Sujet: Arielle Vanbois [Terminée] Ven 22 Mar - 22:54
Arielle Vanbois
La Foi contre-attaque ?
Val
Garth et Danelle Rougefort ▪▪ Parents, morts Cédric Rougefort ▪▪ Frère cadet, mort Elyse Rougefort ▪▪ Belle-soeur Horace Vanbois ▪▪ Époux Cyrielle Vanbois ▪▪ Fille ainée Tristan Vanbois ▪▪ Fils Leon Vanbois ▪▪ Fils Symond Vanbois ▪▪ Fils Danelle Vanbois ▪▪ Fille
La patience est notre arme
Année de naissance ▪▪ -31 Nom de naissance ▪▪ Rougefort Ville de naissance ▪▪ Rougefort Royaume de naissance ▪▪ Le Royaume du Val et de la Montagne
Situation matrimoniale ▪▪ Mariée Royaume servi actuellement ▪▪ Le Royaume du Val et de la Montagne Titre / rôle au sein du royaume ▪▪ Lady de la maison Vanbois Positionnement politique actuel ▪▪ Je suis pour la neutralité
Naissance d’Arielle à Rougefort, premier enfant du Lord de Rougefort.
An -25
Naissance de Cédric Rougefort, petit frère d’Arielle, mais aussi héritier de la maison Rougefort.
An -21
Décès de Danelle Rougefort, emportée par la maladie.
An -20
Arielle est envoyée à Chênes-en-Fer pour apprendre à être une femme aux côtés de Lady Vanbois, l’absence de sa mère se faisant ressentir sur son éducation.
An -15
Mariage d’Arielle Rougefort et Horace Vanbois, héritier de la famille Vanbois.
An -14
Naissance de Cyrielle Vanbois, premier enfant d’Arielle et Horace Vanbois.
An -12
Naissance d’Hugo Vanbois, second enfant d’Arielle et Horace Vanbois. Le nourrisson meurt avant de fêter son premier mois de vie.
An -10
Décès de Lord Vanbois, le beau-père d’Arielle. La jeune femme devient alors Lady de la maison Vanbois.
An -9
Naissance de Tristan Vanbois, troisième enfant d’Arielle et Horace Vanbois.
An -7
Naissance de Léon Vanbois, quatrième enfant d’Arielle et Horace Vanbois.
An -5
Naissance de Symond Vanbois, cinquième enfant d’Arielle et Horace Vanbois.
An -3
Naissance de Danelle Vanbois, sixième enfant d’Arielle et Horace Vanbois.
An 1 Mois 2
Mort de Garth Rougefort, son père, et de toute son armée dans les montagnes du Val.
An 1 Mois 6
Le complot mis en oeuvre par son frère, Cédric Rougefort, est déjoué. Ce dernier est exécuté, laissant la famille Rougefort sans aucun héritier.
VOTRE PSEUDO ici
Salut BC ! J'espère que tu vas bien, car moi j'ai la patate ! Je t'ai connu via un top site? ou bien un partenariat sur l'un de mes autres forums? J'avoue ne pas être sûr, Bloody Crown est souvent remonté. Ce qui m'a tout de suite charmé, c'est la période dans l'univers, le système du Cyvosse. Par contre je dois te l'avouer, je ne suis pas fan de rien pour le moment :bouffon: . Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 4/7. Si 4/4 signifie que je peux rp toutes les semaines, mon activité sera au minimum de 2,5/4. Allez c'est pas tout ça, mais on a plein de choses à faire alors, en dernier mot, j'aimerais te dire que ça va chauffer dans le Val ? :cochon: . PS : je confirme avoir bien lu le règlement.
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Sujet: Re: Arielle Vanbois [Terminée] Ven 22 Mar - 22:55
Arielle Vanbois
Ce sont les femmes qui tissent la toile du destin.
Du froid glacial des pics enneigés du Val émergea un soleil, Arielle, délicieuse enfant aux boucles blondes. Sans cette joie réconfortante qui se répandait à chacun de ses éclats de rire, les choses se seraient-elles passées différemment ? Elle était une femme. Incapable d’hériter, ou du moins pas vraiment. Incapable de diriger, surtout. Son père, Garth Rougefort, pourtant terriblement déçu à sa naissance, tomba bien vite sous le charme de cet adorable nourrisson. Arielle eut une enfance parfaite. La guerre avait offert de longues années de répit au Val. Elle ne manquait de rien, ni d’amour ni d’argent. Bien trop jeune encore pour endosser les responsabilités de toute femme de la noblesse, l’enfant était libre de vivre comme elle le souhaitait. Et ce qu’elle s’amusait, la jeune Arielle. Comme n’importe quelle fille de son âge. Vint se joindre à elle après quelques années de relative solitude l’adorable Cédric, turbulent petit frère qui ne manquerait pas de rendre fier le Lord de Rougefort. Peut-être que l’âge d’or des Rougefort fût en ces temps-là. Où l’innocence avait encore sa place. Où l’avenir semblait radieux. Mais les cruelles vérités de ce monde n’épargneraient personne. La vie était un éternel combat, et celui d’Arielle s’annoncerait féroce.
A l’aube de ses six ans, tout avait changé. L’âge de l’innocence et de l’oisiveté était terminé. Pour être une femme digne à marier, Arielle se devait d’apprendre mille et une choses. Et se marier était la plus importante de ses missions. Certains diraient même qu’en tant que femme de la noblesse, c’était sa fonction première. Cette mère qu’elle avait aimée si tendrement pendant toutes ces années s’était soudainement métamorphosée. Danelle Rougefort était une femme exigeante et lorsqu’elle voulait quelque chose, il fallait s’exécuter, et s’exécuter correctement. Dire que le chaos s’installa pendant deux ans dans la demeure ancestrale des Rougefort était plus vrai que faux. Punie un nombre incalculable de fois, Arielle refusait systématiquement d’obtempérer. Son esprit d’enfant ne comprenait pas l’intérêt de ces leçons. Laxiste, ses parents l’avaient été pendant bien longtemps et ils n’avaient pas su faire du sérieux quelque chose de naturel pour leur fille. La jeune demoiselle apprenait seulement ce qui l’intéressait, comme l’équitation par exemple, et fuyait comme la peste tout le reste. Cet infernal jeu aurait pu durer toute une vie. Arielle serait probablement devenue une sauvageonne, une jeune femme incapable de se tenir et de rendre fier les siens. Mais sa mère tomba malade, gravement malade.
En quelques mois seulement, la santé de Lady Rougefort s’était écroulée. Prête à rendre son dernier souffle, Danelle avait appelé sa fille pour une ultime leçon. Quand la mort nous guettait, tous les faux-semblants disparaissaient, seule la vérité ressortait. Les conseils qu’elle prodigua à Arielle cette nuit-là restèrent gravés à jamais dans l’esprit de l’enfant. Sa sévérité, sa froideur, tout cela n’était animée que par l’amour qu’elle vouait à son enfant. Pour survivre dans ce sombre monde, il fallait exceller. Se hisser au sommet. Les faibles étaient écrasés par les puissants. Une femme sans éducation était une femme faible, à la merci des loups. Comme elle avait dû se sentir seule, cette pauvre femme tentant vainement d’inculquer à sa fille les plus basiques éléments de survie. Arielle ne pleura pas, cette nuit-là, quand Danelle s’éteignit finalement. Elle ne pleura pas, parce qu’elle n’en avait pas le droit. L’enfant avait été mauvaise, bête, s’était moquée de cette mère ne voulant que son bien. Et elle comptait bien l’honorer, désormais, sa défunte mère. L’orpheline se donna corps et âme aux études, à la foi, à sa famille. Elle rangea les haillons et les bouts de bois, les remplaça par une plume et une aiguille. L’ultime phrase que Lady Rougefort avait prononcée résonnait continuellement dans son esprit « Ils disent que les femmes sont faibles, mais ce sont nous qui tissons la toile du destin. ».
Si Arielle prit par les cornes sa tumultueuse vie, quelque chose lui manquait cruellement : un modèle, quelqu’un à suivre. Tous les précepteurs du monde pouvaient bien venir, pour être une dame, il fallait suivre une dame. Faisant elle-même la demande à son père, Garth Rougefort parvint finalement à placer sa délicieuse jeune fille dans la famille Vanbois. Ami de longue date avec le seigneur de Chênes-en-Fer, cet accord avait été expédié en deux temps trois mouvements. Mais accueillir Arielle n’était que la face visible de l’iceberg. Il était question de mariage, d’alliance, mais la demoiselle ne l’avait pas saisi, pas tout de suite. Ne venait-elle pas tout juste de rentrer dans le jeu ? Comment aurait-elle pu comprendre ? Faire ses adieux à sa famille, ses amis, son foyer, fût très douloureux pour l’enfant. Elle abandonnait tout ce qu’elle connaissait, tout ce qu’elle aimait, pour partir vivre parmi des inconnus. Malgré tout cela, Arielle était plus décidée que jamais. Elle se saisirait de cette opportunité qu’elle avait créé de ses propres mains pour fleurir et honorer les siens. Après plusieurs jours de voyage, Chênes-en-fer se présenta enfin à elle. Une région bien moins florissante que son Rougefort natal, mais belle tout de même. Son nouveau foyer.
Arielle n’eut aucun mal à s’acclimater à la vie quotidienne de ce nouveau palais. Les Vanbois étaient des gens simples et accueillants. Chaque instant était dédié aux études. Lorsqu’elle n’écoutait pas les conseils avisés de Dame Vanbois, la désormais adolescente suivait de nombreuses leçons payées par son très cher père. Ses journées étaient richement remplies et pourtant, la jeune Arielle trouvait toujours un instant pour admirer l’élu de son cœur, Horace Vanbois, fils aîné et héritier de la maison Vanbois. Pour la première fois de sa courte vie, elle était amoureuse, heureuse, épanouie. Le jeune homme n’arrangeait rien en se présentant comme la création parfaite des Sept. Beau, attentionné, gentil. Ces deux âmes innocentes n’eurent jamais le temps de pêcher. Elles étaient bien trop délicates, trop douces pour désobéir aux règles les plus élémentaires de la courtoisie… et de la décence. Alors ils ne se parlaient qu’en la présence d’autres personnes, timides, s’aimant sans oser se l’avouer. Et puis, de toute façon, Horace se rendait si souvent dans d'autres seigneuries pour son éducation qu'il aurait été plus que difficile d'entamer quoi que ce soit. Dans ce milieu plus que bienveillant, Arielle devint une jeune femme d’exception. Intelligente et rusée mais belle avant tout cela, horriblement belle. Une cascade d’un blond si pur s’écrasant entre ses omoplates. Des lèvres charnues. Un regard bleu perçant, déstabilisant homme comme femme. Et quand sa fleur eut fini d’éclore, elle était prête, fin prête à se marier.
Lorsqu’elle vit son père franchir les portes de la forteresse de Chênes-en-Fer pour la première fois en presque cinq ans, Arielle sut immédiatement que quelque chose était sur le point de se passer. L’adolescente ne lui en avait jamais voulu. De ne pas lui rendre visite. De prendre aussi rarement de ses nouvelles. Elle le savait occupé, froid malgré tout l’amour qui sommeillait dans son cœur. Ce que Garth Rougefort lui annonça, ce jour-là, ne la surprit aucunement. Plus que quelques mois à attendre, et Horace serait sien. Au plus profond de son cœur, Arielle l’avait toujours su. Aimant tendrement l’héritier de la maison Vanbois, ce dénouement final lui allait merveilleusement bien. Les jeunes femmes de la noblesse avaient rarement le luxe d’épouser un homme qu’elles aimaient. La demoiselle se savait chanceuse en de nombreux points. Comme sa mère aurait été fière. De voir la si désirable jeune femme qu’elle était devenue. Une femme obtenant tout ce qu’elle souhaitait, heureuse. Le mariage d’Horace Vanbois et Arielle Rougefort fût grandiose, de nombreux lords étaient venus des quatre coins du Val, l’alcool et la nourriture avaient coulé à flot. C’était également la première fois que la jeune mariée s’affichait en public, devant toute la noblesse du royaume. Les spectateurs ne repartirent pas déçus. Un si beau mariage et une si belle mariée.
Les trois premières années de mariage furent belles, ou du moins en apparence. Être capable d’exprimer dignement son amour révolutionna toute l'existence d'Arielle. Elle goûtait pour la première fois au plaisir de la chair, devenait pleinement une femme épanouie. Si son époux n’était pas encore Lord de sa maisonnée, Lady Vanbois pensa judicieux de commencer à former Arielle pour prendre un jour la relève. Si l’homme était le visage d’une famille noble, la gestion du château et des serviteurs tombaient presque toujours entre les mains de l’épouse. Toutes ces nouvelles obligations changèrent le train de vie habituel de la demoiselle, qui accepta ce changement avec plaisir. C’était une nouvelle ère qui s’annonçait pour elle, et elle comptait bien satisfaire tous ses désirs les plus fous. La naissance de son premier enfant, Cyrielle, vint consacrer le bonheur du jeune couple. Mais en dépit de toute cette joie, de toutes ces belles choses, un sentiment d’extrême détresse se développa au creux de son cœur. Arielle avait besoin de sa mère. Elle voulait ses conseils, son amour, être rassurée par la femme qui l’avait mis au monde. Beaucoup disent que s’occuper d’un nouveau-né vient naturellement, mais la pauvre demoiselle peina longuement, son nourrisson entre les bras, terrifiée à l’idée de commettre une erreur. Ce mal-être, elle ne le verbalisa pas. Elle garda ses angoisses pour elle, se faisant violence pour ressentir le même bonheur que ses proches. Et de cette peur, elle en tomba malade.
Deux ans après la naissance de sa fille, Arielle tomba de nouveau enceinte. Ce qui apporta l’espace d’un instant une excitation toute justifiée se transforma bientôt en un véritable cauchemar. Sa grossesse se passa mal, terriblement mal. Constamment alitée et fébrile, personne ne pensait voir ce nouveau Vanbois survivre assez longtemps pour jaillir d’entre les entrailles de sa mère. Était-ce un simple malheur naturel ? Ou bien le fruit de cette anxiété maladive qu’elle avait caché tout ce temps ? La réponse ne viendrait jamais. Mais la douleur, elle, était bien réelle. Hugo Vanbois vit le jour une après-midi sombre, le ciel annonçant d’ores et déjà le futur de cette pauvre âme. Détruite par cette horrible grossesse, Arielle n’eut l’occasion de voir son fils qu’en de rares occasions. Après tout juste un mois, le petit Hugo s’était éteint, trop chétif, trop faible, incapable de survivre dans ce monde cruel. Le décès de cet héritier, de ce rayon de lumière, plongea tout le palais dans un grand désarroi. Et au milieu de tout cela, la jeune mère s’était enfermée, inconsolable. Elle s’en voulait de ne pas avoir été assez forte, d’avoir laissé ses craintes ternir la santé chancelante de son garçon, de son premier garçon. Arielle ne se remit jamais vraiment du décès de son fils. Quelque chose s’était brisée, mais pas pour rien. Une vie pour une leçon. Être faible était un crime. Cette faiblesse d’esprit avait conduit à tant de tristesse, tant de malheur. Plus jamais elle ne serait aussi faible, elle s’en fit la promesse.
Pendant de longs mois, un silence glaçant remplaça l’habituelle joie qui coulait dans les couloirs sinueux de la demeure Vanbois. Arielle s’était peut-être relevée, mais la moindre contrariété aurait pu la remettre au tapis. Tâchant de s’occuper en priorité de sa fille, cette dernière s’isola du reste de sa petite cour, incapable de supporter toutes les autres responsabilités qu’elle aurait du pourtant porter sur ses frêles épaules. La relation que la jeune femme entretenait avec son époux s’était considérablement dégradé avec toutes ces horreurs. Ils ne partageaient plus le même lit, ne se parlaient qu’en de rares occasions. Horace ne lui reprochait rien, l’aimait toujours autant mais il ne savait plus comment se comporter aux côtés de cette femme qu’il aimait tant. Face au malheur, il ne savait que dire, que faire. Face à l’inaction de son mari, Arielle s’imagina mille et une choses, s’enfonça dans une détresse toujours plus grande. Malgré tout cela, elle tenait bon, se raccrochait à tout ce qu’elle pouvait pour ne pas se noyer. Son histoire aurait pu s’arrêter là mais le destin lui réservait pourtant un tout autre avenir. Lord Vanbois, son beau-père, était mort du jour au lendemain d’une maladie fulgurante. En l’espace d’une semaine, Arielle avait dû ranger ses peurs et ses pleurs pour se hisser à la tête de la maison aux côtés de son époux. Ses blessures avaient-elles finalement cicatrisées ? Ou son sens du devoir s’était-il finalement réveillé ? Était-ce important ? Un tout nouveau jour se levait et la désormais Lady Vanbois avait pour obligation de se saisir de cette opportunité.
Au milieu de tout ce changement, Arielle sut immédiatement qu’il était grand temps de retrouver l’amour de sa vie. Il était hors de question qu’une tragédie les brise. Pour honorer la mémoire de leur fils, tout cela devait prendre fin. La jeune femme déversa tout ce qui s’était accumulé au fond de son cœur, brisant toutes les barrières, se montrant à nue pour la première fois depuis presque deux ans. Et tous les malentendus se dissipèrent après tout juste une nuit. Le sentiment de culpabilité, la peur, la tristesse, tous envolés. Ce fût cette même soirée qu’elle tomba probablement enceinte de son troisième enfant. Elle comptait bien honorer la vie qui se formait dans son ventre en rayonnant d’amour et de joie. L’ancienne Arielle était de retour, mais bien plus forte. Après cela, tout changea dans la demeure ancestrale des Vanbois. Le rire et les couleurs étaient de retour. La jeune dame soutenait son époux avec férocité et gérait la maisonnée d’une main ferme mais juste. L’orage qui s’était attardé de longues années au-dessus de cette pauvre famille était enfin parti. Retrouvant un semblant de vie sociale, Arielle rencontra de nombreux autres nobles, se fit des amies, développa tout simplement un réseau à travers tout le Val. Elle devenait, enfin, l’ingénieuse demoiselle qu’elle avait, derrière tous ces traumas, toujours été.
Le couple Vanbois mit au monde quatre autres enfants en l’espace de quelques années, signe de leur amour et de la grande fertilité d’au moins l’un de ces deux-là. Arielle était désormais mère de cinq adorables enfants et elle ne comptait pas tomber dans les mêmes travers que sa propre mère. Il était possible d’éduquer avec exigence ses enfants tout en conservant une part de douceur. Chacun d’entre eux méritait une attention différente et la jeune femme menait cette dangereuse valse avec succès. Pendant tout ce temps, des barbares et hérétiques tentèrent bien de venir détruire la grandeur du Val et la tranquillité des Vanbois, mais ils se heurtèrent tous aux féroces armés du Royaume. Les orageois, les sauvages, tous ces horripilants monstres n’obtinrent rien des Valois, rien d’autre que la vie de leur roi. Si la mort de l’héroïque Roi Jehan aux Portes Sanglantes avait secoué tout le pays, le Val endurait. Il en faudrait plus, bien plus pour détruire la résolution de tout un pays. Arielle était inquiète dès qu’elle savait son époux, son frère ou bien même son père sur le champ de bataille, mais elle ne fléchissait jamais, menait toujours avec autant d’intelligence les siens. Toujours garder la tête haute, endurer, rester au-dessus des autres, voilà ce que les Valois avaient le devoir de faire. Cette guerre était le signe funeste que l’ère du bonheur était sur le point de s’achever, mais ça, elle n’aurait jamais pu le deviner.
Arielle n’avait jamais apprécié Sharra Arryn. Si elle ne l’avait vu qu’en de très rares occasions, il était si courant qu’on compare Lady Vanbois à la reine que cela en devenait presque insultant. Arielle était jolie, mais pas autant qu’elle. Arielle avait fait un beau mariage, mais pas avec un roi. Pour le monde de la noblesse, la jeune femme ne semblait jamais à la hauteur de la grande dame des Eryié. Si elle n’avait jamais vraiment prêté l’oreille à ces odieux commentaires, Arielle avait toutefois fini par développer une sorte d’animosité pour Sharra. Les choses ne s’arrangèrent pas quand elle devint Reine-Régente. La dame de Chênes-en-Fer refusa de se rendre à Goëville, et tous autres évènements organisés par la couronne. Arielle fit un seul effort, celui de se rendre jusqu’aux Eryié pour le mariage de son roi, du vrai souverain du Val. Avec les tensions croissantes entre les différentes factions du pays et la croisade qui se profilait à l’horizon, Arielle ne comprenait ni ne respectait aucune des décisions de la Reine Mère. Son amour pour les Sept n’arrangeait rien et la mettait dans une situation plus que précaire. N’était-il pas possible d’aimer son pays, de vouloir un Val fort et indépendant, tout en respectant la plus grande des religions ? Son frère et son père, ardents défenseurs de la foi, rendait ce terrible dilemme encore plus difficile. Cette tranquillité qu’Arielle avait vénérée pendant plus de dix ans était en train de s’étioler. Que faire ? Y’avait-il quelque chose à faire, de toute façon ? La situation s’envenimait, lui échappait et là, le drame.
Lorsqu’elle avait eu vent du départ de son père pour les montagnes, Arielle s'était inquiétée. Quelque chose était différent, cette fois-là. Elle le savait merveilleux commandant et tout aussi bon guerrier mais il se faisait vieux, las. Quand l’armée des Rougefort disparut sans laisser aucune trace dans les hauts pics du Val, Arielle s’effondra. Elle voulait garder espoir, croire en la survie de son père, mais elle n’était pas une pauvre idéaliste. Dans de telles circonstances, une seule solution était possible. Et elle vint, bien entendu. Garth Rougefort était mort, comme tous les hommes de son armée. Pas de survivant. Ils avaient été massacrés comme des chiens par ces sauvages qui osaient fouler le sol du Val. Arielle était en colère, dégoutée, mais cette fois-ci, elle ne comptait pas sombrer indéfiniment dans la mélancolie. Elle riposterait. Usant de toute l’influence qu’elle avait sur son cher époux, la jeune femme poussa les Vanbois à s’investir corps et âme dans la lutte contre les Clans des Montagnes. Ces païens n’avaient pas le droit de vivre et surtout pas dans le Val ! Une fois ceci fait, Arielle vint à la rencontre de son jeune frère et de son épouse, Elyse Rougefort, fragile fleur qui n’était pas capable de gérer le domaine pendant que son époux guerroyait. Aidant ceux parmi qui elle était née pendant deux longs mois, Lady Vanbois rentra finalement auprès de ses enfants, prête à tourner la page.
Dans la folie qui avait suivi la mort de son père, Arielle s’était si stupidement comportée. Aveuglée par ce sentiment de rage qui lui avait dévoré les entrailles, la jeune femme n’eut jamais le temps de découvrir ce que son idiot de frère tramait. Son manque de jugement avait entrainé le déclin de toute la famille Rougefort. Bien trop fidèle aux Sept, Cédric Rougefort avait fomenté un complot pour renverser les Arryn et imposer sa foi comme valeur ultime pour tout le Royaume. Son complot avait échoué avant même de commencer. La Reine Sharra, cruelle Reine du Val, était tombée sur Rougefort et avait fait honneur à ce si horripilant nom. Un fort baignant dans le rouge, dans le sang. Elyse Rougefort étant probablement stérile, son frère n’avait jamais eu d’héritier, pas même une fille. Seule restait Arielle, unique membre encore en vie du clan Rougefort. Les terres de ses ancêtres étaient aux mains de la couronne. Son héritage volé. L’honneur de son clan bafoué. Cela ne pouvait pas se finir comme cela. Arielle refusait que la destinée des Rougefort s’arrête aussi abruptement. Elle obtiendrait ce qui lui revenait de droit, avec intelligence, ruse et piété. Si Lady Vanbois en voulait énormément à la Reine Sharra, elle en voulait bien plus à son frère. Une révolte ? Un coup au Val ? C’était sans honneur, indigne des Valois. Le Val devait resté uni, fort. Se battre pour sa religion n’avait pas à entraver la tranquillité des Hauts Pics du Val. C’est dans cet état d’esprit, enfin, qu’Arielle partit en guerre.
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Sujet: Re: Arielle Vanbois [Terminée] Ven 22 Mar - 23:18
Bienvenue officielle ma belle:) Si tu as des questions n'hésite pas à venir nous voir
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Sujet: Re: Arielle Vanbois [Terminée] Ven 22 Mar - 23:32
Bienvenue parmi nous belle Valoise
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Sujet: Re: Arielle Vanbois [Terminée] Sam 23 Mar - 9:42
Bienvenue à toi !
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Sujet: Re: Arielle Vanbois [Terminée] Sam 23 Mar - 11:08
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche !
Si tu as des questions, n'hésite pas. ;)
I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight, and fate.
Garlan Goldwyne
Par-delà le cap !
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Sujet: Re: Arielle Vanbois [Terminée] Sam 23 Mar - 13:12
Bienvenue sur BC Vanbois ! Une valoise et une de plus ! Un argument de choix, les beautés fatales de Westeros quoi. Le staff reste à ta disposition n'hésites surtout pas à nous contacter au besoin. Bonne continuation pour ta fiche.
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Invité
Sujet: Re: Arielle Vanbois [Terminée] Sam 23 Mar - 19:30
Bienvenue sur le forum Arielle ! Cela fait plaisir de voir le Val se garnir un peu ! Bon courage pour la fin de ta fiche !
Au passage, le lien de parenté avec mon personnage somme toute modeste en l'état puisque la mère de Meri étant une Vanbois de naissance il est le cousin de ton époux pourrait offrir des rps intéressants.
Invité
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Sujet: Re: Arielle Vanbois [Terminée] Lun 25 Mar - 9:47
Bienvenue parmi nous Arielle !
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I never wanted this. I never wanted to unleash my legions. Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will. So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn. Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more. And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.
Torrhen Braenaryon
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Sujet: Re: Arielle Vanbois [Terminée] Mer 27 Mar - 21:23
Hey ! Pour moi tout est nickel, très bonne fiche !
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Sujet: Re: Arielle Vanbois [Terminée] Mer 27 Mar - 21:25
Bienvenue Arielle !
Et oui, te voilà validé(e) ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.