Troisième bataille de la Rebéllion Garland, entre les forces des Compagnies Franches de l'Est et les forces Allyrion du Général Sarzir SantagarIl y a des rebéllions qui tombent à point nommé, qui profitent des troubles et des tensions internes ou externes des royaumes. Et il y en a d'autres qui accouchent dans la douleur. Les dorniens ayant vécu sous l'Empire Valtigar, forcés bien souvent de tenir leur rang auprès de gouvernants honnis, assimilés à des occupants de leurs fiefs ayant rallié les différentes rebéllions, espéraient mieux de leur retournement de veste. Refusant de rejoindre les Allyrion, coupables selon eux de compromission, ils avaient marché jusqu'à Bois-Moucheté pour rejoindre le téméraire Moran Garland, grandiloquent fondateur d'une maison déjà assiégé. Seul contre tous, il rivalisait d'ingéniosité à chaque épisode pour faire perdurer l'espoir d'un Dorne fort et indépendant... Mais à leur arrivée, Garland était finalement vaincu, sa fragile armée éparpillée, rendue pour l'essentiel, ou désertant devant l'armée Allyrion envoyée pour éradiquer ce foyer de rebéllion.
Alors que faire, après ?
Les chefs des rebelles décidèrent simplement de continuer. Ils auraient pu retourner encore leur veste, mais des années de guerre pour certains d'entre eux auront durci les positions des plus timorés et rendus tout le monde pressé d'en finir. Vaincre l'armée de Sarzir Santagar, délivrer Moran Garland. L'un ou l'autre de ces objectifs pourrait permettre à tous ces seigneurs de maisons mineures, ces capitaines et ces conscrits devenus reîtres, de rentrer la tête haute dans leur foyer, de retrouver une forme de paix, et d'équilibre dans de futures négociations. Après tout, la Princesse était elle-même en train d'assiéger Spectremont... Et ne verrait sans doute pas d'un bon œil de nouveaux fronts s'ouvrir partout alors qu'il se murmurait que le Bief revenait dans les Montagnes Rouges.
La poursuite d'un Sarzir Santagar précautionneux fut donc décidée. Précautionneux certes, mais la Panthère de Dorne avait garni son avant-garde de cavalerie et pas prévu de dispositifs d'envergure sur ses arrières, peut être confiant dans la perspective que les rebelles n'oseraient se rapprocher de Spectremont et du corps principal de Mahée Allyrion.
Il fut donc rattrapé par un corps de cavalerie rebelle, qui menaça de le prendre par les flancs. En faisant face de son armée pour regrouper ses effectifs, Lord Santagar savait déjà qu'il ferait face en situation d'infériorité numérique. Les rebelles accumulèrent leurs propres forces et dans les collines de craies à l'Est de Spectremont, la confrontation devenait inévitable.
Clique sur l'image pour l'agrandir Plan de Bataille des Dorniens AllyrionDe toute évidence, le général Santagar espérait pouvoir repartir de l'arrière vers Spectremont et entrer dans l'aire de l'armée de la Princesse Mahée, qui contribuait aux plus gros effectifs. Des troupes étaient en route pour le soutenir et le général dû légitimement se dire qu'il était serein, que les rebelles ne poursuivraient pas devant le risque... Rattrapé, pendant que l'ennemi arrive sur ce qui sera le champ de bataille il met ses propres forces en ordre de bataille. Il place sa cavalerie sur le flanc gauche, deux petits corps d'infanterie sur les collines entourant la route et un fort parti de centre ; son objectif reste de s'arcbouter sur le relief vallonné pour affronter l'ennemi et le défaire. En revanche, la dispersion de ses piquiers et lanciers nuit à leur pleine efficacité, car ils ne se battent jamais aussi bien que sur de nombreux rangs de profondeur et les rangs les plus larges possibles. De même la dispersion des tireurs assure de couvrir beaucoup de front, mais jamais l'armée Allyrion n'apparaît concentrée ; c'est toute la ligne que la Panthère de Dorne semble vouloir tenir. Il a aussi quelques impériaux, orageois et peyredragoniens dans ses troupes, surtout au centre, encadrant des troupes légères de Dorne mises sans doute pour leur protection en rangs arrières plutôt qu'en tirailleurs comme le veut l'usage.
L'objectif est de rester maître du terrain, soit pour retraiter en bon ordre, soit pour attendre sur place les renforts une fois l'ennemi repoussé.
Plan de Bataille des rebellesLe général rebelle, Tomar Brooke, choisit un déploiement des plus classiques avec une subtilité. Ses piquiers sont déployés plein centre en masse, en un carré de plusieurs centaines d'hommes pour jouer à plein le poids et la puissance de la formation. Il encadre d'un bloc de lanciers précédés de troupes légères, fondeurs et archers en tirailleurs et d'un fort parti de près de deux mille archers qui doivent harasser les forces loyalistes de traits pour préparer l'intervention d'un bloc de la cavalerie, qui par sa courte supériorité numérique doit permettre soit de flanquer soit de soutenir l'armée.
L'objectif des rebelles est de rompre l'armée loyaliste et de faire un maximum de prisonniers, pour peser dans la balance des négociations.
Premier Tour ; Formation d'une Escadre de DéfenseClique sur l'image pour l'agrandir La bataille commence, comme souvent à Dorne, par une intense activité de la cavalerie légère. A droite déjà, où flanquant un côté découvert par la cavalerie rebelle, les guides et éclaireurs de La Panthère de Dorne harassent de traits les rangs serrés des lanciers rebelles. Peu entamés par l'averse de projectiles, ceux ci perdent quelques hommes... Et petit à petit alors qu'ils marchent abrités derrière leur bouclier vers le centre Allyrion, des trous se font jour dans la ligne, ou alors ce sont les tirailleurs en écran qui sont ciblés par des tirs précis des cavaliers de la Principauté. Ils subissent des pertes, d'autant que bientôt les hommes de la colline sur le flanc droit lâchent leurs traits. Volées dorniennes et arbalètes impériales se conjuguent ; tous essaient de ralentir la masse rebelle... Qui commence à son tour, par flèches et par frondes, à accabler le centre Allyrion garni de levées féodales. Les deux camps essuient des pertes importantes. Mais les rebelles progressent.
L'infanterie est bientôt largement couverte par l'arrivée à portée de volée d'un énorme corps de près de deux mille archers rebelles. Ces hommes divisent alors leurs tirs par unités ; une partie sur le centre, accablant plus encore les défenses Allyrion sur la route. L'autre noircit le ciel vers l'autre colline... Et les loyalistes subissent le feu rebelle. Près de trois mille tireurs, éclaireurs ou archers, ouvrent le feu par volées sur les loyalistes qui répliquent à la moitié de ce nombre seulement. Les rebelles prennent logiquement l'avantage et les carquois se vident à mesure que des nuages sifflant s'abattent des deux côtés de la plaine. Les blessés sont légions et doivent être évacués ; beaucoup sont frappés par d'autres tirs pendant qu'ils rampent au sol ou sont accompagnés par leurs malheureux camarades... Le moral décline, mais pour l'instant les impériaux expérimentés tiennent leur rang.
Sur le flanc gauche c'est un autre danger qui se profile. Ayant massé sa cavalerie hors de vue pendant que son infanterie se déployait dans la plaine, usant des collines, les rebelles auront pris l'avantage numérique sur les loyalistes et quand la cavalerie légère Allyrion vient titiller l'avance rebelle, ceux-ci leur opposent cinq cent cavaliers lourds en armure, bandant leur arc pour répliquer. Cinq cent contre deux cents, et le bénéfice de l'armure. Si les légers Allyrion sont de grands talents et que les compagnies de cavaliers se rendent coup pour coup, s'abattent à bout portant par des flèches visant chevaux ou cavaliers, ils plient sous le nombre, et plus légèrement équipés, sont sèchement repoussés.
Profitant de l'ouverture, les sept cent cavaliers légers rebelles caracolent jusqu'à lâcher leurs propres volées sur les hommes de La Panthère, qui répliquent mais se trouvent plutôt en situation de mouvement et de charge que d'échanges de tirs. Encore une fois moins nombreux, les cavaliers Allyrion sont accablés de traits et leurs rangs ressérés de cavaliers lourds et de chevaliers font porter plus encore les tirs qu'ils subissent. Les pertes sont sérieuses, mais heureusement pour le Santagar ses archers sur la colline toute proche appuient de leurs tirs ses cavaliers lourds, et fauchent quantité de cavaliers légers qui s'approchent trop près.
Il faut réagir, et vite, car la supériorité rebelle en tireurs amenuise très vite les effectifs loyalistes...
Pertes Flanc Gauche- Les Allyrion perdent 360 hommes dont 150 cavaliers légers, 160 cavaliers lourds et 50 chevaliers
Les cavaliers légers partent en déroute.
- Les rebelles perdent 300 hommes dont 220 cavaliers légers, 80 cavaliers lourds.
Les cavaliers légers restent en ordre
Pertes Collines- Les Allyrion perdent 870 hommes dont 280 lanciers, 100 piquiers, 100 arbalétriers impériaux, 200 archers, 80 fantassins moyens orageois, 100 fantassins moyens de Peyredragons, 10 fantassins légers.
Le moral reste table.
- Les rebelles perdent 530 hommes dont 200 archers, 150 fantassins légers, 180 lanciers
Le moral reste stable.
Pertes Totales- Les Allyrion perdent 1230 hommes dont 150 cavaliers légers, 160 cavaliers lourds et 50 chevaliers, 280 lanciers, 100 piquiers, 100 arbalétriers impériaux, 200 archers, 80 fantassins moyens orageois, 100 fantassins moyens de Peyredragons, 10 fantassins légers.
- Les rebelles perdent 830 hommes dont 220 cavaliers légers, 80 cavaliers lourds, 200 archers, 150 fantassins légers, 180 lanciers
Second Tour ; Harcèlements, feux et chocsClique sur l'image pour l'agrandir Le général Santagar est devant une forme d'impasse. Ses unités, relativement dispersées, sont loin de son commandement. Des estafettes l'informent bien de la situation dangereuse de ses troupes, soumises au feu d'enfer des volées de flèches rebelles, et elles répliquent. Mais à mesure qu'il faut franchir la ligne, parfois sous le feu rebelle, les messagers mettent forcément un peu de temps à échanger ordres et points de situation. Santagar a toutefois compris qu'il ne devrait son salut qu'au choc. Partout, alors, ses troupes avancent.
D'abord sur le flanc gauche, sous son ordre direct. Les cavaliers légers, avancés loin au milieu des lignes rebelles, sont soutenus par les tireurs de la colline mais leur feu lointain est moins efficace, pis encore ils ne sont qu'une poignée face aux cavaliers lourds des maisons de l'Est de Dorne. Cernés, attaqués par l'arrière par les légers de l'ennemi qui refluent à leur tour, les survivants ne tardent pas à se rendre. Pendant ce temps, les cavaliers Santagar se reforment et se préparent à charger ; les cavaliers lourds rendent leurs traits aux tirailleurs montés des rebelles, pendant que la cavalerie des compagnies franches de Lord Brooke se réorganise à leur tour. Appâtés par les cavaliers légers qui écrantent, les Santagar avancent en tirant leurs propres flèches mais l'ennemi reflue ; nombreux sont les archers montés, légèrement équipés, à lâcher leurs traits mortels derrière eux en accompagnant l'avancée Santagar. Les pertes s'accumulent et quand l'ennemi s'avance dans la nasse formée par les rebelles, des pluies de flèches des cavaliers rebelles, armurés ou non, entame sévèrement la formation Santagar bien moins nombreuse. Ses hommes, lorsqu'ils tentent de charger, voient l'ennemi refluer et malgré le soutien des arbalétriers impériaux les rebelles dominent. Peu à peu les montures blessées ou mourantes tapissent le sol, et les cavaliers chutent dans des cris étranglés ou perçants quand ils sont atteints.
Au centre, la pression des tireurs rebelles se fait également sentir. Leurs volées noircissent le ciel en sifflant et quand vient l'ordre de charger, le mince centre Santagar est sérieusement acculé. Que les miliciens des levées féodales lèvent leur bouclier n'y change rien. Dans la masse des milliers de traits lancés, quelques-uns trouvent la faille, ou des hommes trébuchent, d'autres perdent pied. Les pertes s'accumulent. De la colline à droite viennent des tirs de soutiens, et les cavaliers légers contournant les lignes rebelles harassent lanciers et frondeurs de leurs traits précis. Tambours et fifres sonnent la charge. Mais l'écran de tirailleurs rebelles fuit à temps, non sans avoir une dernière fois tenté de disloquer la formation ennemie d'une volée de projectiles plus lourds ; billes de plomb et javelots. Leurs rangs clairsemés, les attaquants sont opposés au cri martial des rebelles de la Sang-Vert, qui abaissent leurs piques. Leur formation bien plus cohérente, en nombreux rangs de profondeurs et en lignées successives, oppose un véritable mur d'acier. Le fort parti de piquiers rebelle s'oppose aux mercenaires orageois, impitoyablement ciblés par mille archers sur le flanc ennemi. Leurs rangs clairsemés, ils finissent empalés ou renversés sur les piques, tandis que la mince formation de lanciers dorniens et spadassins de Peyredragon est impitoyablement poussée par les lanciers rebelles. Le combat tourne à l'avantage du plus nombreux et du plus cohérent en terme de formation ; l'attaque Santagar avorte, et sa formation fragile et subissant de lourdes pertes est salement repoussée. Les survivants partent en déroute.
Proposition est faite, clamée par des cavaliers lourds rebelles qui suspendent leurs traits suffisamment longtemps pour qu'on lui propose de se rendre, que la résistance de Lord Santagar aura été vaillante, mais que combattre plus longtemps est futile, et verra destruction de son armée.
Pertes Flanc Gauche- Les Allyrion perdent 370 hommes dont 50 cavaliers légers, 220 cavaliers lourds et 100 chevaliers
La cavalerie est maintenant ébranlée.
- Les rebelles perdent 250 hommes, dont 200 cavaliers légers et 50 cavaliers lourds.
Les cavaliers légers passent ébranlés
Pertes Collines- Les Allyrion perdent 1350 hommes dont 400 lanciers, 120 piquiers, 60 arbalétriers impériaux, 60 archers, 120 fantassins moyens orageois, 200 fantassins moyens de Peyredragon, 390 fantassins légers
L'infanterie passe ébranlée, les piétons de choc avancés sur le centre partent en déroute.
- Les rebelles perdent 840 hommes dont 100 archers, 250 fantassins légers, 440 lanciers, 50 piquiers
Le moral reste stable.
Pertes Totales- Les Allyrion perdent 2840 hommes dont 200 cavaliers légers, 380 cavaliers lourds et 150 chevaliers, 620 lanciers, 160 piquiers, 160 arbalétriers impériaux, 260 archers, 200 fantassins moyens orageois, 300 fantassins moyens de Peyredragons, 400 fantassins légers.
- Les rebelles perdent 1920 hommes dont 420 cavaliers légers, 130 cavaliers lourds, 300 archers, 400 fantassins légers, 620 lanciers, 50 piquiers.
TroisièmeTour ; L'Honneur, quant tout est perduClique sur l'image pour l'agrandir Les discussions vont bon train, alors que les tirs entre escadrons de cavalerie s'atténuent, puis s'arrêtent tout à fait. Il y a clairement un enjeu de poursuite des combats ; à quoi bon ? Les deux camps sont dorniens, et se sont battus sans haine. Les deux camps ont des revendications qui peuvent paraître légitimes : unir Dorne ou se venger. Mais pas entre eux, pas à leur propre détriment. Les rebelles luttent pour leur survie, et apprenant au fil des négociations que Moran Toland a été exécuté quelques jours plus tôt, l'espoir se dissout. Ils veulent encore l'indépendance de leurs maisons, la liberté, et pas plier sous le pouvoir d'une Princesse perçue comme un agent de l'Empire. Pas à n'importe quel prix. De son côté, Sarzir Santagar, la Panthère de Dorne, provoque en duel le général Brooke qui décline ; le duel n'a pas à être le refuge des perdants, et la bataille est effectivement perdue pour les Allyrion. Contre-offre est faite, alors que les deux cavaleries sont presque au contact mais sans plus de volonté d'en découdre. Que Santagar se rende et son armée ne sera pas pourchassée est détruite.
La Panthère accepte. Ses cavaliers et suivants déposent les armes, chevaliers féaux ou sergents vétérans, tous le suivent en captivité, plus de 200 prisonniers constitués, nobles ou non.
Des missives sont dépéchés aux autres corps en lutte ; au centre c'est toute l'attaque Allyrion, éreintée par les pluies de flèches et cueillie par les piques rebelles, qui se débande. L'armée se délite, et quand les messagers portent leur voix il est clair alors que les troupes sont brisées ; les rebelles cessent le feu et laissent les survivants de l'armée Allyrion battre en retraite.
Pertes Flanc Gauche- Les Allyrion ne perdent pas d'hommes.
La cavalerie est maintenant ébranlée.
- Les rebelles ne perdent pas d'hommes.
Les cavaliers légers passent ébranlés
Pertes Collines- Les Allyrion perdent 190 hommes 50 archers, 50 arbalétriers impériaux, 50 piquiers, 40 fantassins
L'infanterie passe ébranlée, les piétons de choc avancés sur le centre partent en déroute.
- Les rebelles perdent 190 hommes dont 100 lanciers, 30 cavaliers légers, 30 piquiers, 30 archers
Le moral reste stable.
Pertes Totales- Les Allyrion perdent 3030 hommes dont 200 cavaliers légers, 380 cavaliers lourds et 150 chevaliers, 620 lanciers, 210 piquiers, 210 arbalétriers impériaux, 310 archers, 200 fantassins moyens orageois, 300 fantassins moyens de Peyredragons, 440 fantassins légers.
- Les rebelles perdent 2110 hommes dont 450 cavaliers légers, 130 cavaliers lourds, 330 archers, 400 fantassins légers, 720 lanciers, 80 piquiers.
EPILOGUESarzir Santagar aura libéré son domaine d'une succession d'attaques et d'occupations ; Bois-Moucheté aura connu en trois ans des agressions fer-nées, une attaque de la couronne princière, une occupation par les Martell, puis les Valtigar, et un assaut violent des rebelles Garland, pour finalement vivre sous le joug des rebelles indépendantistes. Ceux-ci n'infligent nul mal à la ville, déjà affligée d'apprendre la mort de ses enfants par centaines dans les collines de craie, et de voir son seigneur revenir en otage, battu. Lui qui avait déjà connu la défaite mais toujours la gloire, a finalement préféré ceux qui pouvaient l'être. Son armée, aux trois quarts détruite, retourne vers la Princesse, suivis d'une cohorte de plénipotentiaires des rebelles de la côte Est.
Ceux-ci réclament l'indépendance de leurs domaines, courant du sud de Bois-Moucheté jusque Salrivage, incluse. Lancehélion peut même redevenir indépendante, si c'est là le souhait de Roward Martell, quitte à ce que l'état nouvellement créé soit reconnu comme vassal de Mahée Allyrion d'un point de vue juridique, mais totalement indépendant dans la gestion de ses finances, de ses lois, et libéré d'engagements vis à vis de l'Empire.
Autrement, la guerre interne à Dorne continuera.
Quelles options pour la Princesse, alors ? Accepter serait sans doute un signe de faiblesse de sa part, et remettrait en question son aspiration à une Dorne unie. Mais choisir le combat mettrait en danger la vie de Santagar, et de ses loyaux soldats qui auront choisi de le suivre. Sans compter qu'elle fait déjà le siège de Spectremont, que le Bief menace de nouveau les Montagnes Rouges, et que la victoire rebelle aux Collines de Craie peut contribuer à lever de nouvelles forces rebelles... Négocier, aussi, peut être une option. Ils ne sont pas assez nombreux, en face, pour imposer ; la victoire rééquilibre peut être un peu la balance, mais c'est tout.
La situation à Dorne reste tendue, et les cousins continuent de se battre entre eux, à verser le sang. Tous ne se reconnaissent pas dans l'Empire. Aucun ne se reconnaît avec les valyriens qui sont en train de terminer leur occupation, et les griefs restent intacts. Il n'y a plus de haine toutefois, entre les factions de Dorne. Le dialogue reste possible. Mais tous les camps auront néanmoins prouvé leur détermination, et la possibilité de recourir à l'effusion de sang si la situation devait encore dégénérer...
Points de l’Empire et de Dorne Allyrion-5pts défaite mineure
-5pts objectifs perdus
-5pts général majeur capturé
Points des Rebelles+5pts victoire mineure
+5pts objectifs remplis
+5pts général majeur capturé