Appuyée contre une large ouverture taillée dans la pierre froide de la forteresse de Fort-Darion, Lady Whent observait la scène se déroulant en contrebas sur le terrain d'entraînement sans craindre rien du vent qui griffait la peau blanche de ses joues et y laissait de larges marques rouges. Imperturbable, elle regardait le combat d'un très jeune enfant ne semblant même pas avoir atteint l'âge de la raison avec un adulte. Si son visage à l'expression toujours neutre et distante aurait pu laisser croire qu'il ne s'agissait là que de deux inconnus pour elle, il s'agissait bien en vérité de son époux qui entraînait là le plus jeune de leurs enfants au combat à l'épée. Une tendre image de famille qui ne lui inspirait, derrière son expression froide portée comme un masque, que la plus pure des colères et le dégoût le plus profond.

Un mois complet et son époux n'avait toujours pas quitté Fort-Darion, pris de cette soudaine folie qui était finalement la tête de la maison Whent et se devait aussi d'être présent à la capitale impériale pour la représenter. N'avait-elle prouvé encore et encore qu'elle était bien plus apte que lui à remplir ce rôle ? N'était-elle pas celle ayant fait de la maison Whent, vassal fidèle du faux-roi aux mains pleines de sang, un allié important du nouvel empire ? Netait-elle pas celle occupant le poste de conseillère auprès de l’empereur ? Ce chien semblait tout oublier de ses accomplissements et de ce qu'il lui devait… Porté par l'orgueil masculin, voilà qu'il refusait la vie tranquille et oisive qu'elle lui avait toujours offerte en échange de sa tranquillité pour se mettre à rêver d'honneur. Tout cela n'était qu'une question de fierté pour ce chien, il lui avait lui-même dit. Quelques rumeurs et messes-basses le plaçant en simple sujet de sa femme avait suffi à insuffler dans le cœur de cet homme une envie soudaine. Mais Lady Whent était pour l'instant les mains liées face à lui car ce chien prenait en otage la chose la plus importante à ces yeux ; ses enfants. La présence de son époux ou l'absence de sa progéniture. Il lui fallait faire un choix.

La croix des septs qui pendait de son bracelet d'argent tomba entre ses doigts et elle serra la main fermement autour de cette dernière. La douleur était vive contre sa paume mais elle n'y prit garde.

« Lady Whent, il est l'heure de votre rendez-vous avec Lady Mallister. »

Lady Whent remercia le jeune garçon qui lui servait de second, un cousin éloigné d’une branche mineure de la famille Whent dont elle avait pris en charge l'éducation au sein de Fort-Darion et formait aux choses économiques en échange de son assistance dans son quotidien toujours trop chargé. Encore une fois, c'était elle qui aidait cette famille à s'élever socialement et politiquement mais cela son époux ne semblait accepter de le voir, aveuglé par un égo de pacotille. Elle relâcha la croix entre ses doigts, ne prêtant pas attention aux stigmates que cette dernière avait laissé contre sa peau blanche. Abandonnant à contrecœur son fils sous la surveillance et l'autorité de son époux, Lady Whent retourna à son étude d'où elle travaillait pour son empire puis ce que là se trouvait sa place. Déjà une tasse fumante d'une concoction d'herbe l'attendait, et elle prit place derrière son bureau pour accueillir son invitée qui fit presque immédiatement son entrée dans l'étude.

« Lady Mallister, vous aviez demandé à me parler ? »

Lady Whent ne savait quel regard porter sur cette femme de quelques années sa cadette et que le destin avait joint à sa famille par le mariage de sa sœur avec l'un de ses frères aînés mais qu'elle connaissait si mal encore. Elle ne parvenait encore à distinguer ce que se déroulait derrière la calme et silencieuse apparence de cette dernière, les pensées véritables de cette dernière sur le monde l'entourant. On disait bien des choses à son sujet cependant, car une jeune femme ne pouvait voir trois de ses fiancés décéder de manière tragique sans voir sa réputation à tout jamais abîmée et être traitée de sorcière. Peut-être l'était-elle. Cachée derrière un visage si peu et doux, derrière une timidité presque juvénile, qui pourrait affirmer avec une totale confiance que cette dernière n'avait pas tout simplement assassinée les trois hommes plutôt que d'avoir à les épouser ? Mais si cela était en effet le cas, Lady Whent ne pouvait nullement la juger pour ces crimes car elle même avait souvent rêvé du même crime.

   @Eira Mallister   

Codage par Libella sur Graphiorum

Lady Mallister entra enfin et après l'avoir salué elle prit place face à elle, de l'autre côté du bureau qui était sien en tant que conseillère impériale. Sans une parole, elle chassa du revers de la main les excuses de politesses de son invitée car si elle n'avait souhaité la recevoir elle n'aurait tout simplement pas accepté sa demande de rencontre.

« Bien sûr. Je me souviens.»

Elle avait bien sûr quelques souvenirs de cette jeune gamine lors de quelques festivités dans sa jeunesse, dans une époque qui lui semblait à présent appartenir à une autre vie. Lady Mallister était encore une gamine et elle déjà une femme bien que celà ne soit de son choix.

La jeune femme faisait tourner une de ses bagues entre ses doigts avec une angoisse aisément perceptible, et le regard de Lady Whent ne put que fixer les doigts maigres de cette jeune femme avant de lever les yeux vers le visage de cette dernière. Observatrice silencieuse, elle ne put empêcher son esprit de détailler l'apparence de cette femme car sachant trop bien qu'on pouvait y trouver toujours des informations importantes. Elle était encore assez jeune mais plus assez pour qu'utiliser son nom de naissance ne fasse se lever un sourcil, mais c'est sûrement parce qu'elle ne connaissait encore ni le mariage ni la grossesse qu'elle semblait encore si gamine. Elle était plutôt jolie

L'apparence des femmes étaient centrales pour ces dernières à la cour comme à la vie, à la fois l'arme et l'armure. Celà Lady Whent le savait très bien car même si elle n'était pas une femme coquette ou très intéressée par le bien paraître, c'est aussi parce qu'elle souhaitait être perçue comme une femme froide et sérieuse. Une chignon ou quelques tresses toujours plaquées contre son crâne, tenu aux couloirs sombres et cachant tout de sa poitrine voile pudique pose sur la chevelure et toujours de lourds mais simples bijoux à l'effigie de l'étoile à sept branches. Apparence soigneusement travaillée pour ne pas sembler porter la moindre importance à son apparence.

Un doigt tapait sur son bureau, attendant quelle serait la suite de cette discussion et que la jeune fille nerveuse qui se tenait face à elle ne veuille bien en venir au fait.

« Bien. Parlez.»

Lady Whent continuait de frapper le rythme de la conversation, s'ennuyait quelques peu de cette jeune femme qui ne semblait pas vouloir venir à bout de son idée. Trop habituée à vivre entourée de gens étant comme elle constamment pressé par leurs obligations auprès de l'empire et avec qui les conversations se devaient d'être courtes et concises, d'aller directement à l'essentiel et aux actions à prendre, Lady Whent en oubliait ce qu'était l'ennui des conversations de la bonne société. La timidité juvénile de cette jeune femme aurait pu l'émoivoir si la conseillère impériale n'était pas commee toujours si occupée.

« Il y a bien des chose que j'aurais à vous alors et je crains de ne pas avoir le temps pour une telle leçon d'histoire Lady Mallister. Si vous souhaitez apprendre l'histoire de notre empire c'est vers les mestres que vous devriez vous tourner, ce sont eux qui consignent le moindre fait.»

La conseillère impériale cessa de battre la mesure, quelque peu ennuyée par toutes ces politesses qui ne l'intéressaient pas.

« Maintenant, si vous me disiez la raison de cette curiosité soudaine, je pourrais mieux vous aider.»

   @Eira Mallister   

Codage par Libella sur Graphiorum

ALady Oranne Whent continuait d’observer la jeune femme qui se trouvait assise face à elle avec une retenue personnelle et une forte distante, observant dans chacun des réactions de cette Lady Mallister les contours de sa véritable personnalité. Et cela n’était pas bien difficile car la jeune femme réagissait avec un naturel et une honnêteté totale, laissant la conseillère impériale clairement lire sa surprise et son angoisse dans son attitude. Peut-être en avait-elle fait un peu trop… Lady Whent était, avec les années passant, habituée à ce que sa personnalité froide ait tendance à mettre les gens mal à l’aise mais cette jeune femme était si douce qu’elle semblait profondément perturbé par son attitude.

Enfin, la jeune femme ouvrit la bouche et avec une certaine appréhension se mit à parler.

Et l’entendant soudainement expliquer les angoisses qui la rongeait, Lady Whent pu comprendre les raisons ayant poussé cette jeune femme à se présenter face elle pour cet entretien. Et elle ne put que ressentir de l’affection pour cette jeune femme. Bien qu’elle aurait aimé pouvoir lui répondre qu’elle n’avait nul besoin d’un homme dans sa vie pour devenir une Lady accomplie au sein de l’empire, cela n’aurait été que des balivernes niant la vérité de leurs sociétés. La position de Lady Mallister était bien fragile en l’absence d’une figure masculine familiale pour la protéger, et si elle ne trouvait pas d’époux dans les prochaines années alors elle risquait bien de se détériorer au fur et à mesure. Même en étant de bonne naissance, elle ne pouvait guerre espérer mieux que la place de dame de compagnie auprès d’une femme qui voudrait bien la prendre sous son aile… Ou peut-être pouvait-elle trouver une place politique au sein de l’Empire et s’y établir, mais cela n’était pas donné à toutes, et cette femme lui semblait aujourd’hui trop fragile et naturelle pour survivre à la cour impériale.

Stupide.

Intéressant choix de mot.

Cette jeune femme manquait définitivement de confiance en sa propre personne, persuadée que tous autour d’elle la jugeraient immédiatement comme une idiote. Ou peut-être était-elle simplement réaliste car après tout il existait un bon nombre de femmes manquant terriblement d’esprit au sein de la cour impériale, elle ne serait pas la première, mais peut-être que la capacité de se rendre compte de sa bêtise l’élevait déjà au-dessus de ces dernières. Lady Whent continua de battre la mesure de la conversation sur son bureau en se demandant quoi faire de cette jeune femme qui devait lui demander de l’aide à genoux. Une part d’elle souhaitait se débarrasser de cette tâche bien embêtante que serait l’éducation de cette Lady mais l’autre lui rappelait qu’elle aussi avait, il y a bien longtemps, était une enfant qui ne savait rien. Simplement la vie l’avait trop vite fait sortir de l’enfance.

« Non, restez. »

Lady Oranne Whent se leva de son bureau et se dirigea vers un petit meuble ou l’attendait un broc remplit d’eau bouillante, se saisisse de deux bols qu’elle remplit avant de les ramener devant son invitée et elle-même.

« Je veux bien vous aider Lady Mallister, votre cas me touche et vous me semblez véritablement souhaiter vous cultiver. Mais mesurez ce à quoi vous vous engagez. J’aime les gens travailleurs, je suis exigeante et un dur professeur. Mais si vous êtes prêtes à affronter cela je me montrerais un bon professeur et je vous apprendrais tout ce que je sais de l’économie de notre empire. »

   @Eira Mallister   

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Lady Mallister avait finalement relevé le visage, cessant de plonger timidement son regard vers les doigts qui jouaient nerveusement avec sa robe, et faisait à présent face à son interlocutrice. Il sembla à Lady Whent que les paroles qu’elle venait de prononcer, et cette affirmation ne serait-ce qu’avec des dures conditions de la prendre sous son aile en tant que bon professeur, avait libéré un poids de l’estomac de la jeune femme se tenant face à elle, la libérant sûrement de l’angoisse d’un refus de sa part. Et comme par peur de voir la conseillère impériale changer soudainement d’avis, la jeune Lady Mallister s’empressa de lui répondre que toutes ses exigences seraient acceptées, que sa dureté serait obéie.

Alors Lady Whent hocha la tête. L’éducation dure était en ce monde imparfait, ce monde si sale, la seule manière d’offrir à sa progéniture la chance de s’élever en esprit supérieur et noble au-dessus du reste de la saleté, comme la plus aiguisée des lames doit être travaillée directement dans le feu, l’esprit le plus précis doit même souffrir pour être travaillé.

« Bien. »

Lady Whent posa ses mains directement sur la tasse rendue brulante par l’infusion qui y avait tout juste été versé, ne prêtant la moindre attention à sa peau devenant rouge d’une telle chaleur car elle en avait pris l’habitude. Trop souvent elle devait travailler jusqu’à tard dans la nuit, essayant tant bien que mal de vivre en une seule journée la vie de conseillère impériale, de chef de la maison Whent, de mère de trois enfants et de sa propre personne…

La jeune femme continuait de lui faire part de ces problèmes auxquels elle espérait trouver la solution auprès de Lady Whent, et cette dernière se demanda si elle savait bien à qui elle s’adressait, ne se considérant pas exactement comme la personne appropriée pour toute chose relative aux bonnes manières et à la discussion en bonne société. Elle-même pouvait si souvent en manquer, mais au moins contrairement à Lady Mallister elle faisait le choix du silence autant qu’il lui soit possible.

La question de son parcours lui demanda alors un temps de réflexion, et Lady Whent ferma un instant les yeux avant de s’exprimer.

« Ce n’est pas en un claquement de doigt que j’ai réussi à obtenir le respect des hommes de Fort-Darion et la confiance de l’Empereur lui-même, ne vous faites aucune illusion. »

Il fallait que Lady Mallister soit réaliste sur le parcours qui l’attendait, et la dure réalité qu’était celle de s’élever au sein de la cour impériale et tout le labeur qu’une telle œuvre représentait. C’était un parcours d’autant plus compliqué qu’une large partie y était souvent due au hasard de la vie, à la bienveillance des dieux, d’autant plus compliqué que tous les efforts d’une personne pouvaient parfois s’effondrer en un instant seulement. De la manière dont tout ses efforts semblaient en ce moment sur le point de s’effondre par la faute simplement de son époux. Si peu du temps, mais ce soir elle fera l’effort d’en prendre encore un peu pour enseigner à cette jeune femme, et le fera de nouveau jusqu’à ce qu’elle soit capable de se battre seule puis ce que tel est son souhait.

« Alors que les premiers combats entre l’Empire et Harren le Noir commençaient à faire couler le sang, j’ai usé de mon influence au sein de la famille Whent pour nous rapprocher de l’Empereur même si cela allait alors à l’encontre du souhait du chef de famille qui était alors mon beau-père. J’ai juré fidélité par lettre à l’empereur, j’ai apporté mon aide de la seule manière que je sache qui est le suivi des comptes trésoriers, j’ai sacrifié beaucoup dans cette guerre sachez le… Ma fidélité et mon esprit… Encore et encore je les ai offerts à l’Empereur, et si l’Empereur me respecte alors il en va de même pour le reste de la cour impériale. »

Elle regardait Lady Mallister avec sérieux, espérant qu’elle comprennent ce qu’elle voulait lui faire comprendre en lui offrant ainsi un récit de son histoire.

« Vous avez beaucoup perdu dans cette guerre vous aussi, cela n’est plus à prouver. Maintenant il faut que votre esprit se montre utile. »

Elle prit un peu de sa tisane, hésitant un instant avant de continuer.

« Je voudrais vous dire que… Quand j’étais jeune mon père avait jugé qu’il n’y avait aucun intérêt à m’éduquer à autre chose que le travail de maison, j’ai eu la chance de trouver un professeur auprès d’un religieux mais si les sept n’avaient pas été si clément… »

Elle reposa sa tasse, plongeant son regard dans celui de la femme face à elle.

« Les sept vous placent aujourd’hui devant moi, il est de mon devoir de vous transmettre ce que jadis ils m’ont offert. »

   @Eira Mallister   

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La jeune femme demanda alors à Lady Whent les raisons qui l’avaient poussé si tôt à prendre le côté de l’empire et s’opposer ainsi à la fidélité que ses familles de naissance ainsi que d’épousaille avaient toujours montré pour le roi Harren le Noir. Elle-même le disait, pour ce choix elle avait dû se battre contre tous, faire preuve de plus de ruse et de travail que toute autre femme de son entourage, sacrifier plus encore que certains hommes ne l’avaient fait sur le champ de bataille… Si aujourd’hui le destin avait montré que cela avait été une très bonne idée de la part de la conseillère impériale, alors il était assez compréhensible pour ceux qui croisaient son regard obstiné de se demander ce qui pouvait bien la pousser à souhaiter si fortement la victoire de l’empire.

Et aujourd’hui c’est cette jeune femme qui lui demandait un récit de cette époque-là, ces années lui semblant à la fois si lointaine et si proche. Bon sang combien de temps cela faisait-il à présent, Lady Whent elle-même n’avait plus aucune idée des dates alors que ces choses étaient si souvent de sa responsabilité, elle qui aimait tant la rigueur froide des nombres.

« Non. Il est normal de poser une telle question. »

Si Lady Mallister devait se mettre durement et avec acharnement au travail, alors il était important qu’elle comprenne les raisons devant la pousser à travailler au nom de cet empire. Qu’elle comprenne véritablement pourquoi chacun en cette citée donnait tant de son esprit, de sa sueur et de sa santé au nom d’une même vision de l’avenir

« J’ai connu le règne d’Harren le Noir dans mon enfance, la cruauté et la violence que ce dernier exerçait sur l’ensemble de ses sujets. Dès que j’ai entendu parler du plan de notre empereur et du plan que ce dernier avait pour notre contré, j’ai vu la seule possibilité pour que mes enfants grandissent une enfance qui soit différente de la mienne. Alors j’ai tout joué pour cette simple possibilité, j’ai sacrifié beaucoup sans savoir si je réussirais. »

Mais soudainement la jeune Lady Mallister commença de nouveau à se plaindre de son sort, à peindre un autoportrait d’elle en jeune et pauvre imbécile en espérant quoi ? Que Lady Whent vienne la cajoler comme elle l’aurait fait d’un jeune enfant venant de pleurer, comme si elle n’avait jamais été tendre avec des propres enfants ? Ou peut-être était-ce par peur de ne pas réussir, une manière de se faire déjà pardonner si elle venait à échouer par sa paresse?

En tout cas, cette espèce de mélodrame apitoyant ennuyait terriblement Lady Whent qui se mit à battre nouveau sur le bois du bureau en soupirant presque. Il fallait que cela cesse au plus vite, car la conseillère impériale risquait de ne pas longtemps supporter ce type de personnalité.

« Si vous vous attendez à ce que je m’apitoie sur votre sort, vous pouvez sortir. Travaillez durement et vous parviendrez à vous améliorer, après tout on enseigne bien des tours au plus bête des chiens si l’on sait s’y prendre. »

Le garçon lui servant d’assistant

« Je n’ai pas le temps aujourd’hui de vous enseigner grand-chose d’autres mais revenez chaque premier jour de la semaine dans ce bureau, juste après le déjeuner. Vous passerez les après-midis en ma compagnie, à apprendre. Ensuite nous verrons pour la suite… Mais si vous ne vous en sentez pas capable de travailler, ne venez pas. »

   @Eira Mallister   

Codage par Libella sur Graphiorum