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 Tour 10 – Le Second Siège des Météores - Année 2 - Mois 4 - Semaine 4

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MessageSujet: Tour 10 – Le Second Siège des Météores - Année 2 - Mois 4 - Semaine 4   Tour 10 – Le Second Siège des Météores - Année 2 - Mois 4 - Semaine 4 EmptyMar 27 Sep - 23:14

Le Second Siège des Météores
Conflans Fédéré



Sixième bataille de la rébellion pro-impériale de la maison Allyrion, contre les forces du Chef des Fils du Guerrier, Ser Martyn, et Ser Valentyne, commandant de la Bannière de Fortune

Lord Dayne, fils d’un féal serviteur de la couronne Martell et lui-même ancien conseiller de Feue la Princesse Deria Martell, était passé à la rebéllion pro-impériale menée par Mahée Allyrion. Cette nouvelle Princesse de Dorne promettait de défendre la Principauté contre le fanatisme religieux et les appétits des puissances qui comptaient assujettir les fiers descendants des Rhoynars. Sa propre révolte provoqua une réponse immédiate des autorités religieuses de Villevieille, qui envoyèrent suite à l’humiliant exil des septons de la ville, de nouveaux renforts militants pour remettre au pas l’inconséquente cité dornienne. Sous la bannière des Fils du Guerrier, brandie par Ser Martyn, les croisés firent le siège de la ville, considérablement renforcés qu’ils étaient par des compagnies de la Bannière de Fortune. Ces mercenaires, recrutés par le fameux « Spectre », étaient désormais de toutes les campagnes liées de près ou de loin aux puissances centrales. Lord Dayne tenait bon, mais de justesse. Il n’avait plus, après la prise et la mise à sac de sa ville lors de la dernière guerre, que des compagnies de milice défraîchie, où se côtoyaient des soldats de fortune trop jeunes ou trop vieux pour porter les armes. Les défenses rétablies à la hâte tenaient bon, elles aussi, et décourageaient un assaut… D’autant que la cité continuait d’être ravitaillée par la mer depuis la campagne environnante.

Mais les vivres diminuaient malgré tout. L’étau des assiégeants se resserait.

Mahée Allyrion ne restait pas inactive. Guidée avec habileté par les bandes d’éclaireurs réquisitionnés parmi des anciens conscrits des Montagnes Rouges, et bandes de pillards frontaliers, elle avança avec rapidité droit vers son objectif, souhaitant soulager le siège de ceux qui l’avaient librement rejointe. La principale qualité de cette armée était sa vitesse et sa mobilité, flirtant sans cesse avec le danger d’embuscades, de famine en route, ou d’encerclement, elle virevoltait entre les lignes ennemies depuis la Grâcedieu jusqu’aux victoires de la Tombe du Roy. Son avant-garde, menée par Sarzir Santagar, précédait la marche forcée menée par le reste de l’armée, dont des cohortes impériales ramenées depuis l’Orage par l’Impératrice. Lord Santagar était un bon général, frère de Lord Dared, qui avait mené l’armée Princière en grande infériorité contre le Bief lors du conflit précédant. Seul survivant de sa lignée alors que Bois-Moucheté révoltée avait été prise et le fief ravagé par les Martell, Sarzir, surnommé depuis deux ans comme « La Panthère de Dorne », fit irruption dans la plaine entourant la cité au petit matin. Ses cavaliers lui firent bientôt remonter que les croisés se levaient à peine… Mais la cavalerie, repérée, fut accueillie par des cors d’alarme. Plutôt que d’attendre, Lord Santagar fit prévenir la Princesse rebelle, piqua des deux, et chargea sus à l’ennemi.

Le saut du lit réservait une bien vilaine surprise aux assiégeants, qui virent alors déferler sur leurs rangs dépenaillés des centaines de cavaliers rebelles.



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Plan de Bataille des Impériaux

Sarzir Santagar choisit seul l’objectif de bataille, sans en référer à la Princesse. En chargeant, l’objectif minimal est au moins de dégager la rive est de la Torrentine pour sortir la ville du siège qui l’amène vers une nouvelle ruine, peut-être définitive cette fois. Mais en attaquant et en prenant le risque d’affronter une force bien supérieure à son avant-garde, ce qu’il souhaite c’est de profiter des circonstances favorables dans lesquelles il se trouve pour repousser sèchement l’ennemi avec de lourdes pertes. Son plan est simple ; foncer tout droit, détruire les troupes qui s’opposent à lui, et appeler des renforts pour en finir avec cette menace.

L’objectif est de mettre en déroute l’armée croisée.


Plan de Bataille de la Foi

Malgré les circonstances de l’engagement, Ser Martyn n’ordonne aucun recul ni repli. Il ne sait pas encore à quoi il est opposé, car s’il était au courant qu’il y avait des rassemblements ennemis dans les Montagnes Rouges, ceux-ci semblaient encore bien lointains… Il tient à saisir sa chance de diminuer la cavalerie rebelle de la région en encaissant le choc, et en sauvant tout ce qui pourra l’être pour continuer de mener à bien la mission qui lui a été donnée par le Grand Septon lui-même ; prendre les Météores et y rétablir la seule vraie Foi.

L’objectif de l’armée est de tenir le siège.


Premier Tour ; Charge sous un Nuage de Flèches


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Sarzir Santagar est la Panthère, pas le Lion de Dorne. Vif et impatient, il note immédiatement que l’ennemi ne s’est pas éloigné de son camp, sûr de sa force et de la protection de ses foutus Sept pour se prélasser sous les murs et continuer ses vils bombardements. Le sang du général dornien ne fait qu’un tour en voyant les étendards frappés de l’Etoile à Sept Branches ; il fait prévenir la Princesse rebelle Mahée Allyrion qu’il attaque, n’attend pas de nouveaux ordres et caracole en tête de ses troupes qui déjà s’avancent au trot pour s’aligner en vue de charger. Les cors dorniens sonnent sans cesse le rassemblement et l’attaque. En face, Ser Martyn, chef des Fils du Guerrier, sait quand il est alerté que son armée est prise en défaut. Il fait sonner le rassemblement et alerte tous les campements où dorment ses hommes. Il demande aussitôt à ce que plusieurs estafettes aillent prévenir Ser Valentyne, chef des Mercenaires de la Bannière de Fortune, du péril dans lequel il se trouve, sur sa rive orientale de la Torrentine.

Santagar prend de la vitesse avec ses forces, formées en échelons. En face, les compagnies d’infanterie des Pauvres Compagnons se rassemblent ; lanciers et arbalétriers se rassemblent par unités en trébuchant et en s’équipant à la hâte, au milieu des cris d’alerte et de panique. La cavalerie de Martyn se prépare ; le bout-en-selle claironne sans arrêt. La manœuvre imaginée par le Chef des Fils du Guerrier échoue avant même d’avoir pu correctement se déployer. En quelques minutes, les dorniens sont passés du trot au galop. Déjà, les ailes d’archers à cheval dépassent et encadrent les fiers chevaliers et sergent croisés, qui sont la cible des premiers traits. Les flèches fauchent les piétons et les aides de camp, plusieurs cavaliers sont abattus alors même qu’ils essaient de se former en escadrons. Les cris de guerre aiguës des guerriers dorniens retentissent dans la vallée, terrorisant les recrues de l’infanterie. Mais les cavaliers, eux, sont des gens d’armes de métier. Ils chargent pour couvrir le redéploiement de l’infanterie. Fanatiques, ils gueulent à plein poumons des champs à la gloire du Guerrier ou du Père, implorent la fortune divine et le saint patronage de leur figure tutélaire. Santagar ne dévie pas, malgré la moindre protection de sa cavalerie qui n’est pas composée de chevaliers. Il pointe son épée vers l’ennemi, les arcs sont rangés, les lances à fanions abaissées. « Bois-Moucheté ! » Le nom de la ville reconquise dans la violence par feue la Princesse Deria est repris d’un ton rageur et plein de haine. Les archers à cheval pivotent sur leurs montures, remontent la ligne croisée par les mêmes côtés où ils se sont infiltrés. Les volées de flèches transpercent mailles et hauberts, se fichent dans les côtes et les cous. Désorganisés, les Fils du Guerrier sont coupés dans leur élan. Et les cavaliers de Santagar les percute avec la plus grande des violences. Le fracas est terrible. Des dizaines de cavaliers sont abattus. Déjà, les flèches pleuvent sur les rangs arrières des guerriers de la Foi. Les hommes se battent à coups de lances, de sabres et d’épée. Aucune pitié n’est accordée aux croisés, coupables d’actes de grande cruauté en la Principauté. Ils n’en réclament pas plus, et se font tuer jusqu’aux derniers. Souvent encadrés de plusieurs ennemis, les Fils se battent avec acharnement mais désarçonnés, ils sont impitoyablement sabrés ou transpercés de dizaines de coups de lances, martelés au sol. Les corps sont aussitôt mutilés, et Ser Martyn, à demi-conscient et couvert de sang d’une vilaine blessure au front, est trainé en arrière. Le sort de ses cavaliers pétrifie d’horreur les fantassins de la Foi. De l’autre côté du fleuve, Ser Valentyne fait couvrir les arrières de l’armée et progresse à bride abattue vers les pontons permettant le ravitaillement de la rive attaquée.

Au nord, d’autres cors sonnent dans la plaine, et des centaines de bannières font leur apparition.


Pertes Flanc Est
- Les impériaux perdent 200 hommes dont 80 cavaliers légers mercenaires, 120 cavaliers lourds.
Le moral reste stable, grâce à la puissante attaque et à la perspective de renforts.
- Les croisés perdent 600 hommes dont 100 chevaliers, 200 cavaliers lourds, 100 cavaliers légers, 50 fantassins moyens, 50 hallebardiers, 50 archers, 50 arbalétriers
Le moral passe ébranlé, à cause de l’attaque dans le dos et du massacre de la cavalerie.



Second Tour ; L’Arrivée des Rhoynar


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L’infanterie de La Gracedieu, les piquiers de La-Tombe-du-Roy, des volontaires de Touche-Au-Ciel ou de Denfert, tous arrivent piques en mains, étendards à la Main Dorée hissés bien haut dans le ciel. Sur le flanc, les troupes de Peyredragon. Des mercenaires, routiers de Dorne et autres écorchards ralliés par le Dragon et la Allyrion quelques semaines ou mois plus tôt. Tous marchent droit sur le camp croisé, et cavalerie en tête. Il y a des chevaux-légers de l’Empire, au Sallet sombre et aux fanions de lance rouges, noirs et blancs. Des chevaliers de Lamark et Pince-Isle, d’autres cavaliers lourds de Dorne, des cités ralliées. Une troupe aux armures étincelante, étendards Allyrion au poing, prend place sur une colline toute proche et à sa tête une femme d’une grande beauté aux cheveux de jais. On lui amène un homme inconscient, Ser Martyn. Et la rebelle peut toiser le chef des Fils du Guerrier en même temps que le champ de bataille qui s’étale sous ses yeux.

Une tentative est faite par les assiégeants de traverser. Alors que Ser Valentyne s’apprête à la traversée, ce sont d’abord les réserves des croisés qui s’y essayent. Sous une pluie de flèches des cavaliers légers dorniens, qui tendent leurs arcs courbes et visent visages et gorges en priorité. De nombreux cavaliers sont fauchés, avant que ce ne soient leurs montures qui ne soient visées pour obstruer et rendre difficile la traversée du ponton…

Sarzir Santagar n’a pas stoppé sa charge. Après être remonté en selle et rallié ses hommes, il chevauche sur le flanc ennemi, entouré d’une noria d’archers montés qui lâchent volées sur volées sur les fantassins croisés esseulés, désemparés, privés de toute protection et de la sécurité induite par leur cavalerie. L’homme n’a pas le temps. Il ne l’a jamais eu. La Panthère de Dorne fait virevolter ses escadrons, qui vident leur carquois flèche après flèche sur les bataillons ressérés dans le plus grand désordre de ses ennemis. Les piétons tentent de résister, plusieurs épaulant leur arbalète pour abattre les plus proches et imprudents des cavaliers, leur faire payer le prix de leur hérésie et de leur révolte inepte. Combat désespéré. Des centaines de cavaliers se rassemblent en rangs épais. Au centre, la célèbre Garde Demalion de l’Empire, aux harnois blancs et casques à hauts cimiers noirs et rouges, lance lourde au poing. L’Empereur, l’Impératrice ?

Les natifs du Bief, de l’Ouest et rares croisés de Dorne ou de l’Orage scrutent le ciel à la recherche terrifiante d’un dragon qui leur piquerait dessus.

Les pertes croisées sont terribles ; les campements dispersés, pour soutenir le siège d’une cité de premier ordre et éviter les dégâts terrifiants d’un dragon, sont la proie facile de centaines de cavaliers experts dans le maniement de l’arc court ; des escadrons entiers passent à quelques mètres à peine des croisés qui se protègent comme ils peuvent. Ces blocs sont déjà entourés de morts et d’agonisants, percés de plusieurs flèches, le sort tapissé d’empennages.


Pertes Flanc Est
- Les impériaux perdent 130 hommes dont 40 cavaliers lourds impériaux, 60 cavaliers lourds dorniens, 30 cavaliers légers mercenaires
Le moral reste table.
- Les croisés perdent 520 hommes dont 100 chevaliers, 80 archers, 80 arbalétriers, 130 lanciers, 130 fantassins moyens
Le moral reste ébranlé pour les piétons du flanc droit et du flanc gauche.

Pertes Totales
- Les impériaux perdent 330 hommes dont 40 cavaliers lourds impériaux, 180 cavaliers lourds dorniens, 110 cavaliers légers mercenaires
- Les croisés perdent 1120 hommes dont 200 chevaliers, 200 cavaliers lourds, 100 cavaliers légers, 130 archers, 130 arbalétriers, 130 lanciers, 180 fantassins moyens, 50 hallebardiers.


Troisième Tour ; La Curée


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L’étau se resserre toujours plus.


Alors que cavaliers lourds et légers de Dorne resserrent leur étau en demi-cercle autour des bataillons croisés, continuant de vider leurs réserves de flèches, les chevaliers et Demalion se rassemblent en rangs épais, se préparant à charger. En face, les croisés ne peuvent plus que recommander leur âme aux Sept

Et le dilemme de Ser Valentyne. Charger et honorer le contrat de la compagnie, ou refluer et risquer de voir la Bannière de Fortune désavouée, et la perspective d’une remise en question de sa valeur ? Il se sait lié par la puissance qu’incarne la Foi. Fuir l’influence du Grand Septon et de ses séides est une décision dangereuse, car c’est la religion qui a abattu Dorne la première fois, et qui sape l’Orage, autrefois première puissance militaire du continent. Il pique des deux à la tête de ses forces, bannières de la compagnie en tête. Les cavaliers sont néanmoins gênés par les corps d’hommes et de chevaux, et par les cavaliers de la Foi qui refluent après leur propre tentative de traversée. Valentyne tombe de cheval, la gorge percée d’une flèche, et tombe dans le fleuve en même temps que deux autres cavaliers atteints par des projectiles. Plusieurs montés parviennent à charger de l’autre côté du pont, mais ils sont cueillis par des centaines de tireurs et à coups de sabres et de glaives. Ils infligent courageusement des pertes aux Allyrion, mais trop peu, et trop tard.

Santagar charge déjà à la tête de sa cavalerie lourde. Les légers attaquent aussi. Sabres courbes et épées lourdes au poing, cris de guerre sauvages. Les croisés, harassés sous les tirs, ne forment déjà plus de résistance cohérente. Les cavaliers, rejoints par l’élite impériale et les chevaliers de Peyredragon, transpercent littéralement les rangs de la Foi. Les soldats sont passés par le fil de l’épée sans pitié. Les dorniens accomplissent là leur vengeance des déprédations de la Foi en leur territoire. Ils descendent à bas leur monture pour achever les blessés, sous le regard morne de Gardes Impériaux bien loin de leurs maîtres.

L’armée de la Foi et de la Bannière de Fortune, plus commandée que par des capitaines, se replie en bon ordre après avoir sabordé le ponton, bien heureuse que Lord Dayne n’avait plus de forces à envoyer contre eux, et désireuses de mettre le plus de distance entre elles et l’armée Allyrion avant qu’elles ne pénètrent dans la ville pour passer sur la rive occidentale du fleuve.


Pertes Flanc Est
- Les impériaux perdent 290 hommes dont 100 cavaliers légers mercenaires, 30 cavaliers lourds mercenaires, 60 cavaliers légers dorniens, 20 cavaliers lourds dorniens, 40 Gardes impériaux, 20 cavaliers lourds impériaux, 20 cavaliers lourds peyredragoniens.
Le moral reste table.
- Les croisés perdent 1340 hommes dont 270 archers, 270 arbalétriers, 150 hallebardiers, 270 lanciers, 220 fantassins moyens, 100 cavaliers légers mercenaires, 50 cavaliers lourds mercenaires.
Le moral passe déroute pour toute l’armée.

Pertes Totales
- Les impériaux perdent 620 hommes dont 40 cavaliers lourds impériaux, 200 cavaliers lourds dorniens, 210 cavaliers légers mercenaires , 30 cavaliers lourds mercenaires, 60 cavaliers légers dorniens, 40 gardes impériaux, 20 cavaliers lourds impériaux, 20 cavaliers lourds peyredragoniens.
- Les croisés perdent 2450 hommes dont 200 chevaliers, 200 cavaliers lourds, 100 cavaliers légers, 400 archers, 400 arbalétriers, 400 lanciers, 400 fantassins moyens, 200 hallebardiers, 100 cavaliers légers mercenaires, 50 cavaliers lourds mercenaires.


EPILOGUE

Les Météores voyaient ainsi la fin de la troisième bataille sous leurs murs. Le soir même, la Princesse Mahée Allyrion pouvait faire son entrée dans la ville, et rencontrer Lord Dayne qui fut jadis l’un des plus grands soutiens de la cause Martell, avant le traité de Boycitre. L’armée rebelle était auréolée de gloire. La bataille était de taille modeste, encore une fois, car les grandes armées avaient déserté la Principauté, dont les effectifs avaient fondu et étaient divisés entre trois puissances. Il n’en restait pas moins qu’à se préparer contre l’intervention d’un dragon, les croisés s’étaient retrouvés démunis contre une armée extrêmement aggressive, marchant de nuit et combattant à peine arrivée sur le champ de batailles. Techniques bien peu orthodoxes, menant au désastre contre un ennemi l’attendant de pied ferme. Mais la Panthère de Dorne a une longue et profonde expérience de la petite guerre ; il a simplement vu une opportunité, et l’a saisie.

Ses archers montés, non combattus par la fin prématurée de la cavalerie croisée et la neutralisation de l’autre partie restée sur l’autre rive, ont fait merveille sur une infanterie désorganisée à son arrivée. Les rebelles avaient infligé quatre fois plus de pertes aux croisés et aux mercenaires qu’ils n’en avaient reçus, éclipsant toutes les réussites tactiques jusque là acquises par les grands noms de la guerre depuis deux décennies. Stratégiquement, c’était une double victoire. Le siège des Météores était levé, l’armée de la Foi battue et politiquement, la Princesse Rebelle avait désormais la supériorité numérique la plus claire dans la région et une très grande cohésion de ses forces, soudées par une série de petites victoires malgré tout éclatantes. Mahée Allyrion pouvait consolider ses conquêtes, voire menacer Martell et Valtigar, ou chercher le Bief au cœur. Sa situation paraissait moins désespérée que quelques mois plus tôt ; son territoire était désormais uniforme et elle avait battu loyalistes, bieffois, croisés et mercenaires envoyés contre elle. Appuyée d’un homme d’expérience comme Sarzir Santagar et le chef des escadrons Demalion, Tommen Edgerton, elle pouvait prétendre à pousser son avantage…

La consolidation des Montagnes Rouges allait aussi sans tarder attirer l’attention d’autres adversaires, la Couronne du Bief voisine ou les Valtigar, se réclamant comme les suzerains légitimes de la Principauté.

Mais la Garde Demalion sans Empereur ni Impératrice… Cela voulait dire que le Dragon avait repris son envol. Pour où, et quels funestes desseins ?


Points de l’Empire
+5 pts victoire mineure
+5pts objectif rempli

Points de la Foi
-5 pts défaite mineure
-5pts objectif perdu
-5pts généraux perdus




Le Cyvosse
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