Vous savez, dire que ce genre de situation est nouvelle serait mentir, et les sept m'en sont témoins, je n'ai jamais fait acte de mensonge si mon rôle ne me l'obligeait pas. Je n'y vois en ce qui me concerne rien de nouveau, les conflits vont et viennes et ce sera ainsi tant qu'il y aura des hommes et des royaumes en ce monde. L'on eut se douter que de par mes fonctions je suis concerné par la situation, il va de l'avenir de mon pays, de celui de ma maison, que ce soit ma belle-mère ou mes cadets, j'ai juré de toujours les protéger puisse-t'il m'en coûter la vie, et je ne suis pas homme à placer ce genre de serment en l'air. Maintenant est-ce que cela me préoccupe? Non, j'ai confiance en mes souverains pour qu'ils fassent en sorte que ça ne me préoccupe jamais.

Je suis avant tout soldat de sa majesté, la question ne se pose pas, j'affirme ma loyauté et suis prêt à le prouver aussi bien sur le champ de bataille qu'en répétant maintes fois mon serment envers le royaume. Maintenant s'il est vrai qu'il ait une chose pouvant me faire rompre ce serment, c'est ma maison, mon père a versé jusqu'à son sang pour cette dernière et j'en ferai de même si je le dois. Si par le plus grand des malheur, aider les miens signifie un jour trahir la couronne, alors je serai le premier parmi les traîtres, sur mon honneur, je le jure.

Je combattrai et remporterai toutes les batailles pour le bien de mon royaume ou mourrai sur le champ de bataille. J'ai d'ailleurs d'ores et déjà paré à cette éventualité en élargissant d'avantage mes réseaux d'espions que je ne l'ai laissé entendre au conseil, si guerre il y a, le royaume en sera informé bien avant l'arrivée des envahisseurs et sera prêt à se défendre, moi et mes hommes sommes tous prêts à donner nos vies dans cet unique but. Et si par malheur je faiblis, j'accepterai mon sort et trépasserai honteux dans la mort.

J'en pense qu'il n'est en rien étonnant de la part d'un déchet se prenant pour roi. Je vous fais mes excuses par avance, mais je suis fils de l'Orage, fidèle sujet et loyal soldat de sa majesté, à mes yeux cet homme ne mérite même pas que l'on prononce son nom. Je n'ai en rien oublié ce qu'il a fait, et je déplore que le brave roi Targaryen ait dû subir un tel affront. En tant qu'assassin s'il est bien un homme que je rêverai que l'on m'ordonne de plonger six pieds sous terre, c'est ce roi indigne, ennemi de mon royaume et de tous les autres. Par les sept, si j'ai un jour l'occasion d'exercer mes talents sur sa personne, je le ferai au péril de ma vie.
     

▪▪ Berth ▪▪ 29 ans ▪▪ 16 à 18 ▪▪ une charmante demoiselle du nom d'Aleyna ▪▪ une charmante demoiselle du nom d'Aleyna ▪▪ Je suis complètement étranger à GOT et allergique à la politique ^^' ▪▪ Merci pour l'accueil ?▪▪

     

     
Mon histoire n’est pas de celles ayant grand intérêt, mais il semble clair que vous souhaitez la connaître, alors soit, je m’en vais vous la compter. Elle débute il y a de cela trente-sept printemps à présent, car oui je suis né au printemps, mon père ayant sûrement besoin de se réchauffer l’hiver j’imagine, oh je ne juge pas, loin de moi l’idée de me plaindre d’être ici parmi vous pour vous conter le récit sanglant de ma vie, mais c’est un fait qu’il me faut bien constater, n’en déplaise à certains. Ma mère, une roturière, tout du moins c’est ce que l’on m’en a dit, avait mis sous son charme et ses jupons mon père, Ilyes Buckler, noble leader de la maison Buckler. Vous devez sûrement vous dire que déjà cette histoire ne sent pas bon, et vous n’auriez pas tord, la pauvre femme succomba pour me donner la vie, son âme s’en était allé, mais son odeur elle était restée.  Mon père ne m’en parla jamais, mais d’après plusieurs témoins de cette scène tenue au secret au point que moi-même encore aujourd’hui, je ne sache rien du lieu de ma naissance, il fut profondément touché par la perte de cette dernière. Je ne saurai vous l’assurer, c’est ce que l’on m’a compté. Seigneur Buckler me fit nommer Ezio et commença mon éducation comme celle de tout jeune noble, sous la tutelle d’instructeurs n’ayant rien de mieux à faire que de faire rentrer des connaissances dans ma si petite caboche à l’époque, je ne m’en offusquais pas, n’ayant jamais rien connu d’autre.

Mais heureusement pour moi, ou malheureusement diraient certains, mon seigneur trouva de nouveau chaussure à son pied en la personne de ma belle-mère, Lady Méline Buckler, et décida donc de me vouer complètement au rôle qui serait le miens par la suite et dont notre maison avait dit-on besoin, celui de soldat, d’espion et d’assassin. J’étais alors âgé de trois années à l’époque, et si la séparation avec mon père absent et cette nouvelle femme qui se montrait toujours d’une douceur inconnue jusqu’alors avec moi fut rude, j’oubliai bien vite cette rudesse, car elle n’était rien en comparaison de Proleus. Mon maître m’enseigna l’art du combat aussi durement que si j’avais eu une bonne dizaines d’années supplémentaires à ce grand cadran qu’était ma vie. En un mois j’avais appris à ne plus verser de larme, ayant compris plutôt rapidement que pleurer n’arrangeait jamais rien aux situations déplaisantes. Lors de mon sixième anniversaire, mon père me fit la surprise de venir me visiter, ne tarissant pas des loges sur mes prouesses, même si je soupçonnais déjà qu’il me disait ceci uniquement dans le but de me faire plaisir. Il m’annonça également que j’avais une sœur, et que si j’étais suffisamment appliqué, il me la ferait rencontrer pour mes dix ans, ne manquant pas de me faire jurer que comme tout grand-frère, ce serait à moi de la protéger. Ce n’était pas grand-chose, je ne la connaissais même pas, mais cette simple idée me donna une détermination dont j’ignorais jusqu’alors l’existence moi-même. Il faut avouer que ça me rappelait les histoires de preux chevaliers que me racontait Proleus lorsqu’il était de bonne humeur pour me récompenser de mes efforts.

Vint enfin le moment tant attendu de mes dix ans, mon père ne revint pas me voir, mais ma belle-mère vint à sa place, je ne sus trop comment je devais me tenir à ses côtés, sa présence me faisait plaisir bien sûr, mais c’était une dame, une Lady, et si l’on m’avait bien avertis que je ne devais pas me tenir aussi simplement qu’avec mon père, l’on ne m’avait rien révélé de plus, me laissant dans un désarroi certain. Sa première requête fut que j’aille me laver, ce que je fis en fonçant tel un étalon cherchant à échapper à un ours, ne craignant que trop qu’elle ne décide de s’en aller si je restais ainsi crasseux. Je ne recevait pas souvent de visite et je ne comptait pas gâcher celle-ci, je me rend compte aujourd’hui que je cherchais simplement son affection, en y repensant, elle était le seul modèle maternel que je n’avais reçu dans ma toute jeune et fougueuse vie. Elle resta et daigna même dîner en ma compagnie, c’est d’ailleurs lors de ce dîner que je rencontrai pour la première fois Leana, la sœur dont je me devais d’assurer la protection et de Karnal, mon nourrisson de frère qui comme s’il avait comprit que notre rencontre serait brève, refusait de se taire s’il ne me voyait pas, je vous prie de ne jamais rien lui en dire, mais ses sourires infectaient mon visage de joie. Je puis vous affirmer aujourd’hui que ce fut le plus heureux de mes anniversaires, j’étais fier, mes frères et sœurs seraient des personnes de valeur et ma mission à moi serait d’assurer leur protection, je me fichais bien de ne pas être traité en égal, ils étaient ma famille, et j’étais trop heureux d’en avoir une.

Ma formation militaire s’intensifia par la suite, pendant une année, jusqu'à mes 11 printemps, où à force d’insistance auprès de mon mentor, ce dernier fit à mon père la requête de m’emmener avec lui sur le champ de bataille. Fort de la conviction de démontrer mes talents à celui qui m’avait donné la vie, je fus enragé, d’aucuns disaient que je combattait comme un homme, ce qui ne fit que renforcer la ténacité du jeune puceau hardi que j’étais. J’appris énormément aux côtés de mon père et de ses généraux, la stratégie militaire plus affûtée, l’expérience du combat, les effets de l’alcool et enfin les bienfaits pouvant être administrés par des femmes. Je me plaisais parmi les soldats, mais Dame Méline jugea que rester parmi les soldats ne serait pas forcément une très bonne chose pour mon avenir et convainc mon père de me faire revenir avec lui pour aiguiser un peu mon savoir et mes manières. Je n’étais pas d’accord, me sentant chez moi sur un champs de bataille, mais on ne sait comment, elle parvint à convaincre également le jeune homme un peu trop hardi que j’étais que c’était le mieux pour moi. Ainsi je partis pour Accalmie en sa compagnie, mon père ayant jugé qu’elle n’avait pas besoin de lui pour me convaincre, et ma foi la sagesse de cette pensée se vérifia. Je pus ainsi revoir Leana, qui avait bien grandie, le petit Karnal, et enfin la dernière née de la famille, Auxane. Si au départ ce fut difficile de me faire à ne plus avoir constamment une lame sur moi, ce ne fut pas plus difficile que les cours de danse ou d’astronomie que je vécu comme une torture pire que celle d’un métal bouillant s’écoulant sur ma peau. Mais finalement je parvins à m’y faire, surtout que mon père avait fait en sorte que l’on me dispense également des cours de combat, de techniques d’assassinat, d’espionnage et de stratégie militaire. La seule véritable chose qui me convenait parfaitement était qu’à présent je pouvais courir bien plus de femmes, je ne saurai trop que vous dire pour ma défense si ce n’est que je suis un homme.

Vint enfin le moment où je pus réellement devenir soldat, où je le devais même, et pendant dix ans je devins le noble fils de la maison de mon père, preux chevalier talentueux à l’épée, agile à l’arc et inflexible à la lance. Mais ma renommée se fit surtout par mes talents d’assassin, mes objectifs n’avaient en général pas le temps de voir qu’ils étaient mortellement touché, faut dire que mon ancien maître d’armes m’avait aidé à mettre au point un mécanisme permettant de dissimuler une lame à chaque main, ce qui me facilitait grandement la tache. L’on finit par me surnommer l’ombre de l’Orage, et même me prêter quelques pouvoirs occultes tels que celui de sortir de l’ombre des mes victimes, ce qui était faux et absurde, entendons-nous bien, mais qui ne m’aida en rien au niveau social, la plupart des badauds étaient effrayés dès qu’ils me reconnaissaient. Je peux jouer d’ironie pour vous dire que par la suite je suis devenu populaire chez les ennemis du royaume et dus masquer mon visage d’une capuche lorsque je n’étais pas près de ma famille pour éviter que l’on me reconnaisse, je devint tellement doué à ça que l’on me donna la responsabilité du contre-espionnage au sein de ma maison. Je fus suffisamment discret je pense, car il y a peu, ce fut la nouvelle reine elle-même qui me demanda de mettre mes services plus en avant au sein du royaume, ce que j’acceptai sans hésiter, aussi bien pour le prestige de ma maison que par devoir envers la couronne. J’ai par conséquent aujourd’hui la triple facette de chevalier, maître d’espionnage et assassin pour mon royaume, et je m’y atèle au mieux...
       

Savais-tu qu'un jour, il a perdu son alliance et que depuis, c'est le bordel dans la terre du milieu? Arhem excuses-moi, mais c'est que... C'est mon idole !
BREF !



Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.

Les démarches post-Validation ▪▪



Favoriser son intégration ▪▪



Connaître en profondeur Torrhen, Sharra et Deria le background du forum ▪▪