toujours su manier à peu près tout mieux que ma langue, sauf en certaines circonstances qui lui demandaient une toute autre dextérité. Cela dit, je me doutais bien que ce n’était pas forcément pour son talent de conversation que Conrad pouvait espérer le retour rapide de son épouse à ses côtés ; il y avait besoin de beaucoup de choses pour un homme tel que lui. La conversation déviait assez logiquement sur nos familles respectives, ce qui avait pour conséquence de donner quelques nouvelles plus fraîches que ce que les rumeurs pouvaient nous prêter.


| Aucun poids sur l’avenir de nos enfants ? Détrompez-vous, chère amie. Je pense qu’il n’y a certes pas de destin, que ce que nous faisons, mais nous façonnons nos enfants comme nous-mêmes et il ne me semble pas qu’il faille mésestimer l’influence que l’on peut avoir sur eux. |


Je ne pouvais toutefois qu’opiner du chef quand Nelya expliquait le comportement parfois impétueux, en tout cas inconséquent, que les jeunes générations pouvaient adopter en présence du danger. Je ne pouvais que convenir à ce qu’elle disait dans cette direction.


| Vous avez raison. Les guerres produisent héros et veuves, et elles fauchent la jeunesse. C’est pour briller sans honte auprès de nos ancêtres que nous nous mettons, jeunes chiens fous que nous sommes en début de vie, dans les plus graves des dangers. |


La Dame de Corbois évoque ce qu’elle aimerait faire en termes bien imprécis et je ne peux guère lui en vouloir compte tenu de la situation.


| Vous n’avez pas compris ma question, Nelya. Il n’est pas question de mes besoins mais de ce que vous, vous voulez faire concrètement. Vous êtes dame de l’Empire, épouse de maréchale, mais nous savons tous deux que vous avez d’autres talents que celui de faire de bons mariages. |


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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptySam 28 Mar - 16:33

Mon sourcil se hausse en reflet du sien, et j’incline la tête à son intention. Je le dévisage, un sourire étonné et ravi éclairant mes traits. « Voilà bien longtemps qu’un homme ne s’était languit ainsi de ma présence. » Ma main serre juste un peu plus le bras de Torrhen. « Et je suis touchée de savoir que je peux vous manquer également. » Ce n’est pas vraiment ce qu’il a dit, mais qu’importe, après tout, il a cité Conrad autant que lui-même, autant en profiter.  « Il faut bien qu’il y ait des avantages à être une femme. La beauté, le charme et l’élégance en font partie. La modestie également. » Mon sourire s’agrandit franchement alors que je lui jette un regard amusé. Certes, c’est totalement vrai me concernant, et j’en remercie les Dieux, mais ce serait bien trop arrogant de le dire sérieusement, n’est-ce pas ?
Je hoche la tête tout en réfléchissant à ses paroles.

« Nous avons de l’influence sur eux il est vrai. De la façon dont nous les éduquons, dont nous leur apprenons à vivre et à réagir avec les autres, des valeurs que nous leur inculquons. Nous pouvons agir sur leurs forces et leurs qualités, les protéger, les orienter, les pousser à avancer. Mais au final, quoique nous fassions, il ne restera qu’eux et ce qu’ils décideront. » J’ai un sourire. « Nous avons donc un poids sur leur avenir, vous avez raison. Mais s’ils veulent aller contre, ils le feront, quoi que nous en pensions ou voulions. »

Et c’est bien là toute la beauté de la chose non ? De voir ces enfants devenir des personnes capables de réfléchir, de prendre leurs propres décisions et aptes à décider…  Dans les mesures où on leur en laisse la possibilité une fois adulte… Et les hommes sont bien mieux lotis à ce sujet que les femmes il faut bien le reconnaître. Même si c’est souvent pour se mettre dans des situations inextricables comme il le dit si bien lui-même.  Mon sourire s’amenuise, se faisant plus attristé que l’instant d’avant.

« Les veuves et les mères endeuillées n’ont malheureusement que faire des étoiles qui se brisent sur le champ de bataille. Nous préférerions bien souvent garder nos hommes… » Je hausse une épaule. « Mais le monde est ainsi fait. La gloire et l’honneur surpassent tout le reste. Et je le comprends fort bien n’ayez crainte. Il n’y a qu’ainsi que les grands de ce monde apparaissent et peuvent guider les autres, il n’y a qu’ainsi que l’Histoire et les Hommes se souviennent. » Les gestes de courage et de folie n’étant malgré tout que peu éloignés.

Songeuse, je regarde autour de nous sans vraiment m’attarder sur ce que je vois. Je finis par reporter mon attention sur l’empereur.

« Je vous remercie de ces compliments, même si certains de ces talents ne sont guère applicables en société. » Je me mords la lèvre et secoue la tête en soufflant un rire un peu embarrassé. « Pardonnez-moi Majesté, c’était sans doute déplacé. » Totalement même, mais au point où j’en suis… J’inspire avant de reprendre plus sérieusement. « En réalité, je ne sais pas réellement ce que j’aimerais faire, en tant que Dame de l’Empire. Pas avec précision du moins. Je sais que je ne supporterais pas de rester sans rien faire… Tout comme je ne désire pas passer mes journées à passer du point de croix à une discussion sans intérêt. » Je m’arrête et lui fait face, ma main toujours posée sur son bras. J’esquisse un sourire « Concrètement, je ne sais pas comment ou quoi faire. Mais je veux vous être utile. Enfin, à l’Empire.
Auriez-vous quelque chose de précis à me proposer Majesté ? »


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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyJeu 2 Avr - 17:44

Nous continuions à avancer droit vers le castel qui dominait la petite ville fluviale. Celui-ci, si petit qu’il convenait d’ordinaire à une maison de petite noblesse, recelait tout ce que l’Empire avait de plus riche et de plus puissant ; la maison impériale et ses invités. Dans ces conditions il y avait une certaine promiscuité dans toutes les personnes présentes. On ne pouvait plus dédier des étages entiers pour certaines familles, à moins qu’elles ne soient de sang royal et même ainsi… tout cela changerait avec le temps. Plus tard, dans un avenir relativement lointain, il y aurait une ombre bien plus vaste projetée par la résidence impériale, mais pour en arriver à ce résultat il faudrait au moins une décennie pour que l’endroit soit vivable, deux pour qu’il soit imposant, et sans doute trois pour qu’il soit terminé. Tout était entre les mains de Rhaenys sur ce projet, qui dépendait donc fortement de la guerre et de son issue.


Il restait à espérer que d’ici la fin des travaux tout conflit soit enfin terminé en Westeros… Je souris quoiqu’il en soit, quand l’une de mes plus vieilles amies -si ce terme nous convenait encore, ce n’était pas toujours facile à savoir quand on était roi, ou empereur-, me serra le bras.



| En auriez-vous douté ? Quoiqu’il en soit, la modestie n’est que le rempart qui cache l’arrogance ; vous pouvez donc vous complaire dans le rappel de votre beauté, votre charme et votre élégance, puisqu’ils sont tout ce qui y a de plus véritables. |


Le ton badin était immensément plus léger que celui de nos derniers échanges, ceux qui avaient eu lieu avant ou après son retour en ambassade auprès du Roc. Il y avait de l’eau qui avait coulé sous les ponts, et le demi-succès de son voyage en contrée ouestrienne n’était sans doute véritablement du fait spécifique de qui que ce soit ; nombreuses étaient les responsabilités dans les divergences avec le trône Lannister. Je ne pouvais quoiqu’il en soit que souscrire au constat de la jeune femme à propos de nos enfants, de l’influence sur eux et de la place de leur choix en fin de compte. Je ne pouvais pas vraiment la contredire, de cela j’étais certain. Il suffisait de voir ma relation avec… Et bien, tous mes enfants. Il y avait de l’amour et de la loyauté, mais tant de divergences que je ne pouvais toutefois m’en prendre qu’à moi-même.


| Vous avez sans doute raison, dame. |


Je salue d’un hochement de tête une patrouille de piétons impériaux et on hèle le petit cortège depuis les établis et les échoppes de marchands ; la ville est vivante, gorgée de tout l’Empire qui faisait pulser le cœur de la capitale. Marins du Nord, fermiers du Conflans, artisans de l’Orage et pêcheurs de Peyredragon, sans parler de la noria de marchands et de soldats qui s’activait pour la reprise des hostilités. Je notais la lourdeur du propos de Nelya quand elle évoquait les tristes conséquences de la guerre, mais c’était le fond de ses mots qui me touchait autant qu’il m’interpellait ; aurais-je laissé le moindre doute à ce sujet ?


| Espérons qu’il n’y a dans cette guerre moins d’honneur et de gloire que d’idées nouvelles pour le monde ; sinon elle ne sera qu’une guerre de plus parmi tant d’autres. |


Je restais surpris. Elle devait s’inquiéter pour son aîné, forcément, mais était-ce aussi le cas de Conrad ? Si elle avait appris à le connaître un tant soit peu, alors il était possible qu’elle s’en soit un peu entichée… Un peu. Ils étaient tellement différents ; c’était un mariage de raison que je leur avais proposé, et serais surpris, mais non malheureux, d’y voir un peu de passion. Quoiqu’il en soit, j’arque un sourcil quand la jolie brune fait un trait d’esprit et s’excuse, avant de préciser que sans savoir comment contribuer à l’effort général cela restait malgré tout son souhait.


| Il est vrai que je me rappelle de certains de ces… Talents, dame. Cela remonte à une autre vie pour nous deux, mais le souvenir en reste vivace. Il n’est évidemment pas question de cela. Et si vous êtes sûre de vous, les besoins sont multiples. Suivre votre époux en campagne peut contribuer à rassurer les hommes ; si l’épouse du Maréchal le suit… Mais je crains pour vous, dans une situation aussi risquée. Autrement on peut vous trouver quelque utilité, au vu de votre expérience dans la gestion de domaine, qu’il s’agisse de Fort-Darion ou de Vivesaigues, qui n’est pas si loin… |


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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyMer 15 Avr - 18:32

S’il y avait eu bien des choses insupportables à Winterfell, les lieux en eux-mêmes n’en faisaient pas partie. Le château y est toujours aussi majestueux, les appartements toujours agréables et spacieux. Voilà bien une chose qui me manquera ici. Je contemple le castel, de taille semblable à celui des Corbois peut-être ? Bien trop petit pour représenter le domaine royal, impérial toujours est-il. Les travaux sont en cours je sais bien… Mais pour combien de temps ? J’aurais aimé avoir mon propre domaine, mais ce n’est guère une priorité, et  je ne suis pas certaine d’en voir un jour les fondations. Mais qui sait…

Je souffle un rire alors que Torrhen me répond. « Seriez-vous en train de me targuer d’arrogance ? » Je souris, non sans secouer la tête à son intention. « Je crains que la beauté ne s’effiloche au fur et à mesure que le temps passe. Je n’aurais toutefois pas l’audace de vous contredire ou de réellement me montrer embarrassée par vos propos. Je vais donc me complaire et me repaître de ces compliments. Et cela me fait sincèrement plaisir d’avoir pu vous manquer. »

Car après tout, quelles que soient ses cicatrices, il était empereur et ne devait manquer de courtisans et courtisanes, même s’il n’en raffolait pas forcément le connaissant. Accessoirement, c’était également l’un des premiers hommes à m’avoir trouvé belle et à m’avoir aimé. Que ses paroles soient ou non sincères, les entendre demeure agréable et bien plus que satisfaisant pour mon égo. Nous n’abordons pas de sujets réellement importants comme cela pu être le cas parfois, évitant pour le moment  quelques possibles tensions. Quoique les enfants et leur éducation sont en soient des sujets bien assez épineux et délicats, même si j’ai appris avec le temps à modérer mes propos, et à les rendre politiquement acceptables. Je lui adresse un nouveau sourire, sans ajouter que j’ai bien souvent raison évidemment. Il faut bien se montrer magnanime…

Je laisse mon regard errer autour de nous, tant sur les échoppes que sur la peuplade qui les agitent, momentanément impressionnée de voir tant de personnes différentes venant de tant d’horizons différents… Croient-ils tous à l’avenir offert par l’Empire ? Peut-être. J’en doute. Certains doivent se contenter de suivre leur monarque, d’autres de suivre le profit et leurs intérêts. Mais après tout, quelle importance ? Ils sont là, ils ravitaillent, ils aident à faire vivre la cité, à créer et à bâtir ce futur tant attendu. Malgré tous mes doutes, j’espère que cela perdurera, pour mon avenir comme pour celui de mes enfants. Je hoche la tête en l’entendant.

« Il ne s’agit pas uniquement de conquérir ou de protéger son territoire. Elle entraîne davantage de nouveautés et d’attentes que beaucoup d’autres. Il suffit de sentir l’espoir et la foi de chacune des personnes nous entourant… » Ça en serait presque contagieux. J’esquisse un sourire. « Le poids reposant sur vos épaules n’en est que plus lourd. »

Et dans le fond, cela ne change nullement le fait que cette guerre durera bien trop longtemps, et emportera bien trop d’hommes… Ce qui importe peu, tant que les miens ne font pas partie du tribut que les Dieux prélèveront. Je hausse un sourcil à mon tour quand il répond, ne sachant si je suis surprise ou non par sa répartie. Sans doute que non, les faux-semblants et autres hypocrisies n’ont jamais vraiment fait partie de son caractère. Je me permets donc de sourire un peu plus, avant de réfléchir à ses propos.

« Il n’y aurait que moi, il y a quelques années, j’aurais été plus qu’enthousiaste et ravie de pouvoir vous suivre en campagne. Mais je ne suis pas seule. Je viens à peine de retrouver mes enfants, les laisser et aller au-devant du danger me serait difficile pour le moment.» Je m’incline légèrement et lui souris. « Je serais ravie et honorée de pouvoir aider à la gestion d’un des deux domaines. Si vous n’y voyez vraiment pas d’objection. »

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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyMer 22 Avr - 16:45

La discussion avait légèrement glissé, s’était changée, et je ne savais pas maintenant si c’était volontaire de sa part ou non. Je savais que Nelya avait toujours su charmer, et enthousiasmer les hommes. Pas que par la flatterie, évidemment, car tous n’étaient pas faibles au point de simplement succomber à quelques compliments, même bien sentis. Non, Nelya savait charmer bien différemment. Ce n’était pas que l’égo qu’elle flattait, c’était les caractéristiques propres de l’individu avec qui elle conversait. C’était ce qui m’avait fait la choisir comme diplomate pour l’Ouest, aux débuts de l’Empire. Elle était la personne t’aillée pour cette mission, si on exceptait qu’elle n’était peut être pas la plus fervente défenseuse de l’Empire et des idéaux qu’il portait. J’avais cru que le devoir et sa notion seraient des choses qui l’amèneraient à sublimer sa mission, mais elle était revenue bredouille. Nelya, comme beaucoup de gens finalement, avait besoin de son cœur pour accomplir ses plus grandes réussites. Je ne pouvais pas la juger, mais son sourire soulevait la connivence qu’il restait entre nous, après tout ce temps.


| Non… De confiance en vous, dame, voilà tout. |


Nelya avait beau ne pas être mon meilleur soutien, je savais que je pouvais au moins compter sur une chose, à savoir son honnêteté. Elle sait que je le suis aussi, honnête, quand je parle d’elle et du fait qu’elle m’avait manqué, et elle-même pouvait se gargariser de la véracité de mes compliments. Mais je n’étais pas d’accord avec elle, au fond. Elle était belle, bien sûr. Et sans doute plus encore que dans notre jeunesse, avec ses formes de femme. Elle avait mûri sans fâner. Ce qui n’était pas réellement mon cas ; elle était la rose de l’éternel et moi, le champ de betteraves qui avait été labouré, récolté et resemé tant et tant de fois que je ne me rappelais même plus de tout ce que j’avais pu subir et prendre sur le coin du visage en autant d’années à me battre.


Nelya découvre Fort-Darion, expression vivante de l’Empire, pour la première fois depuis le début concret de son développement et de ses grands travaux. Les moyens mis à la réussite de ce projet politique et architectural étaient monstrueux et il ne fallait pas nier que nous ne serions sans doute plus de ce monde lorsque tous ces projets arriveront enfin à leur terme. Mais qu’importe. Il n’y a que les grands rêves pour définir les grandes épopées de ce monde, si l’on ne voulait pas en être réduits aux bains de sang perpétuels qui ensanglantaient le continent. Je regardais droit devant moi, ne manifestant rien quand elle me dit que le poids pouvait être lourd sur mes épaules. Je ne voulais pas que l’on pense un seul instant que je me plaigne de la situation. Elle était ce qu’elle était… Et moi qu’un fétu de paille qui essayait d’imposer au vent sa propre course.



| La foi peut soulever des montagnes. Ou les détruire. A moi et à d’autres de faire en sorte que nous n’en arrivions pas à quelque funeste destin et que l’on ne parle plus de folie à propos de cet édifice que nous construisons. |


Le faire entrer dans la normalité, dans le sens de l’histoire pour lui imprimer sa propre direction, c’était sans doute cela la vraie réussite. Je comprenais ce que disait la brune. Les impératifs d’une famille dont il fallait s’occuper étaient les meilleures contraintes du monde, et rares étaient les gens parmi nous qui parvenaient à s’en dissocier totalement. Je hochais la tête, alors que je l’invitais d’un signe de tête à entrer à ma suite dans la cour du castel.


| Fort-Darion, alors. Je puis au moins vous attribuer la gestion quotidienne de la ville, en compagnie de mon chambellan et de mes représentants au Collège Impérial, qui ont déjà quelques pouvoirs sur la cité et sa logistique. |


Je fais signe à plusieurs serviteurs de venir s’occuper des bagages de madame.


| Y-a-t-il quoi que ce soit que je puisse faire pour rendre votre séjour plus agréable, dame ? Je vais bientôt partir, alors s’il y a quoi que ce soit, c’est bien maintenant qu’il faut me le demander. |


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MessageSujet: Re: Did you miss me ? [Tour VII - Terminé]   Did you miss me ? [Tour VII - Terminé] EmptyJeu 14 Mai - 20:04

Mon rire se transforme en sourire mutin et j’ai un léger mouvement de tête à sa réponse. Je ne peux guère le contredire à ce sujet. En vérité, arrogance ou confiance en soi, je dois reconnaître qu’il n’a pas tort. Mais le second sonne bien mieux que le premier. Il est convenu que la confiance en soi est une qualité, une vertu, qui pousse vers l’avant et permet de grandir, tandis que l’arrogance, elle, implique davantage mépris et prétention aux yeux de tout à chacun. Et il va sans dire qu’il ne fait guère bon de l’être, surtout en face de son empereur, quand bien même notre relation a pu être tumultueuse par le passé. Il peut être bon de le rappeler, pas forcément de s’y complaire.

Quant à cette ville, cette capitale gigantesque en devenir, je ne saurais trop dire si l’arrogance l’emporte sur la raison ou si leur volonté dépasse leur sagesse. Quoi que je ne suis pas certaine qu’il y ait une différence. Il y a peu, j’aurais dit que ce n’était que folies… Mais, si je le pense encore malgré tout, le dynamisme et l’engagement de chaque participant n’en restent pas moins remarquables. Une part de moi aimerait être autant résolue et convaincue par ce qu’ils promettent. Quelle mère ne rêverait pas d’offrir à ses enfants un monde plus sûr et plus serein ? Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser que cette ambition est démesurée et que – si tant est que cela devienne réalité un jour – plus rien ne survivra du Nord. Pour que la paix soit durable et tangible, il faudra bien gommer les différences entre les royaumes non ? Bon, en vérité, si je suis honnête, cela ne m’émeut pas réellement. Déjà parce que je serais morte depuis longtemps d’ici là, et je suis accessoirement plus ennuyée de ne pas pouvoir avoir de suite les avantages, richesses, domaine ou autre, qui devraient aller de pair avec le poste de mon époux.
Je trouve malgré tout cette obsession pour un Empire bien trop inique et dangereuse… Même si je me trouve visiblement du bon côté jusqu’à présent.

Comme s’il avait lu mes pensées, une petite partie heureusement, ou plutôt parce qu’il me connaît bien, Torrhen confirme que je ne suis pas la seule à assimiler cela à de la folie. Et je ne peux qu’acquiescer une nouvelle fois à ses paroles. Peu importe ce que je pense, je ne peux qu’être d’accord, l’avenir et la vie de mes enfants étant à présent liés à ceux de Fort Darion.
Et si je n’obtiens richesse et opulence, à mon sens du moins, je n’en reste pas moins surprise par ses propositions. Je me rends bien compte que ce n’est pas vraiment un cadeau, que ce pourrait même être une tâche ingrate, mais malgré les apparences, les tâches aisées ne m’ont jamais attirées. Je lui souris en le suivant dans la cour.

« Je travaillerais donc avec le chambellan et les représentants… J’en suis honorée Majesté. » Et le temps passera bien plus vite ainsi. Sans parler du fait que je pourrais suivre plus ou moins ce qu’il se passe non ? Ce pourrait être amusant. Je me tourne vers lui et secoue la tête, avant de lui offrir une nouvelle révérence. « Vous venez de le faire Majesté.  Je suis ravie de pouvoir être réellement utile. » Je lui souris en me redressant. « Et je vous remercie du temps que vous m’avez accordé, je n’en ai déjà que trop abusé. »

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