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 Tour 9 – La Bataille de Bois Moucheté - Année 2 - Mois 3 - Semaine 2

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MessageSujet: Tour 9 – La Bataille de Bois Moucheté - Année 2 - Mois 3 - Semaine 2   Tour 9 – La Bataille de Bois Moucheté - Année 2 - Mois 3 - Semaine 2 EmptyDim 30 Jan - 15:26

La Bataille de Bois Moucheté
Dorne



Troisième bataille de la rébellion pro-impériale de la maison Allyrion contre les forces de Roward Martell, Prince de Dorne.

Des mois que la rebéllion Allyrion embrasait Dorne. Les Météores avaient fait sécession du pouvoir Martell, qui avait repris entretemps le berceau rebelle en prenant La Grâcedieu. Après des déconvenues, le pouvoir princier semblait remonter la pente. Profitant que les lignes rebelles soient coupées entre leurs positions dans l’est, près de la capitale, et entre leurs positions près des frontières bieffoises dans les Montagnes Rouges, la Princesse Deria Martell avait lancé son frère le Prince Roward à la poursuite de l’ennemi qui semblait vouloir soulever la frontière contre le pouvoir en place. La Princesse elle-même n’était pas restée inactive. A la tête d’une force d’environ quatre mille hommes, elle marchait sur le domaine Santagar pour le mettre au pas. La maison du Léopard avait fourni de bons officiers, tous très talentueux, à l’armée princière contre le Bief. Mais amoindrie par les pertes, l’héritier Santagar avait fini par se retourner contre Lancehélion et avait publiquement soutenu les rebelles. Le jeune homme entendait ainsi faire honneur à son père, Lord Dared, mort couvert de gloire dans la dernière guerre, et à son oncle Sarzir, la Panthère de Dorne, qui continuait son œuvre de sape dans les Montagnes Rouges.

Bois-Moucheté n’était que faiblement garnie en force, et ses murs, en piteux état du fait de leur grand âge, n’avaient été consolidés qu’en partie devant la menace. En cas d’assaut, ils ne sauraient tenir.

Le jeune Santagar prit donc grand soin de fortifier plus en amont les positions de ses forces ; la route sillonnant entre les collines du sud-ouest, qui permettaient d’accéder à la ville, avait été fortifiée de rangées d’épieux et de gabions pour gêner la progression de l’armée loyaliste. En arrivant bannières au vent, l’armée Martell, généreusement pourvue en éclaireurs de qualité, fit parvenir aux défenseurs des retranchements l’offre de la Princesse. Jurez fidélité et vous serez pardonnés, sauf Lord Santagar qui irait au Mur pour haute trahison. Battez-vous en ville et elle sera considérée toute entière comme rebelle, et aucune pitié ne serait accordée.

La réponse parvint du jeune seigneur lui-même qui, grimpant sur les retranchements, houspilla l’envahisseur, en disant qu’il n’y avaient de rebelles que ses compagnons, ici, et que la ville irait au vainqueur de la confrontation.

A moins d’un contre deux, le jeune dornien finit sa déclaration en jurant sa fidélité à Mahée Allyrion, qui elle, ne se couchait pas devant le Bief. Mise au courant, la Princesse acquiesça sobrement, et se tournant vers ses officiers, les chargea d’enlever la position des émeutiers par la force.




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Plan de Bataille des Martell

La Princesse est entourée de généraux expérimentés et valeureux, mais dont beaucoup n’ont pas brillé par l’intelligence de leurs stratégies ; les meilleurs officiers sont morts, devenus rebelles, ou évidemment suivent le Prince Roward dans l’ouest du pays. Ceux qu’il lui reste sont fiables, mais peu imaginatifs. Quand ils reçoivent l’ordre d’attaquer, ils le font de la plus traditionnelle façon, alors que leurs éclaireurs leur rapportent des retranchement en hauteur, rendant toute attaque périlleuse. Au centre, une phalange dornienne sera constituée entre piquiers et lanciers, qui devront foncer droit devant et ouvrir la route de la ville. Les archers formeront une grande batterie pour harasser les défenseurs de tirs, tandis que la rare cavalerie de l’armée, des chevaliers d’élite, protègeront les tireurs et parachèveront la défaite ennemie.

L’objectif de la Princesse est la destruction de l’armée rebelle.


Plan de Bataille des Santagar

Les Santagar n’ont pas beaucoup d’espoir. Ils sont à un contre deux. Leur position est forte, mais l’essentiel des troupes est constitué de jeunes et de vieux. Il faut se protéger autant que possible de la masse ennemie et donc ne pas se risquer en avant… Mais le fils Santagar est rusé. Il a appris des batailles de son père et de son oncle. Alors s’il tiendra position, il prend lui-même la tête du parti de cavalerie, un soldat sur six de son armée étant monté, pour tenter une prise de flanc quand les Martell avanceront et seront pris au piège de ses forces. Un relais de poste, sur la route, a été fortifié et est tenu par deux cent tireurs ; il doit ralentir l’avance princière.

Ils veulent repousser les Martell, leur infliger un nouveau camouflet.


Premier Tour


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La bataille commence alors qu’il est bientôt midi. Les Martell se sont déployés en une colonne principale, piquiers flanqués de lanciers. Les tambours cognent et l’on progresse au son de vieux chants de guerre Rhoynar, tandis que les premiers échanges de tirs ont déjà lieu entre les frondeurs, javeliniers et archers des deux camps autour de l’auberge fortifiée. Des dizaines d’hommes lâchent leurs traits mortels et des soldats tombent dans les deux camps en faibles nombres ; les lanciers de la principauté s’abritent derrière leur large bouclier, tandis que les défenseurs sont largement à couverts grâce aux montants de bois des fenêtres, de leurs volets, et des meurtrières creusées à même le ciment et le torchis de la bâtisse. Les Martell cherchent bientôt à l’incendier, sans succès. Aussi l’assaut est-il donné. Quatre cent lanciers chargent en hurlant, brandissant leurs armes à longues hampes. Le choc est terrible, et bientôt le muret clôturant l’auberge est pris d’assaut. Une volée à bout portant cueille les hommes d’armes qui passent l’obstacle, beaucoup sont fauchés à la gorge, au visage ou au torse en montant le parapet. Mais la bâtisse est attaquée. Ses dépendances, prises d’assaut. On se tue aux entrées, et les défenseurs lâchent depuis l’étage leurs volées mortelles, fracassant des crânes et perçant des corps de leurs projectiles. Leur nombre, toutefois, diminue grandement. Les Santagar sont pris au piège, et l’on se tue dans les escaliers dans une débauche de violence. Les lances et les arcs n’y sont d’aucun secours ; on se tue au glaive, au poignard, et parfois, à coups de poings, de casques, voire de dents…


L’horreur est totale.

Partout ailleurs, les Martell progressent en direction du centre. Mieux abrités, les rebelles bénéficient d’un avantage. Mais ils sont trois fois moins nombreux en tireurs, et bientôt les volées Martell noircissant le ciel clairsement les rangs des défenseurs, qui agonisent en nombre sur leurs barricades, leurs gabions.

La phalange princière se rapproche.


Pertes
- Les Martell perdent 230 hommes dont 60 archers, 20 fantassins légers, 30 piquiers, 120 lanciers
Le moral reste stable
- Les Rebelles perdent 310 hommes dont 50 lanciers, 120 archers, 120 fantassins légers, 20 piquiers
Le moral reste stable


Second Tour


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Les cors de guerre tonnent dans la vallée et les massifs attenants renvoient l’écho des combats. Les flèches sifflent dans le ciel et s’abattent par centaines sur le flanc rebelle, écrasé sous une pluie de traits mortels. Les fragiles unités, déployées sans réserve, sont harassées par ce tir soutenu qui grignote lentement mais sûrement les forces Santagar. Ces miliciens répliquent et abattent des archers Martell mais le tir de ceux-ci, présents en bien plus grand nombre, les musèle littéralement.

C’est au centre que tout se joue. La phalange princière avance. Un millier de piquiers, mêlant vétérans de la guerre contre le Bief et recrues des maisons loyalistes, s’avance. Les hampes sont basses, les fanions claquent au vent. Billes de fronde, javelots et flèches fauchent plusieurs piquiers mais la masse avance toujours, droit sur leur équivalent Santagar, à peine un tiers du nombre des assaillants. Les tambours des deux côtés rappellent le maintien de la formation, et les cors sonnent la charge… Les deux masses d’hommes et de bois se percutent violemment. Des dizaines d’hommes sont transpercés par les lances, longues parfois de cinq ou six mètres, tenues à deux mains. Les deux formations, véritables hérissons de pointes acérées, transpercent quantité de soldats et la mêlée reste groupée, chacun camp cherchant à prendre l’ascendant sur l’autre. Mais les Martell sont bien plus nombreux. Des piquiers rompent la formation, tirent leur lame et attaquent les barricades, où les citoyens armés de Bois-Moucheté font ce qu’ils peuvent. On se tue désormais sur toute la ligne. Malgré leur courage, les rebelles plient sous le nombre, et la percée au centre est faite. Les troupes princières se rassemblent pour envelopper et détruire les émeutiers.

Sur la droite, le bain de sang vire au carnage le plus complet. L’auberge fortifiée est un repaire d’horreur et de mort, on se tue dans les chambres, dans les cuisines. L’infanterie légère rebelle est balayée, elle se réfugie dans les étages, sur le toit même, où les lanciers de la Princesse boutent le feu avant de sortir. La victoire Martell est totale sur ce flanc, mais coûteuse. Et alors que les lanciers se rassemblent pour attaquer à leur tour les barricades derrière l’auberge, une trompe de guerre sonne trois signaux brefs.


Et des centaines de sabots remuent le sol meuble de la garrigue de l’Est dornien. Hurlant leur rage et leurs cris de guerre, éclaireurs, guides, fourragers, sergents d’armes et chevaliers rebelles chargent lances couchées et épées au clair. La formation des lanciers est tournée. Les hommes basculent hampes et boucliers, mais les armes s’entrechoquent et la levée féodale Martell est rompue. Désorganisée par son premier combat et sa nécessaire reformation, la cavalerie s’abat comme un poignard entre les côtes. Les fantassins sont impitoyablement transpercés, lacérés et fauchés, renversés par les montures. L’assaut ne se fait pas sans pertes, car plusieurs cavaliers vident les étriers… Mais la masse est rompue. En déroute, les lanciers sont impitoyablement massacrés par Lord Santagar et par ses hommes.

Ils sont désormais en position de tourner l’armée Martell par le flanc, et de mettre en danger la victoire promise à la Pique et au Soleil de Lancehélion.


Pertes
- Les Martell perdent 640 hommes dont 320 lanciers, 240 piquiers, 80 archers
Le moral reste stable, bien que l’infanterie légère ayant assisté au massacre des lanciers sur le flanc droit passe déroute.
- Les Rebelles perdent 490 hommes dont 140 archers, 70 fantassins légers, 240 piquiers, 40 lanciers
Le moral devient ébranlé pour l’infanterie.


Pertes totales
- Les Martell perdent 870 hommes dont 140 archers, 20 fantassins légers, 270 piquiers, 460 lanciers
- Les Rebelles perdent 800 hommes dont 90 lanciers, 260 archers, 190 fantassins légers, 260 piquiers


Troisième Tour


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L’infanterie Martell continue de pousser, depuis le centre enfoncé par son mur de piquiers. Les soldats se rabattent sur les deux flancs et les rebelles, malgré leur bonne position, se font envelopper. La médiocrité de leur équipement, de leur entraînement et de leur petit nombre, fait qu’ils se font impitoyablement talonner par les troupes princières, plus nombreuses et mieux armées. Le tir de couverture des centaines d’archers de la Principauté rend tout redéploiement Santagar des plus pénibles… Et les collines se tapissent alors de cadavres. Les pentes se couvrent d’agonisants et les blessés des deux camps refluent en nombre. Les rebelles, alors, commencent à perdre pied. Certains abandonnent leurs armes et s’enfuient. D’autres, cernés, se rendent. La bataille semble finie…

A moins que Santagar ne réussisse son assaut. Alors qu’il rassemble sa cavalerie à peine entamée pour sabrer les archers Martell de dos, il aperçoit que la réserve de la Princesse Deria se met en mouvement. Deux cent chevaliers ; l’élite de la Principauté, restée à Lancehélion pour la protection du palais et de la personne de la Princesse. Ils se forment sur deux rangs, étriers contre étriers. Lances à la verticale, bannières au vent, ils piquent des deux et fondent sur les rebelles, qui contre-chargent. Les deux masses de cavaliers foncent l’une sur l’autre. D’un côté les rebelles, disparates, mêlant toutes sortes de cavaliers déterminés. De l’autre, un mur de chevaux et d’acier des chevaliers princiers. Les lances se couchent, les cors sonnent et le triple galop envoie ces deux unités vers la mort et la gloire, dans un immense fracas de lances qui se brisent, de boucliers et d’armures transpercés par les lances de cavalerie, et par les chevaux et les hommes renversés par l’impact. Les chevaliers de la Princesse sont plus lourds, mieux entraînés et mieux équipés que la masse de rebelles, un peu plus nombreuse pourtant. Les pauvres cavaliers légers Santagar se font étriller. Ser Anders Martell, demi-frère bâtard de la Princesse, abat plusieurs cavaliers ennemis dont les coups sont déviés par son armure. Les bannières sont ciblées. Et Ser Anders renvers le jeune Lord Santagar, et lui prie de se rendre. Le jeune homme se jette sur l’épée de son ennemi plutôt que de se soumettre. Vengez-nous, Dame Mahée, seront ses derniers mots, alors que sa troupe est mise en fuite dans le plus grand désordre.

La victoire est Martell.


Pertes
- Les Martell perdent 330 hommes dont 80 chevaliers, 150 piquiers, 100 lanciers
Le moral reste stable, bien que l’infanterie légère ayant assisté au massacre des lanciers sur le flanc droit passe déroute.
- Les Rebelles perdent 570 hommes dont 40 chevaliers, 40 cavaliers lourds, 40 cavaliers légers, 250 lanciers, 50 archers, 150 fantassins légers.
Le moral passe déroute pour l’armée


Pertes totales
- Les Martell perdent 1220 hommes dont 80 chevaliers, 140 archers, 20 fantassins légers, 420 piquiers, 560 lanciers
- Les Rebelles perdent 1370 hommes dont 40 chevaliers, 40 cavaliers lourds, 40 cavaliers légers, 340 lanciers, 310 archers, 340 fantassins légers, 260 piquiers


EPILOGUE

Le jeune Santagar mort, ce qu’il lui restait de troupes et de milices se rendit, ou s’enfuit du champ de bataille. La route de Bois-Moucheté était ouverte. On ne s’y battit pas, car la population savait pour la menace de la Princesse, et les défenses ne permettaient pas une résistance efficace. La Princesse fit aligner ses centaines de prisonniers devant la populace, et réclama que l’on désigne les principaux agitateurs, ceux qui commandèrent à la rebéllion. Quelques capitaines se dénoncèrent, ou furent dénoncés par leurs hommes. Ils furent pendus comme exemples. Le reste de la population ne subit ni pillages ni violences, mais la ville fut lourdement grevée de réquisitions en vivres et en matières premières pour soutenir l’effort de guerre. Le domaine fut aussitôt placé sous contrôle princier, en attendant qu’une maison méritante soit nommée à son remplacement. Il ne restait finalement des Santagar que Sarzir, oncle du dernier seigneur, frère du précédent. Un héros de guerre. La Panthère de Dorne était reconnue pour être un agitateur, autrefois féal de la couronne mais jusqu’au-boutiste vis-à-vis du Bief, qui écrasait la Principauté de son influence. Il menait la guérilla, dans l’ouest, contre les troupes princières, et on le disait aussi proche des rebelles… Sa tête fut logiquement mise à prix.

Bois-moucheté mis en coupe réglée, l’affaire n’était pas brillante toutefois, pour Deria Martell. Victorieuse, son armée de réserve avait toutefois montré ses limites. Mal pourvue en cavalerie partie renforcer toute entière l’armée du prince Roward, son ultime réserve avait battu celle des rebelles mais de peu, et son infanterie était déclassée. Il manquait de force de frappe à Deria pour envisager d’autres actions offensives.

Il n’en restait pas moins que tout l’Est de la Principauté était mise en coupe réglée ; Bois-Moucheté était tombée, de même que la Grâcedieu. La côte et la Sang-Vert étaient sous contrôle princier, et la flotte Martell était libre désormais d’aller renforcer le nord et l’ouest du pays, où l’agitation gagnait du terrain.

Mahée Allyrion avait su préserver l’essentiel de ses forces de la vindicte du pouvoir qu’elle entendait défier… Mais elle manquait de bases, désormais. Sa rebéllion devait vite vaincre, et reconquérir dépôts et forces vives qui lui permettraient de continuer la lutte, ou bien elle serait condamnée à piller pour survivre. Plus que jamais, le sort de la Principauté était dans la balance, et la situation stratégique semblait s’être rééquilibrée, aux brillantes victoires politiques et militaires initiales des Allyrion, les Martell rendaient désormais coup pour coup.


Points de l’Empire
- 5pts défaite mineure
- 5pts objectif perdu
- 2 pts bourg perdu

Points de Dorne
+ 5pts victoire mineure
+ 5pts objectif rempli
+ 2 pts bourg pris


Le Cyvosse
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