 Sujet: Re: Ces sylphides qui s'ébattent [Tour I - Terminé] Dim 6 Sep - 17:03 | |
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 Il ignorait s'il devait s'en inquiéter ou pas... Une prêtresse rouge qui désirait revenir à Dorne et faire renaître une religion oubliée en Westeros... Ce n'était pas forcément de bon augure. Les dorniens étaient tolérants, là n'était pas le problème, mais la guerre couvait, les nobles dorniens criaient vengeance, doutaient des capacités de Deria à faire preuve de discernement, alors laisser une étrangère ressusciter un vieux culte... Il ne pouvait pas garder cela pour lui. Il devrait en toucher deux mots à sa sœur, au moins pour qu'elle ai le temps d'y réfléchir. A moins qu'Arya ne décide de la trouver et de lui faire part de son projet.
« Je crains toujours pour elle. »
Il n'ajouta pas que c'était parce que sa position était fragile, parce qu'elle avait été propulsée au pouvoir de façon bien brutale, qu'elle avait choisi de légitimer son frère et sa sœur au mépris de l'opinion publique. Notamment des nobles. Il aimait sa sœur, naturellement. Bien qu'il ne soit pas aussi proche d'elle que de Roward ou Arianne, il souhaitait qu'elle règne longtemps sur Dorne, et qu'elle soit à peu près heureuse, qu'aucun assassin ne vienne la trouver, comme c'était arrivé avec leur père et leur grand-mère. De même, il préférait lui épargner la vindicte populaire, née de la présence d'une prêtresse d'un dieu oublié.
« Mais il serait judicieux que tu ai l'aval de la princesse de Dorne avant de te lancer dans la résurrection de ton Dieu à Lancehélion. »
Il doutait qu'elle fasse grand cas d'une autorisation, mais Deria prendrait mal qu'une étrangère prenne ce genre de liberté au sein de sa cité ou même de son royaume. Et il serait bien plus confortable pour Arya de savoir les autorités de son côté. Une préoccupation de moins. Elle ajouta alors qu'il ferait mieux de faire attention à lui et il rendit son sourire à Arya, ravissant ses lèvres.
« J'aime le risque. Cela rend la vie plus trépidante. »
Et le sourire d'Arya n'était pas signe de fausses promesses, loin de là. Ils s'unirent encore dans la limpidité du lac, éclairés par la lune, sur la berge, avant de laisser le sommeil les emporter. Il savait qu'il n'aurait pas du s'assoupir. Sans grande surprise, à son réveil, elle n'était plus là. Comme un songe qui disparaît le matin venu. Il aurait pu penser avoir rêvé si un rubis écarlate ne trônait pas là, preuve de la réalité de cette nuit. Promesse d'une prochaine rencontre...
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