Mereth Baelish
Seek Our Opportunities

Salut moi c'est Yu Luohe. J'ai connu BC via Facebook. Le grand plus de BC, c'est à mon avis La richesse de ses factions. Par contre je ne suis pas fan de l'Empire. Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 6/7. Si 7/7 signifie que je peux rp tous les jours, mon activité sera au minimum de 4/7. J'ai un mot à rajouter et c'est Rien du tout. Enfin, je confirme avoir bien lu le règlement.

La guerre commence à toucher la totalité des royaumes... Etes-vous partisan de l'unification de Westeros par l'Empire ou les Puissances Centrales, ou plutôt attaché à l'indépendance de votre Royaume? Pourquoi?

Je ne le dirai sans doute jamais clairement, mais le Val n'a besoin de rien ni personne pour subsister en Westeros. Depuis l'union des Andals dans les montagnes, le Val n'a jamais eu besoin conquérir d'autres terres. Pourtant, nombreux sont ceux convoitant la richesse de notre sol fertile. Les Montagnards les premiers, l'Empire en second. Pour ma part, je soutiens l'indépendance du Royaume du Val tant que le concept est possible. Mais à mon sens, il devient clair que notre neutralité nous enferme et nous cloître loin de nos voisins dans cette période troublée. L'Empire nous encercle dangereusement, tel un serpent qui s'enroule autour du cou de sa proie, serrant lentement sa gorge jusqu'à la faire suffoquer. Notre économie nous a rendus riches, et notre diplomatie nous a assuré la paix. Mais que deviendront-elles lorsque l'entièreté de notre frontière bordera un Empire ayant conquis Westeros ? L'inaction nous tuera plus vite que nos mauvaises décisions.

Chaos is a Ladder

Je me nomme Mereth Baelish, lord de la maison du même nom, Grand Argentier et Membre du Conseil du Royaume du Val. Je suis actuellement marié à Emma Baelish, mère de mes deux fils. Je porte fièrement les couleurs de ma maison, que nous hissons un peu plus haut après chaque génération. Je possède plusieurs surnoms, mais il m'arrive souvent de me qualifier de Seigneur de la brebis et maître de la tristesse.

Ma maison est la plus jeune de toutes celles du royaume, fondé par un mercenaire de Braavos sur la plus petite presqu'île des 4 Doigts. Mon arrière-grand-père était ce fameux mercenaire, son fils mon grand-père était un chevalier errant, quant à mon père, il fut anobli par la maison Arryn. Drearfort, la tour familiale, siège de notre maison n'est qu'une ancienne tour de silex située sur le plus petit des doigts. Le rez-de-chaussée abrite nos quatre domestiques et des chiens dans la cuisine, le deuxième étage est une salle modeste et le troisième étage abrite la chambre du seigneur. Une épée longue cassée et un bouclier de chêne représentant la tête du titan Baelish sont suspendus au-dessus du foyer. Un emblème si riche, et pourtant si pauvre. Notre maison utilise la tête du titan de Braavos en guise d'emblème familial. La triste tour possède des meurtrières pour la défense mais pas de fenêtres. La région comprend un troupeau de moutons, un village d'une dizaine de familles à proximité d'une tourbière et une grotte d'ermite. Il suffit d'une seule demi-journée pour parcourir le territoire. Au niveau maritime, aucun ancrage sûr ne se trouve à proximité pour les gros navires. À ce jour, la maison Baelish n'est pas celle possédant le plus de troupes, ni celle possédant les terres les plus fertiles, et encore moins celle ayant le plus grand territoire, pourtant, ma maison possède une voix faisant écho à travers les montagnes du royaume.

Je suis né en l'An -34 comme le troisième et dernier fils d'une fratrie, faisant la fierté de notre père. En dignes descendants d'une maison venue de la cité de Braavos, nous avons appris l'usage du braavien, langue locale de la cité du même nom. Notre éducation fut partagée entre l'escrime et les connaissances générales d'histoire, de géographie, de politique etc... Mes deux frères aînés avaient hérité d'un trait de caractère de notre père, c'est-à-dire une certaine tendance à avoir le sang chaud. Ils aiment particulièrement les duels d'épées au détriment des connaissances, tandis que je préférai les connaissances. Les duels d'épées étaient certes spectaculaires, mais je me défendais mieux avec une dague que n'importe lequel de mes frères. Mes deux frères aînés et moi-même étions comme le jour et la nuit. Ils avaient des cheveux blonds, et aimaient jouer les grands chevaliers avec leurs épées de bois. Quant à moi, j'avais des cheveux ébène, et je préférais planifier les batailles. Nos rôles étaient complémentaires, et garantissaient un terrain d'entente entre nous. Mais le reste du temps, nous n'étions jamais d'accord. Ils étaient des garnements qui jouaient dehors, et moi je lisais des livres. Notre père ne me reprocha jamais ma préférence, mais il porta toujours bien plus d'attention à mes deux aînés. Je ne pouvais pas lui en vouloir, les livres n'étaient pas son point fort. Pourtant, je ressentais une forme de jalousie, une sensation de vide en moi. Je savais que jamais je ne partagerais une relation identique à celles de mes frères avec notre père. Une voix au fond de moi me répétait inlassablement que j'étais moins biens qu'eux. Cette jalousie me poussa à me perfectionner, à me plonger davantage dans les livres, et à m'entraîner plus durement au maniement de la dague. Pourquoi la dague et non l'épée ? Parce que les épées étaient le domaine de mes frères, et je ne voulais pas me montrer plus faibles qu'eux. Une dague bien maniée me permettait de l'emporter sur eux, m'attirant ainsi les bonnes grâces de notre père. Je grandis en observant notre père entraîner mes frères pour en faire des combattants courageux et honorables, tandis que je m'essayais aux conventions sociales avec les maisons nobles les plus proches.

À l'âge de 12 ans, mon père négocia avec la maison Froideseaux pour m'admettre en tant que pupille, afin de profiter des enseignements de leur mestre. Notre maison était trop mineure pour bénéficier d'un mestre. J'y fréquentait Adrian Froideseaux, le fils du Lord, alors âgé de 15 ans. À l'âge de 18 ans, je partis avec mes frères mener des escarmouches contre les clans des Montagnes. Mes frères bataillaient épées en main en première ligne, tandis que j'apprenais l'usage des tactiques et des stratégies à l'arrière avec des hommes d'armes expérimentés. Nous passions près d'une année et demie à courir les escarmouches avant de revenir dans notre fief, ou notre Père préparait déjà notre voyage pour découvrir Braavos, lieu de nos origines.

Après quelques semaines à Braavos, nous sommes revenus de notre voyage, la tête pleine de souvenirs. La ville était somptueuse, et je me promettais d'y retourner sous peu. Dans les mois qui suivirent, Père me présenta à Emma Tallett, veuve du Lord Tallett et mère d'un fils nommé Illian. La jeune femme était âgée de quelques années supplémentaires, mais cela n'était point une gêne. Je l’épousais en l'an -14, et elle donna par la suite naissance à notre premier fils. Avec l'arrivée de l'enfant, je décidais de quitter les escarmouches et les combats, afin de me vouer pleinement à l'élévation de sa maison. Dans cette optique je rejoignis la cour royale, accompagné d'Emma et de notre fils. Lentement, j'y tissais des liens avec les autres nobles, notamment l'actuel Grand Argentier. En une année, je pus obtenir un rôle parmi les conseillés et assistants du Grand Argentier, me familiarisant ainsi avec la gestion des comptes et des affaires commerciales.

Les années passèrent, mon premier fils grandissait doucement, tandis que je gagnais en expérience dans mes fonctions. Un nouveau couple royal prit la couronne pour succéder à l'ancien, et Emma me combla d'un second fils. Dans les cinq années qui suivirent mes deux frères aînés s'engagèrent plus activement dans les escarmouches et les batailles contre l'Orage. Au bout de 3 années de combat, un courrier me parvint jusqu'à la cour. Mon second frère était décédé au combat, face aux troupes de l'Orage, aux côtés de notre Roi. Dans les semaines qui suivirent, mon premier frère me rejoignit à la cour, et me conta ses récits de batailles. Il m'accompagna dans une période de deuil de plusieurs semaines, autant pour notre Roi que pour notre frère. Quelques mois plus tard, notre Grand Argentier décéda de vieillesse, laissant sa place au Conseil vacante. Ma reine m'approcha alors pour acheter ma loyauté, et j'acceptais de bonne grâce le rôle qu'elle me confia pour occuper la place libre.

Mon nouveau rang en poche, je m'adonnais à briller en société accompagné de ma charmante épouse. Tout d'abord aux festivités de Goeville, ou je pus faire la rencontre du gratin de Westeros. Sept mois plus tard nous parvenons enfin à la signature d'un accord pour des comptoirs destinés à la Compagnie Maritime de La Treille, puis ensuite nous débutions le commerce avec Ibben. En même tant que je développais et entretenais le commerce du Val, j'essayais tant bien que mal de développer la région des Doigts, notamment mon propre Fief boueux, triste et pauvre. J'économisais durement notre argent afin d'améliorer petit à petit nos terres afin d'y construire un port décent.

Vers la fin de l'An 0 La Sainte Croisade fût lancée contre les paëns, emmenant avec elle mon frère. Celui-ci souhaitait s'illustrer différemment pour le Val, quant bien même il n'était point un homme religieux. Notre Père n'accepta pas la nouvelle, et décida de me nommer en tant qu'héritier, remplaçant ainsi mon frère dans l'ordre de succession. Deux mois plus tard, le mariage royal entre les Arryn et les Lannister permit la mise en place d'un commerce d'autant plus juteux entre les deux royaumes neutres, sans toutefois compenser la perte des voies commerciales avec les cités d'Essos à cause du Tigre de Volantis.  

Tout justes quelques mois passèrent avant que l'impensable ne se produisit, le décès prématuré de la nouvelle reine du Val, Nyméria Lannister. En bon sceptique, je ne croyais point aux conclusions des mestres. Je préférais rester méfiant sur la véritable raison, mais j'y suspectais une manœuvre politique.