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 Tour 5 – La Bataille d'Eysines - Année 1 - Mois 03 - Semaine 3

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MessageSujet: Tour 5 – La Bataille d'Eysines - Année 1 - Mois 03 - Semaine 3   Tour 5 – La Bataille d'Eysines - Année 1 - Mois 03 - Semaine 3 EmptyDim 24 Fév - 11:07

La Bataille d'Eysines
Conflans



Septième Bataille de la campagne du Conflans, entre les riverains et fer-nés de Harren Hoare et les nordo-peyredragoniens-impériaux de l’Empereur Torrhen Braenaryon, du Roi du Nord Jon Stark, du Prince de Peyredragon Orys Baratheon

Après des semaines de trêve informelle du fait des lourdes pertes subies par les deux belligérants à Buron, la campagne avait repris avec le facteur temps très important pour l’Empire ; les Braenaryon craignaient en effet qu’un hiver trop rude ou trop long ne disperse leurs forces sur leur vaste territoire et ne permette à Harren de recompléter ses forces. A raison, car ne se sachant pas en mesure de poursuivre les forces impériales après sa victoire à la Pyrrhus, le Noir savait qu’il devait rassembler ses forces une fois pour toutes et trouver des vivres de toute urgence, car l’agglomérat gigantesque de ses troupes avait consommé toutes les ressources de la région en cinq mois de temps. Sachant que le temps jouait pour lui, Harren fit donc venir renforts et nourriture en quantité, tandis que l’armée impériale rentrait pour la dernière fois en campagne. Quitte ou double, maintenant. Pour vivre il fallait vaincre. Le plan défendu par les impériaux était audacieux ; scindé l’armée en quatre avec pour but d’encercler Harren, et éviter toute poursuite qui repousserait encore l’issue de la guerre. Il fallait décider ici et maintenant, Harren ne semblant pas vouloir bouger des collines du centre-sud du Conflans. L’Empereur partit avec son Maréchal, Conrad Omble, vers Bonru puis Blanetree, à la tête d’une force rapide et efficace, constituée des premières levées impériales. Composées de volontaires, équipées à grands frais, ces unités étaient belles sur le papier, mais n’avaient pas encore combattu avec cette organisation et cette bannière. Pendant que Torrhen faisait le tour par l’est et que le Roi Tully le faisait par le sud, les armées du Nord et de Peyredragon iraient au contact de celle d’Harren pour fixer son attention et l’empêcher de se rabattre sur l’une des deux prises de flanc.

Le malheur voulut que Lyham Tully tomba nez à nez avec une des colonnes de secours d’Harren alors qu’il achevait son tour de flanc, et au bout de plusieurs heures d’un combat sanglant, les forces du Sel et du Roc prirent l’ascendant. Harren fut bientôt mis au courant du danger ; la force de l’Empereur avait été repérée depuis quelques semaines mais n’avait pas été identifiée. On pensait jusqu’à présent qu’il s’agissait de fourrageurs et d’éclaireurs, de pillards tout au mieux, mais non d’une armée qui marchait vite et en ordre dispersé pour faciliter sa manœuvre et son camouflage. Harren, se sachant encerclé, prit les devants et choisit d’attaquer l’armée de Peyredragon, pour détruire isolément chaque composante impériale qui ne manquerait pas ensuite de porter secours à la pauvre armée de la Néra.

Chaque camp avait bien anticipé les mouvements de l’autre… Orys Baratheon et Baal Forel, en charge de l’armée de Peyredragon, commencèrent à reculer jusqu’à une position plus favorable, repérée à l’aller, tandis que la cavalerie écranterait le repli de l’armée. Le mauvais temps joua pour Harren ; un crachin de pluie glacée nuisait au champ de vision, autant que le relief et la végétation, et la vitesse de son mouvement surpris 6 000 peyredragoniens, qui se retranchèrent aussitôt sur une colline. Le Roi du Nord avait eu vent par son homologue de la bataille à venir, et avait chargé ses troupes d’avancer à toute vitesse elles aussi. Au moment de la rencontre entre Baratheon et Hoare, les bélligérants purent apercevoir un grand nombre de bannières au nord du champ de bataille, et on vit bientôt les premiers soldats au blason du loup-garou arriver sur le champ de bataille. Harren le savait, en très peu de temps vues les distances et la compacité des armées, toute l’armée de Winterfell serait présente. Il choisit malgré tout d’attaquer avant que l’Empereur n’arrive. Son armée était encore monstrueuse, mais elle ne pouvait plus se permettre la moindre défaite, et l’ennemi manoeuvrait trop aisément sur ses côtés depuis trop longtemps.



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Plan de Bataille de l’Empire
L’Empereur et ses généraux ont adopté en conseil de guerre un plan des plus complexes, qui visait à fractionner l’armée pour pouvoir encercler Harren et le détruit une fois pour toutes. Jusqu’à la rencontre, le plan a fonctionné au-delà de tout espoir et les différentes composantes de l’armée se retrouvent à portée de Harren. Celui-ci ayant senti le vent du destin tourner en sa défaveur, a ordonné à son armée de se précipiter sur la force de Peyredragon, la plus légère en nombre comme en force, dans l’espoir de l’écraser rapidement. L’armée va donc reculer, attendre le renfort du Nord et de l’Empereur, pour prendre l’ennemi en tenaille et le détruire.

Le but de la bataille est de détruire l’armée d’Harren, ou de se saisir de lui.

Plan de Bataille du Sel et du Roc
Harren sait qu’il n’a plus le choix avec ces armées qui manoeuvrent sur ses flancs ; il doit attaquer, et il doit le faire tout de suite. Il essaie donc de s’en prendre aux troupes ennemies les plus faibles, afin de détruire par portions l’armée impériale, forte mais aussi faible de ses différences. Il met pour cela le paquet, avec deux ailes de cavalerie renforcée et ses longues colonnes de fantassins qui s’étendent. Le choix de ne pas tenir d’arrière-garde contre l’Empereur, sachant sa proximité, est hasardeux, mais Harren entend tenir le terrain avant son arrivée.

Le but de la bataille est de détruire l’armée de Peyredragon et celle du Nord, pour tenir contre l’Empereur.


Premier Tour ; L’Heure de Vérité


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La pluie masque les mouvements. Le brouillard aussi. Le temps est à l’humidité, en ce début d’hiver, et les hommes sont gelés. L’armée de Peyredragon est là, juste là… Et les troupes d’Harren s’avancent. Mais aussitôt, Orys Baratheon scinde d’un cri sa cavalerie en deux, et alors que ses ailes se replient, l’ennemi cherche à l’agripper. Déjà les carreaux fusent en tous sens. Les Peyredragoniens sonnent du cor et chevauchent à toute vitesse sous les yeux ébahis des conscrits du Conflans, qui s’accrochent à la hampe de leur lance ou à leur épée, craintifs de voir s’abattre sur eux une charge de cavalerie. Chamboulés par le mauvais temps, les piétons du Conflans sont poussés par les rangs arrières, et commencent à progresser… Mais déjà, des volées de flèches et de carreaux sortent de la brume qui se lève et fauchent au hasard. Les hommes s’abritent, les tireurs répliquent, mais les ordres sont d’avancer ! La confusion règne et la tête de l’armée Hoare peine à se mobiliser dans les champs imbibés des pluies des jours précédents. Les échanges de tirs sont intenses mais le mouvement de la masse riveraine la rend plus fragile que les Peyredragoniens et rebelles de la Néra, fermement ancrés sur leur colline, dont les tireurs sur le sommet harassent l’ennemi de traits mortels. L’échange est en faveur des troupes de Peyredragon, qui bénéficient de la hauteur et d’un déploiement profond des troupes d’Harren.

L’armée nordienne, encouragée par son Roi et son nouveau Sénéchal, marche comme un seul homme. Très rapidement, les avant-gardes se déploient et sont rejointes aux bannières par les unités des divisions suivantes. Le Roi du Nord Jon Stark a plus de dix mille hommes avec lui, le Sénéchal environ huit mille. Harren l’apprend par ses estafettes qui partent en tous sens dans son armée ; l’ennemi est moins nombreux qu’annoncé ! Le Roi d’Harrenhal envoie ses ordres tout azimut. A droite, sa cavalerie progresse, mais reste en ordre. Elle est tenue à distance de la colline par les tirs ennemis, mais les cavaliers du Noir parviennent à rester en ordre, se préparant pour la charge. A gauche en revanche, l’ordre d’anéantir la cavalerie de Peyredragon et de s’infiltrer sur le flanc ennemi s’oppose bien vite aux avant-gardes du Nord et de Peyredragon. Le combat est initialement à l’avantage des cavaliers légers fer-nés et des lourds riverains, mais très vite des centaines de cavaliers nordiens de l’avant-garde du Roi s’avancent et contre-chargent aux côtés d’Orys Baratheon, qui charge furieusement à la tête de son aile de cavalerie. Bowen Glover, dominant le champ de bataille à la tête de ses renforts, décide alors de charger à son tour. Très vite, les cavaliers impériaux prennent l’avantage, recevant des vagues de renforts successives alors que les hommes d’Harren ne sont pas rejoints par leur infanterie qui marche sur la colline sous une grèle de traits. La charge des chevaliers de Glover, encadrant parfaitement les chevaliers de Peyredragon, achève de faire démonter quantité de cavaliers Hoare, plus légers. Les sergents d’Harrenhal ou de Pierremoutiers contre-chargent à leur tour. Les cavaleries des deux camps s’imbriquent les unes dans les autres, les cavaliers lourds d’Harren, très bien protégés, manquent toutefois de l’impact des chevaliers ennemis, et peu à peu, ce sont les hommes de Baratheon et Glover qui prennent l’avantage, d’autant qu’au fil du temps c’est le corps principal du Nord qui se déploie dans la plaine… Et le pas de milliers de fantassins lourds, de levées féodales et de tireurs, marquent le pas. En tout dernier rang, les Gardes-Loups du Roi du Nord. Le corps de Glover renforçait déjà les Peyredragoniens... La boucherie pourrait bientôt être complète.

Harren ne perd pas son temps malgré tout ; sa réserve se constitue plein centre avec des centaines de fantassins fer-nés et son fils part renforcer l’aile droite de son armée, tandis que s’arc boutant sur le relief de la vallée, son armée se prépare à se défendre face à l’arrivée de l’armée de l’Empereur, que l’on sait tout proche. Les troupes mal coordonnées de Harren, en masse sur les sentiers boueux du Conflans, peinent à s’organiser à cause de la précipitation de leur départ comme de leur marche, mais bon gré mal gré, la ligne se met en place face au sud. L’Empereur est en route… Mais où arrivera-t-il ? La pluie s’arrête et enfin, le soleil se dévoile, perçant les lourds nuages gris du champ de bataille.


Pertes du flanc gauche
- Les Forces Hoare ont perdu 780 cavaliers dont 350 cavaliers lourds (dont 50 fer-nés), 430 cavaliers légers fer-nés.
Les cavaliers passent « ébranlés » suite aux pertes supérieures qu’ils ont subies.
- Les Forces impériales ont perdu 520 cavaliers dont 420 cavaliers lourds (360 du Nord, 60 de Peyredragon), 60 chevaliers (30 du Nord, 30 de Peyredragon), 40 cavaliers légers (de Peyredragon)
Le moral tient bon.

Pertes du centre
- Les Forces Hoare ont perdu 800 hommes, dont 300 lanciers, 300 fantassins moyens et 200 arbalétriers, tous riverains.
- Les Forces impériales ont perdu 460 hommes, dont 200 lanciers, 200 fantassins moyens, 40 hallebardiers et 20 piquiers, tous de Peyredragon.

Pertes du flanc droit
- Les Forces Hoare ont perdu 60 cavaliers légers riverains.
Le moral tient bon. Les chevaliers tiennent bien leurs rangs.
- Les Forces impériales n’ont pas de pertes.
Le moral tient bon. Les chevaliers de Peyredragon tiennent bien leurs rangs.


Pertes totales
- Les Forces Hoare ont perdu 1 640 hommes dont 350 cavaliers lourds (dont 50 fer-nés), 490 cavaliers légers (dont 450 fer-nés), 300 lanciers, 300 fantassins moyens et 200 arbalétriers.
- Les Forces impériales ont perdu 980 hommes dont 420 cavaliers lourds (360 du Nord, 60 de Peyredragon), 60 chevaliers (30 du Nord, 30 de Peyredragon), 40 cavaliers légers (de Peyredragon), 200 lanciers (Peyredragon), 200 fantassins moyens (Peyredragon), 40 hallebardiers (Peyredragon) et 20 piquiers (Peyredragon)



Second Tour ; Percées !


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La bataille bat son plein. Les forces d’Harren le Noir ont été malmenées par les combats d’avant-garde, par le déploiement massif de tireurs ennemis sur la crête d’une colline qui sert de point d’appui à l’armée de Peyredragon. Son principal corps de bataille, constitué des milices communales de l’est du pays, avance droit sur l’Ost du Dragon. Les soldats se font percer de flèches et de carreaux, tandis que la pluie s’achève, que les nuages se lève. Le vent est glacial, mais il fait plus clair. Presque beau, alors qu’il est bientôt midi. Les troupes d’Harren scandent son nom, tandis que des milliers de traits noircissent le ciel. Des hommes tombent par dizaines. Sur la gauche, Bowen Glover et Orys Baratheon, couverts du sang de leurs ennemis, achèvent la mise en déroute de la cavalerie Hoare plus légère ; les cavaliers légers fer-nés sont impitoyablement massacrés par les lourds sergents du Nord et de Lamarck, qui désarçonnent quantité de cavaliers. Erevan Staunton est légèrement blessé dans la poursuite par deux cavaliers fer-nés qu’il abat néanmoins, revanchard, tenant contre lui son bras gauche amoché. Les cavaliers légers d’Harren tentent d’abord de retraiter en bon ordre, mais n’y parviennent guère. Les cavaliers du Noir s’enfuient à bride abattue, tandis que l’armée du Nord se réorganise. Marchant au son des tambours et des fifres, les nordiens avancent pesamment dans la plaine, et font repasser leurs arbalétriers au premier rang. Harren flaire le danger, depuis la colline qui surplombe le champ de bataille, plein centre. Il ordonne aussitôt que sa réserve, constituée de plus de cinq mille soldats fer-nés, bouche le trou sur la gauche, et déploie ses archers en batterie au premier rang. Les cavaliers qui s’enfuient sèment localement la pagaille dans les rangs du Noir, sur lesquels s’abattent des milliers de carreaux d’arbalète. Mais les soldats d’Harren répliquent et les échanges de tirs font des centaines de morts dans les rangs des deux armées, qui se rapprochent sur le flanc gauche. Les fer-nés reforment une ligne, mais les nordiens se positionnent pour une charge prochaine… Jon Stark encourage ses troupes, et les pousse vers l’avant.

Au centre, c’est le choc. Baal Forel harangue l’armée de Peyredragon… Qui au son des cors-dragons, charge ! Les deux armées se rencontrent dans la plaine en contrebas de la colline. Tirant par-dessus les rangs des milliers de fantassins qui s’élancent, des milliers de tireurs de Peyredragon, renforcés par ceux de Lord Glover, font pleuvoir une pluie mortelle et précise sur les levées riveraines dans la plaine. Des centaines d’entre eux sont fauchés en pleine course. Le choc est d’une violence inouïe. Des dizaines d’hommes sont piétinés au sol, lardés de coups d’épée ou transpercés de coups de lance, projetés par-dessus les boucliers alors que les deux lignes s’imbriquent l’une dans l’autre. Les soldats de Peyredragon sont efficacement protégés par l’énorme nombre de tireurs postés sur la ligne de crête derrière eux, tandis qu’ils bénéficient du renfort de l’infanterie lourde de la Reine au centre ; vougiers de la Néra et Piquiers de la Garde Régine, menés par Forel en personne. Des centaines de soldats meurent dans chaque camp et plus encore de blessés rampent, claudiquent ou appellent à l’aide vers les lignes arrières. Sur la droite de la ligne, Yoren Hoare, fils d’Harren, mène la charge des fer-nés. Les pillards se ruent en beuglant des cris sauvages sur les conscrits de Darry, et bientôt le mur de boucliers de ceux-ci est perforé, les hommes isolés et abattus à coups de hache. Toutefois, les pertes sont lourdes chez les fer-nés, mal protégés contre l’averse de flèches et de carreaux depuis la colline. Yoren est blessé à l’épaule par un coup d’épée, mais équarrit son agresseur à coups de hache, avant de massacrer ses camarades. Sur la gauche du bloc central, la ligne d’Harren s’arc-boute sur le flanc gauche… Et n’a le temps que de tirer une unique volée de carreaux sur la cavalerie de Baratheon et de Glover, qui après avoir vaincu l’aile de cavalerie du Noir, se rabat sur le centre. Les rangs d’Harren sont aussitôt fauchés, ses soldats massacrés à coups d’épée ou jetés au sol à coups de lance par les centaines de cavaliers lourds qui perforent les rangs successifs, chaque cavalier fauchant en pleine charge de nombreux fantassins qui, lorsqu’ils ne sont pas abattus, refluent en se tenant tête, épaules et poitrine en sang. Les milices communales sont enfoncées et les cavaliers du Nord et de Peyredragon se reforment pour courir sus à l’ennemi, alors que la réserve d’infanterie lourde d’Harrenhal se positionne pour couvrir la retraite des gueux qui se débandent sur toute la ligne des corps-à-corps, abandonnant armes et boucliers pour s’enfuir plus vite.

Pressé à gauche, enfoncé au centre, Harren compte sur son aile droite pour faire la différence. Il envoie sa chevalerie, la fine fleur du Conflans et reliquat des dix milles cavaliers à son service au début de la guerre, pour combattre Peyredragoniens et Nordiens sur le flanc droit. Sonnant la charge, les glorieux chevaliers des Fely, Orquebois, Brune, Lothston et Hardy lancent une immense clameur « Harren ! » et se ruent sur leurs homologues de l’Empire. La mêlée est terrifiante. La cavalerie fer-née lâche une volée de javelots, de flèches et se replie après avoir désorganisé l’aile de cavalerie ennemie. C’est alors que les riverains perforent les rangs de Peyredragon, abattant de nombreux chevaliers de la Néra ; percés au bout de leurs lances de cavalerie et jetés à bas leurs montures. Les sergents nordiens  contre-attaquent mais sont sévèrement malmenés à leur tour et de nombreux soldats voient leurs montures mutilées ou abattues. Au sol, les cavaliers sont vite passés au fil de l’épée par ces terrifiants chevaliers, portant le brassard noir par-dessus l’armure de plates en l’honneur de leur Roi. Les chevaliers profitent des charges de leur quatre rangs successifs pour évader sur les côtés, se reformer et charger. Jamais les nordiens ne leur reprendront l’initiative et les Peyredragoniens, épuisés et culbutés, désorganisés, commencent à tourner bride pour s’enfuir. Lord Glover avait prévu une réserve en cas de percée ennemie, mais la fuite des cavaliers les désorganise. Sur ce côté-là, les forces du Noir ont l’ascendant et vont vouloir pousser en avant.

Le rayon de soleil illumine la plaine. Met en évidence les flaques d’eau de la pluie du matin et du sang de ces dernières heures. Des milliers de corps tapissent déjà la plaine.

Mais les tambours tonnent, au sud. Les trompes sonnent le rassemblement. Des vivats et des cris par milliers se font entendre. La brume se dissipe totalement, et deux divisions nordiennes ainsi que la première Cohorte Impériale font irruption sur le champ de bataille. Plein centre du dispositif, Conrad Omble qui pousse ses hommes vers l’avant. La ligne est mince, étirée, mais ces troupes sont hautement compétentes. Division de Winterfell, l’unité commandée par Torrhen et Conrad depuis plus de vingt ans, avec un encadrement excellent et une solide expérience et cohésion. Sur la gauche, la réserve de Torvald Rhamp, et à droite, les unités impériales constituées de volontaires parmi les armées des différents royaumes ; soldats aguerris mais qui se battent pour la première fois avec ces nouvelles tactiques et formation. Premier rang de lanciers en armures, piques à mi-hauteur. Second rang d’arbalétriers. Les carreaux volent et fauchent des dizaines d’archers riverains et de soldats fer-nés qui tenaient la colline en prévision de l’arrivée de l’armée impériale sur ses arrières. Les archers longs répliquent, mais la confusion qui régnait dans cette zone de déploiement avec des unités s’entrecroisant, peine à donner aux tireurs la pleine efficacité de leur déploiement. Les divisions nordiennes entonnent de vieux hymnes guerriers du Nord en marchant au pas cadencé, faisant trembler la terre sous leurs bottes. Ces rangs de loups sont précédés de centaines de tireurs déployés en tirailleurs, qui accusent peu de pertes aux tirs ennemis car dispersés… Mais qui ciblent les rangs serrés de levées du Conflans qui leur barrent la route. Les tireurs dispersés encaissent peu de pertes, et pendant que l’armée impériale poursuit son déploiement et que les troupes du Noir verrouille la route, une colonne de cavaliers chevauchent vers la droite à bride abattue. Des centaines de chevau-légers, encadrant la terrible Garde Demalion, aux cavaliers et destriers tout couverts d’acier, flanquent l’armée d’Harren et protègent la bannière Braenaryon, talonnant une haute silhouette à cimier de loup et de dragon. Tout le monde ne peut pas voir cette arrivée; Le Roi du Nord l'ignore, comme Baratheon et Glover et Forel. Mais Leyk Snow, aide de camp du Nord, se trouve au sommet de la colline du Nord et alors que l'armée nordienne tente de contenir la percée ennemie, le jeune garçon est témoin de l'arrivée de l'Empereur, au loin. Harren est maintenant encerclé pour de bon et il n’a plus le choix ; il doit forcer la décision, ou risquer la destruction de son armée attaquée de toutes parts.

Pertes du flanc gauche – Combat sur la Route de Vivesaigues
- Les Forces Hoare ont perdu 1020 hommes dont 250 cavaliers lourds (riverains) et 270 cavaliers légers (fer-nés), 200 fantassins lourds fer-nés et 100 fantassins moyens fer-nés, 100 archers longs, 100 archers.
Les cavaliers passent « déroute » suite aux pertes supérieures qu’ils ont subies. L’infanterie tient bon grâce au couvert. Toutefois, le passage des cavaliers désorganise une partie de la ligne d’infanterie.
- Les Forces impériales ont perdu 630 hommes nordiens dont 300 arbalétriers, 160 hallebardiers, 80 lanciers du Nord, 90 cavaliers lourds du Nord
Le moral tient bon.

Pertes du centre – Combat sur la Route de Vivesaigues
- Les Forces Hoare ont perdu 4150 hommes dont 150 archers riverains, 1000 arbalétriers riverains, 600 fantassins moyens fer-nés, 1190 lanciers riverains, 1210 fantassins moyens riverains.
L’infanterie riveraine, levées et tireurs, passent en déroute sur le centre, en dehors des soldats de métier en réserve ; archers longs et hallebardiers ! Les fer-nés restent aussi au contact des Peyredragoniens.
- Les Forces impériales ont perdu 2270 hommes dont 110 cavaliers lourds du nord, 140 cavaliers lourds de Peyredragon, 180 chevaliers du Nord, 60 cavaliers légers de Peyredragon, 50 chevaliers de Peyredragon, 440 fantassins moyens du nord, 520 lanciers de Peyredragon, 400 fantassins moyens de Peyredragon, 90 hallebardiers de Peyredragon, 100 lanciers du nord, 100 archers du nord, 80 piquiers de Peyredragon.
Le moral tient bon.

Pertes du flanc droit – Combat sur la Route de Vivesaigues
- Les Forces Hoare ont perdu 460 hommes dont 340 chevaliers, 120 cavaliers légers fer-nés.
Le moral tient bon et les chevaliers prennent l’ascendant sur l’ennemi avec leur bonus de moral.
- Les Forces impériales ont perdu 740 hommes dont 260 cavaliers lourds du Nord, 180 chevaliers de Peyredragon, 200 cavaliers lourds de peyredragon, 100 cavaliers légers de Peyredragon.
Le moral passe « déroute » pour la cavalerie coalisée, surclassée en qualité comme en nombre, pas pour l’infanterie. En revanche, celle-ci, traversée, passe « ébranlée ».

Pertes du flanc gauche  – Combat sur la Route de Noblecoeur
- Les Forces Hoare ont perdu 100 fantassins lourds fer-nés.
Le moral tient.
- Les Forces impériales ont perdu 50 arbalétriers du Nord.
Le moral tient.

Pertes du centre   – Combat sur la Route de Noblecoeur
- Les Forces Hoare ont perdu 400 riverains, dont 200 lanciers et 200 fantassins moyens.
Le moral tient.
- Les Forces impériales ont perdu 250 hommes dont 50 cavaliers lourds, 100 arbalétriers et 100 archers du Nord.  
Le moral tient.

Pertes du flanc droit  – Combat sur la Route de Noblecoeur
- Les Forces Hoare ont perdu 400 hommes dont 300 fantassins lourds fer-nés et 100 archers longs riverains.
Entre leur désorganisation et les tirs impériaux, la troupe sur la colline passe « ébranlée ».
- Les Forces impériales ont perdu 120 hommes dont 80 lanciers et 40 arbalétriers de l’Empire.
Le moral tient.

Pertes totales
- Les Forces Hoare ont perdu 8170 hommes dont 340 chevaliers riverains, 600 cavaliers lourds riverains, 880 cavaliers légers fer-nés, 1690 lanciers riverains, 1710 fantassins moyens riverains et 1200 arbalétriers riverains, 600 fantassins lourds fer-nés, 200 archers longs riverains, 250 archers riverains, 700 fantassins moyens fer-nés.
- Les Forces impériales ont perdu 5 040 hommes dont 1270 cavaliers lourds (870 du Nord, 400 de Peyredragon), 470 chevaliers (210 du Nord, 260 de Peyredragon), 200 cavaliers légers (de Peyredragon), 720 lanciers (Peyredragon), 600 fantassins moyens (Peyredragon), 130 hallebardiers (Peyredragon) et 100 piquiers (Peyredragon), 80 lanciers impériaux, 40 arbalétriers impériaux, 450 arbalétriers (nord), 200 archers (nord), 160 hallebardiers (nord), 180 lanciers (nord), 440 fantassins moyens (nord)


Troisième Tour ; Attaques et contre-attaques !


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La mêlée est terrible. Sur l’aile gauche d’Harren, l’armée du Roi du Nord mène l’attaque tambour battant, sous le couvert des tireurs sur les flancs qui arrosent l’ennemi de tirs de saturation. Les tireurs d’Harren répliquent, faisant un temps grand carnage parmi ces rangs serrés et profonds des nordiens ; malgré l’inefficacité du tir à l’aveugle, la cible est si dense, si resserrée, qu’il est bien plus aisé de toucher quelque chose. Les pertes n’arrêtent pas les nordiens. Arrivés à vingt pas, la ligne nordienne hurle ses cris de guerre, de loups et le nom des Stark. Le choc est violent. Les nordiens occasionnent de lourdes pertes aux fer-nés, éventrant les hauberts de mailles à coups de hallebardes, repoussant les rangs ennemis à coups de piques. Les pertes sont terribles. Mais les fer-nés sont des combattants individuels de renom. Brisant les hampes nordiennes ou les esquivant, nombre de soldats d’Harren se jettent en hurlant sur les lignes ennemies et en fauchent nombre de soldats à coups de hache. Les pertes sont lourdes dans les deux camps, mais là où les rangs serrés des nordiens étaient un désavantage au tir, le poids de tous leurs rangs permet à la troupe de pousser en avant. Les fer-nés paniquent…

Mais Harren en personne arrive à la tête de sa Garde Personnelle, des chevaliers vétérans de dizaines de bataille, combattant à pied, protégés des meilleurs harnois de notre temps. La bannière du Sautoir ravive le courage des fer-nés, qui scandent le nom d’Harren, resserrent leurs rangs. Des guerriers abandonnent toute protection et se jettent, ivres de rage et de haine, sur les rangs nordiens. La cavalerie de Harren se rallie aussi, et reforme ses rangs en soutien des fer-nés. Le combat sera rude de ce côté.

Au centre, Harren fait preuve encore une fois de sa supériorité tactique sur ses jeunes adversaires. Ceux-ci se jettent dans le trou béant laissé par les soldats du Noir, jetant armes et casques pour s’enfuir… Mais aussitôt, les trompes de guerre fer-nées déploient les troupes de Yoren Hoare, Prince d’Harrenhal, et la réserve d’Harren, une énorme phalange de vougiers, avance avec leurs armes d’hast en mains. La cavalerie nordienne et peyredragonienne charge encore. Et encore. Des centaines de riverains et de mercenaires sont fauchés. Mais les cavaliers accusent de lourdes pertes. Erevan Staunton est blessé à la jambe par un coup de hallebarde, qui écrase son armure. Bowen Glover, isolé par les féroces coups de hallebardes ennemies, est dégagé de justesse par une nouvelle charge de ses cavaliers. Le jeune homme est blessé légèrement, mais sonné par les coups, incapable de faire autre chose que de parer les multiples agressions contre lui. Des fantassins nordiens chargeant dans l’intervalle avec l’infanterie de la Néra, subissent eux aussi de lourdes pertes. Orys Baratheon, guerrier de renom, a beaucoup perdu depuis sa blessure au bras, à Buron. Il est incapable de se dégager. Son cheval est presque coupé en deux à coups de hallebardes. Jeté au sol, l’homme se protège au poignard. L’ennemi s’agglutine autour de lui.

Quand une ombre gigantesque tombe du ciel et écrase plusieurs soldats du Noir. Rugissement terrible, qui disperse les chevaux paniqués alentours et isole le prince. Hébétés, les soldats d’Harren sont dispersés à coups d’ergots, d’une queue à pointes d’os, de griffes et de crocs. Deux hallebardiers sont déchiquetés d’un coup de dents. Mais les hommes d’Harren ont aperçu la bannière de leur Maître. La bête est au sol, et protège le Prince. Des hallebardes s’écrasent sur elle. Ripent sur ses chairs solides comme le roc. Entaillent ses cuisses. Sa patte droite. Furieux, le dragon transforme en torches humaines une dizaine de soldats, en faisant fuir cent de plus. D’autres attaquent encore. Une hallebarde se fiche sur le côté de sa gueule. Un coup de pattes brise trois hampes. Lord Manderly et Bolton profitent de l’occasion, et rompent le front ennemi. Des centaines de soldats de Peyredragon et de fer-nés du Prince Yoren se sont massacrés mutuellement au pied de la colline, mais Baal Forel blesse le Prince, évacué par ses hommes, qui chancellent. Cette nouvelle, le dragon, et la charge des chevaliers nordiens entraîne la fuite de justesse des troupes d’Harren au centre, tandis qu’on aperçoit la bannière impériale au loin.

Malgré cette rupture, l’élite de l’armée du Noir sur le flanc droit, charge et charge encore.  Adriel Bracken enfonce rapidement les rangs des renforts nordiens, fauchant des centaines de tireurs qui leur tirent dessus à bout portant. Les hallebardiers nordiens sont plus solides. Les cavaliers chargent plusieurs fois. Lord Brune est abattu d’un coup de fer de hache en plein visage, des dizaines de ses cavaliers sont étrillés, mais une nouvelle charge de Lord Fengué parvient à entamer les rangs nordiens. Des centaines d’hommes d’armes et de tireurs refluent dans le plus grand désordre ; ne reste plus qu’un carré de hallebardiers pour tenir le flanc alors que le reste des divisions du Nord et de Peyredragon s’enfuient. Mais la cavalerie coalisée, à l’instar de celle d’Harren, se rallie à son tour, et reforme ses rangs en vue de rejoindre à nouveau la bataille.

Au sud, les impériaux chargent. L’arrière-garde d’Harren y parvient aussi. Les échanges de tirs se font à bout portant chez les nordiens, dont les tirailleurs évacuent le champ de mort à mesure que l’ennemi progresse. Quelques tirs épars des collines, à distance, fauchent quelques dizaines de tireurs nordiens. Vint le moment du choc. Sur la gauche, la division de réserve de Thorvald Rhamp tient le choc sur toute la ligne, et le combat est très violent avec les fer-nés. Nordiens et insulaires s’étrillent mutuellement sur la ligne de bataille, et Rhamp charge sur le côté avec sa cavalerie. Les fer-nés encaissent de lourdes pertes, mal protégés, et les lances des cavaliers nordiens en transpercent un grand nombre, mais chaque cavalier se retrouvant isolé se retrouve immanquablement équarrit à même le sol à coup de haches.

Sur le centre de l’arrière-garde, des milliers d’hommes d’armes d’Harren chargent, épées et lances en avant. Ils sont cueillis par les nordiens, qui contre-chargent. Les deux lignes se percutent violemment. Conrad Omble taille de gauche et de droite, s’ouvrant un sillon sanglant avec ses hallebardiers qui perforent les rangs ennemis. Les vétérans du Nord empalent nombre de soldats ennemis sur leurs pointes de hallebarde, et en percutent des dizaines d’autres, les hachant à mesure de leur avancée. L’infanterie féodale d’Harren ploie sur les deux côtés, face aux hallebardiers de Omble et aux cavaliers lourds et chevaliers de Tallhart. La piétaille meurt en masse sur toute la ligne. Ici comme sur la gauche, les soldats d’Harren, étrillés, resserrent leurs rangs. Mais les nordiens progressent. Scandant chacun de leurs pas d’anciens hymnes guerriers de Winterfell, jetant au sol des dizaines d’ennemis pour les achever sans pitié.

C’est sur la droite que tout se joue. Habile à la manœuvre initiale, la cavalerie Braenaryon profite que son infanterie mixte, lanciers et hallebardiers, occupe l’ennemi. Se rapprochant presque à bout portant, les lanciers forment un mur d’acier tandis que les arbalétriers lâchent volée après volée sur les fer-nés et les archers riverains. Ceux-ci répliquent, mais désorganisés par les premiers tirs et le désordre de la troupe qui peine à s’interpénétrer pour former un tout cohérent, ils sont peu efficaces. La cavalerie Braenaryon ne cherche pas plus loin. Et percute violemment les défenseurs de la colline. Plus d’un millier de cavaliers charge d’un bloc, Garde Impériale en avant, dont les lourdes armures et les caparaçons d’acier sont presque impénétrables pour les pillards mal formés en avant. Le carnage est terrible. Des centaines de fer-nés sont fauchés. Et pris à nouveau sous le feu d’une nouvelle attaque, l’infanterie lourde impériale chargeant en bloc. C’en est trop pour les fer-nés, déjà ébranlés. Ils s’enfuient, entraînant les archers à leur suite. Les cavaliers Braenaryon, hurlant le nom de l’Empereur et de l’Impératrice, fauchent des centaines de fuyards. Les troupes du Noir ici sont vaincues, dévoilant le flanc de l’arrière-garde… Ou le dos des troupes principales ! La bannière du Loup et du Dragon, fonce vers le centre du champ de bataille, entraînant à sa suite des centaines de cavaliers.

Pertes du flanc gauche – Combat sur la Route de Vivesaigues
- Les Forces Hoare ont perdu 2070 hommes dont 300 fantassins moyens fer-nés, 1640 fantassins lourds fer-nés, 130 archers longs riverains
Les cavaliers passent en ordre après un ralliement parfait ! Ils se reforment sur les lignes arrières. L’infanterie tient bon grâce au couvert malgré les pertes supérieures, Harren permettant par son arrivée de garder de justesse la cohésion de ses troupes.
- Les Forces impériales ont perdu 1850 hommes dont 100 archers, 20 arbalétriers, 1530 hallebardiers, 100 lanciers, 100 fantassins moyens
Le moral tient bon.

Pertes du centre – Combat sur la Route de Vivesaigues
- Les Forces Hoare ont perdu 3080 hommes dont 400 fantassins moyens riverains et 400 lanciers rattrapés dans leur fuite, 1200 hallebardiers, 520 fantassins moyens fer-nés, 360 fantassins lourds fer-nés, 100 archers, 100 archers longs. Soit 2280 pertes hors déroute.
L’infanterie riveraine, levées et tireurs, passe « ébranlée » à cause de son niveau de pertes et du dragon, mais pas encore déroute car l’ennemi n’est plus très nombreux non plus, et Harren n’est pas loin.
- Les Forces impériales ont perdu 1650 hommes dont 200 cavaliers lourds du Nord, 120 cavaliers lourds de Peyredragon, 140 chevaliers du Nord, 300 fantassins moyens du Nord, 170 hallebardiers de Peyredragon, 100 piquiers de peyredragons, 100 fantassins moyens et 100 lanciers de Peyredragon, 160 hallebardiers du Nord, 200 archers du Nord, 60 archers de Peyredragon
Le moral tient bon pour l’infanterie, mais la cavalerie passe « ébranlée » à cause de la fatigue.

Pertes du flanc droit – Combat sur la Route de Vivesaigues
- Les Forces Hoare ont perdu 420 cavaliers dont 200 cavaliers légers, 220 chevaliers riverains
Le moral tient bon et les chevaliers prennent l’ascendant sur l’ennemi avec leur bonus de moral, et continuent leur percée !
- Les Forces impériales ont perdu 1400 hommes dont 180 lanciers du Nord, 480 hallebardiers et 280 fantassins moyens du Nord, 600 arbalétriers du Nord, 60 arbalétriers de Peyredragon.
La cavalerie, comme celle d’Harren plus loin, se rallie et se reforme plus loin ! En revanche, l’infanterie moyenne et les tireurs au contact passent tous d’ébranlés à « déroute » et l’infanterie lourde nordienne passe « ébranlée » ; elle tient tout juste grâce à son propre bonus de moral !

Pertes du flanc gauche  – Combat sur la Route de Noblecoeur
- Les Forces Hoare ont perdu 1040 hommes dont 440 fantassins lourds et 600 fantassins moyens, tous fer-nés
Le moral passe « ébranlé », car peu de survivants et cavalerie ennemie !
- Les Forces impériales ont perdu 860 hommes 90 archers nordiens, 310 fantassins moyens, 310 lanciers, 100 cavaliers lourds,  50 chevaliers, tous du nord.
Le moral passe  « ébranlé » du fait des pertes et du fait qu’il s’agisse d’une division de réserve.

Pertes du centre   – Combat sur la Route de Noblecoeur
- Les Forces Hoare ont perdu 1960 hommes dont 1720 fantassins moyens et 240 lanciers, tous riverains
Le moral passe « ébranlé » pour la totalité des levées survivantes, du fait des pertes subies et de la menace sur le flanc.
- Les Forces impériales ont perdu 1030 hommes dont 480 hallebardiers, 200 fantassins moyens, 200 lanciers, 50 arbalétriers nordiens, 50 cavaliers lourds, 50 chevaliers.
Le moral tient.

Pertes du flanc droit  – Combat sur la Route de Noblecoeur
- Les Forces Hoare ont perdu 2600 hommes dont 1400 fantassins lourds fer-nés, 200 archers longs riverains, 1000 archers.
Entre leur désorganisation et les tirs impériaux, la troupe sur la colline qui était ébranlée passe « Déroute » !
- Les Forces impériales ont perdu  520 hommes dont 20 gardes Demalion, 150 cavaliers lourds, 150 hallebardiers, 100 lanciers et 100 arbalétriers impériaux
Le moral tient.

Pertes totales
- Les Forces Hoare ont perdu 19 340 hommes dont 560 chevaliers riverains, 600 cavaliers lourds riverains, 1080 cavaliers légers fer-nés, 2330 lanciers riverains, 3830 fantassins moyens riverains et 1200 arbalétriers riverains, 4440 fantassins lourds fer-nés, 630 archers longs riverains, 1250 archers riverains, 2120 fantassins moyens fer-nés, 100 archers riverains, 1200 hallebardiers riverains.
- Les Forces impériales ont perdu 12 630 hommes dont 1740 cavaliers lourds (1220 du Nord, 520 de Peyredragon), 710 chevaliers (450 du Nord, 260 de Peyredragon), 200 cavaliers légers (de Peyredragon), 60 archers de Peyredragon, 60 arbalétriers de Peyredragon, 820 lanciers (Peyredragon), 700 fantassins moyens (Peyredragon), 300 hallebardiers (Peyredragon) et 200 piquiers (Peyredragon), 20 Gardes Demalion, 150 cavaliers lourds impérieux, 150 hallebardiers impériaux, 180 lanciers impériaux, 140 arbalétriers impériaux, 1570 arbalétriers (nord), 590 archers (nord), 2730 hallebardiers (nord), 970 lanciers (nord), 1340 fantassins moyens (nord).


Le Cyvosse
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MessageSujet: Re: Tour 5 – La Bataille d'Eysines - Année 1 - Mois 03 - Semaine 3   Tour 5 – La Bataille d'Eysines - Année 1 - Mois 03 - Semaine 3 EmptyDim 24 Fév - 11:12

La Bataille d'Eysines
Conflans



Quatrième Tour ; la Faucheuse cogne au hasard !


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Au sud, le sort de la bataille est vite plié. Les impériaux, débordant les troupes Hoare par le flanc droit, profitent à plein de leur supériorité numérique, tactique et matérielle. La ligne de front voit déjà s’écharper des hommes d’armes des deux camps par centaines, avec un avantage du bloc de hallebardiers menés par Conrad Omble, Maréchal d’Empire. Les nordiens perforent et massacrent les rangs ennemis. Lord Tallhart retraite habilement avec sa cavalerie engluée au corps à corps, tourne bride rapidement… Pour être aussitôt remplacé par la cohorte impériale, qui prend sa place. Dernière salve d’arbalète, et les lanciers impériaux percutent violemment les rangs riverains. Pis, le bloc de hallebardiers Braenaryon se rabat sur le flanc et l’arrière des lanciers et hommes d’armes de Pierremoutiers ou d’Atranta. La bataille est perdue pour ces hommes, dispersés à coups de hallebardes, incapables d’arrêter le bloc d’acier qui les met en route. Sur le flanc gauche, Lord Rhamp parvient à tenir sa ligne avec sa division de réserve. L’ennemi manquant de cavalerie et de soutien, il est mis en fuite, mais les nordiens exténués sont incapables de poursuivre.

Pendant ce temps, l’Empereur et la cavalerie avancent au galop vers le centre ennemi qui lentement, se désagrège. Harren le Noir a sauvé une première fois la situation en envoyant sa réserve au centre, puis en intervenant personnellement lorsque sa ligne manqua de flancher la seconde fois. Sa cavalerie ralliée, Harren l’envoie intercepter la cavalerie impériale, qui sous couvert de tirs de soutien nordiens, assaille la colline. Chevau-légers impériaux, cavaliers fer-nés et riverains, archers des milices, la mort fauche partout et les impériaux, nombreux et victorieux de leur premier combat, percutent avec efficacité l’ennemi, faisant fuir les miliciens et prenant le dessus sur une cavalerie certes plus nombreuse, mais aussi plus légère. La colline est le théâtre d’un combat désordonné où les cavaliers impériaux pourchassent les soldats ennemis et les embrochent à coups de lances. Très vite, la discipline n’existe plus. Dorian Whent, commandant la cavalerie impériale, est touché d’une flèche en plein cœur, qui lui transperce la cuirasse. Le commandant de l’escadron d’avant-garde abattu, il y a un moment de flottement propice aux cavaliers légers fer-nés, qui s’enfuient sans attendre les archers, qui prennent leurs jambes à leur cou à leur tour. Harren a sacrifié une arrière-garde rapprochée en misant tout sur son attaque du centre et du flanc droit….

Mais les nordiens sont trop nombreux, sur la gauche. Poussés par leur Roi, le Jeune Loup, les hommes du Nord jouissent d’un équipement plus lourd que les fer-nés ; les rangs serrés de leurs hallebardiers permettent d’accroître leur efficacité et poussés par quantité de rangs en réserve, beaucoup de fer-nés sont renversés et achevés dans les champs et les bois de cette zone du champ de bataille. La supériorité numérique des nordiens, très nette sur ce côté, joue en leur faveur. Malgré cela, les fer-nés résistent et étrillent nombre de soldats ennemis. Tous les hommes qui s’éloignent un rien de leur formation sont impitoyablement fauchés à coups de hache, et des berserkers insulaires se jettent sur l’ennemi, hurlant leurs cris de guerre en l’honneur du Dieu Noyé. Les nordiens sont un temps contenus. Pendant ce temps, flèches et carreaux fauchent les rangs arrière des deux groupes de soldats. Harren voit l’opportunité se dessiner, alors que le dragon est blessé plein centre, et que la cavalerie de Peyredragon et du Nord connaît un temps faible, reformant leurs rangs. Sa bannière s’agite. Il charge. Galvanisés, les centaines d’hommes qui le suivent fauchent des centaines de nordiens sur leur passage. Voyant le carnage, le Roi du Nord fait intervenir sa réserve. Des chevaliers de Blancport et de Fort-Terreur chargent lances couchées, et percent la mêlée. Presque au même moment, Bowen Glover parvient à rallier son entourage. Pourtant, le Prince de Peyredragon n’est pas dégagé, n’est pas tiré d’affaire. Il essaie de grimper sur le dos de Meraxès, la terrifiante dragonne qui continue de brûler gravement les soldats qui l’assaillent. Une ruade après une volée de flèches reçue en plein dans les écailles fait tomber lourdement le Prince, qui n’est pas plus blessé, mais assommé. Terrifiante, Meraxès fait voler dix hommes d’un coup de fouet de sa queue dardée d’épines osseuses, en engloutit deux autres. Harren perce dans leur direction. Ses hommes, vétérans de dizaines de batailles, passent sur le corps de dizaines de soldats nordiens et de cavaliers de tous les royaumes. C’est la première fois de la bataille qu’une troupe d’infanterie contre-attaque avec succès de la cavalerie lourde. Les hommes d’Harren, en armure lourde, s’en prennent au dragon. Une contre-charge des cavaliers de Claquepince dégagent le reptile, qui lâche un terrifiant hurlement. Harren abat en personne Lord Vanbois, percé dans l’abdomen par l’épée du Roi des Rois. Son fils hurle de rage et de haine. Le Noir, malgré son âge, est un tueur expérimenté. Il envoie le fils rejoindre le père en coinçant l’arme de Vanbois dans son bouclier, le fait chuter, et l’achève d’un coup en plein visage. Harren progresse encore vers Baratheon, toujours inconscient. Deux soldats de sa garde sont incinérés à côté de lui. Mais il progresse. Des dizaines d’hommes sont à sa suite. Yoen Aenarion est abattu par Ser Royle, un Garde d’Harren, qui repousse les cavaliers de Peyredragon Erevan Staunton, blessé, reflue sur l’arrière avec nombre de cavaliers blessés et épuisés. Le dragon encaisse de nouveaux coups d’épée, mais les soldats qui cherchent à l’abattre finissent le plus souvent effroyablement mutilés. Mais la bête fatigue. Elle tue peu d’ennemis, mais défend férocement le Prince. L’ennemi se rassemble pour la curée.

Le cor sonne. Par trois fois rapprochées. Les hommes se retournent vers le sud. Profitant de l’écran de ses chevaux-légers, l’Empereur arrive avec plus de 250 Gardes Demalion, véritable mur d’acier. La majorité d’entre eux a déjà rompu la lance lourde lors du premier choc au sud, sur la colline. Mais tous ont dégainé l’épée. Ils percutent dans le dos les troupes d’Harren, à la jonction entre son flanc gauche et le centre. Des dizaines d’hommes sont abattus dans le dos, pressés et renversés par la charge. Harren étouffe un cri de rage. Et se retourne pour faire face à son ennemi. Les bannières des deux ennemis leur servent d’indicateurs. Torrhen renverse plusieurs fantassins, prestement abattus par ses gardes. Les deux hommes se cherchent. Le dragon est sauvé, comme le Prince. Le Noir tente de parer le coup d’épée valyrienne de l’Empereur, mais l’acier impérial rompt sa propre épée, et fend son casque. Le crâne ensanglanté, Harren tombe. L’Empereur démonte et marche vers Harren, dont les derniers gardes tentent une dernière charge pour dégager le Roi. Trop tard. La mêlée confuse fauche les combattants comme les blés, alors que la neige commence à tomber doucement sur le champ de bataille. Le sol n’est pas gelé, tant il est imbibé du sang des milliers de blessés et d’agonisants. Harren bloque le coup fatal de l’Empereur, et avec son tronçon d’épée, arrache le bouclier du bras de son ennemi en faisant craquer la lanière. Le vieux fer-né est certes âgé, mais combien de batailles et d’escarmouches a-t-il connu ? Et il vise la fente du Sallet de l’Empereur. Celui-ci pare inextremis, poing gauche fermé. La laque racle les mailles du poing ganté de Torrhen, mais les anneaux brisés mordent ses chairs, et l'Empereur manque d’éventrer Harren au retour. Le fer-né esquive à nouveau. Et plante un coutelas dans l’interstice entre les plaques d’acier sur la jambe gauche de l’Empereur. Le sang ruisselle. L’Empereur serre les dents. Il brise le nez de son opposant d’un coup de gantelet. Harren s’effondre, à moitié aveuglé par le sang de sa blessure au front et celle au nez. Il se rue sur le nordien, en poussant un cri de guerre. Torrhen esquive par le côté, et fauche Harren d’un coup d’épée derrière les deux jambes. Harren est au sol. Et l’Empereur achève son règne en enfonçant sa lame, pointe vers le bas, au travers de la clavicule d’Harren, poussant jusqu’au cœur. Les Demalion rugissent et lèvent leurs armes. La bannière de Harren tombe au sol, pour ne plus jamais se lever. Et l’Empereur se laisse chuter aux côtés de sa némésis abattue.

La rumeur se répand. Baal Forel pousse ses troupes en avant. Il perce en direction du Prince Joren. Les nordiens et peyredragoniens, rassénérés par les cris de loups sur leur flanc, se jettent sur l’ennemi avec une ardeur renouvelée. Déjà hésitants et avec des rangs arrières qui se débandaient, il n’en faut pas plus pour que les forces d’Harren, constituées pour beaucoup de fer-nés et de mercenaires, ne quittent le champ de bataille. Le Prince Yoren insulte copieusement les rêitres qui l’abandonnent sur le flanc et pousse ses hommes en avant malgré ses blessures. Il prend un coup de pique de Peyredragon dans l’épaule. Et alors que ses hommes allaient se faire submerger par l’implacable avance ennemie, des cavaliers légers fer-nés venus du flanc arrivent à dégager le Prince, le prennent à dos de cheval, et s’enfuient avec lui et les centaines d’hommes qui se débandent vers l’est. Chaque mètre de terrain gagné par les impériaux coûte cher. L’ennemi commence à se rendre par dizaines, mais la bataille n’en est pas finie pour autant. Leyk Snow et quantité de nordiens sont touchés par les derniers tirs en batterie des archers longs riverains. Le jeune garçon aura l’avant-bras proprement transpercé d’une flèche.

Le flanc droit voit les troupes riveraines tenter le tout pour le tout. Aux cris de Harren ! Harrenhal ! Le Conflans ! Les chevaliers d’Harren chargent partout. Ils fauchent des centaines de nordiens et de peyredragoniens, qui continuent de lâcher des salves de carreaux et de flèches à bout portant. Disciplinés, les hallebardiers nordiens se font étriller mais forment des cercles défensifs, hallebardes pointées dans toutes les directions. Deux blocs sont ainsi enfoncés, mais les chevaliers dont les montures hésitent sont prestement démontés et abattus par les armes d’hast. La cavalerie impériale se reprend. Elle contre-charge. Endure de lourdes pertes, mais parvient à dominer le léger écran envoyé contre elle. Une petite partie des cavaliers de Peyredragon, galvanisés par le survol du dragon un peu plus tôt dans l’après-midi, chargent vers la colline. L’Empire est vaincu, sur ce côté. Mais en sacrifiant des troupes, il épuise l’ennemi qui n’a plus de réserves pour provoquer la double démoralisation. Lord Fengué est abattu par une salve de carreaux. Ser Bracken est fait prisonnier, avec Lord Brune.

La tenue du flanc droit par les survivants de la chevalerie riveraine, en ordre par rapport à une cavalerie impériale ici surclassée, permet d’empêcher la poursuite ennemie le soir durant, et de prendre de la distance alors que le soleil se couche sur le royaume d’Harrenhal.

La nuit tombe, en même temps que la neige. Partout, les combattants épuisés se laissent tomber de fatigue, et dressent le camp dans le village central. Harren a été vaincu. Son armée mise en déroute. L’Empire, qui avait manqué de tout perdre à Buron, venait de l’emporter. L’ironie du sort voulut que la nouvelle de la perte de la capitale impériale arriva le lendemain de la bataille, dans un camp encore euphorique.

Pertes du flanc gauche – Combat sur la Route de Vivesaigues
- Les Forces Hoare ont perdu 1580 hommes dont 1200  fantassins lourds (fer-nés), 280 fantassins moyens (fer-nés), 100 archers longs (riverains).
La troupe part en déroute sitôt que la nouvelle de la mort de Harren se répand.
- Les Forces impériales ont perdu 1090 hommes dont 390 lanciers (Nord), 80 archers (Nord), 600 hallebardiers (Nord), 20 Gardes Demalion (Empire)
Le moral tient bon.

Pertes du centre – Combat sur la Route de Vivesaigues
- Les Forces Hoare ont perdu 1980 hommes dont 580 fantassins lourds (fer-nés), 100 fantassins lourds (riverains), 530 hallebardiers, 310 fantassins moyens (fer-nés), 460 archers longs (riverains)
L’infanterie riveraine, levées et tireurs, passe « ébranlée » à cause de son niveau de pertes et du dragon, mais pas encore déroute car l’ennemi n’est plus très nombreux non plus, et Harren n’est pas loin.
- Les Forces impériales ont perdu 830 hommes dont 200 arbalétriers (Nord), 30 chevaliers (Nord), 40 Gardes Demalion (Empire), 20 chevaliers (Peyredragon), 30 cavaliers lourds (Peyredragon), 50 cavaliers lourds (Nord), 40 chevaliers (Nord), 120 lanciers (Nord), 80 fantassins moyens (Peyredragon), 140 hallebardiers (Nord), 40 piquiers (Peyredragon), 40 hallebardiers (Peyredragon)
Le moral tient bon pour tous, infanterie comme cavalerie, mais ils sont incapables de poursuivre.

Pertes du flanc droit – Combat sur la Route de Vivesaigues
- Les Forces Hoare ont perdu 600 chevaliers (riverains)
Les chevaliers sont peu nombreux et assaillis de plusieurs directions, et leur flanc gauche s’enfuient. Ils passent « ébranlés » et se retirent du combat, en sécurité.
- Les Forces impériales ont perdu 870 hommes, dont 50 chevaliers (nordiens), 200 arbalétriers (Peyredragon), 100 archers (Peyredragon), 300 lanciers (Nord), 120 archers (Nord), 200 hallebardiers (Nord)
L’infanterie nordienne tient bon. Les tireurs passent « déroute » en cascade.

Pertes du flanc gauche  – Combat sur la Route de Noblecoeur
- Les Forces Hoare ont perdu 300 hommes dont 100 fantassins moyens (fer-nés), 200 fantassins lourds (fer-nés)
Le moral passe d’ébranlé à « déroute », talonnés par de la cavalerie !
- Les Forces impériales ont perdu 240 hommes dont 20 cavaliers lourds (Nord), 100 fantassins moyens (Nord), 60 lanciers (Nord), 60 archers (Nord)
Le moral passe  « ébranlé » du fait des pertes et du fait qu’il s’agisse d’une division de réserve.

Pertes du centre   – Combat sur la Route de Noblecoeur
- Les Forces Hoare ont perdu 2300 hommes dont 1940 fantassins moyens (riverains), 360 lanciers (riverains)
Le moral passe « ébranlé » pour la totalité des levées survivantes, du fait des pertes subies et de la menace sur le flanc.
- Les Forces impériales ont perdu 290 hommes dont 90 hallebardiers (Nord), 50 lanciers (Nord), 50 fantassins moyens (Nord), 80 lanciers (Empire), 20 hallebardiers (Empire)
Le moral tient.

Pertes de la colline au centre  – Combat sur la Route de La Glandée
- Les Forces Hoare ont perdu 560 hommes dont 400 archers (fer-nés), 100 cavaliers légers (fer-nés), 60 cavaliers lourds (riverains)
La troupe Hoare passe « déroute » en constatant la déroute du reste de l’armée sur ce flanc, pressés avec de lourdes pertes par la cavalerie impériale, victorieuse.
- Les Forces impériales ont perdu  200 cavaliers lourds (Impériaux)
Le moral tient.

Pertes totales
- Les Forces Hoare ont perdu 26 760 hommes dont 1160 chevaliers riverains, 660 cavaliers lourds riverains, 1180 cavaliers légers fer-nés, 2690 lanciers riverains, 5970 fantassins moyens riverains et 1200 arbalétriers riverains, 6420 fantassins lourds fer-nés, 1190 archers longs riverains, 1750 archers riverains, 2710 fantassins moyens fer-nés, 1730 hallebardiers riverains, 100 fantassins lourds riverains.
- Les Forces impériales ont perdu 16 270 hommes dont 1840 cavaliers lourds (1290 du Nord, 550 de Peyredragon), 850 chevaliers (570 du Nord, 280 de Peyredragon), 200 cavaliers légers (de Peyredragon), 160 archers de Peyredragon, 260 arbalétriers de Peyredragon, 820 lanciers (Peyredragon), 780 fantassins moyens (Peyredragon), 340 hallebardiers (Peyredragon) et 240 piquiers (Peyredragon), 80 Gardes Demalion, 350 cavaliers lourds impérieux, 170 hallebardiers impériaux, 260 lanciers impériaux, 140 arbalétriers impériaux, 1770 arbalétriers (nord), 870 archers (nord), 3760 hallebardiers (nord), 1790 lanciers (nord), 1590 fantassins moyens (nord).



Epilogue :

De mémoire d’homme, jamais bataille n’avait comporté autant de têtes couronnées. Un Empereur. Deux Rois. Deux Princes. Des nobles en pagaille. Et jamais bataille n’avait été aussi manœuvrière. Harren avait fait le choix de lancer toutes ses troupes à l’agression de l’armée de Peyredragon. Sa précipitation et son ordre de marche confus avaient permis à Peyredragon de se retrancher sur une colline, toujours tenue en fin de bataille malgré les furieux assauts de l’ennemi. Le Nord, aussitôt prévenu, avait appliqué le plan à la lettre ; rejoindre l’armée attaquée, la renforcer, et contre-attaquer. Jon Stark avait mené pour la première fois la bataille avec l’armée du Nord. Au milieu de ses hommes, mais pas directement impliqué dans les combats, ce qui lui avait permis de soutenir l’effort de ses rangs avant et de jeter ses réserves au bon endroit du champ de bataille ; contre la tentative finale de percée d’Harren. Les nordiens avaient alors opté pour un déploiement traditionnel, brutal et efficace, mais condamné à faire bloc ; les divisions n’avaient pas été déployées en unités combinées d’infanterie soutenue de cavalerie sur toute la ligne. De plus, l’élite nordienne, constituée de son infanterie lourde, avait subi de terribles pertes, déployée en première ligne de tous les combats. Les nordiens avaient fait la rupture du côté du Roi, et dirigés par l’Empereur et le Maréchal Omble, ils avaient refermé les mâchoires du Loup sur l’Armée d’Harren. En revanche, la réussite fut moins au rendez-vous sur le flanc droit du champ de bataille. Les charges furieuses de la cavalerie de Glover au centre avaient failli décider de la victoire, conjointement aux forces de Peyredragon. Mais malgré l’efficacité de Glover, Baratheon et Forel, Harren était fin tacticien. Il avait épuisé les troupes ennemies au tir et au choc avec ses levées féodales. La contre-attaque de son infanterie lourde aurait pu achever une défaite impériale, mais il s’en est fallu d’un cheveu pour que le dragon tienne finalement bon, avec le ralliement de Glover et la charge dans le dos de la Garde Impériale, menée par l’Empereur en personne.

C’est, outre sur le centre, sur le flanc droit que tout a failli se jouer. La chevalerie riveraine a une fois de plus assis sa suprématie, culbutant sans pitié ses rivaux nordiens et peyredragoniens, impactant ensuite l’infanterie, mettant en déroute les restes d’une division nordienne massacrée, venue combler le vide. L’absence de réserves et de soutien permet toutefois aux impériaux revenus en supériorité numérique, de stopper la charge ennemie. Il s’en fallut de peu pour qu’Harren ne provoque la rupture totale du centre et du flanc impérial. Ce qui lui coûte sans doute la victoire, est sans doute l’abandon total de l’initiative sur Noblecoeur à l’armée Braenaryon. L’Empereur, sans avoir été opposé à la moindre cavalerie et faisant globalement face à des unités de peu de valeur, a pu profiter à plein de son entrée pour décimer l’arrière-garde ennemie, et se rabattre sur la mêlée centrale pour la percée au moment le plus fatidique. Harren était sans doute condamné à partir du moment où il n’avait su retenir à plusieurs heures du champ de bataille le corps de Torrhen Braenaryon, qui sitôt les combats commencés, avait pu jouer à plein et rejoindre la mêlée.

L’histoire se souviendra d’une victoire sur le fil. Mais d’une victoire quand même.

Harren était mort. Son Empire, déjà mis à mal par les conquêtes ennemies du Conflans, était plus que jamais fragmenté. L’armée Braenaryon avait aussi pris une énorme quantité de prisonniers, et scinder en deux les restes de l’armée Hoare. Le Sautoir était mort. Son fils, gravement touché, en fuite avec une troupe fer-née. Les cavaliers impériaux furent lancés à la poursuite de l’ennemi sitôt regroupés le lendemain, et les riverains n’y croyant plus, se rendirent en masse, nobles du Conflans venant plier le genoux, ou conscrits qui voulaient simplement se débander et rentrer chez eux en vie. Harren avait fait venir des vivres de tout ce qu’il restait de son royaume, et l’armée impériale s’empara alors d’un gigantesque butin. Les mercenaires employés par Harren, ayant fui le combat en masse et recrutés par milliers, changèrent de camp, ou filèrent vers le sud et le Bief. Malgré le coup terrible porté au Sautoir, l’Empire n’avait pas encore achevé la guerre. Pierremoutiers tenait la liaison avec le Bief. Les Iles de Fer étaient toujours intactes, et victorieuses à l’Ile aux Ours. La Flotte de Fer poursuivait, invaincue, ses raids sur Dorne et avançait au-delà. Harrenhal était toujours largement garnie en troupes, et les victoires sur Dorne et l’Orage, allaient sans nul doute attirer au nord une grosse quantité de renforts bieffois, qui mettraient toutefois du temps à arriver. Mais pire que tout, la capitale impériale avait été prise par un audacieux coup de main, quelques jours plus tôt. L’Empire venait d’écraser un ennemi, visiblement bien décidé à lui faire le maximum de dégâts avant la fin. L’impact de la nouvelle chez les puissances neutres serait également non négligeables, l’Empire devant plus que jamais prépondérant sur le nord et l’est du continent.

L’Empereur fit flotter les bannières impériales sur les collines dominant Noblecoeur. Et fut bientôt rejoint par l’Impératrice et ses troupes. Avec la question qui brûlait toutes les lèvres ; l’hiver était là, que faire des troupes ? Il restait tant à faire, mais il tardait à certains de retrouver leurs foyers…


Points de l'Empire
+40pts victoire décisive (plus de 70 000 hommes engagés)
+5pts objectif accompli
+5pts plan impérial et coordination inter-armées optimale
+5pts Roi ennemi tué
+5pts butin de guerre

Points d’Harrenhal
-40 pts défaite décisive
-5pts objectif non rempli
+5pts défaite dans l’honneur ; charge des riverains, engagement d’Harren
+2pts dragon gravement blessé


Le Cyvosse
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