Discord  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 Tour 9 – Dragon et Main Dorée attaquent la Tombe du Roy - Année 2 - Mois 3 - Semaine 3

Aller en bas 
MessageSujet: Tour 9 – Dragon et Main Dorée attaquent la Tombe du Roy - Année 2 - Mois 3 - Semaine 3   Tour 9 – Dragon et Main Dorée attaquent la Tombe du Roy - Année 2 - Mois 3 - Semaine 3 EmptyMer 2 Mar - 9:43

Dragon et Main Dorée attaquent la Tombe du Roy
Conflans



Quatrième bataille de la rébellion pro-impériale de la maison Allyrion, contre les forces de Lord des Essaims, Général du Bief.

Après des débuts initiaux très prometteurs, la rebéllion contre le pouvoir Martell à Dorne marquait le pas. Son berceau de la Grâcedieu était tombé aux mains des armées princières, des mercenaires battus au nord de la ville. Bois-Moucheté était tombée également, la petite armée Santagar, détruite en même temps. La répression semblait sur le point de refaire basculer la Principauté dans l’escarcelle de Deria Martell, convaincue qu’elle pouvait redresser le pays. Ses alliés se renforçaient, aussi.

Mais Mahée Allyrion n’avait pas dit son dernier mot. Exilée depuis sa libération des griffes du Bief, elle avait mobilisé d’autres expatriés, déserteurs ou prisonniers libérés et avait formé une armée de petite taille, faite de volontaires dorniens pour sa cause. Rejointe par des troupes de Peyredragon et impériales, la rebelle avait pris la direction du sud et marchait vers la Principauté. On ne vit pas cette troupe en territoire orageois occupé, et bien que repérée au nord de Dorne, nul ne semblait connaître sa destination. La marche fut extrêmement éprouvante, pour ses troupes. Les impériaux, principalement recrutés dans le Trident, ou chez des vétérans du Nord et de Peyredragon, n’étaient pas habitués au temps chaud et sec de la Principauté, même au printemps, et en souffrirent. De plus, l’armée épuisa au bout d’un temps son ravitaillement. Les tractations avec villages et fermiers locaux, sur la route de l’armée, réussirent tout juste à ne pas mourir de faim, mais tout le monde était exténué. Rarement armée ne s’était offerte marche si longue à travers plusieurs chaînes de montagnes, et en dehors des meilleures routes. Pour quelle destination ? On soufflait le cœur de Dorne. Et très vite, les rebelles furent les premiers à comprendre. Les Montagnes Rouges, la zone conquise par le Bief sur la Principauté un an plus tôt.

Il était donc question de se battre contre le Bief sur ses conquêtes, et de lui arracher les dorniens soumis par le traité de Boycitre.

L’Impératrice arriva alors que l’armée se faufilait dans un col rocailleux. Son dragon souleva les acclamations éberluées de l’armée, et les deux poings levés de la jeune Targaryen déclenchèrent les hourras des cohortes Braenaryon dont elle était la suzeraine. Ainsi renforcée, l’armée entra en campagne selon le plan de Mahée, et la présence de l’armée fut bientôt repérée par les patrouilles du Bief. Les garnisons de la région furent toutes mises en alerte. Des mouvements de troupes débutèrent, partout. Mais rapide, la force impériale était aussi guidée depuis le ciel. Et l’armée arriva en vue de La Tombe du Roy, demeure des Forrest qui avaient soutenu la rébellion Allyrion malgré la domination bieffoise. Lord Des Essaims, commandant une armée d’occupation bieffoise, était justement sur le départ. Il rangea son armée en ordre de bataille, alors que le dragon menaçait la ville ; tout le monde avait peur que l’incendie ne se répande… Ou que la population ne se révolte. Des Essaims comptait-il sur des renforts, à proximité ?

Les deux armées se déployèrent pour la bataille au son des tambours, couverts de temps à autres par le terrifiant rugissement d’un dragon menaçant dont l’ombre masquait parfois le soleil.




Clique sur l'image pour l'agrandir


Plan de Bataille des Bieffois

Les bieffois sont surpris dans leur mouvement, ils sont déjà en place, mais ne comptent pas attaquer immédiatement alors qu’ils ont repéré le dragon très tôt dans la journée, ce qui a tétanisé de nombreux soldats. Des Essaims sait très bien qu’il ne peut forcer ses hommes et les brusquer par des décisions précipitées compte tenu de la situation. Il attend donc de correctement déployer ses troupes, et l’infériorité numérique se confirme rapidement. Il n’a alors qu’un plan possible en tête ; percer les lignes ennemies et s’enfuir vers les autres positions tenues par le Bief, voire les Martell alliés du royaume, dans la région. Des Essaims envoie sur son flanc gauche des miliciens dorniens de la Tombe du Roy, recrutés parmi les hommes des territoires occupés.

L’objectif de l’armée est de pouvoir se ménager un couloir de retraite.


Plan de Bataille de l’Empire et des Rebelles

Le Plan impérial est simple. Il consiste à former des masses sur les ailes afin de pouvoir vite encercler l’ennemi en profitant de la qualité des troupes légères dorniennes ou impériales afin d’y submerger l’ennemi et de contraindre ses mouvements en le harcelant de tirs. L’Impératrice prendra position avec Meraxès sur le flanc gauche, pour y terroriser l’adversaire et le repousser sur le centre. Au milieu des lignes, l’infanterie lourde impériale et dornienne se formera en masses compactes pour percuter le centre bieffois, généreusement pourvu en levées féodales. L’Empire jouit aussi d’une très nette supériorité en cavalerie, qui doit rompre par ses charges la jonction entre centre et flanc gauche bieffois pour rabattre l’armée ennemie contre le torrent, et la forcer à se rendre ou à y mourir. La puissante Garde Impériale reste en réserve.

L’objectif est la rupture de l’armée ennemie, et de l’élimination de ses principales forces.


Premier Tour


Clique sur l'image pour l'agrandir


La bataille commence vers midi, dans un cri de dragon assourdissant qui déclenche les hourras des forces impériales, qui se mettent en branle. Les tambours marquent le pas cadencé des unités d’infanterie et la cavalerie progresse à son niveau. Les bannières claquent au vent et le dragon prend lourdement son envol pour aller planer en quelques minutes loin au dessus du champ de bataille, projetant son ombre sur le champ de bataille. Ses cris glacent les levées bieffoises. Sur la gauche, les premières escarmouches éclatent. Mahée Allyrion y soutient un fort parti de tirailleurs et d’archers rebelles, qui bientôt discernent leurs adversaires ; de petits groupes de miliciens dorniens… Arborant le blason du Bief ! Fidèles à leurs nouveaux serments, forcés de rejoindre les drapeaux de l’occupant ? Qu’importe, ils engagent un duel de tir et en quelques minutes flèches, javelots et billes de frondes qui se plantent ou se brisent sur le tronc des conifères qui poussent sur le sol dur de la colline, proie des deux groupes ennemis. A ce petit jeu, les rebelles sont bien plus nombreux. Les volées isolent et transpercent quantité de miliciens qui refusent de se rendre.

Plus loin, un groupe de lanciers bieffois rejoint les miliciens loyalistes. C’est alors qu’une masse sombre tombe littéralement du ciel, droit sur eux. Ses ailes immenses se déploient à quelques centaines de pieds seulement du sol et un torrent de feu s’abat sur les fantassins bieffois. Le feu enrobe des silhouettes par dizaines et quand le souffle s’estompe, des dizaines d’hommes hurlent et courent, appellent à l’aide en hurlements déchirants alors que leurs armures fondent, leurs tuniques s’embrasent. La troupe hésite, tend ses lances, glacée de terreur. L’Impératrice relance l’attaque.

Au centre, malgré cette formidable menace sur le flanc gauche, les bieffois tiennent bon. Des Essaims retient sa chevalerie et sa cavalerie d’élite, largement en sous nombre, face aux Gardes Rhoynar de Mahée Allyrion ou aux escadrons de chevaux-légers impériaux. Les deux camps s’échangent bien vite des volées de flèches et d’arbalète, qui assombrissent à chaque tir la plaine. Les projectiles sifflants retombent dans les masses de soldats qui sont souvent percés à la poitrine, au cou ou aux bras. Les blessés et les mourants gisent à même le sol.

A droite, les troupe légères de Peyredragon progressent et passent le torrent sans coup férir.

Les troupes se rapprochent encore, au centre. Galvanisés, les tambours impériaux battent l’attaque générale.



Pertes Flanc Gauche
- Les Bieffois perdent 280 hommes dont 140 fantassins légers dorniens, 140 lanciers dorniens
Le moral passe ébranlé pour tout le flanc, entre le dragon et le niveau de pertes
- Les Impériaux perdent 30 fantassins légers dorniens
Le moral reste stable

Pertes Centre
- Les Bieffois perdent 320 hommes dont 60 archers, 200 arbalétriers, 30 fantassins moyens et 30 lanciers
Le moral reste stable
- Les Impériaux perdent 350 hommes dont 200 arbalétriers impériaux, 20 hallebardiers impériaux, 20 lanciers dorniens , 20 lanciers impériaux, 90 cavaliers lourds impériaux
Le moral reste stable

Pertes Flanc Droit
- Les Bieffois n’ont pas de pertes.
Le moral reste stable
- Les Impériaux n’ont pas de pertes.
Le moral reste stable

Pertes Totales
- Les Bieffois perdent 610 hommes dont 140 fantassins légers dorniens, 140 lanciers dorniens, 60 archers, 200 arbalétriers, 30 fantassins moyens et 30 lanciers
- Les Impériaux perdent 380 hommes dont 200 arbalétriers impériaux, 20 hallebardiers impériaux, 20 lanciers dorniens 90 cavaliers lourds impériaux, 30 fantassins légers dorniens


Second Tour


Clique sur l'image pour l'agrandir



La bataille prend une tournure bien plus terrible, en l’espace de quelques instants. Sur le flanc gauche, les arbres et la végétation couvrant la colline masquent à peine la charge de lanciers bieffois, désorganisés et terrifiés par le dragon. Les soldats hurlent sous les frondaisons et chargent droit devant, considérant que leur salut réside dans le combat pour éviter d’être incinérés à distance. Les dorniens répliquent en quittant leurs couverts et forment de petites batteries de tirailleurs regroupés ; les arcs sont bandés et décochent plusieurs volées à courte distance sur les soldats gravissant la pente. Les miliciens dorniens au service du Bief répliquent et tentent de couvrir l’avance, pétrifiés de peur en ayant entendu les lanciers parler de leurs camarades brûlés par le dragon. Les échanges de tirs saturent la pente boisée de la colline ; Mahée Allyrion est touchée d’un projectile à la cuisse, qui lui fait se crisper les mains sur sa blessure. Les archers qui l’entourent la protègent et lâchent une volée sur l’assaillant. Le choc est bref, et en quelques minutes, les bieffois et miliciens se retournent. Beaucoup constatent que leurs camarades abattus tapissent la pente… Et des craquements se font entendre, dans les arbres.

D’un coup, le dragon aplatit plusieurs arbres en les couchant lors de son atterrissage ; le bois déchiqueté blesse plusieurs soldats des Puissances Centrales et la bête déchiquette à coups de crocs, de griffes et de queue dardée de piquants. Les morceaux de corps et le sang sont répandus de partout avec l’Impératrice qui défend les flancs de sa monture à coups d’épée pour les imprudents qui s’approchent. Les dorniens, en difficulté, se dégagent, et tirent dans le dos des fuyards. Plusieurs dizaines de miliciens dorniens se rendent, poursuivis par les rebelles. Le flanc gauche de l’armée bieffoise s’effondre dans la fuite éperdue des survivants.

Au centre, le dragon qui a fini par poursuivre les lanciers avait d’abord tenté de semer la pagaille dans la cavalerie bieffoise. Mais très vite, celle-ci a lancé sa contre-charge sur le flanc impérial. En fer de lance, la cavalerie bieffoise a pu efficacement ouvrir le rideau de cavalerie dornienne, inférieure au choc à l’élite montée de Westeros. Les cavaliers se sont désarçonnés dans un terrible fracas de lances brisées et de boucliers ou d’armures transpercés. Des chevaux estropiés tombaient au sol et déjà les cavaliers des deux camps dégainaient leurs lames. Bien plus nombreux et mobiles, les cavaliers impériaux enveloppèrent les cavaliers lourds du Bief, et en frappant par les côtés, en abattirent un grand nombre. Des Essaims blessé, ses chevaliers se rassemblèrent autour de lui alors que la Garde Rhoynar de Mahée Allyrion perçait la mêlée. Les cavaliers échangeaient de furieux orions à coups de lames et bientôt, les bieffois durent battre en retraite, encadrant leur général en chef.

C’est au centre que tout se joua. Alors que l’infanterie impériale progressait, les arbalétriers bieffois rechargeaient leurs armes aussi vite que possible pour envoyer volées sur volées sur leurs adversaires, qui furent nombreux à être abattus. Mais la force impériale continua sa progression et bientôt les tambours impériaux et fifres dorniennes, cornes de Peyredragon, sonnèrent la charge. Les deux camps se ruèrent l’un vers l’autre. La gauche de la ligne fut enfoncée par les chevau-légers de l’Empire, dont les escadrons vinrent les uns après les autres percuter les bieffois, ligne par ligne, avant de se replier pour se reformer. Les lances impériales abattirent de nombreux conscrits bieffois, transpercés de leurs lances, ou sabrés par les épées. Les cavaliers perdirent des dizaines des leurs, happés par les lances et les masses, frappés au sol, mais les rangs bieffois furent transpercés. Les escadrons reformés percèrent la mêlée et massacraient à coups d’épée les fuyards. Sur leur flanc, les cohortes d’infanterie lourde impériale firent grand mal aux bieffois, tout comme les piquiers dorniens. Ces infanteries semi-profesionnelles abattirent nombre de fantassins bieffois à coups de hallebardes et de piques, poussèrent la mêlée en regroupant leurs armes en hérissons de bois et d’acier dont les pointes et les lames transperçaient les minces protections des hommes d’armes Hightower, Des Essaims et Cuy. Les bieffois se battirent becs et ongles, et contre-attaquèrent furieusement. Mais leurs lames trouvaient peu la faille des armures impériales, ou des murs de piques dorniens. Les impériaux progressaient en enjambant les corps des agonisants et des tués de l’affreuse mêlée, et surclassés par la cavalerie et l’infanterie lourde impériale, la levée féodale bieffoise commença a reculer, pressée de toutes parts, les hommes se faisant abattre comme des mouches.


Pertes Flanc Gauche
- Les Bieffois perdent 340 hommes dont 60 fantassins légers dorniens, 60 lanciers dorniens, 220 lanciers bieffois
Le moral passe en déroute pour tout le flanc.
- Les Impériaux perdent 120 hommes, 20 archers et 100 fantassins légers dorniens
Le moral reste stable

Pertes Centre
- Les Bieffois perdent 2310 hommes dont 200 cavaliers lourds et 150 chevaliers, 100 archers, 930 fantassins moyens, 930 lanciers
Le moral passe en déroute, compte tenu des pertes importantes et des deux flancs menacés.
- Les Impériaux perdent 1200 hommes dont dont 240 cavaliers lourds dorniens, 60 cavaliers lourds peyredragoniens, 50 Gardes rhoynar, 150 cavaliers lourds impériaux, 200 lanciers impériaux, 120 lanciers dorniens, 40 piquiers dorniens, 70 lanciers peyredragoniens, 70 fantassins moyens peyredragoniens, 200 hallebardiers impériaux.
Le moral reste stable

Pertes Flanc Droit
- Les Bieffois perdent 50 hommes dont 50 arbalétriers
Le moral reste stable
- Les Impériaux perdent 30 fantassins légers orageois
Le moral reste stable

Pertes Totales
- Les Bieffois perdent 3300 hommes dont 610 hommes dont 200 fantassins légers dorniens, 200 lanciers dorniens, 160 archers, 250 arbalétriers, 960 fantassins moyens et 1180 lanciers, 200 cavaliers lourds et 150 chevaliers
- Les Impériaux perdent 1730 hommes dont 200 arbalétriers impériaux, 240 cavaliers lourds impériaux, 130 fantassins légers dorniens, 20 archers dorniens, 30 fantassins légers orageois, 240 cavaliers lourds dorniens, 60 cavaliers lourds peyredragoniens, 50 Gardes rhoynar, 220 lanciers impériaux, 140 lanciers dorniens, 40 piquiers dorniens, 70 lanciers peyredragoniens, 70 fantassins moyens peyredragoniens, 220 hallebardiers impériaux.



Troisième Tour


Clique sur l'image pour l'agrandir


La bataille a tourné court. Mahée Allyrion et ses hommes sur la gauche ont pris et tenu la colline face aux charges de miliciens dorniens et aux levées bieffoises, qui ont fini transpercés de flèches sur la pente. Le dragon a achevé de disperser les assaillants, mais le feu qu’il a déclenché ravage bientôt garrigue et futaies, et les rebelles doivent évacuer leurs blessés avant que la fumée ne les dépasse. Mahée Allyrion est ainsi transportée vers les lignes arrières, du fait de la blessure reçue à la jambe. La rebelle est victorieuse, mais doit provisoirement accepter de reculer.

L’Impératrice, quant à elle, pourchasse les fuyards. Alors que des arbalétriers bieffois se reforment et épaulent leurs armes pour viser un fort parti de cavaliers dorniens, le dragon fond sur eux ailes déployées. Des dizaines sont incinérés dans une tornade de feu. D’autres sont écrasés, et lacérés. La bête doit se protéger flanc cambré contre une volée, qui transperce sans gravité quelques écailles, mais en décollant brutalement pour éviter une nouvelle grêle de projectiles, l’Impératrice manque de tomber, des lanières de sa selle spéciale s’arrachant sous la brutalité du mouvement. Le dragon tournoie… Et revient en glissant sur son aile gauche. Il se réaligne. Des dizaines d’arbalétriers s’enfuient, d’autres tirent. Le dragon part en piqué pour éviter les tirs, et redresse à ras du sol. Il fait un abominable carnage des survivants et l’Impératrice, elle, a du sang au coin des lèvres. Elle tire l’épée et combat sur sa monture de guerre contre ceux qui tentent de se ruer sur les flancs de Meraxès, pour les repousser ou les abattre, et se force à ignorer la douleur dans son abdomen. Les deux dragons, l’un couvert d’écailles, l’autre de cuir ocre, massacrent les arbalétriers Des Essaims. Le Lord général du Bief lui-même, blessé, est ramené par la bride par ses plus proches chevaliers et sergents, poursuivis par les dorniens qui en abattent plusieurs à coups de flèches.

Plus loin, le centre bieffois a totalement cédé. Des milliers d’hommes s’enfuient ; le sauve-qui peut laisse armes et bagages derrière le corps central du Bief, disloqué et éparpillé. Les hallebardiers impériaux et piquiers de Dorne transpercent les fuyards de leurs longues hampes, tandis que les peyredragoniens se ruent en avant. Depuis l’autre rive du torrent, les archers de Lamark lâchent des volées qui sifflent et retombent sur les fuyards les plus éloignés, les transperçant de dos ou de côté. Les derniers soldats qui résistent sont renversés par la poursuite impériale, qui fait quelques prisonniers.

Les chevaux-légers impériaux prennent de flanc les derniers blocs de résistance et les bieffois finissent par succomber. Des centaines, peut être quelques milliers, ont pu s’échapper vers le sud…

Pertes Centre
- Les Bieffois perdent 820 hommes dont 300 lanciers, 300 fantassins moyens, 200 arbalétriers
Le moral reste stable
- Les Impériaux perdent 200 hommes dont 40 cavaliers lourds impériaux, 40 cavaliers lourds dorniens, 40 hallebardiers impériaux, 40 lanciers dorniens, 40 piquiers dorniens.
Le moral reste stable

Pertes Totales
- Les Bieffois perdent 4100 hommes dont 610 hommes dont 200 fantassins légers dorniens, 200 lanciers dorniens, 160 archers, 450 arbalétriers, 1260 fantassins moyens et 1480 lanciers, 200 cavaliers lourds et 150 chevaliers
- Les Impériaux perdent 1930 hommes dont 200 arbalétriers impériaux, 280 cavaliers lourds impériaux, 130 fantassins légers dorniens, 20 archers dorniens, 30 fantassins légers orageois, 280 cavaliers lourds dorniens, 60 cavaliers lourds peyredragoniens, 50 Gardes rhoynar, 220 lanciers impériaux, 180 lanciers dorniens, 80 piquiers dorniens, 70 lanciers peyredragoniens, 70 fantassins moyens peyredragoniens, 260 hallebardiers impériaux.



EPILOGUE

La nuit tombait sur le champ de bataille. Les bieffois, en déroute, entrèrent dans la ville, toujours occupée par une faible garnison. Les miliciens dorniens qui avaient survécu se rendirent à la nuit tombée, et furent amenés devant Mahée Allyrion. Ils n’étaient que quelques dizaines, et expliquèrent que s’ils avaient pris les armes, ce n’était que parce que leurs familles étaient menacées dans la ville… On héla les officiers impériaux qui s’occupaient de leurs hommes, sous les murailles de la ville. Les corps des familles des miliciens dorniens, réquisitionnés de force, se balançaient dans le vide, pendus aux créneaux. La-Tombe-Du-Roy était encore tenue par un parti Bieffois, de toute évidence, et ne se rendrait pas si aisément. En voyant cela, le sang de Mahée Allyrion se glaça, et ne fit ensuite qu’un tour. Ses hommes étaient victorieux, et largement. Sa première victoire sur son sol, éclatante.

L’armée bieffoise avait été dangereusement surclassée. Sa cavalerie peu nombreuse avait été noyée sous le nombre des dorniens, des peyredragoniens, des impériaux.Pire, son infanterie de levées féodales, mal protégée par un nombre restreint de tireurs, avait été débordée et enfoncée par l’infanterie lourde des rebelles Allyrion et de l’Empire. Le modèle de guerre bieffois prévalait par le nombre de sa chevalerie, par sa force d’impact, et par le soutien de dangereux archers longs, très nombreux dans ses rangs. L’armée Des Essaims n’étaient pourvue ni des uns ni des autres, et l’Empire avait alors eu clairement le dessus tant en quantité qu’en qualité. Quelles conclusions en tirer ? Manquant d’expérience, Mahée Allyrion et Rhaenys Braenaryon s’en étaient remises à des chefs compétents et aguerris, mais cela avait fait leur force. Leur petite armée, largement constituée de spécialistes entre troupes légères, infanterie lourde et cavalerie de choc, pouvait s’avérer diablement dangereuse, plus encore avec le renfort d’un dragon.

Mais la victoire, si elle était importante, n’était pas encore une réussite d’un point de vue politique. La Tombe du Roy était encore bieffoise, les Forrest n’étaient pas libérés et vu le traitement infligé à la population, il était permis de douter de leur sécurité. Pire, l’armée n’était toujours pas correctement ravitaillée, et n’avait pas les moyens d’assiéger longtemps la place forte. Enfin, un drame plus personnel se jouait dans l’armée victorieuse. Au plus profond de la nuit, l’Impératrice, alitée seulement plusieurs heures après son combat, fut prise de fièvres violentes, et de saignements abondants. Le bébé qu’elle portait, un futur prince, n’avait pas survécu. Les risques qu’elle avait pris dans la journée, son long et épuisant voyage, le stress et l’ardeur du combat conjugués aux acrobaties nécessaires du dragon en plein combat à seulement deux mois du terme, avaient scellé le destin du bébé.

Un dragon s’était endormi. Deux autres s’étaient réveillés, pleins de rage et de fureur.

Meraxès, couchée près de la tente de l’impératrice où s’affairaient les mestres, déchira la nuit d’un hurlement caverneux, profond, porteur de promesses de mort, et le cri de tristesse et de rage de l’Impératrice fut entendu de tous les soldats, dont aucun ne fermait l’œil du fait des rumeurs sur l’état de cet Ange de Mort, qui avait tant fait aujourd’hui sur le champ de bataille. Mahée Allyrion aux côtés de sa nouvelle sœur d’armes, et une aube rouge qui se levait sur le champ de la victoire de la veille.


Points de l’Empire
+5pts victoire mineure
+5pts objectif rempli

Points de Dorne
-5pts victoire mineure
-5pts objectif perdu



Le Cyvosse
Le Cyvosse
Chaos is a ladder. Many who try to climb it fail, and never get to try again.
Messages : 22792
Membre du mois : 4984
Maison : Je ne sers aucune maison
Célébrité : Aucun


Tour 9 – Dragon et Main Dorée attaquent la Tombe du Roy - Année 2 - Mois 3 - Semaine 3 Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org
 

 Tour 9 – Dragon et Main Dorée attaquent la Tombe du Roy - Année 2 - Mois 3 - Semaine 3

Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bloody Crown :: Chroniques de l'ère de luttes :: Le Grand Livre des Mestres :: Histoire & Chroniques :: An 2 - Livre III :: Chroniques du Tour 9-
Sauter vers: