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Charlie Hunnam est <a href="http://bloody-crown.forumactif.org/t6038-norwin-the-hooded-one#163173"><span class="Gp_Ouest">Norwin Fléaufort</span></a>

RECENCEMENT

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<span class="Gp_Ouest">Norwin Fléaufort</span> - Je suis fidèle à mon souverain - Seigneur de Fléaufort - <a href="http://bloody-crown.forumactif.org/t6038-norwin-the-hooded-one#163173">Personnage inventé</a>

LIEU

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<a href="http://bloody-crown.forumactif.org/u617"><span class="Gp_Ouest">Norwin Fléaufort</span></a> se trouve à <span class="Gp_Ouest">Castral Roc - Ouest</span>

Aîné de lord Edric et lady Lyra Fléaufort, Norwin est depuis toujours appelé à régner sur le fief ancestral et a dès lors reçu une éducation adéquate ; très tôt rompu aux lettres et à l’art des armes, il se révèle être un bambin vigoureux et éveillé, montrant des talents notables. L’enfant est profondément conscient de son rang et se révèle susceptible, orgueilleux, se piquant dès lors que les égards qu’il juge dus ne lui sont pas témoignés. C’est ainsi qu’il se pose au sein de sa fratrie, lorsque ses frères voient le jour, en tant que leur futur seigneur, haut et sourcilleux, plutôt qu’en aîné bienveillant, ce qui n’aura comme effet que de creuser un fossé entre eux et d’attiser des rancœurs profondes des deux côtés, nonobstant les fréquentes médiations de la mère, qui tient toujours ce rôle quelque peu inefficace à ce jour.

Désireux de garder son héritier auprès de lui, lord Fléaufort fait de son aîné son page, et ensuite son écuyer, préférant envoyer ses deux autres fils dans de grandes maisons de l’Ouest afin de nouer des liens diplomatiques. Durant cette période, Norwin apprend véritablement le métier des armes, à connaître les soldats de la maisonnée et le peuple de ses terres, s’intéresse fortement à l’histoire familiale, notamment au mythique Morgon Fléaufort, dernier roi encapuchonné, prétendu nécromancien, qui aurait maudit le roi lion qui l’a déchu. À ce jour son hall est recouvert de tapisseries illustrant cette féroce guerre de vingt ans et les actes prétendus de sorcellerie de l’ancêtre. Il ne faut pas y voir là un pied-de-nez à la couronne ou encore des volitions de rébellion, puisqu’il est loyal aux Lannister, simplement une profonde identité familiale et l’importance qu’il porte à son héritage ancestral.

Il n’a que quatorze ans lorsque le roi du Bief envahit l’Ouest et l’éphèbe brûle de prouver sa valeur, de faire couler son premier sang et de se tailler en lettres écarlates un renom aussi légendaire que son ancêtre, comme tout gamin écervelé vierge de toute bataille. Il déchante à la première charge, d’une violence inouïe, et l’Ouest enchaîne les défaites ; tout n’est que chaos et mort autour de lui, il réchappe de justesse plusieurs fois. Lorsque le siège est mis devant Castral Roc, la scène relève de l’apocalypse, des milliers d’hommes périssent, il voit son père tomber et pense bien que l’Ouest est perdu, sur le point d’être vulgairement annexé par un pays voisin. Lorsque le calvaire prend fin et qu’une paix précaire s’installe, Norwin est un homme changé, vieilli au-delà ses années, ayant maintenant la guerre en détestation, lui qui brûlait tant de s’illustrer, et se découvre un amour renouvelé et plus profond pour sa patrie, qu’il a bien cru perdre, et se proclame un fervent défenseur du royaume, désireux de garder la guerre loin des frontières de l’Ouest.

Il prend, suite au décès de son père, les rênes de Fléaufort, sous la tutelle de sa mère, et n’en sortira guère les années qui suivent, cuisant et recuisant ses rancœurs, se montrant querelleur avec ses frères, bien que doux avec sa sœur. Lady Lyra le presse de se marier et de faire souche, car tel est son devoir, mais Norwin se montre rétif, peu enclin à s’amarrer à une seule femme pour le reste de ses jours, préférant les délices d’amours sans lendemain. La vie, à Fléaufort, est d’ailleurs agréable et festive ; il y donne souvent des banquets, ne regardant pas à la dépense, s’entourant de bardes et de poètes. Il est jeune et brûle, après les horreurs de la guerre, de se gorger du nectar que la vie a à offrir et de boire le calice jusqu’à la lie.
Bien qu’il soit férocement anti-guerre, Norwin n’en demeure pas moins pugnace et querelleur dans sa vie privée, jurant mille morts et duel à ceux qui blessent son égo, souvent aveuglé par son orgueil. C’est bien cette tare qui a précipité les ambitions matrimoniales de sa mère et l’a contraint à se passer la corde au cou ; un différend avec un lord voisin, parti d’une chicane, s’est vite envenimé, au vu du tempérament trempé des deux seigneurs, et lorsque a été frôlé le point de non-retour, un compromis est trouvé. Norwin a été contraint d’épouser la sœur du sire antagoniste. Bien qu’il voie d’abord cette union d’un mauvais œil, il est contraint de reconnaître que la lady était agréable et douce, une épouse irréprochable. Peu à peu, les deux se rapprochent et une affection véritable naît. Les mois et les années se succèdent placidement et pourtant, leurs efforts demeurent vains : aucun héritier ne vient pousser le bout de son nez. Norwin en prend ombrage, plus encore depuis que son frère s’est lui aussi marié et a fait souche. Il se laisse peu à peu séduire par la paranoïa ; son frère cadet, poussé par le fait d’avoir une descendance, et par son épouse, farcie d’ambitions et de rouerie, désire son trône. Lorsque sa frêle épouse tombe enfin enceinte, il respire enfin ; cela va calmer les desseins de son frère, même lui n’aurait pas le cœur suffisamment rance que pour s’attaquer à un poupin. Hélas, pourtant, Olenna et son fruit sont emportés par une maladie fulgurante. Aussitôt, le sire de Fléaufort, terrassé par cette double perte si douloureuse, suspecte immédiatement son frère cadet, ou tout du moins son épouse mais ne disposant d’aucune preuve, ne peut rien prouver. Il sombre dans la rancœur, la haine, et la boisson, manœuvrant afin d’écarter le plus possible son frère de sa cour, lui-même s’en partant pour Castral Roc, afin de payer ses hommages à l’enfant du couple princier, cédant les rênes à son frère benjamin.

Pour tromper sa peine, Norwin se donne corps et âme aux affaires d’état, désirant être un pilier diplomatique du royaume et s’y élever. Il voit, jusqu’à ce jour, d’un bon œil la diplomatie de la couronne ; une alliance, de nombreuses ententes commerciales et la paix. Toutefois, il s’inquiète des attentats perpétrés à l’encontre du roi, ayant l’impression que chaque ombre abrite un traître qui a couteaux tirés.