Salut moi c'est Marc. J'ai connais connu BC via Google. Le grand plus de BC, c'est à mon avis qu'il a l'air d'être actif (et c'est très important pour la motivation). Par contre je ne suis pas fan de du design (c'est très compact, beaucoup d'informations un poil trop condensés). Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 3.5/7. Si 7/7 signifie que je peux rp tous les jours, mon activité sera au minimum de 1.5/7. J'ai un mot à rajouter et c'est Mécreaaaaaaaaaaants. Enfin, j'ai bien lu le règlement parce le code est

La guerre commence à toucher la totalité des royaumes... Êtes-vous partisan de l'unification de Westeros par l'Empire, des Puissances Centrales, ou plutôt attaché à l'indépendance de votre Royaume ? Pourquoi ?

La guerre c'est mon métier depuis plus de la moitié de ma vie. Les conflits se font et se défont au rythme des alliances des puissants. Dans tout ce merdier, des hommes comme moi sont là pour se remplir les poches en profitant du chaos ambiant pour vendre leurs services aux plus offrants.

Bien que je n'ai encore jamais mis les pieds à Westeros avant aujourd'hui, la Garde de Fer a importé à l'Est toutes leurs techniques de combat. Lourdes armures, armes de guerre efficaces et même engins de siège ! Ah ça, je n'ai jamais vu des Dothrakis tourner bride aussi vite qu'après avoir vu cinquante de leurs chevaux transpercés par une volée de balistes. Quel spectacle !

Et du peu que j'ai pu voir des Westerosis, ils sont du même calibre que les gens de l'Est, mais sans se donner de faux airs de noblesse et ce n'est pas pour me déplaire. Ici, à l'Ouest, pas de titres ronflants, pas de lignée familiale à rallonge (et sans doute inventées) et autres flagorneries.

Je pense que je vais me plaire ici en fin de compte. Et en jouant finement, je devrais pouvoir arriver à refonder la Garde de Fer. Les Westerosis sont des gens de forte carrure et avec goût pour la violence dans le sang. Avec un peu de discipline et un bon entraînement, nous reformerons une compagnie encore plus redoutable qu'elle ne l'était déjà.

Et quand ça sera fait, je débarquerais à Essos et je foutrais la tête du Tigre de Volantis « au bout d'une pique » comme ils disent par ici. Je vengerais ma femme et libérerais ma fille de ses chaînes. Il va apprendre à me craindre ce fils de pute, j'en fais le serment !

*plante son couteau dans la table d'un air rageur*

J'ai survécu à 12 ordalies par combat, dont deux me concernant directement,
vaincu deux clans Dothraki et tué plus d'hommes que je ne peux en compter...

Comme tout camarade de la compagnie, Ser Hellan a eu droit à sa place dans les chroniques de la compagnie.

Ce qui est connu de son passé avant son incorporation a été relaté par le principal intéressé et dois donc être considéré avec la plus grande circonspection. Il n'est en effet pas rare que des cadets enjolivent leur passé ou, au contraire, passent sous silence certains événements.

Hellan est né à Lorath même, dans la maison familiale. Son père, Abrahem Vaskmir, était un marchand à la richesse modeste — quoiqu’appréciable — spécialisé dans le négoce de vin entre Westeros et les Cités Libres.

De sa mère, Hellan n'a pas souhaité divulguer plus d'informations hormis le fait qu'elle a quitté le domicile familial sans explications ni mot d'adieu.

Étant fils unique (en grande partie dû aux longues absences de son père qui mettait un point d'honneur à faire les voyages et mener les négociations lui-même), Hellan a bénéficié d'une éducation presque au niveau d'un jeune noble à l'aide d'une foule de précepteurs. Éducation aux lettres, à l'histoire, à la stratégie militaire, à la diplomatie et bien évidemment à l'escrime avec un grand nombre d'armes diverses.

Son père le destinait à prendre sa suite, mais Hellan rêvait surtout de s'engager comme corsaire au service d'un Prince-Marchand.

Peu après sa majorité, son père parvint à lui acheter un titre de Chevalier, fondant alors la lignée « noble » des « de Vaskmir ». Si certains en doutaient encore, sachez que tout s'achète et tout se vend dans les Cités Libres.

La vie d'Hellan va prendre un tournant quelque peu brutal quand son père se verra assassiné sur son propre navire alors qu'il revenait de Westeros. Les détails de cette sordide affaire sont peu clairs, mais tout laisse à penser qu'un concurrent trouvait qu'Abrahem était une menace pour ses affaires.

Après une brève période de deuil, Hellan va vendre ce qui reste des actifs de son père,
dépenser une bonne partie de cet argent pour falsifier ses lettres de noblesse afin de changer de nom puis se présentera un beau matin devant les portes de la forteresse de la Garde.

Malgré une taille modeste et une carrure ne payant pas de mine, Hellan va se révéler dur à la tâche et d'une endurance proprement surprenante. Toutefois, ses années en tant que Cadet vont être émaillées par de nombreux problèmes de discipline et de rixes fréquentes. Qu'un autre Cadet lui parle d'une manière qui ne lui plaisait guère et il réagissait au quart de tour, le plus souvent en allongeant un crochet rageur.

Pendant les entraînements aux armes, Hellan s'est très rapidement spécialisé dans la hache d'armes, mettant à profit l'allonge variable de l'arme pour compenser une carrure physique un cran en deçà d'autres Gardes plus charpentés.

Son passage de l'Épreuve fut remarquable. Volontaire pour se présenter dès que cela lui fut permis, l'ordalie l'opposa à un escrimeur venu de Pentos, dans le cadre d'un procès entre deux nobles Lorathis.

Le combat fut bref, car dès le début des hostilités — à la surprise générale — Hellan se laissa toucher par son adversaire. Par ce mouvement inattendu, il parvint à bloquer la rapière dans son armure — la coinçant entre deux plaques — avant d'asséner un coup de casque magistral. Désarmé et sonné, l'escrimeur terminera sa carrière avec la cage thoracique broyée, une poignée de secondes plus tard.

Pendant la poursuite de sa carrière, Hellan se fit un plaisir d'accepter un grand nombre d'ordalies, selon ses dires « le meilleur entraînement qu'il est possible de recevoir pour un homme, car vous n'avez pas le droit à l'erreur »

Peu après être promu au grade de Sergent, il devint également Maître d'Arme pour la formation des Cadets sur des armes comme la hache d'armes, la bardiche et la lance. Selon bon nombre de Gardes que j'ai été amené à rencontrer, tous, sans exception, mon affirmé qu'il était, et de loin, l'un des meilleurs en ce qui concernait le combat avec ces armes si particulières.

Désormais aux commandes d'un petit groupe de Gardes (en majorité formés par ses soins), Hellan parvint à s'illustrer au cours d'une patrouille dans les alentours de Norvos. Tombant nez à nez avec des éclaireurs dothraki, ils parvinrent à les capturer puis, à l'aide de méthodes dont je ne préfère pas donner plus détails, parvinrent à leur révéler où ce trouvait le Khalasar, comptant une centaine de guerriers.

Sans attendre les ordres de ses supérieurs, Hellan établit la jonction avec trois autres sections et avec seulement 20 hommes, ils débarquèrent de nuit dans le khalasar, mettant le feu aux tentes, trucidant les guerriers encore engourdis de sommeil et effrayant les chevaux.

Alors que la Khal surgissait de sa tente en hurlant à la face d'Hellan de le défier en duel, ce dernier se contenta de le faire taire en lui envoyant, sans sommation, un javelot en plein torse.

Un camarade rapportera même qu'il aurait prononcé ces mots : « Il m'a gonflé à brailler celui-là, j'ai une escarmouche à mener moi »

Mais je mets cela sur le fait que l'histoire fut quelque peu enjolivée pour la rendre plus intéressante à narrer autour d'un feu de camp.

Le bilan de l'escarmouche comptabilisa deux blessés graves et trois blessés légers dans les rangs de la Garde pour presque 60 dothrakis morts et une trentaine de blessés à divers degrés de gravité.

Vertement réprimandé par le Sénéchal de son groupement pour avoir mené une attaque sans avoir reçu l'ordre, Hellan venait tout de même de gagner ses galons de Lieutenant sur ordre direct du Haut-Sénéchal, car après tout, son action avait permis de clore le contrat signé entre Norvos et la compagnie.

Il advint que dans les esclaves libérés par la Garde, une jeune femme s'éprit profondément d'Hellan. En effet, cette jeune femme avait été vendue comme esclave au Khal par la ville de Norvos, espérant ainsi acheter un peu de tranquillité à la cité.

Au départ, le Lieutenant nouvellement nommé sembla parfaitement insensible aux avances de la jeune femme, nommée Elaïa. Puis, au fil du temps, à force de se croiser à la forteresse de la Garde, une relation commença à naître.

De cette union naquit une fille un peu plus d'an et demi plus tard.

Déployé pour la défense de Myr afin d'essayer de stopper l'avancée du Tigre de Volantis, Hellan sera affecté à la supervision d'une section de remparts. Sur les cinquante hommes sous son commandement, il en prendra presque la moitié pendant les deux semaines que dura le siège. L'autre moitié sera tué ou capturé pendant l'assaut final.

Il ne devra sa survie qu'à un coup de chance. Alors qu'il tentait de repousser une énième échelle d'assaut, un boulet de pierre vint s'écraser tout proche de sa position. Projeté dans le vide en contrebas, il atterrira dans un canal d'eau destiné à l'évacuation des déchets.

Se réveillant une poignée d'heures plus tard, il constata que les combats étaient terminés et la ville était pillée par les hommes du Tigre. Dissimulant son armure sous d'amples tissus sombres, il attendit la tombée de la nuit pour prendre le large après avoir volé un cheval.

Malheureusement, Hellan ne parvint à rejoindre Lorath que bien trop tard. La punition du Tigre avait déjà frappé ce qui restait de la Garde de Fer. La forteresse avait été attaquée par des assassins quelques nuits plus tôt. Les Cadets encore en formation avaient été surinés ou égorgés pendant leur sommeil, les compagnes des Gardes pendues aux remparts et les enfants emmenés en tant qu'esclaves.

Après avoir enterré sa défunte femme, Hellan parvint à prendre contact avec un ancien ami de son père et se faire convoyer jusqu'à Westeros, seulement quelques semaines avant que le Tigre de Volantis n'interdise le commerce avec l'Ouest.

Débarqué à Sombreval, le voilà forcé de commencer une nouvelle avec pour seule idée en tête l'idée d'une revanche pure et sanglante...

Bien que sa forteresse fût basée à Lorath, la Garde de Fer trouve ses origines dans l'association improbable entre un bretteur Braavosi et un spadassin Westerosi (bien que son origine soit peu claire, ce spadassin était, selon toute vraisemblance, un déserteur de la Garde de Nuit).

Les chroniques de la compagnie relatent une fondation quelque part entre -100 et -95. Initialement composée de deux corps aux méthodes distinctes (un corps de duellistes vêtus de cuir et un corps de combattants lourdement caparaçonnés), une dissension finit par s'opérer entre les deux fondateurs, chacun voulant que la majorité des troupes soit formée selon sa méthode de combat. Cela dégénéra en une dispute sanglante, où les guerriers en armure de plates sortirent vainqueur qu'avec de légères pertes, prouvant par là même qu'une rapière se révèle proprement inefficace dans une mêlée générale.

À partir de cette date, la Garde de Fer n'aura de cesse que d'exporter à l'Est les méthodes guerrières (barbares, diront certains) issues de Westeros.

Forte d'un millier de combattants aguerris au plus haut de sa gloire, la Garde de Fer s'est taillé une solide réputation de guerriers brutaux et efficaces, capables de mener la charge sous un soleil de plomb malgré leurs armures, rompus à la défense d'une cité assiégée, mais aussi — et c'est là le plus marquant — de redoutables « champions à louer » pour les ordalies par combat.

En effet, la Garde de Fer tirait ses principaux bénéfices de l'or qu'ils obtenaient en louant leurs hommes dans le cadre des nombreux procès qui rythmaient la vie des Cités Libres.

Loin de demander une somme fixe, le prix d'un champion était établi par le poids de celui-ci tout équipé de son armure et de ses armes. Une somme colossale que seuls les nobles — accordant plus d'importance à leur vie (ou à celle de leurs enfants) qu'à leur argent — pouvaient s'offrir, mais qui faisait bien les affaires des caisses de la compagnie.

Avant que les troubles récents ne secouent Essos, la Garde de Fer menait principalement raids punitifs et traques des clans mineurs Dothrakis qui se faisaient de plus en plus hargneux et intrépides aux alentours des Cités Libres.

La compagnie verra le siège de Myr par le Tigre de Volantis comme son contrat de trop. Malgré une défense que les chroniqueurs qualifient d'héroïque, — La Garde de Fer debout sur les remparts repoussant les assaillants pendant 15 jours et 15 nuits jusqu'à ce que leurs effectifs, lentement érodés, soit trop peu nombreux pour contenir les échelles de siège — la ville tombera sous les assauts du Tigre.

Bien qu'impressionnés par leurs talents, le Tigre à très mal pris le fait que la compagnie refuse de se laisser acheter au début du siège et pire encore, qu'elle ait tenu tête à ses hommes en lui faisant perdre un temps précieux.

C'est pourquoi, après le siège, il organisa des représailles sanglantes. Les hommes de la compagnie qui survécurent au siège furent traqués et exécutés, leurs femmes pendues en place publique et leurs enfants réduits en esclavage.

Le peu de chroniques restantes qui relatent l'entraînement de la Garde de Fer ont toujours mentionné que les hommes de la compagnie recevaient (quoique « subissaient » semble être un terme plus approprié) une formation drastique et intensive, sans commune mesure avec d'autres compagnies mercenaires contemporaines.

Tout d'abord, les recrues potentielles étaient reçues par un sénéchal pour un bref entretien avant d'être mesurées aux autres recrues pour sélectionner uniquement les plus prometteuses.

Après quoi, les recrues recevaient le titre de Cadet et se voyais remettre une armure de plates d'entraînement, lestée afin de peser quasiment deux fois plus lourd qu'une armure normale. Cette armure, les Cadets se devaient de la porte jour et nuit pendant une durée de deux ans, n'étant autorisé à l'enlever qu'un jour par semaine afin de prendre un bain et de nettoyer leur équipement.

Cette tradition, quoiqu’extrêmement éprouvante pour les jeunes recrues, à néanmoins permis aux hommes de la compagnie de développer une endurance à toute épreuve ainsi que la capacité à combattre en armure de plate malgré le fort ensoleillement qui règne sur la majeure partie des territoires de l'Est.

Une journée type du cadet commence aux aurores par une course à pied, allez-retour, reliant la forteresse de la compagnie et les portes de la ville de Lorath, soit une distance totale de 2 lieues et demie. Les plus lents étaient sanctionnés par diverses corvées (latrines, entretiens des écuries, cuisine, etc.).

Le reste de la matinée était consacré à l'entraînement à l'escrime. Si la compagnie laissait libre choix aux cadets de leurs armes de prédilection, la base de formation était tout de même le maniement de l'épée longue Westerosienne. Parmi les armes les plus courantes auxquelles les cadets étaient formés, on peut notamment citer la masse d'arme, le marteau d'armes, la hache et la lance, tandis que les plus doués pouvaient se voir formés aux maniements d'armes plus complexes comme la bardiche, la hallebarde ou la hache d'armes.

L'emploi d'un bouclier était proscrit, car la doctrine de la compagnie stipulait que « tout Garde qui cherche à se protéger par autre chose que son armure ou son arme est pire qu'un lâche ».

Après deux ans d'entraînement, les Cadets devenaient Initiés. Ils pouvaient choisir de poursuivre leur formation aux côtés des Cadets ou passer l'Épreuve.

Sous ce nom quelque peu pompeux, l'Épreuve était en réalité d'une simplicité confondante : être désigné champion pour une ordalie par combat. Si l'Initié l'emportait, il était nommé Garde et recevait son Tabard ainsi que son armure. S'il perdait... Et bien, au moins il était enterré avec les honneurs.

Le Tabard désignait pour chaque Garde autant une protection supplémentaire qu'un tableau de chasse. Sur cette lourde pièce de cuir — frappé du blason de la compagnie sur la partie supérieure — le Garde pouvait coudre (uniquement sur la partie inférieure, en dessous de la ceinture) tout trophée représentant un exploit méritant d'être exposé à la vue de ses camarades et de ses ennemis.

Tout logiquement, le premier trophée cousu par le Garde nouvellement intégré était une pièce issue du paiement de l'ordalie qu'il venait de remporter.

De mémoire de chroniqueur, il n'existe aucune restriction (à l'exception des pièces qui sont réservées à une victoire en ordalie) sur la nature des trophées pouvant être cousus : débris d'armes, morceaux d'armures, chiffons découpés sur un étendard, tresse dothraki, — ou pour les Gardes portés sur le macabre — oreilles, doigts et ossements.

Bien que les chroniqueurs utilisent principalement le masculin pour parler des effectifs de la Compagnie, il y a tout lieu de penser que les femmes n'étaient pas exclues et certains textes ne laissent nuls doutes sur le fait qu'au moins une dizaine de jeunes femmes ont réussi l'Épreuve.